lundi 11 janvier 2016

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (447) ( MODELISER...PUIS CALCULER ..EST CE PROUVER OU CROIRE???)

  
Continuons de chercher  par où le bat nous blesse dans la description de cet univers primitif  ( terme que je préfère à primordial )
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-«  Il me semble que tu cherches à me démontrer , PAPA  , qu’ il serait  difficile,  après la mort thermique  de notre univers actuel , de  repartir du même pied !Il se sera   dilaté  et éparpillé au point   de ne plus pouvoir  être rassemblé a nouveau pour une nouvelle phase brulante……Et sous forme d’atomes de FER   et  sans hydrogène !
-«  Ce n’est qu’ un modèle d’univers   qui présente les choses ainsi CHRISS ! Dans  un des scénario de  mort thermique, la densité d'énergie  deviendrait   tellement faible qu’on ignore si  le système  possèderait  encore la ressource  d’être considéré comme gravitationnel, (  et de pouvoir de ce fait récupérer   tout ce qui a été dispersé )  …..    Dans mon article précédant      j’ai supposé    , qu’ en jouant sur l’infinité du temps    une récupération  des masses serait possible et que la condensation gravitationnelle pourrait recommencer  à jouer   très lentement …….  Mais c’est une hypothèse comme une autre …. Car il  en existe en effet  des tas de  différentes….  Avec seulement très peu de matière subsistante et si dispersée ,  il serait possible de spéculer que l'univers entrerait dans une seconde ère  vers un faux  vide   ou un vide  stochastique   , ou,  même asymptotiquement vers un vide de  NEWTON   ….. 
  •  C’est pourquoi je t’ai parlé de l’hypothèse de la mort d’un univers  qui s’effondrerait de diverses façons , et  en variant son    espace   -temps….  soit  par contraction  jusqu’ a très forte  densité  ( BIG CRUNCH )  soit   en  se   « déchirant » ( ou en dissolvant ) les masses et ondes EM au profit    d’un espace-temps a forte énergie  négative ( BIG RIP ) soit encore au profit de cette énergie noire ……..Dans le premier cas cela autoriserait  un nouveau big bang  einsteinien   , dans le 2ème ou 3ème cas  je ne vois pas très bien comment….
    J’ai passé également ici  en 2014 un article décrivant l’évolution de la quantité de matière noire  et de l énergie noire  en fonction du temps de vie de notre univers     …Pour te résumer  a peu près ce que  VOLKER  SPINGEL and Co  présentait ,  je dirais que  jusqu’à 10 puissance 5 années   le rayonnement aurait dominé   …Ensuite   jusqu’à aujourd’hui  la matière  aurait pris le dessus  ,en termes de contribution à la densité d’énergie     ….Et  compte tenu des résultats de  PERLMUTTER /SATELLITE PLANCK     , l’énergie sombre  viendrait  à les dominer   tous  maintenant    …..Mais a vrai dire   tout ce genre de littérature scientifique , je vous le présente pour vous tenir au courant  …Mais pas du tout parce que j’y adhérerai moi-même à 100% !
    -«  Ah çà y est  PAPA ! tu repiques ta crise  périodique de scepticisme !
    -« Mais CHRISS il convient de temps en temps  de distinguer avec lucidité  le connu de l’inconnu  ou  SURTOUT du supposé par le calcul  !……   Les équations de la relativité générale sont si complexes que peu de solutions analytiques exactes sont utilisables en cosmologie ou en astrophysique . C’est une des raisons qui  font encore le succès du modèle le plus simple de tous, le modèle supposé «  homogène ». Son principal défaut  devient  alors  la méconnaissance  de  95% du contenu de l’Univers . Pour que ce modèle, dit aussi  "de concordance", soit compatible avec les observations cosmologiques, il a fallu en effet y injecter plus de 20% de matière "noire" et 75% d’énergie "sombre" dont la nature et les propriétés restent inconnues en physique expérimentale  et qui n’ont été observées jusqu’à présent ni en laboratoire, ni dans l’Univers….Encore faut-il souligner que des physiciens très connus par exemple  Mordehai Milgrom ( théorie MOND ) , John Moffat ( théorie MOG) se passent très bien   de ces concepts «  noirs » en modifiant  un peu  la formule de la gravité ….Et tout récemment d’ailleurs j’ai présenté ici d’autres auteurs qui s en passent également (  Stéphane Le  CORRE )….
    Depuis les débuts de la cosmologie moderne utilisant la théorie de la relativité générale, les seuls modèles retenus pour se dépêtrer  des paramètres de ces équations  et décrire la géométrie et la dynamique de l’Univers  ont été de commencer par les considérer spatialement homogènes. La formation des structures à grande échelle était obtenue par perturbation linéaire  d’où les difficultés à former les structures (amas, galaxies , étoiles  ) avec la rapidité adéquate . Mais si maintenant  nous  revendiquons  être rentrés  dans  l’ère de la cosmologie dite ’’de précision’’,  alors  cette hypothèse d’homogénéité doit être considérée comme une approximation d’ordre zéro et la théorie des perturbations linéaires comme une approximation du premier ordre.  On ne peut plus ignorer l’influence des inhomogénéités observées à quelques échelles que ce soit    ,tellement c’est devenu  criant ! . L’utilisation de solutions hétérogènes de la relativité générale est donc incontournable  Dans ce domaine  Krzysztof Bolejko, Andrzej Krasinski, Charles Hellaby et Marie-Noêlle Célérier ont obtenu et décrit  des résultats  "Structures in the Universe by Exact Methods : Formation, Evolution, Interactions’’, Cambridge Monographs on Mathematical Physics, » qui méritent tout autant que d’autres d’être pris en considération ……..
      A suivre

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