jeudi 31 août 2017

Le POUVOIR DE L IMAGINAIRE /N° 532

 Inévitablement je reviens me placer dans le cadre des questions posées par LE POUVOIR DE L’IMAGINAIRE …..Mais  pourquoi est-ce  ainsi  pensez-vous ???
  PARCE QUE LES REPONSES QUE TU ESSAIES D’Y METTRE ..NE SONT QUE DES DEMI -REPONSES !!
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-« Je ne peux m’empêcher, CLARA , de proposer en entrée en matières les quatre vers de LAMARTINE /Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?
-« Veux-tu dire par là PAPY que tu te sens comme poussé à nous reparler de ta conception  du TEMPS ???
-« J’ai peur d’être obligé de te dire oui , ma chérie … !   Le temps est en soi  , me semble –t-il  pas séparable  de la dynamique des phénomènes réels…C’est pourquoi même si  j’avais d’abord jugé très intéressant  la conception de SMOLIN     pour lequel  il y a «  durée » ou écoulement du temps  uniquement pour ses    «  boucles gravitationnelles  à la taille de PLANCK  » en situation  d’évolution , j’en suis revenu  maintenant! …Je suis d’abord  retombé, autrement dit , sur la conception d’un Carlo Rovelli où à l’échelle macro  le  temps résulte d’une sorte de  schmilblick  thermodynamique  de l’ensemble de ces mousses  de spins  et  où localement le temps est  soit quasi  immobile  soit au contraire mobile ….
-«  Pourquoi dis-tu quasi ?
-«   Parce que je réalise mal comment une particule de matière même  déclarée «  au repos », peut se priver de son spin !Et je dirai  que a fortiori si on veut la modéliser par une vibration , un oscillateur ou une onde ,une  Corde  à  caractère bouclé sur elle-même ,  un minimum de  mobilité subsistera ( l’énergie du point zéro)…..En fait  je ne vois plus le TEMPS  s’arrêter pour une masse   à cause de ce spin ,   ce prétexte  au «  gigotement perpétuel » de toute masse  !!!!
-«Intéressant ta remarque PAPY ! Le spin d’une particule,  ne s’arrête-t-il pas alors   à zéro degré  KELVIN  , qu’  elle soit représentée comme  particule de masse «  du modèle standard » ou corde bouclée sur elle-même ,ou encore autre chose ???
-«  Qui te dit CLARA  que parler d’atteindre le zéro degré KELVIN   , ce n’est pas déjà sortir de la réalité et aller se promener dans un imaginaire  uniquement mathématique ????
-«  Je m’aperçois que tu biaises pour me  répondre  PAPY !   J’aimerai savoir  alors au fond  qu’est-ce que c’est que  ce fichu spin !!!! 0 , ½ ,1 ,2   , et avec des signes + ou - ????? Quelle est son équation aux dimensions ??? Est-ce chèvre ou chou ? Poisson ou viande ? Et que signifie la valeur zéro  si tu  fais  d’un « quantificateur spin » un simple  « orienteur » possible  d’une sorte d’énergie ????
-«  Oh CLARA ? ARRETE DE PHANTASMER SUR CE SPIN ! Le spin est simplement le moyen de décrire  le moment cinétique intrinsèque de particules quantiques. Ce n’est qu’un nombre  , un rapport à la valeur 1  !!!! Un symbole…  de sens  descriptif ( une propriété , un état , existe ou n’existe pas) et relatif ( c’est  un entier ou non ) ! Une partie de la  représentation que  notre intellect mal foutu  se fait des phénomènes quantiques !
-«  Tu insultes  la cervelle humaine !
-«  Non CLARA !   Plus précisément la valeur entière ou demi-entière du spin détermine une propriété cruciale de la particule : une indication  sur une direction  possible  et les modalités  vectorielles qui vont avec !!!.....Et si son spin est entier, elle suit la statistique de Bose-Einstein …. si son spin est demi-entier, par le principe d'exclusion de Pauli, elle suit la statistique de Fermi-Dirac …Ainsi quand tu parles de « 3 kilowatts » , le 3 ce n’ est que  le symbole  nombre  , alors que le symbole de   l’énergie ça reste «  kilowatts ». ALORS POINT BARRE !
-« Ne te fâche pas PAPY !J’ai depuis  longtemps compris que parler de masses , d’ondes, d’oscillations , de charges électriques de rayonnements  etc.    , c’était au fond toujours  parler d’énergie  …C’est  pourquoi  quand tu me parles de spin  de façon générale sans entrer dans les détails, je voulais le classer par rapport à ces concepts  et ça m’a  conduit à te poser des questions erronées …Je désirais savoir  si les  valeurs diverses du spin traduisaient  des échanges d’énergie quantique….En fait,  je comprends que  ce spin n’est pas là pour quantifier cela  ou pour en  décrire  un niveau X  mais pour situer l’existence d’une propriété quantique  , par exemple  les  FERMIONS ou  les BOSONs  et la statistique qui les  dessert ….
 photo sur sa représentation actuelle simplifiée 
Résultat de recherche d'images pour "le spin quantique"

 A suivre


dimanche 27 août 2017

LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/PHYSICS WORLD CO/ AUGUST-2

LA SUITE DE MON  DERNIER ARTICLE
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1 RESUME
Des lunettes solaires fournissent de l’énergie  et de l'ombre
14 août 2017e

'Solar glasses' provide power as well as shade

Device exploits lightweight, semi-transparent organic solar cells

Les lentilles sombres des lunettes de soleil ont été remplacées par des cellules solaires organiques par des scientifiques en Allemagne. Les cellules peuvent alimenter un petit mircocontrolleur qui envoie des informations sur les conditions ambiantes à quelques écransdisposés dans les bras des lunettes et, à l'avenir, pourrait fournir de l'énergie pour des dispositifs personnels tels que les prothèses auditives.
Les cellules solaires organiques sont moins efficaces que les dispositifs de silicium conventionnels et ne sont pas aussi résistantes à la lumière forte et continue, ce qui les rend moins adaptés à la fourniture d'énergie à partir des récepteurs sur toits. Mais, selon le membre de l'équipe Daniel Bahro de l'Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT), le fait qu'elles soient légeres, flexibles et transparentes ouvre un certain nombre de nouvelles applications antérieurement impraticables.
Bahro et ses collègues ont conçu de  nouvelles "lentilles" pour avoir le poids et le  spectre de transmission similaires à ceux des lunettes de soleil normales. Les lentilles sont constituées d'un polymère et de deux types de molécules de fullerène entre les électrodes et les couches de verre. Elles sont ensuite insérées dans un cadre en plastique disponible dans le commerce. Une fois connecté à une carte de circuit imprimé et à un affichage à cristaux liquides dans chaque bras de lunettes, elles fournissent des informations sur l'intensité et la température de la lumière ambiante.
L'équipe a constaté qu’avec la lumière extérieure et une intensité de 1 "soleil", l'appareil a converti seulement 0,06% de la puissance entrante en électricité et a produit  un milliwatt de puissance. Bahro dit que cela s'explique en partie par l'utilisation d'une seule pièce de cellule solaire pour chaque lentille. Lui et ses collègues auraient pu adjoindre beaucoup plus  de cellules étroites ensemble afin de limiter les «pertes ohmiques» qui résultent lorsque les transporteurs de charge traversent les électrodes d'une cellule. Cependant, explique-t-il, cela donnerait une vision altérée.
Le fait que les pertes ohmiques soient proportionnelles au carré du courant, qui augmente avec l'intensité de la lumière, signifie que les lunettes ont été proportionnellement bien meilleures à des intensités inférieures. À 0,01 soleil, l'efficacité de chaque cellule a atteint 2,4%, ce qui a donné une production de 400 μW. En tant que tel, les chercheurs ont alors  adapté leur électronique à des conditions ennuyeuses telles que celles typiques des bureaux et d'autres environnements intérieurs.
À environ 0,002 soleils, typique de l'éclairage intérieur, chaque lentille avait une efficacité de 6,7% et produisait environ 200 μW. C'est trop bas pour les téléphones portables, les diodes électroluminescentes courantes ou les lecteurs de musique portables, mais, dit Bahro,  cela serait suffisant pour les prothèses auditives, les télécommandes et les montres à poignet. Il croit également que la technologie pourrait réduire la taille de la batterie ou limiter la fréquence de recharge dans des «lunettes intelligentes», comme le casque Google Glass.
MON COMMENTAIRE /Ces recherches  sont tournées vers l’utilisation de la lumière naturelle  dans un environnement divers   et  utilisant des verres (une très fine couche de carbone  capables de transformer les photons en micro puissances ), sans pour autant trop abaisser le coefficient de transmission  direct  ET SA COULEUR … Mais à quel prix ?? ENGIE et Heliatek, une jeune entreprise allemande développent  ainsi des films minces et souples  «  a coller n importe où !!!)

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Why being average is bad news for ants

RESUME
Pourquoi être dans  la moyenne c’est une mauvaise nouvelle pour les fourmis
15 août 20
Pour une fourmi qui est tombée dans une fosse creusée dans le sable par les larves des insectes "les fourmilions", la capacité de grimper sur une pente granulaire est une question de vie ou de mort. Mais un groupe de scientifiques en France a découvert pourquoi certaines fourmis de taille moyenne ne sont pas susceptibles de sortir de ces pièges coniques et centimétriques, peu importe combien de fois  ils essayent. La physique de la friction, les chercheurs l’ont constaté, dicte que ces fourmis sont assez lourdes pour déformer la pente sableuse d'une fosse, mais pas si lourdes  pour qu'elles y  créent des empreintes stabilisatrices. Au lieu de cela, les créatures malheureuses glissent vers le bas de la fosse et sont mangées vivantes.
C'était un scientifique français du 17ème siècle - le physicien Guillaume Amontons - qui a formulé trois lois de frottement encore utilisées aujourd'hui. Le premier indique que la force de friction expérimentée par un objet reposant sur une surface est proportionnelle à la force gravitationnelle de cet objet - et donc à sa masse. Mais dans les dernières recherches, Jérôme Crassous, de l'Université de Rennes et ses collègues, ont montré que la dépendance à la friction de la masse est beaucoup plus compliquée pour les objets minuscules sur les surfaces granulaires, et c'est cette complexité qui détermine le sort des fourmis dans les puits des fourmilions.
ETC  / VOIR LA SUITE DANS L’ORIGINAL EN ANGLAIS
MON COMMENTAIRE/Peu de gens ont vu ce phénomène  , comme moi-même dans mon lycée  provincial ! / La fourmi  tombant dans le trou du fourmi  lion qui la canarde de grains de sable pour la faire retomber dans le fond et la croquer ! !
 La physique, la mécanique  et la dynamique des phases solides granulaires telles que les sables  sont l’objet de recherches  très rattachées aux travaux publics ( symposium COLAS)
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Coherent neutrino scattering seen with compact detector

Diffusion cohérente de neutrinos vue avec un détecteur compact
16 août 2017
Professeur Juan Collar avec le détecteur de neutrinos portable
Détection compacte: le détecteur de neutrinos petit et portable crée de l'excitation
La détection des neutrinos est l'une des tâches les plus difficiles dans la physique des particules, en raison de leur taux d'interaction extrêmement faible avec les particules. Des quantités énormes de matière sont surveillées juste pour attraper quelques précieux événements. Mais, les chercheurs ont dévoilé une nouvelle technique pour capturer les neutrinos avec des détecteurs beaucoup plus petits. Cela pourrait conduire à des extensions du modèle standard de la physique des particules, et a également des applications pratiques dans la non-prolifération nucléaire.
Les neutrons ont été détectés pour la première fois en 1956 par la désintégration  bêta inverse - une observation qui finira par gagner le prix Nobel de physique en 1995. Ils sont détectés par l'interaction faible, qui est médiée par l'échange de W et W neutres chargés. Un neutrino qui s’échappe d’ un proton échange un boson W, produisant un neutron et un positron. Bien que cela puisse fournir des informations précieuses, cela  ne peut détecter que les neutrinos avec une énergie assez élevée.
Alternativement, on peut détecter le recul des particules cibles échangeant des bosons Z neutres avec des neutrinos. Cela a été réalisé en 1973 au détecteur Gargamelle du CERN à Genève. L'année suivante, le physicien théorique Daniel Freedman du National Accelerator Laboratory de Illinois a prédit que l'interaction d'un neutrino à faible énergie pourrait être environ 100 fois supérieure. "Une particule avec une longue longueur d'onde est essentiellement délocalisée sur une distance relativement grande", explique Juan Collar de l'Université de Chicago, "Donc, le boson Z sollicite efficacement tout le noyau et interagit avec tous les nucléons en même temps.C ‘est une  bonne approximation, cette probabilité d'interaction avec le carré du nombre de neutrons dans le noyau ". En principe, cette diffusion dite cohérente pourrait permettre un signal beaucoup plus fort.

Malheureusement, un noyau lourd et riche en neutrons ne recule que très légèrement  lors de l'impact d'un neutrino à faible énergie. Freedman a écrit dans son article de 1974 que sa proposition de diffusion de neutrinos cohérente pourrait "être un acte d'arrogance, car les contraintes inévitables du taux d'interaction, de la résolution et de l'arrière-plan posent de graves difficultés expérimentales". Cependant, pendant les années intermédiaires, les astronomes des matières noires ont affiné la détection des rebuts nucléaires à faible énergie dans les détecteurs de WIMP hypothétiques (particules massives qui interagissent faiblement). «Nous avons profité de toutes ces connaissances», dit Collar.
Collar et collègues de la collaboration COHERENT, qui comprend des scientifiques en Russie, au Canada, en Corée et dans diverses parties des États-Unis, ont effectué leur expérience à la source de neutrons pulsés les plus intenses au monde au laboratoire national Oak Ridge de Tennessee, où un grand nombre de neutrinos sont également générés. Les chercheurs ont découvert un corridor de sous-sol bien caché des rayons cosmiques qui, avec un  blindage (plus  de 12 m supplémentaires de béton et de gravier), a filtré presque tous les neutrons. "Bien sûr, les neutrinos le traversent comme si ce blindage  n'était pas là", dit Collar. Les chercheurs ont placé une cible comprenant seulement  14.6 kg of sodium-doped caesium iodide (les détecteurs de neutrinos traditionnels nécessitent des milliers de tonnes de matériel) et ont calculé le recul nucléaire à partir d'une diffusion cohérente des neutrinos en mesurant l'augmentation de leur signal pendant chaque impulsion. Pendant plus lus de 15 mois, les chercheurs ont acquis une preuve claire de la diffusion cohérente des neutrinos.
Freedman, maintenant à l'Université de Stanford, est impressionné: «Ce processus a été dans l'arrière-plan de la pensée des gens», dit-il. "Si [les chercheurs] avaient écarté un signal avec confiance, cela aurait compromis non seulement le modèle standard mais la mécanique quantique de base".
Les chercheurs ont déjà fourni de nouvelles contraintes aux interactions potentielles entre les neutrinos et les quarks qui pourraient résulter de certaines extensions du modèle standard. Les résultats futurs, dit Collar, peuvent aider à répondre à des questions clés telles que  le neutrino a  t-il un moment magnétique intrinsèque et  existe-t-il,des neutrinos "stériles" supplémentaires qui n'interagissent pas avec le modèle standard. "La liste [des questions] est en fait très longue", dit-il.
Les physiciens de particules théoriques Joel Walker et James Dent de l'Université d'Etat de Sam Houston au Texas, qui n'étaient pas impliqués, sont excités. "Le secteur des neutrinos est un secteur très étrange qui a surpris la communauté de la physique à plusieurs reprises déjà", explique Walker. Dent ajoute: "Cela  aurait été très surprenant pour les gens si le signal du modèle standard n'avait pas été là, mais cela ne signifie pas que c'est le seul signal là-bas. Une partie de notre enthousiasme est que maintenant nous pouvons commencer à tester cette section de la norme Modèle pour la physique des modèles hors norme.
" Le chercheur Patrick Huber de Virginia Tech a proposé que la technique puisse détecter des «couvertures d'élevage» placées autour des réacteurs nucléaires pour produire du plutonium de qualité militaire. "Pendant de nombreuses années, des gens comme moi ont dit: «Supposons que nous puissions détecter une diffusion cohérente des neutrinos avec les noyaux». Maintenant, c’ est arrivé, tous ces scénarios de quoi devenir réels! "
MON COMMENTAIRE/J’J’attends avec impatience la suite  car 14.6 kg of sodium-doped caesium iodide ce n’est pas comparable avec les milliers de tonnes d’eau des detecteurs habituels !
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Rare elements could be forged by neutron stars eaten by black holes


Des éléments rares pourraient être forgés par des étoiles à neutrons mangées par des trous noirs
17 août 2017
L'impression de l'artiste d'une étoile à neutrons: l'implosion des étoiles à neutrons a-t-elle produit de l'or dans vos bijoux?
Les éléments précieux de la chimie peuvent provenir des étoiles à neutrons qui ont avalé un minuscule trou noir et ont implosé. Si cela est vrai, cela change radicalement notre compréhension non seulement de la rareté des éléments comme l'or, mais aussi de la nature de la matière noire.
Les éléments en question comprennent tous les atomes plus lourds que le bismuth, ainsi que certains isotopes riches en neutrons plus lourds que le fer. Ils sont forgés dans ce qu'on appelle le processus r (ce qui signifie «rapide»), ce qui nécessite un nombre important de neutrons ainsi que des densités dix milliard fois supérieures à celles trouvées dans le noyau du Soleil pour permettre la capture rapide de ces neutrons par les noyaux atomiques . Par conséquent, le processus r ne peut avoir lieu que dans les environnements les plus extrêmes.
En 1957, Burbidge-Burbidge-Fowler-Hoyle (connu sous le nom de B2FH) a proposé que les supernovæ à l'effondrement du noyau soient à l'origine des éléments du processus de r, mais ces dernières années, cela a été mis en doute. Les fusions binaires en étoile à neutrons ont émergé en tant que points de départ, mais il reste un problème: avec un taux émergent  d’événement de fusion estimé  à un pour 100 000 ans, les simulations informatiques ont du mal à recréer suffisamment d'éléments de ce r-process.
Si George Fuller de l'Université de Californie, San Diego et ses collègues Alex Kusenko et Volodymyr Takhistov de l'Université de Californie, Los Angeles ont raison, il est temps de rechercher une nouvelle explication. Ils proposent que de minuscules trous noirs primordiaux puissent être logés dans le noyau d'une étoile neutronique, où le trou noir commence à consommer de la matière et à se développer. À mesure que l'intérieur de l'étoile neutronique tourne autour du trou noir qui l'emporte, l'étoile à neutrons commence à tourner rapidement et éjecte jusqu'à un dixième d'une masse solaire de matière riche en neutrons dans l'espace. Ce matériau dense décomprime, ce qui permet à la dégradation béta de transformer certains neutrons en protons, suivie par la formation rapide de noyaux atomiques massifs.
L'hypothèse, présentée dans Physical Review Letters, repose sur l'exigence selon laquelle "quelques pour cent ou plus de la matière noire sont constitués de trous noirs", dit Fuller. Conçus par Stephen Hawking et théorisés pour s'être formé dans les moments immédiats après le Big Bang, les chercheurs doivent encore découvrir un tel  trou noir primordial, qui aurait une masse semblable à celle d'un astéroïde. S’ils existent, ils suivraient la répartition de la matière noire, avec beaucoup d'entre eux  dans le centre galactique. Tout comme la matière noire, ils interagiraient à peine avec les étoiles ordinaires et les planètes. Ce ne sont que des étoiles à neutrons assez denses pour les capturer.
Nous ne devrions pas non plus nous soucier  si l n d’eux  touche la Terre. "Dans toute l'histoire de notre planète, il existe une chance entre 1 sur 10 000 et 1 sur 100 000 que l'un de ces trous noirs primordiaux passerait par la Terre", explique Fuller. "Il irait son chemin   tout simplement et ne serait certainement pas arrêté par la Terre".
Les choses dépendent maintenant des observations. La fusion des étoiles à neutrons produit des ondes gravitationnelles lorsqu'elles se transforment par collision spirale . Le détecteur d'ondes gravitationnelles LIGO avancé devrait pouvoir détecter ces étapes finales d'une fusion à raison d'au moins 40 par an, à une distance de 650 millions d'années-lumière.
"C'est la cour suprême à mon avis", dit Fuller. "Si nous voyons des fusions binaires à neutrons avec LIGO, nous allons avoir à choisir entre le  pouce en l’air ou le pouce en bas   si le taux d’émergence  est assez élevé".

Pendant ce temps, nous avons peut-être déjà trouvé des preuves pour les interactions  étoiles à neutron – trou noir primordial  sans  nous en en rendre compte. Des éclats de radio rapides mystérieux (FRB) pourraient provenir des implosions d'étoiles neutroniques. La destruction des étoiles à neutrons pourrait également expliquer pourquoi il y a moins de pulsars trouvés dans les centres galactiques que prévu, alors que la désintégration  bêta pendant le processus r pourrait fournir un signal positron anormal à 511 keV qui provient du centre de la Voie lactée.
Des preuves plus directes pour les implosions d'étoiles à neutrons pourraient venir sous la forme de kilonovae -  ces éclats de lumière présentant  un dixième à un centième de la luminosité d'une supernova normale et qui sont actuellement considérés comme la » fumée du pistolet »  après une fusion binaire d’étoile neutronique et  la  «production d’un  processus  r », dit Fuller. Cependant, si nous détections un de ces  kilonovae ,dans les 650 millions d'années-lumière, sans ondes gravitationnelles qui l'accompagneraient, "cela semblerait suspect et ressemblerait un peu à la destruction d'une étoile à neutrons, soit par notre scénario de trous noirs, soit par  l’intervention d’ une autre sorte de Matière sombre  déstabilisée ".
Il pourrait y avoir une bosse sur  la route. Plus tôt cette année, Tim Linden, de l'Ohio State University et Joseph Bramante, du Perimeter Institute, ont publié une publication pré-imprimée sur arXiv, et  qui suggère que des particules de faible masse de matière noire pourraient également s'accumuler dans des étoiles à neutrons, ce qui les entraînerait à imploser.
Linden dit que lui et Bramante ont calculé que le taux d'interaction entre les étoiles à neutrons et les trous noirs primordiaux était «significativement plus petit» que celui calculé par l'équipe de Fuller. "Cela est principalement dû à différentes hypothèses pour la dispersion de la vitesse des étoiles neutroniques et des trous noirs primordiaux très proches du centre galactique", explique Linden. Les deux groupes prévoient de s'asseoir ensemble  dans les prochains mois et de résoudre ces différences.
A propos de l'auteur
Keith Cooper est un écrivain scientifique basé au Royaume-Uni
 MON COMMENTAIRE /Certains de mes correspondants jouissent du privilège de pouvoir  m’adresser directement du courrier et  J.J MICALEF  n’a pas manqué de m’ alerter pour cet article  en mettant le doigt sur d’autres   phénomènes de productions possibles d’éléments  lourds  que  ceux du modèle standard de la cosmologie  et notamment l’effondrement gravitationnel ….Je  me  rends volontiers  à ses raisons …..Tout n’est pas encore décrit de ce qui se déroule dans les abysses profonds de l’espace …Ceci étant ,   il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain   et si nous ne savons pas tout , les preuves expérimentales  de l’effondrement gravitationnel  et de la synthèse nucléaire progressive des éléments  sont multiples et indestructibles …..Reste à y joindre tous  les  phénomènes  ENCORE NON DECRITS accompagnant matière noire  énergie noire et trous noirs ……ou d’ autres encore décrits par les hérétiques !!!
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Light is seen to scatter off light

Lead-ion collisions reveal phenomenon forbidden in classical physics
La lumière est vue pour disperser la lumière!
18 août 2017 3 commentaires
Image d'un événement de diffusion lumière par lumière
Première vue: la collaboration ATLAS du CERN prétend voir la diffusion de la  lumière par la  lumière pour la première fois
L'idée que les particules de lumière peuvent interagir les unes avec les autres –phénomène connu sous le nom de diffusion  de la lumière par  la lumière - a finalement été observée quelque 80 ans après la première prédiction. C'est la revendication des membres de la collaboration ATLAS au CERN à Genève, qui ont dépeint des données qu'ils ont prises en 2015 lorsque des ions de plomb se sont collés les uns  les autres dans leur détecteur. Certains scientifiques, cependant, contestent la priorité de la découverte, en faisant valoir que la diffusion lumière - lumière a été observée par une expérience au SLAC National Accelerator Laboratory en Californie, il y a 20 ans.
Classiquement, la lumière ne peut pas interagir avec la lumière car les photons - même s'ils  sont  les intermédiaires  dans les interactions entre les particules chargées - ne portent pas eux-mêmes leurs charges. Cependant, le principe d'incertitude de Heisenberg, pierre angulaire de la mécanique quantique, dit que les photons peuvent  se transformer brièvement en paires "virtuelles" de particules et d'antiparticules telles que les électrons et les positons. Il y aurait alors une petite chance que ces particules virtuelles puissent se recombiner pour créer des paires de photons réels.
Le résultat est que deux photons, chacun produisant une paire virtuelle de particules-antiparticules dans le processus, peuvent alors  se disperser. Ce faisant, ils changent de direction mais ne perdent aucune énergie. L'interaction, en d'autres termes, reste élastique.
L'idée de chercher ce phénomène au LHC a été présentée en 2012 par  David d'Enterria du CERN et Gustavo Da Silveira, maintenant à l'Université fédérale de Rio Grande do Sul au Brésil. Ils ont proposé d'étudier les événements dans lesquels les ions de plomb n’entrent pas en  collision entre eux mais, néanmoins,  se côtoient  assez étroitement pour que leurs champs électromagnétiques interagissent beaucoup. Toute diffusion légère lumière-lumière qui se déroulerait ainsi  serait révélée par deux photons volant loin du centre du détecteur dans des directions opposées (pour conserver le moment ), tandis que les ions plombs se poursuivraient sur un chemin presque non perturbé autour de l'anneau du LHC. Techniquement, ces photons, étant des médiateurs de force plutôt que des particules dans un faisceau lumineux, seraient virtuels. Mais parce que les ions plombs se déplacent à proximité de la vitesse de la lumière, les champs électromagnétiques associés à eux se transforment de façon relativiste. Les lignes de champ comprimées  à ce point ressemblent donc à une seule ligne, laquelle  est caractéristique d'un photon réel. Les photons peuvent donc être considérés comme "quasi-réels".

En mettant cette  proposition en action, les membres de la collaboration ATLAS ont analysé les données provenant des collisions de liaisons de base qui se sont  déroulées dans leur détecteur en 2015. Comme elles l'ont signalé dans Nature Physics, sur un total de quatre milliards d'événements, ils  en ont identifié seulement 13 qui auraient pu être une  diffusion  de lumière par la  lumière. Il s'agissait d'événements comprenant un seul flash de lumière à deux points diamétralement opposés dans le calorimètre ATLAS, mais sans signe d'émission d'autres particules - et en particulier pas de pistes courbes à partir de particules chargées qui traversent le champ magnétique du détecteur.
Les chercheurs ont également déterminé combien d'événements  en arrière-plan seraient susceptibles d'avoir produit le même signal pendant la période de prise de données. De tels événements pourraient inclure les rares cas où les électrons à l'intérieur du détecteur émettent presque toute leur énergie sous la forme de photons. En concluant que les antécédents combinés n'auraient en moyenne que 2,6 événements, ils ont calculé que leurs 13 événements candidats avaient une signification statistique de 4,4 écarts types, juste un peu moins des 5 écarts types classiquement nécessaires pour réclamer une découverte en physique des particules.
En écrivant une telle  pièce "News and Wiews" pour accompagner son  dernier article, Spencer Klein, du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie, souligne que l'ATLAS n'est pas la première expérience à fournir des preuves de  diffusion légère par la  lumière. En 1975, des physiciens en Allemagne ont observé des photons dispersés élastiquement par le champ électromagnétique d'un noyau. Cependant, dans ce cas, les photons dans le domaine nucléaire étaient entièrement virtuels. En tant que tel, selon Klein, la collaboration ATLAS «rapporte la première preuve directe de la diffusion de la lumière à partir de la lumière».
Adrian Melissinos de l'Université de Rochester aux États-Unis, cependant, conteste cette situation. En 1997, il faisait partie d'un groupe qui publiait ce qu'il considérait comme une preuve directe de la diffusion lumière par lumière lors de l'expérience E144 chez SLAC. L'expérience a consisté à tirer des photons à partir d'un laser intense sur  des électrons à haute énergie pour stimuler les énergies des rayons gamma et ensuite enregistrer  les quelques fois où ces photons à rayons gamma ont interagi avec les photons laser.
L'expérience n'a pas été mise en place pour surveiller la diffusion élastique, mais a plutôt détecté des positrons générés lors de la diffusion inélastique des photons. Néanmoins, Melissinos soutient que E144 a fourni une observation tout aussi directe de la diffusion lumière par lumière que celle d’ ATLAS.
MON COMMENTAIRE/IL N Y A PAS DE QUOI  FOUETTER UN CHAT !
Je me suis inspiré des remarques du forum où M. Asghar qui observe que : « The interaction of a photon on another photon is just their mutual EM-field elastic scattering which is different from the much practiced just coulomb scattering in physics.” Et celle ironique  de John Duffield
“Light does interact with light. That's why we have gamma-gamma pair production. And two-photon physics and the Breit-Wheeler process. It's some kind of QED myth that claims light doesn't interact with light.
 Si aucune interaction ENTRE PHOTONS n était possible, d ou proviendraient les interférences archi connues !!!!!!
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6:Rare gravitational lens caused by mysterious source

A graphical representation of the alignment between the source of the radio waves (PKS 1413+135), the lensing object (depicted here as residing in an edge-on spiral galaxy) and the 40 m Owens Valley Radio Observatory telescope that spotted it
6 RESUME

Lentille gravitationnelle rare , causée par une source mystérieuse
22 août 2017
Une représentation graphique de l'alignement entre la source des ondes radio (PKS 1413 + 135), l'objet de la lentille (représenté ici comme résidant dans une galaxie spirale ) et le télescope de l'Observatoire de la radio Owens Valley de 40 m qui l'a repéré
Source inconnue: la lentille  gravitationnelle pourrait fournir des réponses aux matières noires (agrandir pour l'image complète)
Un nouveau type de lentille gravitationnelle pourrait permettre aux astronomes de détecter   de la matière noire qui rende compte d’ un million de fois la masse du Soleil. Harish Vedantham de l'Observatoire de la radio Owens Valley de Caltech aux États-Unis et ses collègues ont identifié l'objectif aux longueurs d'ondes radio, et ils suggèrent qu'il amplifie   la lumière provenant  des groupes de matière qui courent   en jets  relativistes   explosant dans le trou noir supermassif central de la galaxie.
Vedantham et l'équipe ont découvert l'objectif dans un sondage  de 1800 galaxies actives, qui s’est déroulé depuis 2008. L'équipe s'est concentrée sur une galaxie active appelée PKS 1413 + 135, située à environ trois milliards d'années-lumière et qui a éclaté mystérieusement, en 2009 Et encore en 2014.Il y a quelque chose entre nous et la galaxie, avec une masse équivalente à 10 000 soleils, et qui déforme l'espace dans une sorte de  loupe cosmique.

Une  lentille gravitationnelle se produit lorsque la grande masse d'un objet courbe  l'espace à tel point qu'il agrandit la lumière d'objets plus éloignés et crée même plusieurs images déformées de ces objets d'arrière-plan. À grande échelle, les grappes de galaxies agissent régulièrement comme de telles   lentilles  vis-à-vis de   galaxies encore  plus éloignées. Sur des échelles beaucoup plus petites, des exoplanètes ont été repérées brièvement en amplifiant la lumière des étoiles en arrière-plan  et comme  micro-lentilles gravitationnelles.
Par ailleurs la " milli-lentille" gravitationnelle se situe entre les deux extrêmes, cas  où les objets plus petits que les galaxies, mais plus massifs que les étoiles individuelles ou les planètes, forment des lentilles, mais restent  tellement difficiles à constater qu'aucune n'a été trouvée jusqu'à maintenant.
Les images multiples créées par un milli-lentille  sont espacées si serré qu'elles sont à la limite de notre sensibilité télescopique actuelle. Au lieu de cela, l'équipe de Vedantham a adopté ce qu'il décrit comme «une nouvelle approche pour trouver et étudier les milli-lentilles». Au lieu de chercher des images à lentilles multiples, ils ont cherché des signes de ce qu'ils appellent «variabilité achromatique symétrique» - à savoir  l'éclat symétrique et l'évanouissement de l'émission de radio d'un objet qui passe précisément derrière l'objectif pendant environ un an. L'équipe de Vedantham suggère que la  milli-lentille  a agrandi la lumière de deux groupes de plasma brûlant  et chaud - l'un en 2009, l'autre en 2014 - qui se déplaçaient le long des jets qui explosaient dans le trou noir central de PKS 1413 + 135.
Le vrai mystère est l'identité de l'objet qui agit comme objectif. Une grande grappe d'étoiles pourrait faire l'affaire, bien qu'il n'y ait pas de galaxies d'avant-plan intervenant évidentes où un tel groupe pourrait résider, ce qui signifie qu'il devrait se trouver dans une faible galaxie naine qui doit encore être découverte. Alternativement, ce pourrait être un trou noir de masse intermédiaire, peut-être du genre  de  celui qui a été fabriqué juste après le Big Bang.
"Un trou noir correspond toujours à une facture !", dit Vedantham. S'il s'agit d'un trou noir, il est possible qu'il soit membre d'une grande population de trous noirs primordiaux qui errent dans l'espace et pourraient représenter une fraction importante de la matière noire (voir notre histoire antérieure).
Même si l'objet de la  lentille est quelque chose de plus banal comme un groupe d'étoiles, il pourrait encore être utilisé pour sonder la matière noire. "Différentes théories de la matière noire font des prédictions différentes sur la formation de la structure dans l'univers", explique Vedantham. Par conséquent, la nature de la matière noire peut avoir des répercussions sur le nombre relatif de grappes de matière à différentes échelles, des grappes de galaxies aux galaxies individuelles aux grappes d'étoiles et aux nuages ​​moléculaires géants. "En observant l'abondance de galaxies de masse différente, nous avons mis ces théories à l'épreuve, mais la gamme de masse inférieure a toujours été hors de portée", dit-il.
Dans l'esprit de Vedantham, la milli lentille gravitationnelle est la seule façon «réaliste» de sondage de matière dans cette gamme de masse inférieure et, si l'on découvre plus de milli-lentilles, elles pourraient aider à définir nos modèles de matière noire. Déjà, Vedantham croit que son équipe a identifié un deuxième milli-objectif, vu par l'Observatoire de radio-astronomie de l'Université de Michigan dans la galaxie active AO 0235 + 164, qui a montré une variabilité en 1994 et 1999 sur une large gamme de longueurs d'onde (d'où le phénomène décrit Comme achromatique). On espère que les techniques sophistiquées d'interférométrie de base (VLBI) pourraient bientôt avoir la résolution de détecter les multiples images de milli-lentilles et fournir une autre façon de les découvrir.
La recherche est publiée dans The Astrophysical Journal.
A propos de l'auteur
Keith Cooper est un écrivain scientifique basé au Royaume-Uni
MON COMMENTAIRE/Le phénomène de lentille gravitationnelle  est une sorte d’artefact observationnel nature !!! Il reste beaucoup de choses a découvrir dans ce domaine , ces résultats sont interessants mais ne m’étonnent pas……
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Dynamical quantum phase transitions seen in ultracold ions and atoms

Effect occurs with the passage of time


Transitions dynamiques de la phase quantique observées dans des ions ultraviolets et des atomes
23 août 2017
Données montrant des transitions de phase quantique dynamiques
Découverte en temps opportun: transitions dynamiques de la phase quantique
Une sorte de transition de phase quantique prévue pour la première fois en 2013 a été observée par trois équipes indépendantes de physiciens. Les trois expériences impliquaient des systèmes d'atomes ou d'ions ultra-réels qui interagissaient et les observations pouvaient conduire à une meilleure compréhension du comportement collectif de la matière quantique.
Les transitions de phase se produisent lorsque la matière se transforme spontanément d'un état à l'autre - du solide au liquide au point de fusion de l'eau, par exemple. Les transitions de phase classiques sont associées aux fluctuations thermiques d'un système tel que le mouvement aléatoire des molécules d'eau. En revanche, les transitions de la phase quantique impliquent des fluctuations qui découlent des changements d'énergie à court terme décrits par le principe d'incertitude de Heisenberg. En conséquence, les transitions de la phase quantique ont tendance à se produire à des températures absolues très basses, où les fluctuations quantiques dominent les fluctuations thermiques.
Les transitions de phase sont habituellement étudiées lorsqu'un système est à l'équilibre thermique ou près de celui-ci, mais en 2013, Markus Heyl, Anatoli Polkovnikov et Stefan Kehrein ont souligné une similitude entre l'opérateur mathématique décrivant l'évolution du temps d'un système quantique non équilibré et la fonction de partition d'un système en équilibre thermodynamique. En outre, les théoriciens ont calculé que le système quantique devrait subir des changements d'état qui rappelleraient les transitions de phase. La différence étant que, au lieu d'être entraînées par une modification d'un facteur externe tel que la température, les transitions quantiques se produisent à mesure que le temps progresse.
Dans une des trois expériences indépendantes, Rainer Blatt de l'Université d'Innsbruck et ses collègues en Autriche et en Allemagne ont observé des transitions de phase quantique dynamiques dans des chaînes constituées  de jusqu'à 10 ions piégés dans un environnement ultra-plat. Le système est décrit par le modèle Ising de champ transversal, grâce à quoi une interaction entre les ions voisins peut être ajustée de sorte que les ions alignent leurs spins le long d'une direction (par exemple, x). Il existe également un champ magnétique appliqué dans une direction transversale (telle que z), qui exerce un couple sur les spins.
À partir d'un état ordonné avec tous les spinss orientés dans la même direction, l'équipe a ensuite changé les interactions entre les spins afin qu'ils s'alignent dans des directions aléatoires - ce qui entraîne le système à l'écart de l'équilibre. Le système est alors autorisé à évoluer avec le temps et l'équipe a mesuré la probabilité  pour que les spins pointent dans la même direction (une quantité appelée fonction de fréquence). Comme l'ont prédit Heyl et ses collègues, les chercheurs ont constaté que cela s'est produit à deux moments précis - tout comme la façon dont les transitions de phase classiques se produisent à des températures spécifiques, par exemple. En écrivant dans Physical Review Letters, ils expliquent également comment les systèmes contenant six, huit et dix ions avaient le même comportement
Simultanement , Nick Fläschner de l'Université de Hambourg et ses collègues ont repéré les transitions dynamiques d’une  phase quantique dans un réseau optique 2D d'atomes ultra-froids et décrivent leur travail sur arXiv. Sur arXiv on trouve  aussi une préimpression par Christopher Monroe de l'Université du Maryland et ses collègues décrivant des transitions de phase quantique dynamiques dans une chaîne de 53 ions.
A propos de l'auteur
Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com
  MON COMMENTAIRE/Intéressant !
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Eccentric orbit affects solar wind on Mars

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics

Une orbite excentrique affecte le vent solaire sur Mars
Relation variable: l'emplacement des changements d'onde de choc  de Mars
Mars a une excentricité relativement grande car elle orbite le Soleil et cela a un effet significatif sur la déviation du vent solaire par la planète rouge, selon une équipe internationale d'astronomes. Benjamin Hall de l'Université de Lancaster au Royaume-Uni et ses collègues ont découvert que la distance entre le choc de l'arc de la planète et Mars lui-même varie de 11% et suggère qu'il est lié à l'irradiation ultraviolette ultraviolet solaire
Quand un bateau traverse l'eau, son étrave  (l'avant) ralentit et détourne l'eau autour du vaisseau, créant une onde . À une échelle beaucoup plus grande, un phénomène similaire se produit alors que la magnétosphère de la planète détourne des particules hautement énergétiques transportées par  le vent solaire interplanétaire. L'interaction crée une onde courbe - doublée d'une onde de  choc  en arc - en amont de la planète lorsqu'elle parcourt l'espace.
Des mesures du choc de Mars ont été signalées depuis que les missions ont commencé à s’interesser à la planète rouge dans les années 1960. Comme Mars n'est pas aimanté mais présente une atmosphère, le principal obstacle pour le vent solaire est l'ionosphère et la magnétosphère induite. La planète a également une exosphère étendue en raison de sa taille relativement petite, de sa masse et donc de sa gravité, qui interagit avec le vent solaire.
Bien que des études antérieures aient démontré que la situation de  cet « arc-choc » change pendant l'année martienne, Hall et ses collègues ont étudié comment et pourquoi cette variation se produit. L'équipe a analysé cinq années martiennes de données de l'orbiteur Mars Express de l'Agence spatiale européenne pour identifier 11 861 passages à chocs d'arc. C'est la période la plus longue à analyser et elle  couvre approximativement un cycle solaire complet. Chaque croisement a été mappé au plan terminateur (la limite jour-nuit) pour permettre des comparaisons directes.
L'équipe a découvert que le choc de l'arc est, en moyenne, plus proche de Mars (minimum 8102 km) lorsque la planète est la plus éloignée du Soleil - à l'aphelion - et plus loin (maximum 8984 km) lorsque la planète est au point le plus proche du Soleil - au périhélie. La variation est également en corrélation avec les changements annuels de la poussière atmosphérique, car la période de tempête de poussière martienne se produit autour du périhélie lorsque le rayonnement solaire est plus élevé et la planète est plus chaude.
Étant donné que la distance entre écoulement d'arc de Mars augmente linéairement avec l'irradiation solaire EUV, tout en réduisant via une relation en loi de puissance  avec la pression dynamique du vent solaire, le premier est probablement le principal facteur de conduite. Hall et ses collègues suggèrent que, lorsqu'ils sont plus proches du Soleil, l'EUV solaire amélioré augmente le nombre d'ions exosphériques. Cela peut alors agir pour ralentir le vent solaire et donc augmenter l'emplacement de choc d'étrave. L'EUV peut également améliorer le contenu et la pression d'électrons dans l'ionosphère pour former un obstacle plus efficace au vent solaire.
Présentant leur travail dans le Journal of Geophysical Research: Space Physics, les chercheurs soulignent la nécessité de nouvelles recherches menées par le Mars Express Orbiter et la mission MAVEN de la NASA.
Pendant ce temps, une autre étude martienne a été publiée dans Nature Geoscience. À l'aide de simulations numériques, des chercheurs de  France suggèrent que Mars connaît des tempêtes de neige localisées pendant la nuit.
A propos de l'auteur
Sarah Tesh est journaliste sur physicsworld.com
 MON COMMENTAIRE /Intéressant dans la mesure ou on devra s’efforcer de tout savoir sur les interactions solaires quand on enverra des gens sur Mars !

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Quantum superposition still adds up in three-slit experiment

Interfering large molecules confirm Schrödinger equation, at least for now

La superposition quantique s'ajoute encore à l'expérience à trois fentes
24 août 2017 5 commentaires
Modèles d'interférence pour une à quatre fentes: modèles d'interférence pour une à quatre fentes (agrandir pour l'image complète)
Un groupe de physiciens en Autriche a dirigé un faisceau de grandes molécules sur une série de fentes extrêmement étroites pour rechercher un phénomène connu sous le nom de «interférence multi-voies». Bien que, comme prévu, ils ne trouvèrent rien, ils disent que la recherche vaut bien l'effort compte tenu du prix potentiel offert - réfutant le principe de la superposition et avec lui la mécanique quantique telle que nous la connaissons.
Selon le principe de la superposition,  deux états quantiques peuvent toujours être ajoutés ensemble pour créer un troisième état valide. À l'inverse, il est toujours possible de diviser un état quantique existant en deux sous-états. Cette dernière caractéristique est exploitée dans de nombreuses technologies quantiques, qu'il s'agisse de la superposition de 0 et 1 dans un bit quantique ou de la division et de l'interférence d'un faisceau laser pour mesurer de petites variations de position ou d'accélération.
Pour étudier si la superposition se produit réellement dans la nature, la dernière recherche repose sur une caractéristique particulière d'un objet quantique: a savoir ,peu importe le nombre de chemins possibles pour passer d'un état à l'autre, l'expression mathématique décrivant la probabilité de produire un certain  résultat mesuré peut toujours être divisé en une série de termes, chacun n’impliquant l'objet qui suit pas plus que deux chemins en même temps. L'existence d'une interférence irréductible à trois ou plusieurs voies nécessiterait que l'équation (linéaire) de Schrödinger soit remplacée par une alternative plus générale, non linéaire.

D'autres groupes ont récemment cherché des preuves de cette interférence multi-voies en utilisant, entre autres, des faisceaux de lumière laser et des micro-ondes. Mais le nouveau travail, réalisé par Joseph Cotter de l'Université de Vienne en Autriche et ses collègues, est le premier à le faire en utilisant des particules massives. Comme l'explique Cotter, l'existence d'un terme en fonction de la masse dans une extension non linéaire à l'équation de Schrödinger pourrait expliquer pourquoi les effets quantiques disparaissent à l'échelle macroscopique.
Dans son étude, l'équipe considère ce qui se passe quand un faisceau de particules massives passe par un ensemble de trois fentes. Grâce à la dualité onde-particule, le faisceau générera un ensemble de franges d'interférence sur un écran placé à une certaine distance derrière les fentes. Ce modèle sera formé même si une seule particule passe à travers les fentes à la fois. Si la superposition est vraie, la fonction d'onde décrivant le faisceau passant par les trois fentes sera égale à la somme des fonctions d'onde associées à chaque fente individuelle.
Dans ce cas, avec un total de trois fentes, la probabilité qu'une particule arrive à n'importe quel point sur l'écran peut être écrite en six sous-probabilités, dont trois précisent les probabilités associées à la particule traversant seulement chaque fente Et les trois autres les chances liées à lui au lieu de passer à travers une paire donnée de fentes. Cela signifie que la superposition peut être testée en comparant les probabilités mesurées dans une expérience à trois fentes avec celles obtenues dans des expériences à une ou deux fentes: si la combinaison appropriée de résultats de cette dernière ne correspond pas au résultat de l'ancien alors l'équation de Schrödinger a  été jugé .
Le groupe a utilisé un laser pour générer un faisceau thermique comprenant des molécules d'un colorant connu sous le nom de phtalocyanine qu'ils ont dirigé contre un masque de diffraction fabriqué par des scientifiques en Israël. Le masque contenait des fentes de seulement 80 nm de large disposées en quatre groupes - une seule fente, deux fentes doubles et une triple fente - qui produisent des motifs d'interférence simultanés sur un écran positionné derrière.
Les chercheurs ont constaté, comme le détermine l'équation de Schrödinger, qu'en soustrayant les intensités convenablement résumées des fentes simples et doubles de celles de la triple fente, elles ont eu des intensités très proches de zéro. En fait, ils ont observé que la position de moins d'une particule sur 100 enregistrée sur l'écran était en contradiction avec les prédictions de la mécanique quantique. Ce résultat était vrai pour les particules dans la largeur du diagramme de diffraction et pour la plage complète (2,5-5 pm) des longueurs d'onde De Broglie testées.
Angelo Bassi, de l'Université de Trieste, en Italie, se félicite de l'expérience « de fiction », en décrivant «une nouvelle confirmation que la mécanique quantique reste vraie à un niveau supérieur à celui que l'on peut explorer en utilisant des« expériences standard à double fente ». La découverte éventuelle d'interférences multi-voies, selon Raymond Laflamme de l'Université de Waterloo au Canada, entraînerait une «révolution dans notre compréhension du monde». En effet, soutient-il, "essayer de trouver où la mécanique quantique échouerait peut s’averer aussi intéressant que d'essayer de construire des ordinateurs quantiques".
La réalisation de sondes plus sensibles à l'interférence multi-voies en utilisant des particules massives pourrait être effectuée de deux manières différentes, explique Cott
 described in Science Advances.
About the author
Edwin Cartlidge is a science writer based in Rome
  MON COMMENTAIRE /Je me suis interessé au débat du forum entre ASGHAR  et EINGENVOLT  qui conclue sur : « The degree of diffraction effects the amplitude of the wavefunction involved, but not the nature of superpostion imposed by the Schrodinger equation.
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Qubits can swim through seawater


Les Qubits peut nager dans l'eau de mer

25 août 2017 1 commentaire
Photographie d'un sous-marin de la marine américaine de classe Virginia
Periscope bas: les sous-marins pourraient-ils utiliser le cryptage quantique?
Les qubits à base de photons et les états enchevêtrés ont été transmis à  travers  3 m d'eau de mer par Xian-Min Jin et collègues de l'Université Shanghai Jiao Tong et de l'Université des sciences et de la technologie de Chine. Bien que cette distance  paraisse pale par rapport à la transmission par satellite à terre de 1400 km réalisée plus tôt cette année par une autre équipe en Chine, la capacité d'envoyer des informations quantiques à travers l'eau de mer est un défi important car le milieu liquide absorbe beaucoup plus la lumière que l'air .
Les photons font de très bonnes qubits (bits quantiques d'information) car ils peuvent parcourir de longues distances sans interagir avec les supports de transmission tels qu'une fibre optique ou de l'air. Ces interactions détruisent l'information quantique et, par conséquent, à première vue, l'eau devrait être un médium médiocre pour les qubits car elle absorbe beaucoup plus la lumière que les fibres optiques ou l'air
L'équipe a réussi à contourner ce problème en utilisant des photons avec des longueurs d'onde de 405 nm, qui relèvent de la fenêtre "bleu-vert" dans laquelle l'absorption de lumière dans l'eau est relativement faible. Ils ont également établi que l'encodage de l'information quantique dans les états de polarisation d'un photon donne au qubit la meilleure chance de survivre à son parcours aqueux. C'est parce que l'eau de mer est isotrope et, par conséquent, il ne devrait pas y avoir d'effets de dé polarisation forts. En effet, les calculs de l'équipe suggèrent que la polarisation d'un photon peut survivre à de multiples collisions avec des molécules dans l'eau de mer - et toute dépolarisation qui se produit peut être résolue en filtrant les photons affectés.
Jin et ses collègues ont montré que les informations quantiques codées dans des photons individuels de 405 nm peuvent être transmises 3 m avec une fidélité supérieure à 98%. L'équipe a également fait une expérience distincte impliquant des paires de cellules de 810 nm enchevêtrées. Bien que ces photons aient environ 300 fois plus d'absorption que leurs homologues de 405 nm, ils ont constaté que l'enchevêtrement quantique est conservé à un degré très élevé après que l'une des paires de photons soit transmise à travers 3 m de l'eau de mer.

La transmission des qubits et de l'enchevêtrement quantique joue des rôles dans la distribution des clés quantiques (QKD), qui utilise les lois de la mécanique quantique pour s'assurer que les messages peuvent être envoyés en toute sécurité entre deux parties. Il pourrait donc être possible d'utiliser QKD sur un sous-marin submergé, par exemple. Le problème, cependant, est que l'eau de mer est très absorbante de la lumière, même à 405 nm,   et  pour  communiquer sur des distances d'un kilomètre ou plus cela nécessiterait un grand nombre de photons.
La recherche est décrite dans Optics Express.
A propos de l'auteur
Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com
MON COMMENTAIRE Mes lecteurs savent déjà que les recherches sur qubits m agacent   et leur usage sur des sous-marins en grande profondeur  me laisse froid

 A suivre 

jeudi 24 août 2017

LE MONDE SELON LA PHYSIQUE /PHYSICS WORLD/ 2017AOUT 2017-1

Pour ne pas accumuler un retard non rattrapable  je prie mes chers lecteurs d’accueillir mes premières traductions d’aout ….Comme d’habitude je sélectionne
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1 :RESUME
News RSS feed

ALMA confirms Titan has membrane-forming chemical

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics

Titan recèle des molécules qui peuvent se lier pour former des membranes ressemblant à celles des organismes vivants sur Terre. La présence d'acrylonitrile - également connue sous le nom de cyanure de vinyle (C2H3CN) - sur la plus grande lune de Saturne a été confirmée par une équipe internationale utilisant les données de l'Atacama Large Millimeter / submillimeter Array (ALMA) au Chili.
L'atmosphère de Titan comprend principalement de l'azote et certaines molécules à base de carbone telles que le méthane et l'éthane.  Les scientifiques suggèrent que cette composition chimique serait similaire à l'atmosphère primordiale de la Terre, les températures de la moyenne lune de la  taille de Mars à -179 ° C -  est si froide que les lacs, les rivières et les mers seraient formées de méthane liquide.
MON COMMENTAIRE / « ALMA detection and astrobiological potential of vinyl cyanide on Titan “publié dans http://advances.sciencemag.org/content/3/7/e1700022
Maureen Y. Palmer1,2,3,*, Martin A. Cordiner1,3, Conor A. Nixon1, Steven B. Charnley1, Nicholas A. Teanby4, Zbigniew Kisiel5, Patrick G. J. Irwin6 and Michael J. Mumma1
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Could extra dimensions be detected by a Bose–Einstein condensate?

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics

La preuve des dimensions extra-spatiales prédites par la théorie des Cordes peut être trouvée dans les condensats de Bose-Einstein (BEC) - selon Sergio Gutiérrez, Abel Camacho et Héctor Hernández de l'Université Autonoma Metropolitana-Iztapalapa à Mexico.
Les théories des Cordes et d'autres théories qui tentent de décrire la physique au-delà du modèle standard reposent sur l'existence de dimensions supplémentaires. Ces dimensions sont si petites (d'environ 10 ^-35 m) qu'elles ont été impossibles à détecter, même en brisant des particules ensemble au Large Hadron Collider ou  dans tout futur accélérateur de particules envisageable.
Un BEC est un ensemble d'atomes ultra collés qui sont tous dans un  seul état quantique - ayant une fonction d'onde macroscopique qui s'étend à travers l'ensemble de l'ensemble. Dans une préimpression sur arXiv, Gutiérrez, Camacho et Hernández soulignent que la fonction d’onde du BEC serait confinée dans chaque dimension supplémentaire - tout comme le problème familier des "particules piégées dans une boîte" de la mécanique quantique. Cela aboutirait à une série de niveaux discrets d'énergie, ce qui aurait un effet sur les propriétés thermodynamiques de la BEC.
Les chercheurs estiment que la présence de dimensions supplémentaires pourrait être révélée en mesurant la discontinuité dans la chaleur spécifique qui se produit lorsqu'un gaz ultracollé d'atomes de rubidium se condensent pour former un BEC. L'étude de cette discontinuité en fonction du nombre d'atomes dans le BEC devrait indiquer des dimensions supplémentaires, disent-ils.
Cependant, tous les physiciens ne sont pas convaincus. Dans son blog Backreaction, Sabine Hossenfelder, de l'Institut d'études avancées de Francfort, souligne qu'une énorme quantité d'énergie serait nécessaire pour localiser les niveaux discrets d'énergie associés aux dimensions supplémentaires. En conséquence, dit-elle, il ne devrait pas y avoir d'effet discernable sur les propriétés thermodynamiques de la BEC.
A propos de l'auteur
Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com
MON COMMENTAIRE /C’est le premier article où je vois les théoriciens des Cordes se frotter à la thermodynamique des BECs….Faire des manips fines  de thermo  à d’aussi basses températures  je ne connais personne  qui le fasse … C’est le genre de suggestions que faisait un de mes capitaines : «  Armons nous, mais vous partez en tète !!! »
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La structure hyperfine de l'antimatière est mesurée au CERN
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Antimatter hyperfine splitting is measured at CERN

Antihydrogen has the same spectrum as hydrogen
2 août 2017
Photographie d'une partie d'ALPHA-2 avant l'assemblage final
Pris dans un piège: une partie de l'ALPHA-2 avant l'assemblage final
Une expérience antimatière au CERN révèle que le fractionnement hyperfin de l'antihydrogène est le même que celui de l'hydrogène à quatre parties en 10 000. La recherche a été effectuée par des physiciens travaillant sur l'expérience ALPHA-2, qui décrivent le travail comme une étape importante vers la mesure des raies spectrales de l'antihydrogène - ce qui pourrait conduire à la découverte d’une  nouvelle physique.
L'antihydrogène est la version antimatière de l'hydrogène et comprend une liaison antiproton avec un anti-électron (positron). Selon le modèle standard de la physique des particules, les propriétés physiques de l'antihydrogène, telles que le fractionnement hyperfin, doivent être identiques à celles de l'hydrogène. Les physiciens sont donc très désireux de trouver des écarts entre l'hydrogène et l'antihydrogène, ce qui indiquerait une nouvelle physique au-delà du modèle standard. Une telle découverte pourrait, par exemple, aider à expliquer pourquoi il y a beaucoup plus de matière que l'antimatière dans l'univers.
Dans l'hydrogène atomique, le fractionnement hyperfin résulte de l'interaction entre les moments magnétiques du noyau et l'électron. Ce fractionnement a été mesuré avec une précision de sept parties sur 10^13 - fournissant la première preuve du moment magnétique anormal de l’ électron; Inspirant la théorie relativiste de l'électrodynamique quantiqu. Et conduisant au développement du maser de l'hydrogène.
L'expérience ALPHA-2 reçoit ses antiprotons  de l’accélérateur CERN Antiproton et ses positons sont produits par désintégration radioactive. Dans une manip  expérimentale typique, l'équipe mélange des plasmas froids contenant environ 90 000 antiprotons et 1,6 million de positons pour créer environ 25 000 atomes d'antihydrogène. La plupart de ces atomes ont beaucoup trop d'énergie cinétique pour être utiles, donc la grande majorité est rejetée. Cela laisse environ 20 atomes, qui sont retenus dans un piège magnétique supraconducteur. Si le processus de mélange est répété, on peut accumuler jusqu'à 74 atomes à étudier.
En présence du champ magnétique du piège, les niveaux d'énergie hyperfine sont divisés en deux paires distinctes d'états. Une paire est "piégeable" - les atomes dans ces deux états resteront dans le piège. L'autre paire est "impiègeable" - les atomes dans ce deuxième état seront rapidement perdus du piège.
Les mesures sont effectuées en appliquant un rayonnement hyperfréquence aux atomes piégés. Si la fréquence des micro-ondes correspond à la fréquence associée à une transition entre un état  piégeable et  un état impiégeable, certains atomes se détraqueront en impiégeables  et s’annihileront  sur la surface interne du piège. Cette phase  libère une quantité importante d'énergie, qui est capturée par des détecteurs spéciaux.

L'expérience consiste à analyser lentement avec  la fréquence des micro-ondes et à mesurer le nombre d'événements d'annihilation. Il en résulte deux pics, avec le fractionnement hyperfin correspondant à la différence d'énergie entre les pics.
La valeur mesurée de l'équipe pour le fractionnement hyperfin de l’ anti-hydrogène (exprimée en termes de fréquence du photon) est de 1420 ± 0,5 MHz, ce qui correspond à la valeur mesurée pour l'hydrogène à quatre parties sur  10 000.
Bien que la mesure n'indique pas que la physique de l'antihydrogène soit différente de celle de l'hydrogène, l'équipe affirme qu'elle ouvre la porte à des mesures plus précises du spectre de l'antihydrogène. Dans la nature, l'équipe souligne que les mesures futures de la forme des raies spectrales anti-hydrogène pourraient révéler une nouvelle physique.

Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com
 MON COMMENTAIRE/Franchement , personne n’attendait un résultat diffèrent  pour H ET ANTI H !!!!
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Le nouveau dispositif nanostructuré stimule la spectroscopie infrarouge
ts

New nanostructured device boosts infrared spectroscopy

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics
3 août 2017
Impression des artistes de la structure
Piège de lumière: la nouvelle structure piège la lumière dans des espaces inférieurs à 5 nm
Une nouvelle nanostructure de métamatériaux conçue pour la spectroscopie infrarouge piège 27 fois plus de lumière que les dispositifs similaires. Développé par des scientifiques aux États-Unis et en Chine, la structure pourrait être utilisée pour améliorer la détection de médicaments, de matériaux de fabrication de bombes et d'autres produits chimiques.
La spectroscopie d'absorption infrarouge est utilisée pour identifier la composition chimique. Elle fonctionne en illuminant de lumière infrarouge  un échantillon et en caractérisant ses molécules par les longueurs d'ondes absorbées. Une version de la technique est la spectroscopie d'absorption infrarouge à surface (SEIRA). Des nanostructures métalliques situées à proximité d'un échantillon stimulent  l’ infrarouge, ce qui entraîne une amélioration significative du processus d'absorption.
Pour stimuler davantage les performances de SEIRA, les écarts entre les nanostructures métalliques peuvent être réduits pour limiter davantage la lumière. Cependant, il est difficile de comprimer la lumière - en particulier les longueurs d'ondes infrarouges moyennes utilisées dans SEIRA - avec une efficacité élevée dans des dimensions aussi petites en raison de la limite de diffraction optique conventionnelle.
 Qiaoqiang Gan de l'Université d'État de New York à Buffalo aux États-Unis et ses collègues ont développé une solution prometteuse - une structure super absorbante en  métamatériau qui sert de substrat pour des produits chimiques d'échantillons. En utilisant le dépôt de la couche atomique, la structure métallique ondulée contient des espaces isolants inférieurs à 5 nm. Ces pièges sont dotés d'une efficacité de 81% par rapport aux structures précédentes qui ont une efficacité de 3%.
Le substrat de l'équipe peut stimuler SEIRA de manière à pouvoir détecter des molécules avec  une résolution de 100 à 1000 fois plus grande que les études précédentes. "Ce nouveau dispositif optique a le potentiel d'améliorer nos capacités à détecter toutes sortes d'échantillons biologiques et chimiques", explique Gan.
Le travail est présenté dans Advanced Optical Materials.
A propos de l'auteur
Sarah Tesh est journaliste sur physicsworld.com
MON COMMENTAIRE / manip intelligente  et qui augmente notre pouvoir de caractérisation des raies d’absorption infra rouge ;  «enhanced significantly with the enhancement factor up to 10^6–10^7 » bravo !

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5 RESUME
L'imagerie nanométrique s’interesse en profondeur aux matériaux magnétiques
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Nanoscale imaging looks deep into magnetic materials

New technique bags Bloch points
3 août 2017 2 commentaires
Reconstruction d'un vortex magnétique
Twist and turn: reconstruction d'un vortex magnétique
Une nouvelle technique pour prendre des images à l'échelle nanométrique des propriétés magnétiques des matériaux a été dévoilée par des chercheurs en Suisse. Contrairement à d'autres méthodes d'imagerie à l'échelle nanométrique, la technique peut approfondir  la structure d’un échantillon et l'équipe croit qu'elle pourrait fournir de nouvelles idées sur la physique du magnétisme et optimiser les aimants pour une large gamme d'applications industrielles, y compris le stockage de données.
Les images à l'échelle nanométrique des structures magnétiques peuvent être obtenues à l'aide de rayons X ou d'électrons «doux» à faible énergie. Cependant, ils ne peuvent pénétrer que de 100 à 200 nm à l intérieur d’ un matériau, ce qui les limite à l'étude de films minces et aux surfaces des matériaux en vrac. Les neutrons peuvent sondes beaucoup plus profondément dans les matériaux, mais leur résolution est limitée à 35-100 μm. Des images de résolution plus élevée de la structure magnétique interne n'ont été obtenues que par des techniques qui détruisent le matériau.
Les rayons X "durs" à haute énergie pénètrent beaucoup plus profondément dans les matériaux et sont utilisés en tomographie. Cependant, les interactions magnétiques impliquant des rayons X sont très faibles et la tomographie magnétique - qui consiste à mesurer trois composantes du champ magnétique à chaque point à l'intérieur d'un objet - est diaboliquement difficile.
MON COMMENTAIRE / Je vois certes l’intérêt de travailler en R.X   doux …En revanche   j’ignore celui des vortex magnétiques !!! Désolé de mon manque de curiosité pour ce sujet !

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Hubble détecte la stratosphère d’une exoplanète chaude
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Hubble detects hot exoplanet's stratosphere

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics
4 août 2017
L'impression de l'artiste de WASP-121b en orbite proche autour de son étoile hôte
Eau  qui brule: l'eau chaude dans la stratosphère de WASP-121b donne une signature révélatrice
La preuve la plus forte obtenue  à ce jour pour une stratosphère d’exoplanète a été identifiée par des scientifiques utilisant le télescope spatial Hubble de la NASA. Les spectres de l'atmosphère de WASP-121b sont les premiers à montrer la signature résolue de molécules d'eau chaude pour une planète à l'extérieur du système solaire.
La stratosphère d'une planète est une couche d'atmosphère où les températures augmentent avec l'altitude. Par exemple, la stratosphère terrestre contient du gaz d'ozone qui piège le rayonnement ultraviolet du Soleil, augmentant la température dans la couche. De meme  sur la lune de Jupiter et de Saturne, Titan, le méthane est derrière l'augmentation de la température.
WASP-121b est un «Jupiter chaud» - un géant gazier avec 1,2 fois la masse de Jupiter et 1,9 fois le rayon et une température beaucoup plus élevée. Situé à environ 900 années-lumière, il tourne autour de l’étoile WASP-121 en seulement 1,3 jours, et la proximité de la planète à l'étoile signifie que le haut de son atmosphère atteint 2500 ° C –c’ est  tellement chaud que certains métaux peuvent bouillir.
Bien que des recherches antérieures aient trouvé des signes de stratosphères sur d'autres exoplanètes, la preuve de présence de  l'eau sur WASP-121b est la meilleure à ce jour. Thomas Evans de l'Université d'Exeter au Royaume-Uni et ses collègues ont identifié l'eau car elle a une interaction très nette et prévisible avec la lumière, selon sa température. S'il y a de l'eau fraîche au sommet de l'atmosphère, les molécules empêcheraient certaines longueurs d'ondes de la lumière (généralement infrarouge due au chauffage) de s’échapper à la planète. D'autre part, si l'eau est chaude, les molécules "brillent" à la même longueur d'onde infrarouge. "Lorsque nous avons pointé Hubble au WASP-121b", dit Evans, "nous avons vu des molécules d'eau incandescentes, ce qui implique que la planète a une forte stratosphère".
Le changement de température dans les stratosphères des planètes du système solaire est généralement d'environ 56 ° C, mais sur WASP-121b, la température augmente de 560 ° C. Les chercheurs ne savent pas  quels sont  les produits chimiques  qui provoquent cette élévation de température, mais les candidats possibles incluent l'oxyde de vanadium et l'oxyde de titane parce qu'ils sont gazeux sous des températures aussi élevées et sont généralement observés dans les étoiles naines brunes, qui ont des similitudes avec certaines exoplanètes.
"Ce résultat est passionnant car il montre qu'un trait commun de la plupart des atmosphères dans notre système solaire - une stratosphère chaleureuse - se retrouve également dans les atmosphères d’exoplanètes", affirme Mark Marley, membre de l'équipe au Centre de recherche Ames de la NASA aux États-Unis. "Nous pouvons maintenant comparer les processus dans les atmosphères d’exoplanètes avec les mêmes processus qui se produisent sous différents ensembles de conditions dans notre propre système solaire".
Le travail est présenté dans Nature.
A propos de l'auteur
Sarah Tesh est journaliste sur physicsworld.
MON COMMENTAIRE : Présence d’eau chaude ???BRAVO !
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7ns

Quark–gluon plasmas rotate at record speed

Spin-polarized Λ hyperons could shed light on the early universe

Les plasmas Quark-Gluon tournent à une vitesse record
4 août 2017
Trajectoires d'un proton et d'un pion dans le détecteur STAR
Sur la bonne voie: trajectoires d'un proton et d'un pion
Le fluide rotatif le plus rapide jamais vu a été créé par une équipe internationale de physiciens travaillant sur le Collisionneur d'ionisation lourde relativiste (RHIC) au Brookhaven National Laboratory aux États-Unis. Les vortex record sont  ceux des plasmas quark-gluon (QGP), qui sont réalisés en écrasant les ions d'or ensemble à des énergies allant jusqu'à 200 GeV.
Les QGP peuvent être considérés comme de petites versions de l'univers peu de temps après le Big Bang - et l'étude de leur rotation pourrait donner un aperçu de l'univers primitif et de la force forte qui lie les quarks ensemble.
Un QGP est créé lors d'une collision à haute énergie lorsque les quarks et les gluons qui composent des protons et des neutrons deviennent confinés et créent un état de matière fluide et dense . Ces collisions sont rarement parfaitement vus en tête, de sorte que le QGP qui en résulte peut être laissé en rotation avec une dynamique angulaire extrêmement élevée.
La rotation du QGP ne peut pas être mesurée directement et, à la place, les physiciens travaillant sur le détecteur STAR chez RHIC regardent les hadrons qui sont émis par le QGP alors qu'il tourne. Les spins intrinsèques de ces particules ont tendance à être alignés avec la rotation angulaire du QGP, de sorte que le défi consiste à mesurer leurs spins intrinsèques. Heureusement, l'un de ces hadrons - le Lambda  Hypéron - se désintègre rapidement dans un proton et un pion - et le proton a tendance à être émis dans le sens du spin intrinsèque du Λ hypéron.
L'équipe suit le proton et le pion lorsqu'ils parcourent le détecteur STAR. Parce que les deux particules ont une charge électrique opposée, elles sont déviées dans des directions opposées par les champs électriques et magnétiques du détecteur. Le résultat est un ensemble distinct de pistes qui remontent au Λ hyperon (voir figure).
En étudiant le spin intrinsèque des Λ hyperons éjectés, l'équipe a calculé que les QGP tournaient à un rythme d'environ 10^22 rotations par seconde. Cela rend le vortex fluide le plus rapide jamais observé. Leur vitesse est de beaucoup d'ordre de grandeur plus rapide qu'une tornade, la tache rouge de Jupiter et même que celui  du  record précédent - les tourbillons dans l'hélium superfluide qui ont été synchronisés à 10^7 rotations par seconde.
L'étude des QGP devrait fournir des informations importantes sur l'état de l'univers peu de temps après le Big Bang, lorsque le cosmos était lui-même un plasma de quarks et de gluons. Après un court instant, ce QGP primordial a refroidi pour former les hadrons familiers (protons et neutrons) qui composent la plupart de la matière aujourd'hui - et les physiciens sont très intéressés à savoir exactement comment cette transition de phase se produit. En étudiant les propriétés de rotation des QGP réalisées ici sur Terre, les physiciens devraient avoir une idée importante des propriétés collectives des QGP qui ont conduit cette transition.

Les physiciens de l'ESTR sont également impatients d'utiliser les mesures   du Λ hyperon pour étudier les champs magnétiques extrêmement forts qui devraient exister dans un QGP, car ces champs affectent la façon dont les particules sont éjectées du QGP.
L'étude est décrite dans Nature. A propos de l'auteur
Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com

  MON COMMENTAIRE / Bravo pour l étude de ces plasmas ; en revanche trouver des plasmas d or en  phase de  post big bang  c est une hypothèse !
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Neptune's unexpected bright storm

Flash Physics: need-to-know updates from the world of physics
La tempête inattendu de Neptune
7 août 2017
Image de Neptune montrant le complexe de nuages ​​lumineux, pris lors d'un parcours d'observation crépusculaire à l'Observatoire W M Keck
Tempête éclatante: le vaste complexe de nuages ​​de Neptune apparaissait dans des latitudes improbables
Un complexe d'orage à peu près de  la taille de la Terre a été vu dans un quartier habituellement calme de Neptune. Ned Molter de l'Université de Californie, Berkeley aux États-Unis a repéré la tempête en effectuant un test de l'observation du crépuscule à l'Observatoire W M Keck à Hawaï.
Le système d'orage apparaît comme une région très brillante d'environ 9000 km de longueur et s'étend sur au moins 30 ° en latitude et longitude. "Voir une tempête si brillante à une faible latitude est extrêmement surprenant", explique Molter. "Normalement, cette zone est vraiment calme et on ne voit que des nuages ​​lumineux dans les bandes de latitude moyenne, de sorte que d'avoir un si énorme nuage assis juste à l'équateur est spectaculaire".

Comme sur toutes les planètes, les vents atmosphériques de Neptune varient considérablement avec la latitude. Pour que le système d'orage s'étende sur autant de degrés, il doit y avoir quelque chose qui le tient ensemble. Une explication possible est un énorme système de vortex haute pression ancré profondément dans l'atmosphère de la planète. Tout comme les nuages ​​formant des vapeurs d'eau sur Terre, le gaz méthane sur Neptune refroidirait et se condenserait en nuages ​​lorsqu'il augmentait le vortex.
Alternativement, le système lumineux pourrait être un énorme nuage convectif, comme on le voit sur d'autres planètes telles que Saturne. Avec ce scénario, cependant, la tempête de Neptune aurait probablement disparu au cours d'une semaine, mais Molter a observé qu'elle devenait plus brillante entre le 26 juin et le 2 juillet.
"Cela montre qu'il y a des changements extrêmement drastiques dans la dynamique de l'atmosphère de Neptune, et peut-être que c'est un événement saisonnier qui peut se produire toutes les quelques décennies", déclare Imke de Pater, également de l'Université de Californie à Berkeley.
La compréhension de l'atmosphère de Neptune devient de plus en plus importante en ce qui concerne les exoplanètes, car la majorité ressemble a ce géant des glaces. Molter et de Pater espèrent enquêter davantage sur le système de tempête avec plus d'observations de crépuscule à l'observatoire de Keck.
A propos de l'auteur
Sarah Tesh est journaliste sur physicsworld.
 MON COMMENTAIRE/ Comprendre la dynamique de formation des nuages d’eau  est déjà difficile sur Terre …Et quand il s agit de nuages  de  méthane  je veux bien croire que tout reste à découvrir….
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Single photons set for telecom wavelengths

Carbon nanotubes might boost quantum technologies

Photons simples configurés pour les longueurs d'ondes des télécommunications
10 août 2017
Impression par les artistes de l'émission d'un seul photon
Lumière brillante: la lumière laser brillant sur des nanotubes de carbone spéciaux provoque une émission de photons
Grâce à une lumière laser projetée sur des nanotubes de carbone contenant des défauts spéciaux, les scientifiques des États-Unis et du Japon ont fait un pas en avant dans la recherche pour délivrer des photons simples à température ambiante et à des longueurs d'ondes adaptées à l'industrie des télécommunications. La technique, ce qui serait une aubaine pour les développeurs de la technologie quantique, permet aux chercheurs de régler la lumière émise par les nanotubes dans une gamme de longueurs d'ondes infrarouges, dont certaines ont montré des émissions à un seul photon à température ambiante.
L'émission à un seul photon est un élément clé de plusieurs technologies d'information quantique, en particulier la communication quantique. Si un peu d'information est encodée dans une impulsion laser contenant de nombreux photons, comme c'est le cas  conventionnel, des écoutes peuvent voler des informations en étudiant  certains de ces photons. Atténuer de telles impulsions au niveau du photon unique pourrait sembler une bonne idée, mais cela ne résout pas complètement le problème car le laser pourrait émettre deux photons en même temps.
D'autres applications pour exploiter des sources de photons simples pourraient inclure l'informatique quantique, où les photons joueraient le rôle de bits quantiques. La métrologie quantique, quant à elle, bénéficiera d'une véritable source de photons unique car son rapport signal sur bruit ne serait pas limité par la limite "shot-noise" des lasers (ce qui est égal à la racine carrée de l'intensité du laser).
 PAS DE COMMENTAIRE VOIR LA PUBLICATION ORIGINALE SUR  nature photonics
Tunable room-temperature single-photon emission at telecom wavelengths from sp3 defects in carbon nanotubes

Xiaowei He,       Nicolai F. Hartmann,      Xuedan Ma,       Younghee Kim, Rachelle Ihly,     Jeffrey L. Blackburn,      Weilu Gao,                Junichiro Kono,                Yohei Yomogida,             Atsushi Hirano, Takeshi Tanaka, Hiromichi Kataura,        Han Htoon                & Stephen K. Doorn
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Solar core spins four times faster than expected

Le noyau solaire tourne quatre fois plus vite que prévu
11 août 2017
La couche extérieure du Soleil - la corona - comme le montre l'ultraviolet extrême par SDO
La science ensoleillée: le Soleil recèle  encore des mystères pour les chercheurs
Le noyau du Soleil tourne quatre fois plus vite que ses couches extérieures - et la composition élémentaire de sa corona est liée au cycle de 11 ans de l'activité magnétique solaire. Ces deux résultats ont été réalisés par les astronomes utilisant une paire de télescopes solaires en orbite - l'Observatoire Dynamique Solaire (SDO) de la NASA et l'Observatoire solaire et heliosphérique commun de la NASA-ESA (SOHO). Les chercheurs croient que leurs conclusions pourraient révolutionner notre compréhension de la structure du Soleil.
SOHO à bord est un instrument appelé GOLF (Global Oscillations à Low Frequencies) - conçu pour rechercher des oscillations de taille millimétrique ou de mode G, sur la surface du Soleil (la photosphere). La preuve de ces modes g a cependant été évidente: la convection d'énergie au sein du Soleil perturbe les oscillations, et la couche convective du Soleil existe dans son tiers externe. Si les g-modes solaires existent, ils le font profondément dans le noyau radiatif du Soleil.
Une équipe dirigée par Eric Fossat de l'Université Côte d'Azur en France a donc adopté une attitude différente. Les chercheurs ont constaté que la pression acoustique, ou les oscillations p-mode qui pénètrent tout au long du noyau - que Fossat appelle «musique solaire» - pourraient être utilisées comme sonde pour les oscillations en mode g. En évaluant à  plus de 16 ans d'observations par GOLF, l'équipe de Fossat a constaté que les modes p passant par le noyau solaire sont modulés par les modes g qui se répercutent là-bas, ce qui modifie légèrement l'espacement entre les modes p.
Fossat décrit cette découverte comme "un résultat fantastique", en termes de ce que les g-modes peuvent nous dire sur l'intérieur solaire. Les propriétés des oscillations du mode g dépend fortement de la structure et des conditions dans le noyau du Soleil, y compris le rapport hydrogène à l'hélium, et la période des modes g indique que le noyau du Soleil tourne approximativement une fois par semaine. C'est environ quatre fois plus rapide que les couches extérieures du Soleil, qui tourne une fois tous les 25 jours à l'équateur et une fois tous les 35 jours aux pôles.

Tout le monde n'est pas convaincu par les résultats. Jeff Kuhn de l'Université d'Hawaï décrit les résultats comme "intéressant", mais avertit qu'une vérification indépendante est requise.
"Au cours des 30 dernières années, il y a eu plusieurs demandes de détection de g-modes, mais aucune n'a été confirmée", a déclaré Kuhn à physicsworld.com. "Dans leur défense, [les chercheurs de Fossat] ont essayé plusieurs tests différents des données GOLF qui leur donnent de la confiance, mais ils font  du faire une plongée dans le bruit pour extraire le signal". Il pense que les mesures terrestres à long terme de certaines fréquences en mode P devraient également contenir le signal et confirmer les résultats de Fossat.
Si les résultats présentés dans Astronomy & Astrophysics peuvent être vérifiés, Kuhn est excité à propos de ce qu'un noyau plus rapide pourrait signifier pour le Soleil. "Cela pourrait poser des problèmes pour notre compréhension fondamentale de l'intérieur solaire", dit-il. Quand les étoiles sont nées, elles tournent rapidement, mais au fil du temps, leurs vents stellaires volent leurs couches extérieures d'élan angulaire, les ralentissant. Mais Fossat suggère que, vraisemblablement, leurs noyaux pourraient en quelque sorte conserver leur taux de rotation d'origine.

Attirer l'attention du noyau du Soleil vers ses couches extérieures révèle un autre mystère. L'énergie générée par les réactions nucléaires dans le noyau du Soleil finit par activer l'activité dans les couches extérieures du Soleil, y compris la corona. Mais la corona est plus d'un million de degrés plus chaud que les couches de la chromosphère et la photosphère en dessous. La source de ce chauffage coronaire est inconnue, mais un nouvel article publié dans Nature Communications a trouvé un lien entre la composition élémentaire de la corona, qui présente un large éventail de noyaux atomiques, y compris le fer et le néon, et le cycle de magnésium du soleil de 11 ans activité.
Les observations effectuées par SDO entre 2010 (lorsque le Soleil était près du minimum solaire) et 2014 (lorsque son activité a culminé) ont révélé qu'au minimum, la composition de la corona est dominée par les processus du Soleil tranquille. Cependant, lorsqu’il y a  maximum, la composition de la corona est contrôlée par un processus non identifié qui se déroule autour des régions actives des taches solaires.
Que la composition de la corona ne soit pas liée à une propriété fixe du Soleil (telle que sa rotation), mais est plutôt liée à une propriété variable, pourrait "susciter une nouvelle façon de penser au problème du chauffage coroniel", explique David Brooks de George Mason University, USA, qui est l'auteur principal . C'est parce que la façon dont les éléments sont transportés dans la corona est pensée comme étant étroitement liée à la façon dont la couronne est chauffée.
De nombreuses explications pour la haute température de la corona ont été proposées, allant de la reconnexion magnétique aux spicules à la fontaine, et des ondes Alfvén magnétiques aux nanoflares, mais aucune ne fait consensus
About the author
Keith Cooper is a science writer based in the UK
 Mon commentaire /JE FAIS MIEN CELUI DE LA FIN DE L ARTICLE /” If there's a model that explains everything – the origins of the solar wind, coronal heating and the observed preferential transport – then that would be a very strong candidate," says Brooks. The discovery that the elemental abundances vary with the magnetic cycle is therefore a new diagnostic against which to test models of coronal heating.

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 A suivre