Laissons mes deux correspondants dialoguer sur
quelques caractéristiques du
modèle d’univers OSCAR pour essayer de creuser plus profondément dans le concept « information » …..
Le 2 ème commentaire de Jihems
qui a suivi relance le débat d’une
autre manière ….Je cite son copier-coller : « lorsque Achibald
WHEELER dit :" it from bit", j'ai le sentiment d'une inversion.
S'il avait dit :"bit from it", cela ne m'aurait
posé aucun problème de compréhension : on peut retirer de l'information de la
matière.
Mais, lorsqu'il inverse le propos, j'ai le sentiment qu'il
accorde à l'information un statut "fondateur" qui me laisse perplexe……….
C'est là qu'il y a quelque chose qui m'échappe : ce statut
de primauté, de "force existant en soi", accordé apparemment à
"l'information".
D'où ma question : de quoi parle-t-on réellement ? Qu'est-ce
que je n'ai pas compris ? »
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Mon interlocuteur a
peut être tiré une partie de cette
interrogation sur INTERNET /GOOGLE dans lequel
on trouve la citation de « JOHN ARCHIBALD WHEELER « bit
from it » traitée dans maints
articles….Mais si ce n’est pas le cas je lui conseille d’accéder très facilement à l’article suivant ( refer GOOGLE) « Planète GAÏA -> Astronomie -> Astrophysique
-> Gravitation ...planete.gaia.free.fr › présentée en couleurs jaunes et
violettes ……..
……. Et que je cite à
mon tour pour son très bel effort de
clarification :
« "It from bit". Les travaux de
Verlinde qui font sortir la gravitation d'une sorte d'écran semblent vouloir concrétiser la célèbre
formule du physicien américain John Archibald Wheeler, selon laquelle
"tout provient de l'information". Plutôt qu'une force fondamentale
d'origine matérielle, Erik Verlinde propose en effet de considérer que la force
de gravité émerge d'un maelstrom d'informations crépitant sur la frontière de
notre univers. La vision est énivrante : à l'instar des mondes virtuels
s'affichant à l'écran des ordinateurs, chaque élément du monde - particule,
champ, force, espace-temps - émergerait d'un processus de traitement de 0 et 1.
Ce que nous prenons pour la réalité, ce monde alentour avec ses planètes qui
tournent et ses pommes qui tombent, ne serait qu'une sorte d'hallucination, un
mirage issu d'un flot confus d'informations. ……. »
Je présente cette citation
qui utilise des termes très « exaltés » pour de la physique surtout pour inciter Jihems et tous mes lecteurs à lire le reste de cette
superbe
page de GAIA que je vous indique ….Elle vous présentera
les positions des uns et des autres
sur la réalité du concept d’information en physique …. Et son importance ou non …..ET ALORS
SEULEMENT VOUS REVIENDREZ ME LIRE PAR LA
SUITE !
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Avant de juger si j’ai atteint le moment de vous présenter mon opinion personnelle, je dois me
livrer à une petite confidence personnelle …..j’appartiens à l’école réaliste scientifique…… c est à dire celle
dont la position métaphysique est que
le monde décrit par la science est un monde « laborieusement approximatif du monde réel » ou « véritable » grâce à l’intelligence et l’usage de la symbolique
humaine ( et qui a ses limites)….Mais je
fais attention à ne pas tomber dans les deux extrêmes :
1 : Bohr en déclarant que "tout ce que nous
nommons réalité est fait de choses qui ne peuvent être considérées comme
réelles".
Dans ce cadre, la
seule réalité indiscutable est l'information qui apparaît quand on fait une
mesure. Cela le conduit à tomber dans l’excès bien connu : «
TAIS TOI et mesure ! y’akça d’
vrai !»
2 :En aucun cas je ne puis admettre que les propriétés de deux particule intriquées soient telles que ce soit cette mystérieuse ou magique « information » qui rende compte
de leur propriétés communes .Je reste inflexible sur le respect du principe
de causalité dans l’intrication ….. !
En bref , je ne pense pas que ce soit par des suites
interminables de oui et de non ….ou de 1 ou de 0 que nous parviendrons à décrire la complexité d’un univers stochastique a
certaines échelles et déterministe à d’autres ……
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Ayant déjà très souvent parlé de ces sujets ( intrication , régle de TSILRELSON etc ) dans mes articles du NOUVELOBS j’ai donc dû prendre connaissance des
recherches et de la thèse d ALEXEI GRINBAUM
jeune X engagé chez ETIENNE KLEIN à SACLAY et spécialiste du sujet ….Mes lecteurs
scientifiques pourront trouver des informations plus précises :
- dans sa propre
thèse « . Le rôle de l'information dans la théorie quantique »
- Dans celle de Mohamed Issam Ibnouhs : « Quantum
correlations and causal structures »
-Dans celle de Maël Pégny (Pegny) « Sur les limites empiriques du calcul :
calculabilité, complexité et physique »
Elles sont toutes
accessibles en ligne sur INTERNET/GOOGLE
Alexei Grinbaum, pense plutôt que l’information c'est un langage, qui n'a pas de substance
physique, mais "qui pourrait être un moyen pour résoudre les blocages
théoriques auxquels nous sommes confrontés".
Jean Bricmont surenchérit en soutenant que « 'il n'y a qu'un lieu où
l'information devient vraiment physique, c'est le cerveau : un cerveau qui
reçoit de l'information est le siège de processus physiques à partir desquels
l'observateur peut être vu comme ayant acquis de l'information... Mais on n'est
plus dans le domaine des sciences physiques"
Je suis allé voir le site "planète GAIA" et j'ai vu (en fait revu) le questionnement sur la variabilité de la constante G. Le questionnement vient qu'elle ne correspond pas à des fréquences régulières. Je rappelle l'explication OSCAR : Notre centre galactique émet des bouffées irrégulières de matière noire (DM) qui migrent vers l'extérieur du halo. Selon les moments, elles viennent donc modifier LOCALEMENT la constante G. Pourquoi ? Parce que la DM n'a pas le même rapport (masse gravitationnelle/ masse inertielle) que la matière visible. C'est la raison pour laquelle elle migre vers les espaces creux et noirs pour former des amas invisibles. Cependant on les "voit" à travers l'effet loupe gravitationnel".
RépondreSupprimer"L’information c'est un langage, qui n'a pas de substance physique" ...
RépondreSupprimerC'est ce que je retiendrai présentement - et qui conforte ma propre vision des choses.
Grand merci, Olivier, pour ce travail d'éclaircissement ! Votre proposition d'exploration d'un "univers holographique" aura été également occasion d'élargissement du regard. Ce n'est pas rien.
En simplifiant on a :
Supprimer1/ localité étendue individuelle de deux pôles annulés dans leur entier commun dipolaire.
2/ localité restreinte collective de N pôles annulés dans leur entier commun multipolaire à localité étendue.
Le premier référentiel n'est pas accessible alors que nous vivons dans le second. Ainsi la notion de "réalité physique" est valable dans les deux cas. La qualité informationnelle l'est également.
Je mettrais un petit bémol car, selon oscar, pour bien traiter ce sujet, il faut tenir compte du référentiel. Donc dans le référentiel confiné d'un pôle d'on oscillateur dipolaire, il y a des paramètres physiques variables qui cherchent le zéro sans l'atteindre. Il s'annule dans le référentiel dipolaire.
RépondreSupprimerJe dirais donc que dans l'univers, le concept d'information (là je sors du carcan étroit du calcul binaire des ordinateurs) n'est pas différent du concept du réel. Pour cela il faut situer le référentiel :
a) global → N pôles son "séparés" et le référentiel ex-confiné est devenu "visible" dans sa localité restreinte.
b) un pôle de boson → le référentiel est confiné dans sa localité individuelle et étendue et il est donc invisible.
C'est seulement sous cette condition que l'on vérifie une équivalence entre l'entropie informationnelle et l'entropie physique. En fait c'est la même chose mais dans des référentiels différents.
Au fait, je vous invite à voir mon dernier billet intitulé :
RépondreSupprimerKissing & Gold numbers de la mitose originelle
Surlignez ce lien et cliquez sur ouvrir dans le menu :
https://sciencesetuniverspourtous.blogspot.fr/2017/12/kissing-gold-numbers-de-la-mitose.html