mardi 20 janvier 2015

LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE ( 381)

 Continuons de regarder avec sérénité  les extensions futures possibles du champ de travail de l’informatique  à vues mathématiques
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-«  Je suis sidéré  PAPY  qu’ on ait pu envoyer  à la poubelle  tes deux articles de mathématiques prospectives  ….T ‘es-tu moqué de quelqu’un ???
-« Peut être ont-ils considéré qu’en écrivant : « La mathématique moderne  serait-elle partagée entre l’esthétique  théoricienne  des logiciens  ( « l’art pour l’art ») , le ghettoisme  de   ses   labos   et sites  universitaires  ( la «  carrière » et les médailles !) ou encore  l’utilitarisme  forcené  de mon  Candide de petit fils … »  mon ironie  allait trop loin ….C’est difficile PIERRE  de jauger  le degré  de sensibilité et d’acculturation   du personnel chargé d’une censure   d’un  magazine  ET PARTICULIEREMENT CONCERNANT LES MATHS ….Mais je n’attaque jamais  personne  nominalement ….. Et faire sentir à un modérateur  son manque de culture    ou ( pire) sa tendance à la paranoïa,  voire sa «  volonté de puissance » , est-ce une insulte ?...
-«  Pourquoi ces difficultés  ???  Les maths sont-elles  une science dont même  la vulgarisation  « grand public » reste difficile ????
-« Oui PIERRE !.... Car  d’une part  les niveaux élémentaires  ne te mènent pas très loin (   Les   célèbres « Mathématiques pour les Nuls » de J.L.BOURSIN  te ramènent à peine au niveau de la Seconde  et d’autre part il y a eu dans ces deux derniers siècles une diversification extrême  ….Sans mentir , la communauté mathématique a  explosé au XXème siècle ! L’Académie des Sciences  ne comprend en mathématiques que 27 membres    et quelques correspondants  et je comprends pourquoi , avec cet effectif,  ils ont dû faire appel à 17 étrangers … s ils désirent suivre  ET CORRIGER   les nouveaux travaux à paraitre…..Et il y a maintenant une explosion de l’informatique   avec ( heureusement ), une Académie des technologies et une chaire   spécifique au Collège de France …… Mais  si je délaisse le coté industriel  et services  gestionnaires de l’informatique  et  que  je me restreint  uniquement  à l’informatique scientifique mathématique  alors   le nombre se rapetisse   !!!
-«  Explique moi pourquoi !
-«  Parce que   l’ informatique scientifique est au centre d’enjeux forts passionnants mais pas typiquement dédiés aux mathématiques avancées ou «  exploratoires »  .Il s’agira par exemple  de  : trouver de nouveaux outils et concepts pour aider à la résolution de problèmes liés à  la physique  la chimie , l’astronomie  , l’aéronautique et le spatial  , l’environnement (mesure de l’impact de l’effet de serre), au développement durable, à l’énergie,  à la climatologie (prévisions  ,alertes ) etc …..Bien entendu les moyens consacrés  a ces mathématiques opérationnelles sont appelées à prendre  dans l’avenir un développement encore plus considérable  et  on parle maintenant à l échelon mondial de supercalculateurs et de calcul « intensif »
-Donne moi des exemples plus précis
-«  Tu en trouverais plein   dans LES DOSSIERS DE LA RECHERCHE ( fascicule  «  Les supercalculateurs relèvent le défi » novembre 2012).Mais je préfère te rappeler ce qu’il a été nécessaire de faire au  CERN /LHC   pour y découvrir de nouvelles particules ( dont le boson de HIGGS) . Dans le Grand collisionneur de hadrons (LHC), des particules entrent en collision environ 600 millions de fois par seconde.  Chaque collision produit des particules qui se décomposent souvent de façon très complexe en formant des particules plus nombreuses. Des circuits électroniques enregistrent le passage de chaque particule à travers un détecteur sous la forme d’une série de signaux électroniques, puis envoient les données au Centre de données du CERN afin qu’elles soient reconstituées numériquement. Le résultat numérisé est alors enregistré comme un « événement de collision ». Les chercheurs doivent passer au crible environ 15 pétaoctets de données produites annuellement afin de déterminer si les collisions recèlent des résultats de physique intéressants. Et  comme le CERN ne dispose ni des moyens informatiques, ni des ressources financières pour analyser toutes les données sur place le Laboratoire utilise depuis 2002 la technologie de la grille pour «  ventiler »une partie du travail à des centres de calcul répartis dans le monde entier.  La Grille de calcul mondiale pour le LHC (WLCG) –  c est une infrastructure informatique décentralisée organisée par niveaux – fournit à une communauté de plus de 8 000 chercheurs un accès aux données du LHC en temps quasi réel.  ( voir ma photo de  NATURE)
A l’échelon national ,créée en janvier 2007, la société GENCI (l'acronyme de Grand Équipement National de Calcul Intensif.) est une société civile détenue à 49 % par l’État représenté par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 20 % par le CEA, 20 % par le CNRS , 10 % par les universités  et 1% par l’Inria
-« Et il s’agit de méthodes mathématiques nouvelles ?
-«  Pas spécialement  PIERRE    mais plutôt  de méthodes adaptées à  des  modèles  de physique etc  nouveaux  à   exploiter  , vérifier , contrôler  ETC….
-« Comment penses-tu que cela évoluera dans le Futur ?
-«  Vers  un développement  massif de traitement des données  ,appelé  en anglais  « BIG DATA » !
   A suivre  l article est reproduit  dans « SCIENCES-ENERGIES-ENVIRONNEMENT « que vous retrouverez sur  GOOGLE >>>>>>RICHARD OLIVIER HARTMANSHENN  et j y mettrai un lien  la prochaine fois
Summary: The start of this series of texts can be found on my blog in the Nouvel observateur  , from No. 361 ( "Let's find the man!")up to the current issue (381) .This article continues the series of dialogues and  endeavors to seek current development paths of mathematics owing to improvements and progress of computers dedicated to the calculation. The future could be done in particular by the growth of "supercomputing" and intensive calculus




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