SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT

dimanche 31 mai 2015

1/05/2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (404) :"Oh TEMPS ,suspends ton vol....!"

Dans la discussion imaginaire  qui débute aujourd’hui je n’ai plus exactement besoin d’un Candide  mais d’un intervenant dont l’initiation scientifique ne soit plus complétement à faire ….. »Quel dommage ( me rétorqueriez-vous ) , votre petit fils  tenait efficacement le rôle …. » .Je vais toutefois rester  dans ma famille en empruntant  une de mes petites-filles qui vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur en génie chimique  à Mc GILL  University et va  poursuivre en  préparant  son doctorat  à RUTGERS University  (N.J/USA)  .j e vous passe la photo  de sa graduation  et vous n’ignorez pas que c’est une sacrée cérémonie en Amérique du Nord …L’emprunt sera bien sur  fictif et ne concernera que l’usage de son prénom !  Chaque UNIVERSIT2 a ses manies ! La 2 ème photo est la graduation de  Master  de mon autre petite fille  à  BOSTON  Univ.
Capture.PNG graduation clara 2.PNG
Capture.PNG graduation lucile.PNG


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-« Récemment ,ma chère CLARA , j’ai subi encore les assauts intellectuels de quelqu’ un  qui voulait faire  tirer l’arc de la flèche du temps  contre son propre archer !Cela  m’a mis en rogne !  Accepterais-tu de revenir faire une escapade avec moi sur ce « Territoire du Temps »  ou d’autres choses liées ?
-«  D’accord PAPY !Mais je tiens à te signaler que dans ma spécialité , il « se déploie » dans un monde  macroscopique  et que changer son signe dans les équations  de  la  thermodynamique chimique  (t> -t)n’est pas( comme  c’est  le contraire en mécanique )  sans conséquences voire impossibilités  vite  très visibles ….
-« J’aimerai pour commencer  te demander CLARA ce que tu penses  d’une représentation mathématique     simple possible  d’un  temps linéaire … Serais tu d’accord pour le représenter par l’équation d’une droite  continue où le    MOMENT présent  aurait la position 0 ( zéro) ,  où le passé aurait des valeurs  de plus en plus négatives ,plus il serait lointain   , et  où le futur des valeurs de plus en plus  positives etc. ???
-« J’y verrais  Papy  plusieurs inconvénients….D’abord ,dans l’expression algébrique d’une droite linéaire «  classique » continue  , la valeur du zéro  est « définitive »    car  en quelque sorte   ce n’est que le symbole humain écrit   qui  définit l’origine  des   valeurs  que la variable  va prendre ensuite  …..Or , l’intuition humaine    de tout phénomène   banal nous  fait sentir  que le « moment présent » se  prolonge  en quelque sorte  et se « déplace »  en permanence !Veux-tu dire alors que tu me proposes  le concept  d’ « un zéro  mathématique mobile » pour  définir  l’instant du PRESENT  ?  D’ autre   part  , peux-tu alors  rentrer   à la fois  dans une première  définition  d’ un zéro qui deviendrait obligatoirement  négatif  ….puis  dans une autre définition , plus physique  elle ,  de cette « instantanéité » … ??? Et là ne me réponds pas n’importe quoi ! Quelle serait  son « épaisseur » ????     E n physique,  la plus petite période de révolution d’un électron autour d’un proton (atome d’hydrogène), et que l’on sache mesurer actuellement, s’exprime en centaines d’attosecondes ( 10-18   seconde) avec une précision de l’ordre de la dizaine d’attosecondes  …….. Mais imaginons des phénomènes  pascaliens bien plus petits !Alors ,je te dirais  que  les unités de temps plus petites, les  zepto , les yopto seconde etc. ont peut-être encore un sens à des échelles subatomiques, mais ne sont pas en tous cas  mesurables avec les instruments actuels. Et pour finir de t’achever ( !) les effets de la mécanique quantique génèrent une incertitude intrinsèque à toute mesure, selon le principe d’incertitude formulé par Heisenberg…..Alors peux-tu me proposer de quoi le domaine  des  temps de phénomènes subquantiques  aurait besoin ???D’un extrémum tel que le  temps de PLANCK  de 5 ,391.10-44    seconde?
-« Je vais t’avouer  CLARA   que j’ai   exprès  suscité tes réactions !   Je ne cherche  pas , en fait , à «  coller » sur l’écoulement du  Temps  la  relation mathématique idoine ! Il y a eu tellement de choses déjà écrites la dessus  … Entre le temps absolu  de NEWTON, le temps  « élastique »  de la Relativité restreinte , le temps  fléché entropique de BOLTZMANN  , le « Temps qui existe » de SMOLIN  et celui qui « n’existe pas » de COONES/ ROVELLI et des tas d’autres , tu as le droit de trouver  ma  proposition   questionnable….. .En revanche  ta réaction  sur le  sens du zéro d’une telle équation  est tout à fait intéressante !D’un zéro mathématique strict  , on peut s’ approcher asymptotiquement aussi près que l’ on veut ….Il reste «  rigide » !Zéro=Rien !Mais tout résultat  mathématique doit il  obligatoirement trouver son  application dans le Réel ?Le Présent  n’ existe  -t-il donc pas ??? Ou bien  alors  , comme tu  l’as d’ailleurs  envisagé , existe-t-il en physique , à une échelle  infiniment petite  , un phénomène  dont , en quelque sorte , l’unité de durée  soit indivisible   et qui soit  impossible à «  rapetisser »   ?????
-« As-tu creusé cette idée  PAPY ,Au fond je suis contente que ma remarque t ai donné un fil conducteur !
-« D’autres l’ont fait avant moi  CLARA !Et j’ai d’ailleurs déjà traité ce problème  dans mon cours et aussi  ici … L’avantage  d’être sérieusement suivi par ce merveilleux outil qu’est  GOOGLE   c’est de pouvoir y retrouver immédiatement son travail .Consulte donc GOOGLE>Olivier-4 blogs> « La physique des horizons humains »  du 31/10/2009.> « Le CHRONON »……
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-«J’ai lu !  . Tu aurais donc eu  son inventeur ,PAPY , dans les années 50 , à l  Université , comme  professeur de PHYSIQUE GENERALE ?
-«  JEAN THIBAUD  ( Directeur aussi de l’institut de  PHYSIQUE ATOMIQUE) y  dispensait le cours d’optique ondulatoire et il parlait à un de mes copains , thésard ensuite lui aussi  , du concept du chronon ….En réalité  le terme  avait déjà été  suggéré par Robert Lévi en 1927 en tant que particule hypothétique proposée pour désigner un quantum du temps, c'est-à-dire une unité physique indivisible faisant du temps un concept discret et non continu. Mais l’idée a été poursuivie ……
Un modèle  a été présenté par Piero Caldirola  ( élève de  FERMI  à  Univ .Milan ) en 1980. Dans son modèle, un chronon correspond à environ 6,27 × 10-24 secondes pour un électron.  Ce qui est beaucoup plus long que le temps de Planck,que tu viens de rappeler……
-« Comment l expliques tu alors  PAPY ?Qui dois –je suivre ?
-« Le temps de Planck est la limite inférieure de la longueur du temps qui pourrait exister entre deux événements  connectés entre eux , mais il est pas une quantification du temps lui-même car on ne comprendrait pas pourquoi    le Réel exigerait   que le temps entre deux événements  soit séparé par un nombre discret de  N fois t( Planck). Par exemple,  si des paires ordonnées d'événements (A, B) et (B, C) s’avéraient  chacun être séparés par un peu plus de  1 (un )  Temps  de Planck: cela produirait une limite de mesure de un temps de Planck entre A et B ou B et C, mais une limite de 3 fois t( Planck) entre A et C… Donc  le temps de Planck est une  tentative  de quantification universelle du temps lui-même, tandis que le chronon resterait  une quantification de l'évolution dans un système le  long de sa ligne géodésique . Il s’ensuit  que , la valeur du  chronon, comme  d’ailleurs  celle d'autres observables quantifiées en mécanique quantique, reste une fonction du système à l'étude
Caldirola  a montré que  sa valeur  dépend de la charge et la masse de la particule « élue » !
A SUIVRE


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12:06 Écrit par olivier-4 | Lien permanent | Commentaires (1) 
Publié par RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN à 23:26 Aucun commentaire:
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vendredi 29 mai 2015

29/05/2015

Le MONDE selon la PHYSIQUE : mai 2015 -fin ( Cettre intrication quantique est un vrai foutoir!)


 ma traduction :

Do atoms going through a double slit ‘know’ if they are being observed?

May 26, 2015 6 comments
Wheeler's "delayed choice" gedanken done with single helium atom
May 26, 2015 6 comments
Illustration of an interference pattern
Position problems: Wave or particle behaviour at play?

 Une particule quantique massive – telle qu’ un atome - dans une expérience à  double fente se comportera-t-elle   différemment selon le moment où elle  sera observée ? Ce célèbre " choix retardé ( Gedankenexperiment)  " c est John Wheeler qui a  posé cette question en 1978, et la réponse  vient  d’être réalisée expérimentalement avec des particules massives pour la première fois. Le résultat démontre que cela n'a pas de sens de  décider si une particule massive peut être décrite  par un comportement soit d’onde soit  de particule jusqu'à ce qu'une mesure ait  été faite. Les techniques utilisées par les auteurs de l article   pourraient avoir des applications pratiques pour les futures recherches sur la physique, et peut-être aussi pour la théorie de l'information.

Dans la célèbre expérience de la  double fente, des  particules simples, telles que les photons, passent une à la fois à travers un écran contenant deux fentes. Si  le chemin est «  surveillé, » un photon passera  apparemment par une fente ou par  l'autre, et aucune interférence  ne se verra. Inversement, sans  monitoring  , un photon apparaîtra  avoir passé par les deux fentes simultanément, avant d'interférer avec lui-même,  en agissant comme une onde…….
. En 1978, le physicien théoricien américain John Wheeler a proposé une série d'expériences de pensée dans laquelle il se demandait si une particule qui  passe  apparemment à travers une fente pourrait être considérée comme présentant  une trajectoire bien définie, dans laquelle il passe à travers une fente, ou par  les deux. Dans les expériences, la décision d'observer les photons est prise seulement après qu'ils aient été émis, en  testant ainsi les effets possibles de l'observateur.

Par exemple, qu’arrive t-il   si la décision d'ouvrir ou de fermer l'une des fentes est prise après que  la particule soit  engagée à passer à travers une fente, ou les deux? Si un motif d'interférence reste toujours visible lorsque la deuxième fente est ouverte, cela nous forcera soit à conclure que notre décision de mesurer la trajectoire de la particule affecte sa décision passée au sujet de la voie à prendre, soit  à abandonner le concept classique , a savoir  que la position d'une particule est définie indépendamment de notre mesure
Alors que Wheeler  avait conçu ceci  purement comme une expérience de pensée, les progrès expérimentaux ont  ensuite permis à  Alain Aspect et ses collègues de l'Institut d'Optique, Ecole Normale Supérieure de Cachan et du  Centre national de la recherche scientifique,  France,  de la  faire exécuter en 2007 avec un seul photon, en utilisant des séparateurs au lieu des fentes envisagées par Wheeler. Par l’action d’ insérer ou de retirer un second diviseur de faisceau au hasard, les chercheurs ont pu soit faire  se recombiner les deux chemins ou les laisser rester séparés, ce qui rend impossible à un observateur de savoir quel chemin  un  photon a pris. Ils ont montré que si le second diviseur de faisceau a été inséré, même après le photon ait passé le premier, un motif d'interférence a été créé.
La dualité onde-particule de la mécanique quantique impose que tous les objets qui en relèvent, massifs ou non, peuvent  se comporter comme des ondes ou des particules. Récemment  Andrew Truscott et ses collègues de l'Australian National University ont  effectué l'expérience de Wheeler  en utilisant des atomes déviés par des impulsions laser au lieu  de photons déviés par des miroirs et des séparateurs. Des atomes d'hélium, libérés un par un à partir d'un piège dipolaire optique,  tombent sous  gravité jusqu'à ce qu'ils  soient frappés par une impulsion laser, qui les dévié dans une superposition égale des deux Etats de  moment , en  voyageant dans des directions différentes et  avec une différence de phase réglable. C’est donc cela  le premier "diviseur de faisceau". Les chercheurs ont ensuite décidé d'appliquer une seconde impulsion laser pour recombiner les deux Etats et  créer des états mixtes - l'un formé par addition des deux ondes  et un autre  formé par  soustraction  - en utilisant un générateur de nombre aléatoire quantique. Lorsqu'est ainsi  appliquée, cette impulsion laser finale, il était impossible de dire lequel des deux chemins le photon avait pris pour  voyager  le long. L'équipe a renouvelé  l'expérience à plusieurs reprises, en faisant varier varla différence de phase entre les chemins.
Capture.PNG TRUSCOTT.PNG
L'équipe de Truscott a constaté que lorsque la seconde impulsion laser n'a pas été appliquée, la probabilité que  l'atome soit détecté dans chacun des états d'impulsion était de 0,5, quel que soit le retard de phase entre les deux. Cependant, l'application de la seconde impulsion produit un motif d'interférence d'onde sinusoïdale différente . Lorsque les ondes  sont  parfaitement en phase à l'arrivée au diviseur de faisceau, elles interférent  de manière constructive, en entrant toujours l'état formé par addition . Lorsque les ondes  sont en opposition de phase, en revanche , elles interférent  de manière  destructive et ont toujours été trouvées dans l'état résultant de  leur soustraction . Cela signifie que l'acceptation de notre intuition classique sur des particules voyageant  avec des chemins bien définis aurait pour  effet de nous forcer à accepter la  rétro -causalité . «Je ne peux pas prouver  que ce n’ est pas ce qui se passe», dit Truscott, "Mais 99,999% des physiciens diraient  que ( l acte) de  la mesure - à savoir  le diviseur de faisceau est là ou  pas là  - transporte l'observable dans la réalité, et à ce moment là , la particule décide d’ être une onde ou une particule ".
En effet, les résultats des deux , Truscott et  Aspect, montrent  que   le  comportement en  onde ou  le comportement  en   particules  reste probablement indéfini   jusqu'à ce qu'une mesure en  soit faite. L'autre option moins probable serait une rétro causalité  - que la particule ait  en quelque sorte des informations sur  l'avenir - mais cela implique d'envoyer un message plus vite que la lumière, ce qui est interdit par les règles de la relativité.

Aspect se déclare  impressionné. "c’ est  un très, très beau travail», dit-il, «Bien sûr, dans ce genre de chose, il n'y a plus de véritable surprise, mais c’ est une belle réussite." Il ajoute que, au-delà de la curiosité, la technologie développée peut avoir des applications pratiques. "Le fait que vous puissiez  maîtriser atomes simples avec ce degré de précision peut être utile dans l'information quantique," dit-il.

La recherche est publiée dans Nature Physics
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La discussion  du forum est très intéressante et  je vous en livre quelques extraits ….
RAGTIME  ne crois pas qu’ un atome d’hélium   soit l’équivalent quantique du  photon  isolé d’ASPECT ;et en effet  He 4 (2),c’ est déjà  pour lui  tout un fourbi de protons neutrons, quarks et electrons !
Et il ajoute son interprétation à lui : « 
A physically much more realistic scenario is, only the portion of vacuum surrounding the particle gets into wave shape, which subsequently interacts with double slit - whereas the atom is rather unaffected with the whole process. This effect is analogous the formation of bow wave around boat floating at the water surface (compare the Couder & Fort experiments described here) and as such it brings back the classical notion of vacuum formed with undulating particle environment.
If this interpretation remains valid, then we could observe the lone atom with its fluorescence along whole its path, whereas the atoms would still form the flabelliform interference pattern at the target. Such an result would disprove the wave/particle complementarity of Copenhagen interpretation, which disallows such a result”
 C ‘est à ASGHAR  que je me  rallie comme souvent : « 1. A particle like the helium atom of mass M, when in motion with a certain velocity V is endowed with the de Broglie wave of wavelength λ =h/MV, where h is the Planck constant. One notes that this λ depends only on the mass M of the particle whatever its internal structure. From here onwards, the double slit system does its job and produces the interference Spectrum.
2. According to the "weak measurement" technique, the atoms concerned do "know" that they are being observed as to which slit they pass, but still one has the interference spectrum
Un commentaire final :polariser un photon  comme ceci ou comme cela  ( experience d Aspect  )  ou «  donner un coup de pied au c.. » à un atome d’ hélium  , ce n est pas pour moi la meme chose !Donc l explication de RAGTIME et celle de ASHGAR  me conviennent ……En revanche  je commence à m irriter sur les soi- disante propriétés  d’ « amour cosmique  subquantique  » dans l’intrication quantique de deux particules et ne veux SURTOUT  plus entendre parler de retro-causalité  . JE VAIS PREPARER MON PROCHAIN DOSSIER DU «  POUVOIR DE L’IMAGINAIRE » LA DESSUS…….
 .










Publié par RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN à 02:45 Aucun commentaire:
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mardi 26 mai 2015

26/05/2015

Le Monde selon la Physique (Physics world)/Mai 2015 - 3ème partie

La 3 ème partie  n’a qu’ une traduction  quasi-totale et  un  résumé à vous proposer…Certes j’aurais pu garder un des titres de  PHYSICS WORLD    pour attirer ici  le «  buzz » puisque des hawaïens  protestent contre le nouveau télescope à planter sur un de leurs sites historiques ou  sacrés  ou les deux….Mais je juge que nous avons encore trop de  prétextes à guerres de  religion  ici  prés de nous pour en introduire encore  un de plus ….E N PHYSIQUE ! j écarte donc tous les articles politiques, religieux ou administratifs  de toute traduction ou résumé proposable !
---------------------------1:RESUME

Polariton refrigerator could chill tiny semiconductor devices

May 15, 2015 1 comment
Physicists show that quasiparticles are very good at removing heat
Une nouvelle méthode pour utiliser la lumière pour refroidir  des solides a été créée par des physiciens en France et en Allemagne. La technique utilise des quasi-particules appelées «polaritons" pour éliminer la chaleur de vibration dans un minuscule morceau de semi-conducteur….       A la différence des systèmes de refroidissement optique connus, il fonctionne à de très basses températures. Le régime pourrait fournir une nouvelle façon de refroidissement sur  très petits appareils électroniques, ainsi que  permettre de donner aux  physiciens une  nouvelle approche alternative pour étudier les transferts  de chaleur.
Développée par Maxime Richard de l'Université de Grenoble et ses collègues, la nouvelle technique de refroidissement est basée sur "la fluorescence anti-Stokes" (ASF), qui a déjà été utilisée avec un succès limité pour refroidir  des solides. Dans le cas d'un semi-conducteur, cela implique  d’utiliser  de la  lumière laser  pour créer une paire électron-trou, (ou «exciton»,) dans le matériau, et  qui peut ensuite absorber une ou plusieurs vibrations thermiques (phonons). L’ exciton évoluera ensuite  en un photon qui emportera avec lui   l'énergie thermique.
Les physiciens ont pu utiliser l’ ASF pour refroidir un semi-conducteur depuis  la température ambiante jusqu’à 260 K - une différence d'environ 30 K. Atteindre plus de puissance de refroidissement serait  difficile parce que  trop de défauts à créer  dans le semi-conducteur induiraient certains excitons   à  retourner la chaleur  dans le  matériau via  les  multiples phonons possibles  . Une partie de la lumière laser chaufferait  donc le matériau, plutôt que de le refroidir etc.

REF/Exciton-Polariton Gas as a Nonequilibrium Coolant
Sebastian Klembt, Emilien Durupt, Sanjoy Datta, Thorsten Klein, Augustin Baas, Yoan Léger, Carsten Kruse, Detlef Hommel, Anna Minguzzi, and Maxime Richard
Phys. Rev. Lett. 114, 186403 – Published 5 May 2015
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MON COMMENTAIRE/ Dans la production de froid  pour  un solide il existe déjà 36000  moyens développés en  thermique  classique ou électronique ( effet PELTIER) . Ce dernier  en est un de plus ….Ne comptez pas sur lui pour remplacer même un mini frigo dans votre cuisine !
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2:

Fermionic microscope sees first light

May 19, 2015 1 comment
How to clearly image 1000 individual ultracold atoms in a cloud

Un microscope qui permet de visualiser jusqu'à 1000 atomes fermioniques individuels vient d être  développé par une équipe de physiciens aux États-Unis.Par  l'utilisation de deux faisceaux laser, les s de l'équipe de recherche piège un nuage d'atomes de potassium dans un réseau optique, refroidit les dits atomes et puis simultanément en donne les  images. La nouvelle technique permet aux chercheurs de résoudre clairement avec des  fermions simples,les problèmes  d’ observation directe de  leurs interactions magnétiques et même  de détecter des  intrications au sein de l'ensemble.
Les fermions sont ces particules  à spin demi-entier, qui sont donc astreints  par le principe d'exclusion de Pauli, à ce  que deux fermions identiques ne  puissent occuper le même état quantique simultanément. Lesquels fermions comprennent de nombreuses particules élémentaires –a savoir  les quarks, les électrons, les protons et les neutrons - ainsi que ceux  des atomes qui  seront  composés d'un nombre impair de ces particules élémentaires. En conséquence, c est le comportement collectif des fermions qui  est responsable de la structure des éléments dans le tableau périodique, des  supraconducteurs à haute température, des matériaux de magnétorésistance géante , des propriétés de la matière nucléaire et de   beaucoup plus de choses encore ……. Malgré leur importance, cependant, nous ne disposons toujours pas une image complète de systèmes de particules fermioniques interaction forte, car ils sont notoirement difficiles à l'image et à l'étude.

Les chercheurs en question (Lawrence Cheuk, Martin Zwierlein et collegues  the Massachusetts Institute of Technology )ont étudié des bosons - particules qui ont un  spin entier et peuvent occuper  eux le même état quantique - par le  refroidissement de  nuages ​​d'atomes bosoniques à des températures proches du zéro absolu pour former un condensat de Bose-Einstein, pour l’ étude de  leurs interactions. Mais faire la même chose avec des fermions n’ est pas un mince exploit –car  le principe d'exclusion ne permet pas  à deux fermions d'être dans le même état. Par conséquent, lorsque  plusieurs fermions sont ajoutés à un système, chacun arrive successivement  d où une énergie de plus en plus élevée, ce qui rend le système très difficile à refroidir. En outre, les  atomes ultra froids sont facilement perturbés : il suffit juste de  la lumière  d'un seul photon, ce qui rend difficile de confiner des atomes assez longtemps pour en garder  une image claire .L’astuce  a consisté  a  développer  une technique de microscopie qui implique  une imagerie des atomes avec la lumière même qui les refroidit. Les fermions sont d'abord refroidis à une température juste au-dessus du zéro absolu à l'aide des procédés classiques, y compris le refroidissement  laser, le piégeage magnétique et un refroidissement par évaporation de  gaz, jusqu'à ce que la température de la totalité des atomes tombe  juste au-dessus du zéro absolu. À ce stade, les atomes se déposent dans les puits d'un réseau optique, arrêtant ainsi tout contact entre fermions voisins  et  les empêchant  d'interagir les uns avec les autres. Le réseau optique est situé juste à 7 um à partir de la lentille de formation d'image du microscope, et est constitué de faisceaux lasers disposés en sillons  qui forment  en quelque sorte une structure en "boîte à œuf" avec un fermion piégé dans chaque puits.
Les atomes sont ensuite refroidis davantage par l'utilisation de deux lasers, chacun à une longueur d'onde différente. Cette méthode fait appel aux  transitions Raman: un atome absorbe un photon, devient stimulé pour en  émettre immédiatement un autre et ainsi descend d'un niveau de vibration dans le processus. L'emplacement de chacun des atomes est identifié par le photon stimulé qu'il émet en refroidissant. Ces photons sont capturés par l'objectif du microscope au-dessus du réseau, et cela permet à l'équipe de détecter la position exacte du fermion dans le réseau avec une précision meilleure que la longueur d'onde de la lumière.  Voici la photo de l’auteur
 The atoms, potassium-40, are cooled during imaging by laser light, allowing thousands of photons to be collected by the microscope. (Courtesy: Lawrence Cheuk/MIT)
The atoms, potassium-40, are cooled during imaging by laser light, allowing thousands of photons to be collected by the MICROSCOPE  

En utilisant cette méthode, Zwierlein et ses collègues ont réussi à refroidir et visualiser l 'image  de plus de 95% des atomes dans un nuage de gaz  de potassium-40. L'équipe a été surpris de constater que les fermions sont restés froids, même après l'imagerie est été obtenue  complète. "Cela signifie que je sais où ils sont, et  que je peux peut-être les déplacer avec un « truc à  pince » à  n importe quel emplacement, e meme t les organiser dans tout modèle que je voudrais», ironise  Zwierlein. Pour s’ assurer que leur expérience n'a pas subi de pertes de lumière , les chercheurs ont étudié la façon dont les atomes se déplacent entre des images successives, et dresser  les statistiques sur  la façon dont les atomes sont répartis autour de la maille. L'équipe a constaté qu'il ne perdait pas un nombre important d'atomes
   Mon commentaire :  Il est des plus favorables  car je continue à m interroger sur les BEC  , les  condensats de  BOSE/EINSTEIN   a structures peu homogènes ….Vous n ignorez pas que certains cosmologistes proposent des phases de «  reconstruction d’univers » à partir  de   mélanges  très froids  et bizarroides  bosons –fermions – DM  et leur étude finira par  démarrer…..
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REF/      “Quantum-Gas Microscope for Fermionic Atoms”
Lawrence W. Cheuk, Matthew A. Nichols, Melih Okan, Thomas Gersdorf, Vinay V. Ramasesh, Waseem S. Bakr, Thomas Lompe, and Martin W. Zwierlein
Phys. Rev. Lett. 114, 193001 – Published 13 May 2015
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 a suivre 



16:10 Écrit par olivier-4 | 
Publié par RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN à 07:13 Aucun commentaire:
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lundi 25 mai 2015

informations,nouveaux résultats, suivre l'actualité par un ancien du CEA et sa newsletter

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25/05/2015

Le Monde selon la Physique (Physics world) mai 2015 -2ème partie

Uniquement des résumés ce jour !Rappelez-vous que je vous laisse  les pistes pour appeler les articles des journalistes scientifiques de  PHYSICS  WORLD  et les forums anglais si Shakespeare ne vous déplaît pas!
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IceCube neutrinos do come in three flavours after all

May 11, 2015 7 comments
New analyses suggest that there is no new physics in high-energy neutrino data

 Les neutrinos de haute énergie détectés par l'expérience IceCube en Antarctique  viennent d etre équitablement répartis entre les trois saveurs de neutrinos possibles, selon deux équipes indépendantes de physiciens. Comme leurs analyses renversent une étude préliminaire des données, cela suggère que la majorité des particules détectées étaient des neutrinos électroniques. Le dernier résultat est en ligne avec notre compréhension actuelle des neutrinos, et semble briser tout espoir que ce  point récent sur les données de IceCube     décrive  une  "physique exotique" au-delà du Modèle Standard.

Situé à la station du pôle Sud « Amundsen-Scott », l'Observatoire de neutrinos IceCube est un grand réseau de photodétecteurs enfouis dans la glace. En fin   de 2013 IceCube a révélé qu'elle avait capturé les premiers signaux de neutrinos avec des énergies extrêmement élevées, ce qui suggère que les particules soient venus de l'extérieur de notre galaxie.  Les neutrinos générés à l'intérieur du Soleil et par les rayons cosmiques entrant en collision avec l'atmosphère de la Terre ont été détectés depuis de nombreuses années, les neutrinos venant  de beaucoup plus loin étaient restés inaccessibles. En conséquence, la découverte a été nommée dans la percée mondiale de la Physique de l'année en 2013.

Les neutrinos sont de trois types différents( ou «saveurs» )- électrons, muons et tau - et  sont susceptibles  de  se modifier ou d’"osciller" d'un type à l'autre quand  ils voyagent sur de longues distances. Pour  des neutrinos qui auraient voyagé arbitrairement  su grandes distances, nous pourrions nous attendre à voir un nombre presque égal de chaque saveur quand ils atteignent la Terre - Selon la façon dont les neutrinos ont été produits, il y aurait  de petits écarts par rapport à cette distribution égale de  saveurs. Cet écart devrait nous donner des informations sur comment et où les neutrinos ont été produits
MON COMMENTAIRE /En fait  je ne vois pas grand-chose de très nouveau dans ce constat de neutrinos venus du fond des Ages ! .Si vous lisiez  le commentaire en anglais   du forum  , vous constateriez qu’ ils concordent plutôt avec mon opinion : d’une part   on ne sait d’où ils viennent  et  d’autre part si on n’explique pas davantage quelles masses précises ils peuvent présenter  , il devient  impossible  de calculer leur  énergie cinétique  propre  .LA MESURE NE DONNE QUE  L’ENERGIE GLOBALE DE L’INTERACTION « FAIBLE »   RELEVEE…..
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REF :1What is the Flavor of the Cosmic Neutrinos Seen by IceCube?
A. Palladino, G. Pagliaroli, F. L. Villante, and F. Vissani
Phys. Rev. Lett. 114, 171101 – Published 28 April 2015
2: Flavor Ratio of Astrophysical Neutrinos above 35 TeV in IceCube
M. G. Aartsen et al. (IceCube Collaboration)
Phys. Rev. Lett. 114, 171102 – Published 28 April 2015
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2:

Swirling light beams carve intricate patterns

May 12, 2015 4 comments
Logarithmic spirals could further our understanding of light

Des faisceaux de lumière polarisés en spirales ont été utilisés par les scientifiques au Royaume-Uni pour créer des motifs complexes sur la surface des métaux. C’ est la première fois que des «spirales logarithmiques" ont été produites au  laboratoire, et les chercheurs pensent qu’une telle detection  pourrait fournir de précieuses indications sur le moment angulaire de la lumière. De façon plus pratique, ils pourraient également être utilisés dans des applications d'imagerie et de stockage de données.

La polarisation de la lumière décrit la relation entre la direction dans laquelle  la lumière se déplace et la direction dans laquelle son  champ électrique  oscille. Une polarisation linéaire implique  que l'oscillation du champ électrique  reste dans une direction qui est fixée à angle droit par rapport à la propagation, alors qu’une  polarisation circulaire implique que  la direction du champ électrique tourne autour de la direction de propagation. La polarisation , du reste , peut aussi être beaucoup plus compliquée. Dans un faisceau polarisé radialement, par exemple, le champ électrique est  en un point  sur  une ligne à partir du centre de faisceau  vers le bord. Dans un faisceau polarisé de façon azimutale, le champ électrique est perpendiculaire à ces lignes, en formant ainsi des cercles concentriques etc.

Dans la nouvelle étude présentée  Walter Perrie de l'Université de Liverpool et ses collègues menés par Jinglie Ouyang a adopté un faisceau laser polarisé linéairement à travers un type spécialisé de plaque  nano-structurée qui émet soit un faisceau de vecteur polarisé radialement ou, si elle est tournée de 90 ° , un faisceau polarisé azimutalement . «Les gens normaux  se seraient entendus entre eux pour produire l’ un ou l'autre», explique Perrie. Au lieu de cela, l'équipe a disposé  la plaque à un angle intermédiaire pour produire une superposition des deux états. Le faisceau résultant est une spirale logarithmique ! Courbe qui a été d'abord décrite par Descartes et est similaire à la forme des galaxies spirales. En modifiant l'orientation de la plaque, les chercheurs ont pu contrôler les proportions de lumière polarisée radiale et  azimutale  dans le faisceau, ce qui modifie la courbure et la  chiralité de la spirale. Ces propriétés ont été prédites par Franco Gori de Università degli Studi Roma Tre en 2001, mais n'avait  jamais été observée auparavant.
 Mon commentaire :   Il est très utile d’ apprendre à jouer à mélanger les modes de polarisation .MAIS on connait l’équation depuis DESCARTES  et cela reste une curiosité de labo pour l’instant !
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REF : Tailored optical vector fields for ultrashort-pulse laser induced complex surface plasmon structuring
J. Ouyang, W. Perrie, O. J. Allegre, T. Heil, Y. Jin, E. Fearon, D. Eckford, S. P. Edwardson, and G. Dearden
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3:

Atomic gas puts the brakes on light in optical fibres

May 13, 2015 1 comment
New realization of "slow light" could make quantum memories easier to manufacture

La vitesse  de la lumière dans une fibre optique  vient d’être  ralentie jusqu’à  quasi-stagnation pour la première fois par une équipe de physiciens en France et en Autriche. La technique permet l'utilisation d'un effet appelé «  transparence électromagnétique induite (IET) », qui se produit normalement dans les nuages ​​de gaz atomiques. La découverte pourrait fournir une solution pratique au problème épineux sur  la façon de construire des mémoires quantiques pour une utilisation ultérieure dans les  futurs réseaux quantiques d’  information.

La lumière lente a été un domaine de recherche actif depuis la fin des années 1990, lorsque les chercheurs ont découvert qu'un laser  accordé à une certaine fréquence va exciter un gaz d'atomes jusqu’à un état d'énergie tel que  les atomes ne puissent plus absorber un signal lumineux d'une autre source . Lorsque le laser de  départ  est éteint, les atomes peuvent absorber la lumière, ce qui rend le matériau opaque au signal. Lorsque le laser est activé, la lumière ne peut être absorbée, et le gaz est transparent pour le signal. Ceci est la  IET, mais il ya plus à en dire  que cela. En 2001, les chercheurs ont découvert que si le laser de contrôle est coupé alors que le signal lumineux est dans le gaz, le signal pourrait être mis à l'arrêt pour une fraction de seconde. Puis le signal va reprendre son mouvement lorsque le  laser  est rallumé.
 MON COMMENTAIRE : Il est certes intéressant de  savoir créer des aires  de stockage provisoire    de données quantiques  ……MAIS  j’ai déjà expliqué  que le but final  à atteindre : l’ordinateur quantique  de « travail courant » reste  encore lointain !
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REF
Demonstration of a Memory for Tightly Guided Light in an Optical Nanofiber
B. Gouraud, D. Maxein, A. Nicolas, O. Morin, and J. Laurat
Phys. Rev. Lett. 114, 180503 – Published 7 May 2015
Physics logo See Synopsis: Nanofiber Optical Memory
2/Storage of fiber-guided light in a nanofiber-trapped ensemble of cold atoms
C. Sayrin, C. Clausen, B. Albrecht, P. Schneeweiss, and A. Rauschenbeutel
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4:

Electron pairing without superconductivity seen at long last

May 14, 2015 5 comments
Tiny transistor reveals electrons marching two by two

Un appariement  d’électron sans  constat de supraconductivité vient d être   vu pour la première fois par une équipe de physiciens aux États-Unis. En confirmation d'une prédiction faite en 1969, ces paires d'électrons ont été repérées dans le titanate de strontium en utilisant un transistor à électron unique. L'observation pourrait fournir des indications utiles sur la nature de la supraconductivité, et peut-être même aider à la conception de nouveaux supraconducteurs à haute température.

Dans un supraconducteur conventionnel, les électrons à spin opposé se réunissent pour former des paires de Cooper qui passent à travers le réseau atomique  sans diffusion. Cette interaction se produit parce que la présence d'un électron attire des ions positifs à partir du réseau, et celui-ci à en retour attire un électron proche . Ces paires interagissent alors  les unes avec les autres pour former un produit de condensation à partir duquel  des électrons individuels ne pourront plus  être facilement dispersés. Pour que cela fonctionne, cependant, les électrons doivent être relativement proches les uns des autres . Cela ne vaut pas dans le cas  du  titanate de strontium, qui a encore une densité d'électrons très faible
  MON COMMENTAIRE / Je vous conseille de lire le forum car l’explication de paires de Cooper y est niée  pour d’autres raisons  ( sur une même orbitale la somme de deux spins appariés est nulle°
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REF/Electron pairing without superconductivity
Guanglei Cheng,             / Michelle Tomczyk,/    Shicheng Lu,/   Joshua P. Veazey,          / Mengchen Huang,/     Patrick Irvin,/                Sangwoo Ryu,   /Hyungwoo Lee/,           Chang-Beom Eom,       
 C. Stephen Hellberg     & Jeremy Levy  :







11:31 Écrit par olivier-4 | Lien 
Publié par RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN à 02:48 Aucun commentaire:
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