-------------------------------------------------------------------------------
-« Tu m’as
présenté hier PAPY cet Avenir sous la forme compacte de deux
mots américains : BIG DATA ! EXPLIQUE-TOI UN PEU !
-« O K !
j’ai eu la chance PIERRE d’avoir la connaissance d’une prévision faite par deux spécialistes
USA en 2006 pour 2020 . C’est la photo
du magazine NATURE que je t’ai présenté
la dernière fois …Comme nous voilà
arrivés en 2015 , nous pouvons d’ores et déjà
pleinement apprécier si leur
prospective ( ou futurologie ) est en voie de se réaliser !! C’est assez
rare !
-« Tu excites
ma curiosité !
-« Pour
apprécier les directions à venir d’une science, et en particulier les
mathématiques qui deviennent si diverses, il faut non seulement être un expert
et en connaitre le Présent , mais aussi être capable de distanciation ….Or
NATURE avait consacré son dossier plutôt à l'avenir des relations entre informatique et
science d'ici les 15 prochaines années.
Stephen Muggletons avait prédit des relations de plus en plus
interdépendantes non seulement à cause de l'accroissement exponentiel des
volumes de données, mais surtout parce que les scientifiques sont de moins en
moins capables de conceptualiser la profondeur des relations entre les données sans l'aide de l'informatique…..
-« Tu m’étonnes PAPY
Car je suppose que si toi , tu définis le modèle de dépouillement , l’informatique te fournira des données de l’ appareillage de mesure qui répondent
par une certaine dispersion des
résultats et par le calcul d’une
variance et d’un écart type sigma , 5
de ces derniers te répondront par oui ou
non ! Peut-on parler alors d’une
conceptualisation insuffisante ? Que peut-on espérer de plus ?
-« Tu as
raison pour ce cas-là et il illustre la
découverte du boson de HIGGS
mais il s’agissait de lois statistiques
simples ……. Et le numéro de NATURE
comportait plusieurs auteurs futurologues :Alexander Szalay et Jim
Gray avaient prédit : » Les expériences comporteront toujours plus de
données, les analyses deviendront toujours plus complexes et les données seront
plus difficiles à documenter et à
reproduire.” Et cela s’est vérifié plutôt plus que moins …
Declan Butler lui avait parlé des millions d’ordinateurs simples qui seront enchâssés dans la structure du
monde réel. Ils agiront de concert, partageant les données que chacun d'entre
eux amasse, afin de produire des représentations numériques utilisables du monde.
Il y a eu quelques essais , c’est vrai ,
mais ça n’a pas « cassé des manivelles » !
Vernor Vinge pensait étendre lui les capacités des moteurs de recherche et des
réseaux sociaux, et produire des services qui dépasseraient les barrières que
créent les jargons techniques, relieraient les spécialités, rassembleraient des
groupes dont les problèmes ou les solutions sont complémentaires – Cela fait
partie des choses qui se sont en effet parfois produites ….
-« Alors et en
définitive , que conclure ?
-« Que le
développement rapide des données numériques
, du calcul intensif et de la simulation numérique sera surement un outil stratégique sur le plan économique, industriel et peut être sociétal ( p.e : cloud computing) …..Qu il le soit sur le plan
de certaines autres parties spécifiques de la science c’est
aussi probable ( dans le dépouillement des données astronomiques des sondes spatiales et de leurs instruments par exemple ) mais , à mon avis ce n’est pas de ce côté-là
qu’ il faut attendre de nouvelles
mathématiques ….Des algorithmes perfectionnés , de nouveaux logiciels , de
nouvelles méthodes d’analyse , des
coordinations de moyens plus efficaces ,des
millions d’heures de calcul fournies ,
des modèles archi- sophistiqués à N
variables ou paramètres … d’accord PIERRE !!! Mais de là à espérer que ces moyens d’ EXPLOITATION ESSENTIELLEMENT STATISTIQUE
DES big data vont résoudre les problèmes non résolus des maths et notamment
ceux du Millénaire de l’Institut
CRAY , il y a plus que de la marge…Le futur de l’informatique sera peut-être
dans le futur d’Internet ou dans la résolution bien plus fréquente de problèmes économiques , industriels
,sociétaux et scientifiques spécialisés …Mais ce n’est plus mon sujet…..il s’agit là d’une
toute autre histoire , dirait RUDYARD KIPLING !
-« De ta part
PAPY ce type de demi - conclusion ne m’étonnes plus !....Scepticisme foncier ou modestie et prudence indécrottables ???
-« PIERRE….I l
faut savoir résister aux
emballements ! Le monde d’aujourd’hui tel qu’on l’imaginait avant est très
différent, principalement parce que les révolutions technologiques qui ont
transformé notre monde ne sont pas
celles que nous attendions…….Ta génération née dans les années1990- 2000 n’aura
pas connu un monde sans Internet…..Elle ne va plus chez l’épicier du coin car
il a presque disparu….. Elle commence à remplacer les mails par Facebook et elle joue, tweete, lit
ses livres, écoute sa musique et voit ses films sur des terminaux qui servaient
en principe à téléphoner et qui rentrent dans
ta poche…..Alors pourquoi se montrer TROP péremptoire dans ses affirmations sur l’AVENIR comme le programme GERARD BERRY
dans son interview ?? ( LES DOSSIERS DE LA RECHERCHE DEC 2011 VOIR MA PHOTO )
Abstract :
Supercomputers, cloud computing ,
statistical treatment of huge digital data, etc. will surely work for
future, but they will not be typically
progress generators for advanced math and for solving difficult problems .The future is
still largely unpredictable as shown in the forecasts made the past: EVERYONE
CANNOT BE JULES VERNE!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire