Continuons de
regarder avec sérénité les extensions
futures possibles du champ de travail de l’informatique à vues mathématiques
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-« Je suis sidéré
PAPY qu’ on ait pu envoyer à la poubelle
tes deux articles de mathématiques prospectives ….T ‘es-tu moqué de quelqu’un ???
-« Peut être ont-ils considéré qu’en écrivant : « La
mathématique moderne serait-elle
partagée entre l’esthétique
théoricienne des logiciens ( « l’art pour l’art ») , le ghettoisme de
ses labos et sites
universitaires ( la « carrière » et les médailles !) ou encore l’utilitarisme forcené
de mon Candide de petit fils
… » mon ironie allait trop loin ….C’est difficile PIERRE de jauger
le degré de sensibilité et
d’acculturation du personnel chargé d’une censure d’un
magazine ET PARTICULIEREMENT
CONCERNANT LES MATHS ….Mais je n’attaque jamais personne
nominalement ….. Et faire sentir à un modérateur son manque de culture ou ( pire) sa tendance à la paranoïa, voire sa « volonté de puissance »
, est-ce une insulte ?...
-« Pourquoi ces difficultés ??? Les maths sont-elles une science dont même la vulgarisation « grand public » reste
difficile ????
-« Oui PIERRE !.... Car d’une part
les niveaux élémentaires ne te
mènent pas très loin ( Les célèbres « Mathématiques pour les Nuls »
de J.L.BOURSIN te ramènent à peine au
niveau de la Seconde et d’autre part il
y a eu dans ces deux derniers siècles une diversification extrême ….Sans mentir , la communauté
mathématique a explosé au XXème
siècle ! L’Académie des Sciences ne
comprend en mathématiques que 27 membres
et quelques correspondants et je comprends pourquoi , avec cet effectif, ils ont dû faire appel à 17 étrangers …
s ils désirent suivre ET CORRIGER les nouveaux travaux à paraitre…..Et il y a
maintenant une explosion de l’informatique avec ( heureusement ), une Académie des
technologies et une chaire spécifique au
Collège de France …… Mais si je délaisse
le coté industriel et services gestionnaires de l’informatique et que
je me restreint uniquement à l’informatique scientifique mathématique
alors le nombre se rapetisse !!!
-« Explique moi pourquoi !
-« Parce que l’ informatique scientifique est au centre
d’enjeux forts passionnants mais pas typiquement dédiés aux mathématiques
avancées ou « exploratoires »
.Il s’agira par exemple de : trouver de nouveaux outils et concepts pour
aider à la résolution de problèmes liés à la physique
la chimie , l’astronomie , l’aéronautique
et le spatial , l’environnement (mesure
de l’impact de l’effet de serre), au développement durable, à l’énergie, à la climatologie (prévisions ,alertes ) etc …..Bien entendu les moyens consacrés a ces mathématiques opérationnelles sont
appelées à prendre dans l’avenir un
développement encore plus considérable
et on parle maintenant à l échelon
mondial de supercalculateurs et de calcul « intensif »
-Donne moi des exemples plus précis
-« Tu en trouverais plein dans LES DOSSIERS DE LA RECHERCHE (
fascicule « Les supercalculateurs
relèvent le défi » novembre 2012).Mais je préfère te rappeler ce qu’il a
été nécessaire de faire au CERN
/LHC pour y découvrir de nouvelles
particules ( dont le boson de HIGGS) . Dans le Grand collisionneur de hadrons
(LHC), des particules entrent en collision environ 600 millions de fois par
seconde. Chaque collision produit des
particules qui se décomposent souvent de façon très complexe en formant des particules
plus nombreuses. Des circuits électroniques enregistrent le passage de chaque
particule à travers un détecteur sous la forme d’une série de signaux
électroniques, puis envoient les données au Centre de données du CERN afin
qu’elles soient reconstituées numériquement. Le résultat numérisé est alors
enregistré comme un « événement de collision ». Les chercheurs doivent passer
au crible environ 15 pétaoctets de données produites annuellement afin de
déterminer si les collisions recèlent des résultats de physique intéressants.
Et comme le CERN ne dispose ni des
moyens informatiques, ni des ressources financières pour analyser toutes les
données sur place le Laboratoire utilise depuis 2002 la technologie de la
grille pour « ventiler »une partie du travail à des centres de
calcul répartis dans le monde entier. La
Grille de calcul mondiale pour le LHC (WLCG) – c est une infrastructure informatique
décentralisée organisée par niveaux – fournit à une communauté de plus de 8 000
chercheurs un accès aux données du LHC en temps quasi réel. ( voir ma photo de NATURE)
A l’échelon national ,créée en janvier 2007, la société
GENCI (l'acronyme de Grand Équipement National de Calcul Intensif.) est une
société civile détenue à 49 % par l’État représenté par le Ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 20 % par le CEA, 20 % par le CNRS
, 10 % par les universités et 1% par
l’Inria
-« Et il s’agit de méthodes mathématiques
nouvelles ?
-« Pas spécialement
PIERRE mais plutôt de méthodes adaptées à des
modèles de physique etc nouveaux à exploiter
, vérifier , contrôler ETC….
-« Comment penses-tu que cela évoluera dans le
Futur ?
-« Vers un
développement massif de traitement des
données ,appelé en anglais
« BIG DATA » !
A suivre l article est reproduit dans « SCIENCES-ENERGIES-ENVIRONNEMENT «
que vous retrouverez sur GOOGLE
>>>>>>RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN et j y mettrai un lien la prochaine fois
Summary:
The start of this series of texts can be found on my blog in the Nouvel
observateur , from No. 361 ( "Let's
find the man!")up to the current issue (381) .This article continues the
series of dialogues and endeavors to
seek current development paths of mathematics owing to improvements and
progress of computers dedicated to the calculation. The future could be done in
particular by the growth of "supercomputing" and intensive calculus
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