Dans le cadre de ce dialogue pédagogique avec des lecteurs curieux ou qui contestent les modèles publiés je poursuis la présentation sur la formation des étoiles ....Il se trouve que c 'est l 'un de mes collègues au CEA ,Saclay , Philippe ANDRE qui a mis de l 'ordre et majoritairement contribué a la structuration des observations ....
Puisque nous avons catégorisé les étoiles d 'après les observations détaillons alors les processus de formation puis d'allumage proprement dits .......
1 / Formation des étoiles de faible masse : voir sur ma figure les quatre classes observées ;À gauche : évolution du spectre au cours de la formation stellaire. Au centre : schéma de la géométrie de la phase du système géniteur .À droite : Commentaires et ordre de grandeur de l'âge du système.
Au début de leur formation, les protoétoiles sont progressivement enfouies dans un environnement de gaz et de poussière ( l' n'enveloppe) qui empêche toute énergie visible de nous parvenir ; ces objets ne peuvent être observés que dans le domaine des ondes radio et des rayons X qui parviennent à traverser cette enveloppe (c'est la classe 0). On nomme cet état globule obscur. L 'étoile y déclanche tot ou tard son allumage ...
À mesure que l'enveloppe s'amincit (classe I) puis se disperse (classe II), les rayonnements infrarouge (provenant notamment due la compression progressive disque d'accrétion) et visible (provenant de l'étoile) finissent par surgir et nous parvenir. Lorsque le disque d'accrétion s'amenuise et que s'y forment les planètes, cet excès infrarouge diminue (classe III)
Ces classes observationnelles sont définies de manière statistique, les étoiles jeunes pouvant dévier de ces classes pour différentes raisons. Par exemple :
Dans les systèmes multiples serrés, la matière circumstellaire est perturbée et peut être dissipée plus rapidement ;
certains systèmes de classe II présentent un disque d'accrétion vu par la tranche, dont la matière opaque occulte le rayonnement en visible et proche infrarouge ;
certains systèmes de classe II présentent des sursauts d'accrétion importants et rapides — augmentation de la puissance d'accrétion d'un facteur cent en quelques années — qui modifient radicalement l'allure du spectre visible infrarouge.
L 'agrégation des gaz les plus légers et situés plus a l 'exterieur ou en périphérie du disque protoplanétaire puurrait conduire a des formations ''différées ''de planétes plus ou moins grosses par rapport au planétes centrales Question: comment se répartissent les planetes autour d une étoile ????
Les planètes tournent autour de leur étoile et les satellites autour des planètes du fait de leur vitesse et de l'attraction gravitationnelle qui s'exercent entre ces astres. Pour que leur mouvement soit circulaire et uniforme, ces deux facteurs doivent, en quelque sorte, se compenser.
Temporellement le caractere chaotique de l 'agglomération des néo planètes échappe à une prévision mathématique voire grossièrement systématique de la répartition et des masses des planètes ''finales ''... toute fois dés que le système est stable le calcul d 'une place de planète restée invisibe s 'avére alors possible (Neptune par LE VRRIER par ex.etc )
a suivre
Le problème c’est qu’on n’a jamais observé une densification d’un nuage préalable à l’allumage. Toujours on été détectées des protos étoiles allumées. On affirme postérieurement que la couronne gazeuse est celle-là même qui a contribué à la compression de sorte que nous avons contradictoirement COMPRESSION pour l’alimentation et éjection !
RépondreSupprimerJe viens de traiter le sujet sur mon blog, si vous permettez
https://position-physique.blogspot.com/
Voir le commentaire laissé sur votre site . Cordialement
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