L’avantage de ces vacances dans mon ile au milieu de l’océan , fut de
discuter longuement avec ma petite fille CLARA que mes lecteurs connaissent bien par mes dialogues ….
Elle poursuit sa
thèse à RUTGERS UNIVERSITY ( N.J/USA
) en génie physico chimique et m’a présenté le laïus et les slides
qu’elle affichera a la réunion annuelle du congrès des
ingénieurs en génie chimique en octobre
. C’est vraiment une super « grand
daughter » et j ai un
très grand plaisir à la voir ainsi se
révéler complètement ……
L a propriété étant pleine
des familles de mes deux fils
réunis et de leurs amis j’ai préféré
retrouver ma verte vallée de Chevreuse
et là :patatras ! plus de téléphone, plus d’internet, plus de
free box , plus de wifi …. Je
n’évoquerai pas ici la montagne de
soucis et d’interventions vaines, puisque j’attends
toujours mon téléphone à ce jour !!!
888888888888888888888888888888888888888888888888
Ayant malgré tout récupéré
INTERNET j’ai reçu hier le commentaire
de Jihems et sa demande d’explication
sur « l’imagerie l » de l’oscillation des neutrinos et je vais donc en profiter pour expliciter encore un peu plus le dernier travail publié très partiellement ici dans ma note « Le
Pouvoir de l’Imaginaire »
n°604 : NEUTRINO ??? A GYROSCOPIC STUFF OF STRINGS ??? !!!!
J’avais quitté le
CEA mais en recevais les publications lorsque
je lus les lignes d’ un retraité comme moi , un ancien directeur du centre de SACLAY
, exprimant son grand plaisir
à avoir enfin vu prouver que les neutrinos présentaient une masse …. Cela vous situe la
date car c e n est qu’ en 1998, que l'expérience japonaise de Super-Kamiokande a permis pour la première fois de mettre en
évidence le phénomène d'oscillation qui par contre coup permet de leur voir attribuer une
masse ….
Pourquoi cette
déduction ???
Imaginons que nous
sachions produire en nombre
suffisant des neutrinos et que nous
soyons en mesure de caractériser le spectre
de leurs interactions ( faibles)
sur plusieurs points bien
espacés tout au long de leur propagation……
On va ainsi
expérimentalement montrer qu’en traversant la matière ,ils échangent quelque chose avec elle et que cela modifie leurs propriétés entre le départ et l arrivée
Lesquelles ?
Celles qu’on mesure par effet Cherenkov ….Ce
qui se résume d’abord à l énergie des photons induits donc à leur vitesse… El là , vient la surprise !!! Il est constaté qu’ un neutrino est descriptible au premier chef par son mélange ….
Et celui-ci est formé de trois sortes d’états
dits « propres »
, de trois « saveurs pures »
Et ces dernières se
modifient en pourcentage avec la durée et les conditions du voyage
Pour les quelques physiciens qui suivent mes articles , l’explication est relativement simple :
Un neutrino dans la matière peut échanger un boson Z avec un électron, un
proton ou un neutron. La matière étant électriquement neutre, pour
l'interaction avec échange de Z les contributions des protons et des électrons
s'annulent. Il reste un potentiel et qui
est le même pour les 3 saveurs , donc l’amplitude de cet
échange est indépendant de la saveur.
Pour ceux qui ont lu l’article
cité ,
l’explication « cordesque » proposée est à la fois géométrique et probabiliste … La description du neutrino «
interne » se fait par une onde
plane 2D sous forme d u une couronne soit circulaire soit elliptique d’amplitude
variable et à laquelle se surajoutent les
mouvements générés dans le référentiel d’un espace xyz +t ...Les 3
états propres correspondent à l’orientation du vecteurs
interne V (i) par rapport à l’externe V(e)( . Et l’état de plus faible masse correspond
au parallélisme de V(i) et de V (e) …Les 3 espèces de neutrinos ,électronique , muonique , tauique correspondront
ensuite à 3 fréquences des ondes internes de plus en plus petites ….
.Le voyage du neutrino dans l’espace xyz +t induit des déplacements d’angle de
direction et donc la participation des trois formes pures dans
les 3 types de leptons ….En effet la probabilité de l’interaction est proportionnelle à la section de capture donc à
la surface présentée par la couronne interne rencontrant une particule externe pour
échanger un boson Z ( comme un
gyroscope qui subirait des changements
de pente à chaque choc ))
Et pour répondre à
Jihems il s’agit d’une interaction de « classe »Higgs plutôt qu’une
fluctuation quantique ….
A cette description géométrique complexe doit être ajoutée l’étude de la variation de masse d’un
neutrino en fonction de la vitesse
externe de la particule .Plus le neutrino est créé avec une plus forte énergie
initiale , plus sa vitesse de départ sera grande
et devient éventuellement relativiste ( de
vitesse propre non négligeable par rapport à la vitesse de la lumière)….On peut
imaginer des neutrinos crées juste avec leur masse au repos et donc à vitesse
nulle …..La théorie à utiliser est alors différente. Par exemple l'énergie cinétique
d'une particule non relativiste s'écrit simplement ½ mv², tandis que celle
d'une particule relativiste vautkmc²-mc²
avec k= ( 1-v²/C² )^1/2 . Les
matheux reconnaitront dans l'expression
un développement de Mc LAURIN limité au second ordre
L’oscillation globale
résultante inclue les variations de saveur pour chaque
type et les variations de pourcentage de
chacun des types soit 9 constituants
possibles en tout
Selon moi les
relations de masse entre les 3 types de neutrinos doivent être liées par une
équation de type KOIDE /DOMINIQUE BAREAU
COMME POUR LES ELECTRONS MUONS ET TAU
νe : < 2,5 eV c−2
νμ : < 170 keV c−2
ντ : < 18 MeV c−2
….
…..
Merci, Olivier, pour cette explication détaillée !
RépondreSupprimerJe mesure combien mon cheminement vers la compréhension demeure parfois (souvent ...) lent !
Bonne fin de journée.
Comme vous le savez certainement mon cher Olivier, le neutrino Oscar d'un muon et d'un tauon, est juste une changement de forme des couches neutres électron-positrons. C'est une des clés de la publication KOIDE-MAREAU. LA première étant, l'amélioration nette de la cohérence numérique KOIDE entre muons en posant ce modèle.
RépondreSupprimerLeur création étant locale, le muon est instable. Le changement de statut, divise le groupe unique de couches en 2 groupes opposées. C'est un peu comme un dipôle subquantique qui annule ses masses*. Ainsi on sait où sont passées les masses et sa masse totale nulle lui permet d'aller à la vitesse c.
* en fait c'est la partie L des deux ML indissociables et opposés qui s'annulent algébriquement car M seul est un scalaire.
Pardon je voulais dire "entre leptons".
RépondreSupprimer