Le Pouvoir de l 'Imaginaire (440 ) :Le Défi....! Conclusion
Arrivés au terme de ce défi , je sens obligé de reconnaitre qu’ il existe dans l’Espace des évènements si productifs en énergie qu’ il est indéniable que la valeur de l’interaction forte résiduelle soit dépassée ….La conséquence immédiate en serait la « déconstruction » possible des éléments lourds …. Mais jusqu’à quel stade ? Je ne suis pas sur qu’il soit le même chaque fois …. Tout dépendra de la force destructive de ce qui va leur tomber dessus …..
Que certaines théories puissent faire appel à d’autres hypothèses supplémentaires pour arriver au même type de résultat ,je me contenterai de dire que c’est à elles de le prouver ….. Que certains de mes correspondants refusent l’ astrogenèse nucléaire telle que présentée dans le MODELE STANDARD DE LA COSMOLOGIE et refusent en outre les effondrements gravitationnels ,la typologie et l’évolution des astres et bien d’autres manifestations associées encore, je les félicite de leurs questionnements mais ne me sens pas obligé du tout de les suivre …..Je n’ai pas davantage le désir de soutenir les théories qui font du BIGBANG une nécessité ….Une grande partie des astrophysiciens admet maintenant que la singularité initiale (en t=o ,E=∞) sur laquelle débouche en général les divers modèles d’EINSTEIN résulte d’une application extrémiste des mathématiques en sortant des échelles astro ,macro , semi micro et en entrant dans l’échelle quantique ……Je me refuse donc à continuer abusivement de CROIRE à un BIGBANG relativiste orthodoxe et puriste pour me contenter d une sorte de BIG HOT initial ……. Ainsi comme moi ,la chromodynamique quantique suit sa propre voie … Elle nous dit aussi que dans un gaz de protons et de neutrons comprimé et porté à une température 100.000 fois plus élevée que celle régnant à l’intérieur du Soleil, ces nucléons vont tout de même se déconstruire. Le résultat sera semblable pendant un temps très court à un liquide ultra dense dans lequel les quarks et les gluons frétilleront librement comme des poissons dans l’eau !!!. Mais dès que la température va descendre en dessous d'environ mille milliards de degrés, ce plasma de quarks-gluons, ( appelé aussi quagma ou QGP), se condensera en une myriade de nucléons généralement instables au sein desquels quarks et gluons seront à nouveau emprisonnés.
Les manips expérimentales de ces tous derniers temps , au LHC notamment , sont consacrées précisément à recréer ceci par l’étude de conditions variées de production de plasma avec des noyaux tres lourds ( plomb)….. je vous livre le copier-coller des résultats : « Lors de la " saison 1 ", les expériences LHC ont confirmé la nature parfaitement liquide du plasma de quarks et de gluons et l'existence d'un phénomène d'" atténuation des jets " dans les collisions d'ions, qui fait que les particules créées perdent de l'énergie dans le plasma de quarks et de gluons. Ce phénomène très abondant sera pour les expériences un outil permettant de caractériser le comportement du plasma de quarks et de gluons. Les mesures sur les jets à plus haute énergie permettront une nouvelle caractérisation, plus détaillée, de ce très intéressant état de la matière.
" Les données sur les collisions d'ions lourds compléteront celles prises cette années sur les collisions proton-proton, a indiqué Dave Charlton, porte-parole de la collaboration ATLAS. Nous nous réjouissons de pouvoir élargir les études d'ATLAS sur le comportement d'objets énergétiques comme les jets et les bosons W et Z dans le plasma de quarks et de gluons. "
Les détecteurs LHC ont été notablement améliorés pendant le premier long arrêt du LHC. Avec des données plus nombreuses, les physiciens espèrent pouvoir étudier plus en détail les signaux prometteurs observés pendant la " saison 1 ". Je vous presente également la photo des cheminements detectés dans le « run 2 »
inédit.
Une des premières collisions d'ions lourds avec des faisceaux stables, enregistrée par Atlas en novembre 2015. Les trajectoires reconstruites des particules dans le cœur du détecteur sont en orange. Les barres vertes et jaunes indiquent des mesures de dépôts d'énergie. © Cern