Il
existe des Saint Thomas en tout sujet !!!!Mais savez pourquoi cette
légende existe –elle ?.
Dans l’Evangile de Saint Jean ,il est,
comme les autres disciples, pêcheur sur le lac de Tibériade. Dans l’épisode de la Dernière Cène , lorsque les
disciples lui annoncent avoir vu Jésus ressuscité après sa crucifixion, il affirme qu’il
n’y croira que s’il peut mettre son doigt dans les plaies du Christ. La semaine
d’après, alors que les douze disciples
sont réunis, ce dernier leur
apparut et s’adressant à Thomas lui dit de mettre son doigt sur les plaies de ses
mains, et dans son côté…Puis lui dit « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Ce
doute lui valut depuis le surnom de
Thomas le Sceptique……..
Alors , me direz-vous
)a quel propos ce rappel ??
Quand peut –on
affirmer que dans les sciences dures, le doute systématique peut évoluer
en un scepticisme systémique ???eh
bien , de nombreux exemples pourraient vous être présentés … Toute
nouvelle théorie ou toute nouvelle
modélisation doit-elle mener en principe `a des tests ? Oui, en principe, si les
expérimentations menées jusque-là laissent encore libre cours a plusieurs hypothèses …Mais en PHYSIQUE EXPERIMENTALE , SI c
est la précision et la statistique concomitante qui doivent permettre
d’évaluer la confiance dans le résultat de mesures , en PHYSIQUE THEORIQUE il n’en est pas de même ….. En dehors des
fake news intentionnelles voire
perverses , il existe de nombreux exemples de controverses a n en plus finir (
celle de NIELS BOHR /ALBERT EINSTEIN
est une des plus connue)
Et concernant mon précédent blog sur ‘MYSTERIEUX TROUS NOIRS » de Pierre VANHOVE
à
Saclay , savez vous qu’EINSTEIN lui-même
n y croyait pas ?????? Ce détail illustre l'importance des idées préconçues en
science. Les chercheurs n'en sont pas dépourvus car il faut bien avoir des
idées, quitte à les écarter, bref y "croire" afin d’essayer de
continuer d'avancer.
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Il est donc
temps que je vous présente ma traduction de l article de Newpaper science X reçu ce matin
« A mathematical method for calculating
black-hole properties from gravitational-wave data”
by Bob Yirka
, Phys.org
Une méthode
mathématique pour calculer les propriétés des trous noirs à partir de données
d'ondes gravitationnelles
par Bob
Yirka, Phys.org
Crédit: CC0
Public Domain
Sean McWilliams,
professeur adjoint à la West Virginia University, a mis au point une méthode
mathématique permettant de calculer les propriétés des trous noirs à partir de
données d'ondes gravitationnelles. Il a écrit un article décrivant sa méthode
et l'a posté sur le serveur de pré-impression arXiv. Le document a été accepté
pour publication dans Physical Review Letters.
Cela fait
deux ans qu'une équipe travaillant avec le détecteur LIGO a fait les gros
titres en annonçant qu'elle avait détecté des ondes de gravité. Depuis ce
temps, les chercheurs , ici et ailleurs, ont poursuivi leurs travaux, visant à mieux comprendre les trous noirs, à faire fusionner les étoiles à neutrons et,
finalement, la gravité elle-même. Mais un tel travail a été entravé d’ un certain point de vue - la source de ces ondes
de gravité, la fusion des trous noirs, est si compliquée qu'on a pensé que les
signaux qu'elles généraient ne pouvaient pas être interprétés mathématiquement.
A la place les scientifiques ont
interprété les signaux en les comparant a divers types de signaux générés à l'aide de simulations
informatiques.
McWilliams
(qui était membre du LIGO Scientific Collaboration Council) prétend avoir
développé des formules mathématiques pouvant être utilisées pour calculer le
signal. Ses calculs impliquent l'utilisation de l'orbite circulaire la plus
interne stable (ISCO), une zone entourant un trou noir qui est environ trois
fois la distance de l'horizon des événements, où un objet peut orbiter autour
du trou noir sans y tomber. Les
objectifs de l'ISCO ont toujours été difficiles pour les astrophysiciens/ chercher une solution mathématique au problème.
McWilliams
explique qu'il a évité le problème en laissant simplement de côté l'état final
des trous noirs fusionnés. A la place , il a utilisé la relativité générale
pour calculer ce qu'il adviendrait d'une petite masse alors qu'elle filait dans
le trou noir final qui en résultait. Cela, note-t-il, lui a permis de calculer
le signal de l'ISCO et de l'intérieur. Sa méthode d'analyse utilise deux
formules qu'il a créées pour étudier les ondes de gravité émises par des trous
noirs en collision. Il affirme que les résultats sont aussi précis que ceux
fournis par les simulations. Il suggère également qu'elles pourraient être
utilisées dans les futurs tests de relativité générale et pour l'analyse des
données de LIGO, avec des chercheurs
observant davantage de collisions de trous noirs. D'autres travaux sur le
terrain sont nécessaires avant de pouvoir vérifier les déclarations de
McWilliams.
Mon
commentaire
Vous le devinez : ,les mathématiques ne sont que la représentation
symbolique d une réalité par un recours au nombre d’équations et de
représentations parmi celles qui vous
paraissent les plus pertinentes !! Et alors se pose la question de ce que vous-même qualifiez de « pertinence » !!!!! ( Cf exemple de la querelle interminable MISONY/RIAZUELO DANS WIKIPEDIA !!!)
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