Si j’ai
recommandé à mes lecteurs de voir la vidéo de JEAN MARC JANCOVICI devant une commission de l’Assemblée Nationale
le 16 mai c est a cause des
multiples problèmes qui y ont été
évoqués ….Et qui sont en général
considérés comme trop complexes pour être développés dans la grande presse
…..Il se trouve que j’avais traité plus
largement les mêmes sujets dans une conférence a cercle restreint donnée à PRINCETON il y a 6 ans ….
Référence JMC Jancovici : Audition Assemblée
Nationale : Impact des EnR - 16 Mai .. //https://www.youtube.com/watch?v=Hr9VlAM71O0
Je ne vais
vous en présenter que quelques aspects
dans cette série à venir, car la vidéo
de JMJ
m’oblige à remettre à jour certaines de mes données un peu vieillottes ….
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Il semble
clair pour « presque tout le monde »
que les variations
climatiques dues à l’activité humaine
sont liées à notre production des gaz
absorbants dans l infra rouge , et tels que CO2
, CH4, SO2, NO2 etc …..
Il ne me
parait pas essentiel dans le cadre
de cette remise à jour de développer outre mesure tous les
arguments des climato sceptiques…. Cependant il n’est pas niable que les périodes glaciaires sont répétitives …..On
connait les arguments de V.COURTILLOT (
et des chefs d’état américains et russes
) : selon une périodicité de l'ordre de 100 000 ans, l'ellipse
formée par l'orbite terrestre s'excentre d'environ 18 millions de km, ce qui
modifie la distance de la Terre au soleil ….Si la prochaine ère glaciaire
devrait débuter dans environ 50 000 ans et culminer dans 150 000 ans le
réchauffement climatique serait alors positif pour l'économie : tourisme,
agriculture, exploitation de nouvelles ressources minières et fossiles etc
de certains pays ( au détriment d’autres
devenant trop chauds et secs) ….. Le diagramme ci-dessous
montre très clairement que les teneurs en CO2 fortes coïncident avec les interglaciaires mais a cela renchérissent les
tenants du réchauffement climatique par des valeurs actuelles du CO2 approchant les 500 vpm ……
En outre et c’est l’un des arguments majeurs de
JMJ il faut y rajouter l a montée des
niveaux des océans et mers ….. Le GIEC estime
ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de
la mer de 70 mètres ……;En se limitant seulement
aux glaciers continentaux du
Groenland JMJ estime
que l’exhaussement serait déjà de 9 mètres et compromettrait gravement des métropoles
nationales telles que NEW YORK ET
AMSTERDAM ( je rajoute que notre maison familiale de l ile de RE disparaitrait !)
Pour ceux de
mes lecteurs qui voudraient consulter les documents originaux je signale leur référence
internet : »Les éléments scientifiques | Le 5ème rapport du GIEC
décrypté
….Mais comme il est trop copieux, pour être reproduit en schéma
ici , j’en
extrait les conclusions suivantes : « ( copier-coller ); LA HAUSSE DU NIVEAU DES MERS POURRAIT
ÊTRE PLUS IMPORTANTE QUE PRÉVUE
Ce rapport
prévoit une hausse du niveau des mers, tous scénarios confondus, située entre
29 et 82 centimètres d’ici la fin du 21ème siècle (2081-2100).
Ce rapport a
revu à la hausse l’impact de la fonte du Groenland et de l’Antarctique sur
l’élévation du niveau des mers, grâce à de nouvelles modélisations et aux
observations récentes.
Même si cela
peut paraitre abstrait, une hausse d’un mètre du niveau des mers toucherait
directement une personne sur 10 dans le monde, soit 600 à 700 millions de
personnes !’
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A suivre
Et a prpos de mes remarques sur les comportementqs americains il y a 3 semaines je recois cette remarque de dieterlin :"Inégalités face au changement climatique : la balle est dans le camp des plus riches
RépondreSupprimerDepuis le début du cycle des négociations climatiques internationales, la question des inégalités face aux changements climatiques et face aux efforts à fournir vis-à-vis de ces changements s’est posée de manière constante. La notion de justice climatique est issue de la volonté des pays émergents et en développement de faire admettre aux pays développés leur part plus grande de responsabilité et ainsi leur nécessaire contribution supérieure aux efforts dans la transition bas carbone.
(....)
Les inégalités d’émissions peuvent être mesurées à plusieurs niveaux.
Au niveau des pays, la Chine est récemment devenue le pays responsable de la part la plus importante des émissions de CO2 au niveau global, représentant à elle seule 26 % des émissions. L’Afrique reste le continent associé aux plus faibles émissions, même s’il existe une forte hétérogénéité au sein du continent, l’Afrique du Sud étant de loin le plus grand émetteur.
Au niveau des individus, l’organisation non gouvernementale Oxfam avait estimé en 2015 que les 10 % les plus riches sont responsables d’environ la moitié des émissions de CO2 liées à la consommation. Si l’on regarde les individus à l’échelle globale, les écarts s’avèrent encore plus saisissants car, toujours d’après l’étude Oxfam, les émissions-consommations liées au style de vie des plus riches Américains sont 10 fois plus importantes que celles des plus riches Chinois.
Aux États-Unis entre 1997 et 2012, l’accroissement de la part des revenus détenue par les 10 % les plus riches se serait traduite par une augmentation du niveau des émissions. Les inégalités de consommation représentent aussi un moteur de comportements de consommation intensifs en carbone. On sait en effet que le désir d’imiter un comportement social jugé supérieur constitue l’un des déterminants principaux des motifs de consommation, un phénomène de mimétisme qui accélère la dynamique d’émissions intensives quand la référence est celle du dernier percentile, c’est-à-dire des 1 % les plus riches.
(publié par J-Pierre Dieterlen)