Voici ma traduction de l’article reçu avant hier depuis
SCIENCE ORG/SCIENCE X
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JANUARY 20,
2020
First
results from the Dark Energy Survey
by
Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
Premiers résultats du Dark Energy Survey
par
Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics
Le Dark Energy Survey utilise le télescope Blanco de 4
mètres de l'Observatoire interaméricain Cerro Tololo au Chili, vu ici. Un
article analysant la première publication de données révèle que les vides
cosmiques ont des environnements dont les propriétés sont en bon accord avec
les modèles, étant relativement simples et avec une lumière émise qui évolue
linéairement avec la masse. Crédit: Reidar Hahn / Fermilab
Le programme Dark Energy Survey (DES) utilise les modèles de
structure cosmique tels que dféjà vus dans la distribution spatiale de
centaines de millions de galaxies pour révéler la nature de "l'énergie
sombre", la source de l'accélération cosmique. Depuis ses débuts en 2013,
DES a cartographié plus de 10% du ciel avec un appareil photo numérique
contenant 570 millions de pixels et cinq filtres optiques qui fournissent des
couleurs galactiques pour estimer les distances de décalage vers le rouge. Les
astronomes du CfA font partie d'une équipe de plus de 400 scientifiques répartis
dans sept pays travaillant sur le DES, et l'année dernière, ils ont publié le
premier ensemble de données.
En fait ces vides cosmiques occupent la majeure partie du
volume de l'univers. Contrairement aux amas de galaxies et autres structures
denses qui sont fortement affectées par les effets gravitationnels, sans parler
des processus associés à la formation des galaxies, ces vides sont les régions
les plus sous-denses de l'univers et ont une dynamique relativement simple.
Cela en fait des sondes particulièrement simples pour contraindre les
paramètres cosmologiques.
L'astronome CfA David James est membre de la Collaboration
DES et l'un des co-auteurs d'un nouvel article analysant la première
publication de données, dans le but de décrire la relation entre la masse et la
lumière autour de ces vides cosmiques. Les scientifiques utilisent la
modélisation statistique pour analyser à la fois la distribution 2D des
galaxies et leur distribution 3D, cette dernière étant obtenue en calculant les
distances des galaxies à partir de leurs décalages vers le rouge déterminés par
photométrie. Ils trouvent que les deux méthodes s'accordent bien l'une avec
l'autre, et avec des modèles dans lesquels la physique des environnements vides
est très simple, et dans lesquels la quantité de lumière émise évolue
directement avec la masse. Les vides dont le diamètre est compris entre environ
cent et six cent millions d'années-lumière correspondent assez bien pour
permettre des tests de la relation masse-lumière supérieurs à dix pour cent.
Avec les observations futures, les statistiques améliorées devraient permettre
de nouveaux tests de cohérence utiles de la gravité et de la relativité
générale et des scénarios d crédibles e matière noire.
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Tracer
galaxies probe the cosmic background
More information: Y Fang et al. Dark Energy Survey year 1 results: the
relationship between mass and light around cosmic voids, Monthly Notices of the
Royal Astronomical Society (2019). DOI: 10.1093/mnras/stz2805
Journal
information: Monthly Notices of the Royal Astronomical Society
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Mes commentaires
vont pour une fois être aussi copieux que l’article
traduit
L’univers, n’est pas
homogène. les galaxies sont regroupées en structures distinctes,
groupées en de gigantesques filaments séparés par de vastes vides - c’est la "structure à grande échelle
(LSS)", cette architecture dont la
découverte et les cartographies ont été mises au point par les astronomes du CfA
.. Depuis, les astronomes ont combiné les cartes LSS avec les résultats du
rayonnement de fond micro-ondes cosmique (CMBR) et des hypothèses s sur un big
bang inflationniste pour assembler une image cohérente de l'univers, de ses
origines et de son évolution.
Mais outre ces hypothèses
des mystères subsistent, par exemple la matière noire, devrait également
se rassembler dans ces structures à grande échelle puisqu’elle est supposée, n’obéir
qu à la gravité Certains s astronomes du
CfA, , ont utilisé des photons des galaxies du premier
univers ("galaxies traceuses") pour sonder le LSS plus en déta(il David
James et Tony Stark. )Au fur et à mesure que ces photons traversent l'univers
en route vers nous, leurs trajectoires sont perturbées par les influences
gravitationnelles du LSS, notamment par les effets de lentille gravitationnelle.
L'équipe a combiné
des observations du Dark Energy Survey (un levé optique qui a cartographié des
millions de galaxies), du South Pole Telescope (une installation à ondes
submillimétriques qui étudie le CMBR et les premières galaxies) et de la
mission Planck (un levé infrarouge et millimétrique q…En résumé ces astronomes prévoient qu’avec des contraintes
mieux définies et quelques hypothèses ou simplifications supplémentaires et surtout de plus amples recherches ces
techniques leur permettront de mieux
cerner les caractéristiques essentielles de la matière
noire, comme son équation d'état, et toutes les propriétés qui sont jusqu'ici
restées insaisissables…Je juge que c est un pari assez éloigné ….
Mais allez savoir pourquoi les uns et les autres s’ignorent !
je vous ai signalé le travail sur
LANIAKEA effectué sur une portée plus
proche en distances par une équipe pluridisciplinaire
franco américaine et qui se préoccupe
également du rôles de ces ides …Bien entendu i, s agit de vides relatif
Je vous ai porté e, figure une photo de la structure
galactique en filaments
Jean-Marc Jancovici
RépondreSupprimer2 h ·
Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 10 points :
https://lnkd.in/gPUf_PX
Commentaire de Jean-Marc Jancovici : "Le Ministère de l'environnement publie un résumé de la programmation pluriannelle de l'énergie soumis à "consultation" (qui ne changera rien ou si peu au texte, d'où les guillemets) : https://lnkd.in/gPUf_PX
Ce document est l'occasion de rappeler un objectif né au moment de la campagne de Hollande, et qui, depuis, s'est retrouvé dans les textes sans avoir jamais fait l'objet du moindre argumentaire sérieux de la part du gouvernement : la baisse à 50% du nucléaire dans l'électricité. Le texte du gouvernement soutient que la réduction du nombre de réacteurs sera proportionnelle à la baisse de la production (si l'on en croit la presse, les sites qui devront fermer sont déjà identifiés).
Sauf que ce n'est pas ce que disent les observations : ni l'Allemagne ni l'Espagne n'ont baissé la puissance pilotable installée dans leur pays lorsque la puissance intermittente (éolien - solaire) a augmenté. Serons nous considérablement plus intelligents qu'eux ? Surement...
Je ne vois qu'une seule explication logique à la persistance dans cet objectif qui n'a aucun intérêt pour le pays (https://lnkd.in/gZVfYjc ). Elle ne porte pas un joli nom : démagogie."
(publié par Joëlle Leconte)