LE NUCLEAIRE EN CE PRINTEMPS 2017
Les craintes exprimées concernant les coupures de courant
cet hiver s’étant révélées sans
fondement , je profite du démarrage du
printemps pour donner à mes lecteurs
trois articles sur l actualité
du nucléaire français et …japonais !
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1 :FUKUSHIMA (
état des lieux )
Je n’y vais pas ; mon prochain voyage se fera à PRINCETON
et en FLORIDE , pour
retrouver ma famille , mais j’ai reçu la NEWSLETTER de IRSN qui m’a permis de télécharger (PDF, 242 Ko)leur analyse dont je vais vous présenter le contenu puis le commenter
.
« Actions de maîtrise des installations (copier-coller)
« TEPCO considère que les premières phases de reprise
de contrôle des installations sont réalisées dans la mesure où le
refroidissement des réacteurs et des piscines est assuré.
Les réacteurs 1, 2 et
3 sont maintenus à une température comprise entre 15 et 50 degrés par injection
permanente d’eau douce. Afin d’éviter tout risque de combustion d’hydrogène,
une injection d’azote peut être effectué en cas de besoin dans les enceintes de
confinement et les cuves des réacteurs 1 à 3.Les températures dans les piscines
de stockage des combustibles sont inférieures à 30 degrés. L’exploitant dispose
à présent de délais importants pour intervenir au cas où il rencontrerait des
difficultés avec ces moyens de refroidissement. »
Mon commentaire :Mes lecteurs chimistes ont peut-être
rectifié : c’est plutôt le risque de déflagration /détonation qu’ il faut à nouveau éviter ….
Comme l’hydrogène possède un
domaine d’explosivité large, 4%-75%, à
pression et température ambiantes il est
clair que c est la surveillance des
rentrées d’oxygène (air) par
convections et diffusions qu’ il faut suivre .Comme l’étanchéité du confinement des enceintes
est morte depuis l’accident J ‘ignore de quel type de capteurs de suivi O2 , TEPCO dispose pour déclencher cette injection d’alerte d’azote …..J’ignore
en outre , compte tenu des niveaux de radioactivité actuels ce que l’exploitant a pu mettre comme « rustines »
sur les brèches et fissures de ces
confinements ……
« Actions de maîtrise des rejets
(copier-coller)
« TEPCO poursuit ses actions en vue de maîtriser les
rejets diffus dans l’environnement, notamment dans les eaux souterraines.Du
fait de l’inétanchéité des cuves et des enceintes de confinement, l’eau
injectée pour refroidir les réacteurs et les piscines s’écoule dans les sous-sols
des bâtiments où elle se contamine rendant ainsi nécessaires leur traitement et
leur entreposage.
Selon TEPCO, le débit
d’eau s’infiltrant dans les sous-sols des bâtiments a diminué de 400 m3/jour à
moins de 200 m3/jour. L’exploitant pense que ce débit sera largement inférieur
à 100 m3/jour après congélation complète du périmètre.
En effet, TEPCO a
implanté un dispositif de pompage en amont des bâtiments (« groundwater bypass
» sur le schéma ci-dessous) ainsi qu’un dispositif de congélation des terrains
(« landside impermeable wall »).
A cela s’ajoutent le
pompage en périphérie des bâtiments (« subdrains ») et une seconde barrière
d’étanchéité (« mur » ou « seaside impermeable wall ») le long du port pour éviter que les eaux
souterraines polluées n’atteignent l’océan.
En accord avec les autorités et les associations locales de
pêcheurs, l’eau pompée est rejetée après contrôle. En revanche, les eaux
traitées pour en retirer les éléments radioactifs (sauf le tritium) continuent à être entreposées pour un volume de près de 1
000 000 m3. Toutefois, TEPCO dispose désormais de capacités de traitement
suffisantes.
Mon commentaire /J’ai déjà expliqué pourquoi
ce type de mise en œuvre de moyens
en capacités de réservoirs représentait un type moderne pire que le célèbre « tonneau des Danaïdes » si le débit du process de décontamination de l’eau n’est pas largement supérieur au débit actuel .J espére que l
entreposition de toutes ces cuves à traiter
est à l abri des séismes et tsunamis encore possibles ….
« Plan de
reprise de contrôle des installations (copier-coller)
En 2017, les actions de nettoyage du site se poursuivent
pour permettre la réalisation du plan de reprise de contrôle des installations
en 3 étapes :
retrait des
combustibles présents dans les piscines : à partir de fin 2017 pour la piscine
du réacteur n°3, vers 2020 pour celles des réacteurs n°1 et n°2 ;
retrait des combustibles dégradés des réacteurs n°1 à 3
entre 2020 et 2025. Cet échéancier reste très dépendant du programme de
recherche et des connaissances acquises sur l’état des installations ;
démantèlement complet des installations, avec un objectif de
30 à 40 ans.
MON COMMENTAIRE / Je
tenais ces retraits des combustibles irradiés en piscine pour urgents .Répartir
tout cela sur les entreposages des tranches presque toutes arrêtées me semblait possible
Mais j’ignore les niveaux
radioactifs et surtout les moyens
techniques et financiers ACTUELS de TEPCO : à mon avis ils continuent de serrer les f.....s !
A SUIVRE
PHOTO DESINSTALLATIONS DOC tepco
Dispositifs de maîtrise des rejets dans les eaux souterraines (Source : TEPCO) |
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