Our solar system is moving faster than expected
Le GIST
Notre système solaire se déplace plus vite que prévu
Par Kristina Nienhaus, Université de Bielefeld
Édité par Gaby Clark, relu par Robert Egan
Note de la rédaction
Lukas Böhme, astrophysicien à l'Université de Bielefeld et auteur principal de l'étude, devant le télescope Lovell de l'observatoire radio de Jodrell Bank en Angleterre. Crédit : Université de Bielefeld
À quelle vitesse et dans quelle direction notre système solaire se déplace-t-il dans l'univers ? Cette question, en apparence simple, est l'un des tests essentiels de notre compréhension cosmologique. Une équipe de recherche dirigée par l'astrophysicien Lukas Böhme de l'Université de Bielefeld a trouvé de nouvelles réponses, qui remettent en question le modèle standard de la cosmologie.
Les résultats de l'étude viennent d'être publiés dans la revue Physical Review Letters.
« Notre analyse montre que le système solaire se déplace plus de trois fois plus vite que ne le prévoient les modèles actuels », déclare Lukas Böhme, auteur principal de l'étude. Ce résultat contredit clairement les prédictions de la cosmologie standard et nous oblige à reconsidérer nos hypothèses précédentes.
Un nouveau regard sur les radiogalaxies du ciel
Pour déterminer le mouvement du système solaire, l'équipe a analysé la distribution des radiogalaxies, des galaxies lointaines qui émettent des ondes radio particulièrement puissantes, une forme de rayonnement électromagnétique à très grandes longueurs d'onde, similaires à celles utilisées pour les signaux radio. Les ondes radio pouvant traverser la poussière et le gaz qui obscurcissent la lumière visible, les radiotélescopes permettent d'observer des galaxies invisibles aux instruments optiques.
Le mouvement du système solaire à travers l'univers engendre un léger « vent de face » : un nombre légèrement supérieur de radiogalaxies apparaît dans le sens de ce mouvement. La différence est infime et ne peut être détectée qu'avec des mesures extrêmement sensibles.
En combinant les données du radiotélescope LOFAR (Low Frequency Array), un réseau européen de radiotélescopes, avec celles de deux autres radioobservatoires, les chercheurs ont pu, pour la première fois, effectuer un décompte particulièrement précis de ces radiogalaxies. Ils ont appliqué une nouvelle méthode statistique qui tient compte du fait que de nombreuses radiogalaxies sont composées de plusieurs composantes. Cette analyse améliorée a permis d'obtenir des incertitudes de mesure plus importantes, mais aussi plus réalistes.
Malgré cela, la combinaison des données des trois radiotélescopes a révélé un écart supérieur à cinq sigma, un signal statistiquement très fort considéré en science comme la preuve d'un résultat significatif.
Conséquences cosmologiques
La mesure révèle une anisotropie (« dipôle ») dans la distribution des radiogalaxies 3,7 fois plus marquée que celle prédite par le modèle standard de l'univers. Ce modèle décrit l'origine et l'évolution du cosmos depuis le Big Bang et suppose une distribution de matière globalement uniforme.
« Si notre système solaire se déplace effectivement aussi rapidement, nous devons remettre en question des hypothèses fondamentales concernant la structure à grande échelle de l'univers », explique le professeur Dominik J. Schwarz, cosmologiste à l'université de Bielefeld et co-auteur de l'étude.
« Il est également possible que la distribution des radiogalaxies soit moins uniforme que nous le pensions. Dans les deux cas, nos modèles actuels sont mis à l'épreuve.»
Ces nouveaux résultats confirment des observations antérieures réalisées sur des quasars, ces centres extrêmement brillants de galaxies lointaines où des trous noirs supermassifs absorbent de la matière et émettent d'énormes quantités d'énergie. Le même effet inhabituel est apparu dans ces données infrarouges, suggérant qu'il ne s'agit pas d'une erreur de mesure, mais d'une caractéristique intrinsèque de l'univers.
L'étude souligne comment les nouvelles méthodes d'observation peuvent fondamentalement transformer notre compréhension du cosmos et combien il reste encore à découvrir.
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RESUME
Totre système solaire se déplace plus vite que prévu.
L'analyse de la distribution des radiogalaxies indique que le système solaire se déplace plus de trois fois plus vite que ne le prédit le modèle cosmologique standard, avec une anisotropie dipolaire 3,7 fois plus forte que prévu. Cet écart significatif, confirmé à plus de cinq sigma, remet en question les hypothèses concernant la structure à grande échelle de l'Univers ou l'uniformité de la distribution des radiogalaxies.
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COMMENTAIRES
Les preuves s accumulent contre le modèle standard cosmologique et la semaine dernière je vous ai déjà présenté l article qui met en cause le systeme de mesures de distances et aussi l hypothèse de l accélération de l expansion cosmique
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More information: Lukas Böhme et al, Overdispersed Radio Source Counts and Excess Radio Dipole Detection, Physical Review Letters (2025). DOI: 10.1103/6z32-3zf4
Journal information: Physical Review Letters
Provided by Bielefeld University
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Why did Cosmic Noon galaxies emit so many co
L'anisotropie de l'expansion est prévue depuis longtemps dans la théorie DUO5. La grande erreur de l'école de Copenhague est l'énoncé stupide du "principe cosmologique" qui nie la dualité de toutes choses et en particulier celle de la localité. S'il est acté que l'univers stochastique permanent, n'a pas de centre, l'univers observable se développe en "couches de vitesses de 0 à 5c" depuis son BEC-fossile. Cela amène à : 1) tout s'éloigne autour de nous!; 2) une accélération anisotrope locale; 3) un ralentissement de cette accélération; 4) ce ralentissement tend à rejoindre l'état de décélération de la couche moyenne ; 5) cette décélération est générée par la gravitation ; l’accélération locale est l’effet miroir de la forte décélération des couches en avance. Ma théorie DUO5 est en accord avec toutes les observations et ce, à toutes les échelles. Voir les paramètres fins de l’Univers et particulièrement les figures (3 et 4).: https://vixra.org/abs/2511.0101
RépondreSupprimerBien à cous cher Olivier
Dominique MAREAU