Avant de redémarrer une de mes séries habituelles ,je me sens bridé ( et pour ne pas dire brimé
) par la décision de L OBS de « fermer le bec » a ses Blogs … Bien entendu mes graphiques et mes figures interdisent que
je passe ( comme je le fais actuellement ) mes articles en commentaires où seul peut figurer du texte …..
Laissez-moi donc en compensation , dans le
court exposé d’aujourd’hui vous exprimer
le plaisir que j’ai eu à recevoir et lire
le numéro de la RECHERCHE d’avril
2017 :titre ce couverture « L’antimatière défie les lois de la
physique ».
Si l’une de ces pages
m’a plu davantage, c’est celle
qui s’intitule : » Un grand
vide fait bouger les amas galactiques « signé d’Adrien Denèle.Pour ceux qui lisent régulièrement
mes rubriques ,le rappel de ce continent galactique LANIAKEA les ramènera en automne 2014 . Laniakea signifie
« paradis incommensurable » ou « horizon céleste immense » en hawaïen).J
‘avais contacté alors mon collègue de
SACLAY Daniel Pomarede ainsi que
Hélène Courtois de Lyon pour qu’ ils m
expliquent en détail leur résultats et la suite de leur projet …..
Pourquoi ce sujet me plonge –t-il dans un tel surcroît d’intérêt ?
Les observations astronomiques ,une fois sorties des échelles galactiques
révèlent que les lois des amas et de
façon plus générales de l’univers dans son ensemble ne sont peut-être pas uniquement le résultat conjoint du modèle standard et de la relativité
générale ….Au-delà de cette échelle , on
a développé la notion d’ « amas galactique »…L’expression
désigne l'association de plus d'une
centaine de galaxies encore faiblement liées entre elles par la gravitation. En
dessous de 100, on parle plutôt de groupe de galaxies. A l’inverse
et semble-t-il à une échelle encore plus grande il est proposé
actuellement la notion de « Superamas ».Ce serait les plus
grandes structures connues dans l'Univers. …….Et leur extension (D'après
Gayoung Chon et al., la taille d'un superamas varierait de plusieurs dizaines de mégaparsecs (Mpc) pose alors la question
de leur force de cohésion
à de si grandes distances.D’où vient-elle ?
Et comme vous me poseriez inévitablement la question : existe t-il
des structures encore plus immenses dans
l’univers je vous réponds affirmativement : Les filaments
galactiques sont parmi les plus grandes structures , c’est à dire entre 163 à
261 millions d'années-lumière
Mais revenons aux résultats de R. Brent Tully, Hélène
Courtois, Yehuda Hoffman et Daniel Pomarède, L’explication de Daniel me donne de la joie car j’ai prévu ce phénomène précis et
proposé une solution intuitive dès 2008
dans mon cours sur « LA PHYSIQUE DES HORIZONS HUMAINS »…..
Je cite leurs
résultats et sa traduction résumée : Le mouvement de notre galaxie serait en grande partie issu de l’effet
repoussoir d’une gigantesque zone de
densité bien plus faible ……c'est moins Le Grand Attracteur qui serait la source
de notre mouvement... que l'inverse, si l'on peut dire. A l'attraction succède
la répulsion. Notre irrésistible 630 km/s naîtrait, au contraire, "d'un
phénomène d'évacuation. Nous serions en quelque sorte repoussés par une région
de l'univers en train de se vider. Et qui devient de plus en plus vide". »
« Our
Local Group of galaxies is moving with respect to the cosmic microwave
background (CMB) with a velocity 1 of V CMB = 631 ± 20 km s−1 and participates
in a bulk flow that extends out to distances of ~20,000 km s−1 or more 2,3,4
. There has been an implicit assumption that overabundances of galaxies induce
the Local Group motion 5,6,7 . Yet underdense regions push as much as
overdensities attract 8 , but they are deficient in light and consequently
difficult to chart. It was suggested a decade ago that an underdensity in the
northern hemisphere roughly 15,000 km s−1 away contributes significantly to the
observed flow 9 . We show here that repulsion from an underdensity is important
and that the dominant influences causing the observed flow are a single
attractor — associated with the Shapley concentration — and a single previously
unidentified repeller, which contribute roughly equally to the CMB dipole. The
bulk flow is closely anti-aligned with the repeller out to
16,000 ± 4,500 km s−1. This ‘dipole repeller’ is predicted to be associated
with a void in the distribution of galaxies.”
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