mercredi 25 juin 2025

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The solar system's greatest mystery may finally be solved


Le plus grand mystère du système solaire pourrait enfin être résolu

Par Mark Thompson, Universe Today


Édité par Lisa Lock, relu par Andrew Zinin

Notes de la rédaction

Vue d'artiste de la Planète Neuf : une géante de glace éclipsant la Voie lactée centrale, avec un Soleil semblable à une étoile au loin. L'orbite de Neptune est représentée par une petite ellipse autour du Soleil. Crédit : Nagual Design

Depuis des années, les astronomes recherchent une mystérieuse neuvième planète tapie dans les confins obscurs de notre système solaire. Aujourd'hui, une équipe de chercheurs a adopté une approche radicalement différente pour résoudre ce mystère cosmique : au lieu de rechercher la lumière solaire éventuellementréfléchie, ils recherchent la signature thermique de la planète.


L'histoire commence par une énigme dans le système solaire externe. Des scientifiques ont remarqué que de petits corps glacés, appelés objets de la ceinture de Kuiper, qui orbitent bien au-delà de Neptune, semblent être regroupés de manière inhabituelle. Leurs orbites sont alignées selon des motifs qui ne devraient pas être le fruit du hasard. L'explication la plus convaincante… Une planète massive et inconnue (surnommée « Planète Neuf ») entraîne gravitationnellement ces objets lointains sur leurs étranges orbites.




la Planète Neuf serait une véritable géante, d'une masse environ 5 à 10 fois supérieure à celle de la Terre, orbitant entre 400 et 800 fois plus loin du Soleil que notre planète. À une distance aussi énorme, elle serait incroyablement faible et quasiment impossible à repérer avec les télescopes traditionnels qui reposent sur la détection de la lumière solaire réfléchie.


C'est là que la nouvelle recherche devient ingénieuse. Dirigée par Amos Chen de l'Université nationale Tsing Hua, l'équipe a réalisé que la recherche de la signature thermique de la Planète Neuf pourrait être bien plus efficace que la recherche de sa lumière réfléchie. Voici pourquoi : lorsque l'on double la distance au Soleil, la lumière réfléchie devient 16 fois plus faible (selon ce que les scientifiques appellent une relation inverse de puissance quatre). En revanche, le rayonnement thermique, la chaleur que tous les objets émettent naturellement, ne devient que quatre fois plus faible lorsque l'on double la distance.


Les chercheurs ont utilisé les données d'AKARI, un télescope spatial japonais qui a réalisé l'étude la plus sensible du ciel dans l'infrarouge lointain, la gamme de longueurs d'onde idéale pour détecter la signature thermique d'une planète froide et lointaine. Contrairement aux télescopes terrestres, gênés par l'atmosphère terrestre, AKARI a pu détecter la faible lueur thermique que la Planète Neuf devrait émettre.


L'équipe a concentré ses recherches sur une région spécifique du ciel où les simulations informatiques suggéraient la plus grande probabilité de trouver la Planète Neuf, d'après les schémas orbitaux des objets de la ceinture de Kuiper. Ils ont ensuite dû relever le défi de distinguer une planète se déplaçant lentement des innombrables étoiles, galaxies et débris cosmiques qui peuplent cette région.


La Planète Neuf devrait sembler stationnaire sur une journée, mais présenter un mouvement détectable sur plusieurs mois. En comparant les observations d'AKARI prises à différents moments, ils ont pu identifier les objets présentant ce type de mouvement spécifique tout en filtrant les rayons cosmiques, les galaxies d'arrière-plan et autres faux signaux.


Après cette analyse minutieuse, les chercheurs ont identifié deux candidats. Les deux objets apparaissent à l'emplacement prévu et émettent la quantité de lumière infrarouge que la théorie suggère que la Planète Neuf devrait produire. Bien que cela ne constitue pas une preuve définitive, cela représente la piste la plus prometteuse dans la recherche du géant caché de notre système solaire. Leurs travaux sont publiés dans les Publications de la Société astronomique d'Australie.


Ces découvertes marquent une étape importante, mais le voyage n'est pas terminé. Les candidats doivent effectuer des observations complémentaires avec des télescopes encore plus puissants pour confirmer s'ils se déplacent réellement de manière cohérente avec la Planète Neuf, ou s'il s'agit d'imposteurs, peut-être de galaxies d'arrière-plan ou d'autres objets astronomiques.


Si elle est confirmée, la découverte de la Planète Neuf révolutionnerait notre compréhension de la formation et de l'évolution de notre système solaire. Elle démontrerait également la puissance d'une réflexion créative dans les recherches astronomiques. Parfois, la meilleure façon de trouver quelque chose n'est pas de l'observer directement, mais plutôt de ressentir sa chaleur.



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RESUME

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Le plus grand mystère du système solaire pourrait enfin être résolu

Pendant des années, les astronomes ont cherché une mystérieuse neuvième planète tapie dans les confins obscurs de notre système solaire. Aujourd'hui, une équipe de chercheurs a adopté une approche radicalement différente pour résoudre ce mystère cosmique : au lieu de rechercher la lumière solaire réfléchie, ils traquent la signature thermique de la planète.

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COMMENTAIRES


Dans des articlus anciens  j 'ai expliqué que des assemblages de matires diverses  et d hydrogène  peuvent  se former   en disques protostellaires  dans une première phase  uniquement gravitationnelle ... En suite  et selon  sa compositiopn  et ses dimensions  l  évolution  peut etre diverse et l allumage  d une  zone de fusion nucléaire  des éléments légers (voire de deux)  peut 

alors éventuellement se déclancher  .... On entre ensuite  dans une phase chaotique  a la fois radiative  et  ''accidentelement mécanique'' (collisions et captures )  ....

Dans le cas de notre  propre système 

la faible vitesse de rotation du Soleil est expliquée par sa formation antérieure aux planètes. Les planètes telluriques sont expliquées par des collisions entre des protoplanètes proches du Soleil. Les planètes géantes et leurs satellites sont expliqués par des condensations dans le filament étiré.


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More information: Amos Y.A. Chen et al, A far-infrared search for planet nine using AKARI all-sky survey, Publications of the Astronomical Society of Australia (2025). DOI: 10.1017/pasa.2025.10037


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