mercredi 22 janvier 2020

SCIENCES.ENERGIES.ENV/RONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/2020WEEK 3 PART2


Voici ma traduction de l’article reçu avant hier depuis SCIENCE ORG/SCIENCE X

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JANUARY 20, 2020
First results from the Dark Energy Survey
by Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
Premiers résultats du Dark Energy Survey
par Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics

Le Dark Energy Survey utilise le télescope Blanco de 4 mètres de l'Observatoire interaméricain Cerro Tololo au Chili, vu ici. Un article analysant la première publication de données révèle que les vides cosmiques ont des environnements dont les propriétés sont en bon accord avec les modèles, étant relativement simples et avec une lumière émise qui évolue linéairement avec la masse. Crédit: Reidar Hahn / Fermilab
Le programme Dark Energy Survey (DES) utilise les modèles de structure cosmique tels que dféjà vus dans la distribution spatiale de centaines de millions de galaxies pour révéler la nature de "l'énergie sombre", la source de l'accélération cosmique. Depuis ses débuts en 2013, DES a cartographié plus de 10% du ciel avec un appareil photo numérique contenant 570 millions de pixels et cinq filtres optiques qui fournissent des couleurs galactiques pour estimer les distances de décalage vers le rouge. Les astronomes du CfA font partie d'une équipe de plus de 400 scientifiques répartis dans sept pays travaillant sur le DES, et l'année dernière, ils ont publié le premier ensemble de données.
En fait ces vides cosmiques occupent la majeure partie du volume de l'univers. Contrairement aux amas de galaxies et autres structures denses qui sont fortement affectées par les effets gravitationnels, sans parler des processus associés à la formation des galaxies, ces vides sont les régions les plus sous-denses de l'univers et ont une dynamique relativement simple. Cela en fait des sondes particulièrement simples pour contraindre les paramètres cosmologiques.

L'astronome CfA David James est membre de la Collaboration DES et l'un des co-auteurs d'un nouvel article analysant la première publication de données, dans le but de décrire la relation entre la masse et la lumière autour de ces vides cosmiques. Les scientifiques utilisent la modélisation statistique pour analyser à la fois la distribution 2D des galaxies et leur distribution 3D, cette dernière étant obtenue en calculant les distances des galaxies à partir de leurs décalages vers le rouge déterminés par photométrie. Ils trouvent que les deux méthodes s'accordent bien l'une avec l'autre, et avec des modèles dans lesquels la physique des environnements vides est très simple, et dans lesquels la quantité de lumière émise évolue directement avec la masse. Les vides dont le diamètre est compris entre environ cent et six cent millions d'années-lumière correspondent assez bien pour permettre des tests de la relation masse-lumière supérieurs à dix pour cent. Avec les observations futures, les statistiques améliorées devraient permettre de nouveaux tests de cohérence utiles de la gravité et de la relativité générale et des scénarios d crédibles e matière noire.

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Explore further

Tracer galaxies probe the cosmic background
More information: Y Fang et al. Dark Energy Survey year 1 results: the relationship between mass and light around cosmic voids, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society (2019). DOI: 10.1093/mnras/stz2805
Journal information: Monthly Notices of the Royal Astronomical Society

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 Mes commentaires 
vont pour une fois être aussi copieux que l’article traduit
L’univers, n’est pas  homogène. les galaxies sont regroupées en structures distinctes, groupées en de gigantesques filaments séparés par de vastes vides -  c’est la "structure à grande échelle (LSS)",  cette architecture dont la découverte et les cartographies ont été mises au point par les astronomes du CfA .. Depuis, les astronomes ont combiné les cartes LSS avec les résultats du rayonnement de fond micro-ondes cosmique (CMBR) et des hypothèses s sur un big bang inflationniste pour assembler une image cohérente de l'univers, de ses origines et de son évolution.
Mais outre ces hypothèses  des mystères subsistent, par exemple la matière noire, devrait également se rassembler dans ces structures à grande échelle puisqu’elle est supposée, n’obéir qu à la gravité  Certains s astronomes du CfA, ,  ont  utilisé des photons des galaxies du premier univers ("galaxies traceuses") pour sonder le LSS plus en déta(il David James et Tony Stark. )Au fur et à mesure que ces photons traversent l'univers en route vers nous, leurs trajectoires sont perturbées par les influences gravitationnelles du LSS, notamment par  les effets de lentille gravitationnelle.
 L'équipe a combiné des observations du Dark Energy Survey (un levé optique qui a cartographié des millions de galaxies), du South Pole Telescope (une installation à ondes submillimétriques qui étudie le CMBR et les premières galaxies) et de la mission Planck (un levé infrarouge et millimétrique q…En résumé ces  astronomes prévoient qu’avec des contraintes mieux définies et quelques hypothèses ou simplifications supplémentaires  et surtout de plus amples recherches ces techniques leur permettront  de mieux cerner  les  caractéristiques essentielles de la matière noire, comme son équation d'état, et  toutes les propriétés qui sont jusqu'ici restées insaisissables…Je juge que c est un pari assez éloigné ….
Mais allez savoir pourquoi les uns et les autres s’ignorent ! je vous ai signalé le travail  sur LANIAKEA  effectué sur une portée plus proche en distances  par une équipe pluridisciplinaire franco américaine  et qui se préoccupe également du  rôles de ces ides  …Bien entendu i, s agit de vides relatif
Je vous ai porté e, figure une photo de la structure galactique en filamentsImage result for structures galactiques en filaments




1 commentaire:

  1. Jean-Marc Jancovici
    2 h ·
    Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 10 points :
    https://lnkd.in/gPUf_PX
    Commentaire de Jean-Marc Jancovici : "Le Ministère de l'environnement publie un résumé de la programmation pluriannelle de l'énergie soumis à "consultation" (qui ne changera rien ou si peu au texte, d'où les guillemets) : https://lnkd.in/gPUf_PX

    Ce document est l'occasion de rappeler un objectif né au moment de la campagne de Hollande, et qui, depuis, s'est retrouvé dans les textes sans avoir jamais fait l'objet du moindre argumentaire sérieux de la part du gouvernement : la baisse à 50% du nucléaire dans l'électricité. Le texte du gouvernement soutient que la réduction du nombre de réacteurs sera proportionnelle à la baisse de la production (si l'on en croit la presse, les sites qui devront fermer sont déjà identifiés).

    Sauf que ce n'est pas ce que disent les observations : ni l'Allemagne ni l'Espagne n'ont baissé la puissance pilotable installée dans leur pays lorsque la puissance intermittente (éolien - solaire) a augmenté. Serons nous considérablement plus intelligents qu'eux ? Surement...

    Je ne vois qu'une seule explication logique à la persistance dans cet objectif qui n'a aucun intérêt pour le pays (https://lnkd.in/gZVfYjc ). Elle ne porte pas un joli nom : démagogie."
    (publié par Joëlle Leconte)

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