Rapid brightening of interstellar comet 3I/ATLAS as it nears sun surprises scientists
aL'éclat rapide de la comète interstellaire 3I/ATLAS à l'approche du Soleil surprend les scientifiques
Par Paul Arnold, Phys.org
édité par Gaby Clark, relu par Robert Egan
Notes des éditeurs
À gauche : Empilement de toutes les images CCOR-1 de 3I/ATLAS (en haut), et un empilement équivalent centré sur une étoile proche sur les mêmes images, approximant la fonction d'étalement du point (PSF) (en bas). À droite : Empilements similaires de toutes les images HI1 (en haut), COR2 (au milieu) et LASCO C3 Clear (en bas) de 3I. Tous les empilements sont alignés avec le nord vers le haut. La vitesse héliocentrique (+v) et les directions vers le Soleil (⊙) ou opposées au Soleil (−⊙) sont indiquées pour la comète au milieu de la période d'observation. Crédit : arXiv (2025). DOI : 10.48550/arxiv.2510.25035
Une comète interstellaire originaire de l'extérieur de notre système solaire vient d'effectuer son passage le plus proche du Soleil, s'illuminant de façon spectaculaire et rapide. La raison de cette activité extrême et soudaine intrigue actuellement les scientifiques.
Une étrangère dans le voisinage
La dernière visiteuse de notre coin de galaxie a été repérée pour la première fois le 1er juillet 2025 par des astronomes et officiellement nommée comète 3I/ATLAS. Il s'agit de la troisième comète interstellaire jamais enregistrée et son orbite a été calculée de manière à ce qu'elle passe près du Soleil sans y plonger.
Alors que l'objet s'approchait de son point le plus proche de notre étoile (périhélie), l'immense éclat solaire l'a rendue pratiquement invisible pour les télescopes terrestres. Les astronomes se sont donc tournés vers des observatoires solaires spatiaux comme SOHO, STEREO-A et GOES-19 pour la surveiller de près.
Dans un article publié sur le serveur de prépublication arXiv, les chercheurs ont confirmé que, à mesure que la comète se rapprochait du Soleil, sa luminosité augmentait à un rythme fortement accéléré. Cette augmentation était plus extrême que tout ce qui avait été observé auparavant pour une comète. Ces corps glacés s'illuminent généralement lentement à mesure qu'ils se réchauffent. La comète est également apparue bleue, ce qui a surpris les scientifiques, car les comètes sont généralement rouges en raison de la poussière qui réfléchit la lumière du soleil. « Notre analyse sommaire de ces données indique que la comète émergera probablement de sa conjonction considérablement plus brillante qu'à son entrée, avec une magnitude V géocentrique extrapolée d'environ 9 au périhélie, peut-être due à une émission de gaz importante et visible », ont écrit les chercheurs dans leur article.
À la recherche de réponses
Bien que les causes du comportement extrême de la comète soient énigmatiques, les auteurs de l'étude proposent plusieurs explications possibles. Premièrement, l'augmentation de la luminosité pourrait être due à une émission massive de gaz provenant de la comète. Ceci est corroboré par le fait que la lumière du gaz était bleue et suffisamment intense pour masquer la réflexion de la poussière. Cette couleur est un signe révélateur de la présence de molécules comme le carbone, qui brillent intensément lorsqu'elles sont chauffées par le soleil.
Une autre raison pourrait être la composition unique de 3I/ATLAS. Les chercheurs ont constaté que sa composition chimique diffère de celle des comètes de notre système solaire. Par exemple, elle présente une teneur plus élevée en dioxyde de carbone, davantage de glaces volatiles (ce qui pourrait expliquer les émissions de gaz) et des métaux inhabituels.
Nous n'avons peut-être pas encore de réponses définitives, mais d'autres occasions se présenteront d'étudier cette comète inhabituelle. À mesure qu'elle s'éloigne du soleil, les télescopes terrestres pourront prendre le relais pour des études plus détaillées.
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RESUME
La comète interstellaire 3I/ATLAS a présenté un éclaircissement rapide et sans précédent à l'approche de son périhélie, avec une teinte bleutée indiquant de fortes émissions de gaz, probablement dues à des molécules comme le carbone. Cette activité inhabituelle pourrait être liée à une composition unique, notamment une teneur plus élevée en CO2 et en glaces volatiles, la distinguant des comètes typiques du système solaire. La cause exacte reste incertaine.
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COMMENTAIRES
J'ai entendu hier des gens avides de science fiction dire que ces cometes au comportement imprevu ertaient des engins robots envoyes par des extra terrestres!!!!!!
Des messages codés !!!!
Je préfère l hypothese d une chimie évolutive provoquée par les rayonnements solaires ..C est moins romantique et plus simples!
XXXXXXXXXXXXXXXMore information: Qicheng Zhang et al, Rapid Brightening of 3I/ATLAS Ahead of Perihelion, arXiv (2025). DOI: 10.48550/arxiv.2510.25035
Journal information: arXiv
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