mardi 29 mai 2018

L AMOUR DU RISQUE...??

Le dialogue qui suit  entre Mister PEPPER habitant  de  Princeton   et moi habitant d’ Orsay  ne va pas plaire à beaucoup de monde  , car pour une fois  je vais faire preuve de militantisme   ….APPRETEZ VOUS CHERS LECTEURS  A NOUS APPORTER LA CONTRADICTION  s’il vous plait !

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   Vous souvenez vous cher  PEPPER  de ma conférence en   votre ville   , au  Cercle des Amitiés  Francophones   en 2011 ?

-« C’est déjà loin  OLIVIER   : deux heures  d’informations sur les divers secteurs de l énergie en France et en  Belgique  …Je me  rappelle peu des statistiques mais  mieux des questions posées à la fin   …Sur le gaz de schistes et sur la mauvaise thermostatisation  et la surchauffe des maisons américaines  , en général ….

-«  J’avais fait un effort énorme  et m’étais préparé  au moins sur un mois ….Mais c’était avant FUKUSHIMA  et avant la  COP 21….Tout serait à refaire maintenant…

-« Pourquoi ?  Notre Monde  a-t-il quitté sa courbe  économique et en particulier ses habitudes de gaspillage d’énergie ??Je ne crois pas que des découvertes  de gisements fabuleux  aient été faites  depuis   et que les mentalités  de  Mister Everyone  aient  évolué avec l’arrivée de  notre  nouveau Mister  President …..

-«   J’en ai parlé quand j’étais en Floride    cet hiver ,  PEPPER !…. VOUS NE CHANGEZ PAS !Je ne veux surtout pas  me mêler des « domectic affairs  in USA » …Je vais me contenter aujourd’hui de quelques remarques sur notre hexagone…Je viens de lire avec satisfaction  les déclarations récentes de EDF …

-«   Lesquelles ? 

-«  Du 19 mars au 30 juin 2018 se déroule en France le débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)

-« Ah  OLIVIER  , encore une de ces messes publiques    françaises   pour   créer , après  un lac de salive et un tas  de  parlottes    une soi-disant  occurrence  possible  de   décisions « démocratiques »….Tu n’y mets pas les pieds j’espère ??

-«  PEPPER, je préfère que les opposants au nucléaire  y viennent là plutôt que d’aller forcer les grilles  des centrales nucléaires ! Voici exactement ce qui va en sortir ( ’ copier-coller) : » La liste des 4OO habitants tirés au sort et appelés à se prononcer en juin (lors du « G400 ») sur le sgrandes options de la PPE sera finalisée fin avril. Toutes les trois semaines, via sa newsletter, la commission proposera un point d'étape. La séance de clôture aura lieu au Conseil économique,social et environnemental le 29 juin. »

-«   C’est encore un des schmilblicks de votre  NICOLAS HULOT   pour    faire valoir et placer  quelques anti nucléaires     de ces anciennes troupes   Jacques Archimbaud, par exemple….

 -«Elisabeth  BORNE   ministre  de la transition écologique et solidaire  a peut-être un peu ,elle aussi, «  viré sa cuti » avec   le président MACRON  ….Bref …De toutes ces  contributions il faut savoir tirer celles des   vrais « poids lourds » ….Et donc  EDF a reparlé  la semaine dernière de  sa volonté de ne fermer aucun réacteur nucléaire avant 2029 hormis ceux de la centrale de Fessenheim, et  en particulier d'obtenir l'autorisation d'en garder certains en service jusqu'à 60 ans, mais sans préciser combien. »

-« A quoi attribuez-vous  cette incertitude de décision OLIVIER ?

-"EDF exploitera les 58 réacteurs de son parc   jusqu’ à 40 ans. Un certain nombre atteint cette échéance à partir de 2019 et EDF prévoit  le «  grand carénage » pour débloquer de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le droit de prolonger leur vie de dix années supplémentaires, soit jusqu'en 2029 pour les plus anciens. Mais çà  , c’est   le fait   connu de tous …. En  réalité, EDF n’a  besoin de   personne pour   établir depuis   tout ce temps, sa petite liste des bons et des mauvais  sites  ( les chiens galeux !)… Ou plutôt  de ceux  qui   restent les plus présentables économiquement ….EDF prévoit ( copier-coller) : «  qu'il devra commencer à "anticiper des arrêts" pour lisser dans le temps la fermeture des centrales et éviter d'avoir à en arrêter trop en même temps. "Nous envisageons certains des arrêts dès le début des échéances des cinquièmes visites décennales", soit à l'atteinte des 50 ans de fonctionnement. »

-«   Ca me semble prudent et  raisonnable OLIVIER puisque nous autorisons nous les 60 ans    …Alors qu’est-ce qui vous chagrine encore ??

-«  C’est un peu comme pour VOYNET  et Superphénix  …. Je n’aime pas  que  contre des  gens   plus  militants que politiques  EDF doive  admette   même dans ces réunions  que "les décisions sur l'évolution du mix-électrique relèvent évidemment de la puissance publique".

-«   Preféreriez vous la gouvernance des experts  plutôt que le débat  en place publique  OLIVIER, ????
Image result for Nucléaire: EDF réaffirme sa volonté de ne fermer aucun réacteur avant 2029 (hors Fessenheim)
  A suivre


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mercredi 23 mai 2018

LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/PHYSICS WORLD COM / MAY 02 2018


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Les physiciens proposent une mesure de «l'ampleur» scientifique
18 mai 2


Physicists propose measure of scientific ‘broadness’

18 May 2018


Les physiciens des plasmas qui publient sur le serveur de pré-impression arXiv ont le plus large éventail d'intérêts de recherche. Selon une nouvelle analyse réalisée par la théoricienne Sabine Hossenfelder à l'Institut d'études avancées de Francfort (FIAS) en Allemagne et Tom Price, qui ont introduit une nouvelle façon de quantifier la « scientificité» d'un scientifique. Les auteurs de l'article, publié sur arXiv, affirment que la détermination de l'ampleur pourrait être utilisée parallèlement à d'autres mesures pour mesurer la production d'un chercheur.

Les scientifiques ont longtemps déterminé leur production en utilisant des quantités telles que l'indice h - une mesure de la qualité de la production de recherche d'un individu basée sur le nombre d'articles publiés et leurs taux de citations. Pourtant, les scientifiques sont également désireux de se faire une idée des concepts de  «  lainage »tels que l'ampleur de leurs recherches. "J'ai commencé à me demander s'il n'y avait pas moyen de quantifier ce que nous entendons par" grands intérêts ", explique Hossenfelder.

La science a besoin de chercheurs spécialisés et d autres plus

généraux
Pour quantifier l'ampleur, Price et Hossenfelder ont identifié 40 000 mots clés dans le titre et le résumé de plus de 1,3 million d'articles sur arXiv. Ils ont ensuite assigné des mots-clés aux articles et à leurs auteurs, laissant à chaque auteur une liste de mots-clés associés. Plus les mots-clés d'un auteur étaient similaires à la distribution des mots-clés de tous les auteurs dans la base de données arXiv, plus leur largeur scientifique était grande. «Le concept que nous essayons de saisir est de savoir à quel point les sujets sur lesquels un chercheur a travaillé sont largement répartis sur tous les sujets existants», a déclaré Hossenfelder à Physics World.

Quand ils ont regardé les auteurs qui avaient plus de 20 articles sur arXiv, les chercheurs ont constaté que ceux principalement associés aux catégories physique du plasma, analyse numérique et mécanique statistique avaient la plus grande largeur d'auteur, en moyenne. Les auteurs associés à l'astrophysique des galaxies, à la théorie des représentations et à la géométrie algébrique, ont quant à eux la largeur la plus faible.
Selon Hossenfelder, la largeur de vue  n'est ni bonne ni mauvaise. «Je pense que la science a besoin de chercheurs spécialisés et de chercheurs généraux», explique-t-elle. "Chacun a sa place, mais chacun remplit des besoins différents. Parfois, creuser profondément dans un problème est la voie à suivre, et parfois vous trouvez une nouvelle inspiration tout en apprenant ce qui se passe dans d'autres disciplines. "L'étude a également regardé où les auteurs ont fait le travail pour établir une sorte d’« ampleur du pays ». Ils ont constaté que les chercheurs basés en Israël, en Autriche et en Chine effectuaient les recherches les plus larges, le Japon, l'Iran et la Corée du Sud restant en bas.
Lutz Bornmann, sociologue des sciences à la Max Planck Society à Munich, en Allemagne, qui n'a pas participé à la recherche, a déclaré à Physics World qu'il est important de franchir les frontières disciplinaires, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes complexes tels que le réchauffement climatique. Il ajoute que la largeur de vue  pourrait être utile pour évaluer les chercheurs individuels, expliquant que certaines méthodes sélectionnent les chercheurs en fonction du nombre d'articles hautement cités dans certaines disciplines, ce qui peut désavantager ceux qui travaillent dans différents domaines. "La nouvelle mesure d'étendue pourrait être utilisée pour étudier empiriquement cela et révéler cette supposée faiblesse", ajoute-t-il.

Michael Allen est un écrivain scientifique basé en GB

MON COMMENTAIRE / Il est difficile  de juger  de la nécessité  d’une «  ampleur »ou d’une largeur de vue scientifique   sans  devoir préciser quels sont les objectifs  d’un chercheur ….Quand il s’agit de recherche  académique  exercée dans un cadre universitaire  ou d’une institution telle que CNRS/ INSERM/ etc  , il est courant de voir des   chercheurs ultra spécialisés et pointus , à l’égard  de  qui  il ne viendrait à personne   l’idée de les critiquer ….Lorsque derrière un thème de recherche  il  se profile  un développement industriel  et  la mise nen place de protocoles et d’étapes de recherches  , il est normal d’y trouver  des chercheurs plus généralistes  et jouant le rôle  de «  open minded leaders» …J’ai vécu cela avec  CLAUDE FREJACQUES  pour la séparation isotopique  de l’uranium  puis PIERRELETTE et EURODIF

  Les hommes comme HENRI POINCARE ou PIERRE GILLES DE GENNES  sont devenus rares ….


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Le triangle Sierpinski modifié constitue un bon capteur dans   l’ infrarouge moyen
21 mai 2018 Belle Dumé

Modified Sierpinski triangle makes a good mid-infrared sensor

21 May 2018 Belle Dumé



Les fractales deviennent de plus en plus populaires pour la conception d'antennes à microondes et radiofréquences grâce à leur «auto-similarité» qui permet à l'antenne de mieux collecter et focaliser la lumière multifréquence à large bande. Des chercheurs de l'Université nationale de Singapour ont maintenant fabriqué un capteur moléculaire à partir d'un triangle de Sierpinski modifié qui fonctionne dans la gamme de l'infrarouge moyen. Le dispositif pourrait être utilisé pour profiler les empreintes digitales de divers éléments biologiques, tels que des cellules et des monocouches de protéines.

Les chercheurs ont récemment commencé à utiliser des modèles fractaux pour manipuler les plasmons de surface, qui sont des oscillations collectives quantifiées des électrons de conduction présents à la surface des nanostructures métalliques  et qui interagissent fortement avec la lumière. De telles interactions fortes permettent aux plasmons de concentrer la lumière en volumes de sous-longueurs d'onde, bien en dessous de la limite de diffraction de la lumière. Les applications sont nombreuses: focalisation de sous-diffraction, électrodes métalliques transparentes, amélioration de l'efficacité photovoltaïque et amélioration de la fluorescence moléculaire, pour n'en citer que quelques-unes.

Dans leur travail, les chercheurs Chengkuo Lee et Dihan Hasan du Département de génie électrique et informatique et du Centre des capteurs intelligents et des MEMS du NUS ont étudié un modèle fractal de Sierpinski en or et en chrome.

"Notre objectif initial était d'étudier les propriétés de cette structure fractale une fois que nous avions adapté ses dimensions pour la détection dans l'infrarouge moyen", explique Hasan. "Nous avons alors eu l'idée de modifier légèrement le modèle pour améliorer radicalement ses propriétés de détection dans cette gamme spectrale."

La fractale de Sierpinski est une fractale en forme de triangle équilatéral avec «auto-similarité» intrinsèque - c'est-à-dire que ses triangles constituants sont répétés à des échelles plus petites (ou «ordres»). L'autosimilarité dans les structures électromagnétiques est importante pour miniaturiser la taille d'un dispositif afin qu'il puisse focaliser la lumière à une fréquence particulière. Dans notre travail, nous modifions légèrement le modèle fractal existant sans détruire son auto-similarité », explique Hasan.
La fractale de Sierpinski est particulièrement adaptée à la fusion avec des nanostructures de nœuds papillon, ajoute-t-il. Ces structures sont parmi les meilleures à manipuler les résonances de plasmon de surface localisées et à améliorer les champs lumineux grâce à un effet «paratonnerre» du  à leurs pointes acérées qui leur permettent d'agir comme nanoantennas. Ces antennes possèdent des "modes plasmoniques" qui peuvent être accordés pour résonner avec les transitions optiques dans les molécules voisines. Ce sont ces modes plasmoniques qui augmentent le couplage entre la lumière émise par les molécules voisines et l'antenne, et qui permettent de les utiliser comme capteurs.

Les fractales de Sierpinski ont déjà été utilisées comme élément clé dans de nombreuses applications de plasmoniques hautes performances, telles que la nanolithographie, le piégeage optique de puissance ultra-faible et le film de photographie plasmonique pour le stockage de données haute densité. Le problème est qu'il est difficile de faire une fractale de Sierpinski pure à cause des différences géométriques aux jonctions des composantes fractales. Qui plus est, les fractales fabriquées précédemment n'exploitaient pas pleinement l'effet paratonnerre des nano-nœu

Lee et Hasan ont maintenant utilisé la lithographie avancée par faisceau d'électrons pour affiner précisément la structure géométrique de ces fractales. En améliorant leur architecture, les chercheurs ont constaté que les structures peuvent améliorer les champs lumineux dans la gamme de l'infrarouge moyen (3000 à 8000 nm). La façon dont les composants sont disposés maximise également l'effet de la tige d'éclairage des motifs nano-nœud papillon / fractale.

«La détection résonante conventionnelle se concentre principalement sur la partie visible du spectre», explique Hasan. "Ici, nous étudions la détection dans la gamme spectrale de l'infrarouge moyen, qui est la plage dans laquelle de nombreuses molécules biologiques absorbent la lumiè
"La détection dans l'infrarouge nous permettra également de discriminer plus sûrement les événements séquentiels survenant dans un système biologique", ajoute-t-il. "Et la plate-forme fractale multispectrale que nous décrivons permettra finalement une détection multiplex à haut débit de diverses molécules sur une même plate-forme. Cela devrait améliorer le rapport signal-bruit d'une telle imagerie à plusieurs longueurs d'onde d'intérêt. "
La large bande et l'absorption de la lumière améliorée rendue possible par la fractalisation modifiée est prometteuse pour la détection de molécules biologiques dans les longueurs d'onde de l'infrarouge moyen, explique-t-il à Physics World. "Mais ce n'est pas tout: les interactions lumière-matière améliorées qui se produisent grâce au nombre accru de" points chauds "absorbant la lumière rendent également le dispositif plus sensible dans la plage optique. Ici, la lumière pourrait être efficacement convertie en chaleur pour une lecture électronique sur puce, ce qui aidera à surmonter l'une des principales limitations des capteurs infrarouges moyens - leur taille volumineuse. "
L'équipe, qui rapporte ses travaux dans la revue IOP Nano Futures 2 025005, dit qu'elle est maintenant occupée à travailler sur l'intégration de la plate-forme avec des matériaux 2D pour fabriquer des capteurs moléculaires sur puce. "Nous étudions activement les propriétés thermoélectriques de divers matériaux 2D à cette fin", ajoute Hasan.
Belle Dumé est rédactrice en chef de Physics World

MON COMMENTAIRE / je m’étonne de trouver  ce travail en libre accès  car il  me semble très positif , brevetable  et très intéressant … car la chimie organique et  biologique  est très   liée au suivi infrarouge  des diverses étapes   d’une recherche  réactionnelle  ou évolutive ….

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Les semi-conducteurs inorganiques peuvent être plus flexibles dans l'obscurité
21 mai 2018 Anna Demming



Inorganic semiconductors can be more flexible in the dark

21 May 2018 Anna Demming


Malgré  toutesles propriétés électroniques utiles qui ont développé  l'industrie des semi-conducteurs, les propriétés mécaniques fragiles des matériaux semi-conducteurs sont devenues un facteur de plus en plus limitatif  dans le développement de nouvelles applications. Maintenant, les expériences menées à la faveur d’une obscurité complète suggèrent que les semi-conducteurs qui semblent cassants peuvent être capables de déformer de façon extraordinaire  plastiquement  lorsque  toute  lumières estéteinte.

Yu Oshima, Atsutomo Nakamura et Katsuyuki Matsunaga de l'Université de Nagoya au Japon ont testé la réponse d'échantillons de ZnS monocristallins soumis à un stress appliqué lorsqu'ils sont éclairés à la lumière blanche, aux UV et dans l'obscurité totale. Les propriétés électriques et optiques du ZnS ont déjà été utilisées dans des dispositifs optiques luminescents et infrarouges ainsi que dans des photocatalyseurs, et il est facilement disponible  sous forme de grands cristaux qui conviennent aux essais de déformation.

Les chercheurs ont constaté que, bien que sous une lumière blanche et sous un éclairage UV, les structures se fracturaient à des tensions de quelques pourcents seulement, dans l'obscurité totale, elles résistaient à des tensions allant jusqu'à 45%. La bande interdite du cristal était également affectée par la présence ou l'absence d'éclairage  en donnant des cristaux déformés dans l'obscurité  et d'une teinte plus orangée.

Oshima, Nakamura et Matsunaga attribuent la différence de propriétés mécaniques à la différence des dislocations induites avec et sans la présence de lumière. L'illumination peut exciter des électrons dans des états de  bande interdite  ,au bord de dislocation de sorte que la dislocation est chargée et moins mobile, empêchant la déformation plastique.

"Il est intéressant de constater que le semi-conducteur inorganique peut présenter une plasticité extraordinaire lorsqu'il se déforme dans l'obscurité complète", concluent-ils dans leur rapport. "Cela suggère que la résistance mécanique et les propriétés de rupture dans les semi-conducteurs inorganiques peuvent être contrôlées par l'exposition à la lumière."

Ils mettent également en évidence les ramifications pour le traitement des matériaux. Le comportement des dislocations joue un rôle critique dans la synthèse et le traitement de la plupart des matériaux cristallins, y compris la synthèse du film et la croissance des cristaux épitaxiaux. Les résultats suggèrent que l'exposition à la lumière peut également affecter ces processus.

Tous les détails sont disponibles dans Science.


Anna Demming est rédactrice en matériaux de Physics Word

MON COMMENTAIRE / RECHERCHE ORIGINALE ET INTERESSANTE


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Les pérovskites 2D produisent de brillants émetteurs de lumière bleue

2D perovskites make brilliant blue-light emitters

17 May 2018 Belle Dumé


17 mai 2018 Belle Dume
L'éclairage à semi-conducteurs pour  économie d'énergie et les affichages polychromes ont fait des progrès ces dernières années avec des matériaux qui émettent des couleurs vives et pures. Pour créer une lumière blanche, nous avons besoin de sources rouges, vertes et bleues, mais la lumière bleue est la plus difficile à produire. En effet, il a fallu deux décennies de plus aux chercheurs pour créer les premières diodes électroluminescentes (DEL) à lumière bleue après avoir été fabriquées dans les années 1950 et 1960.

Les matériaux émetteurs de lumière bleue efficaces pour les écrans doivent non seulement émettre de la lumière vive, mais ils doivent également le faire sur une plage de longueur d'onde étroite. La réalisation de tels matériaux s'est révélée être une tâche difficile, et même les candidats les plus purs et exempts de défauts, tels que les films de nitrure de gallium épitaxiés, parviennent seulement à atteindre un rendement quantique de photoluminescence maximal (PLQY) inférieur à 1%. Cette faible valeur est due à la recombinaison non radiative rapide des porteurs de charge (électrons et trous) par des défauts de surface et de masse (ou pièges) et à un faible taux de recombinaison radiatif associé à une petite énergie de liaison exciton (paire électron-trou).
Bien que d'autres matériaux, tels que les phosphores inorganiques, s'en sortent beaucoup mieux en ce qui concerne les PLQY, leurs propriétés isolantes se traduisent par des tensions de mise sous tension élevées, ce qui signifie qu'elles ne peuvent pas être utilisées dans les LED. Ils émettent malheureusement aussi une lumière spectralement large.
Les perovskites hybrides organiques-inorganiques pourraient être la  bonne  réponse. Ces matériaux constituent aujourd'hui l'un des panneaux photovoltaïques à couches minces les plus prometteurs, car ils peuvent absorber la lumière sur une large gamme de longueurs d'onde du spectre solaire. Des chercheurs dirigés par Edward Sargent de l'Université de Toronto au Canada étudient des pérovskites en couches 2D avec la composition R2PbBr4, où R représente les cations ammonium organiques, Pb est le plomb et Br est le brome. Ces perovskites présentent des vitesses de recombinaison radiatives rapides (grâce à des excitons localisés) et une faible largeur de raie d'émission de lumière
"En particulier, nous avons étudié l'effet des interactions électron-phonon sur la luminescence de monocristaux de pérovskites 2D", explique le membre de l'équipe et auteur principal de l'étude Xiwen Gong. "Nous avons trouvé que la réduction de ces interactions peut conduire à une émission de lumière bleue dans ces matériaux." Les phonons sont des vibrations de réseau quantifiées qui se comportent comme des particules.

Les chercheurs ont étudié la force du couplage électron-phonon et la rigidité des cristaux en utilisant plusieurs techniques, y compris l'analyse du potentiel de déformation, la spectroscopie Raman par résonance, la diffraction des rayons X monocristalline, la diffusion neutronique et la résonance magnétique nucléaire. Les études neutroniques ont été effectuées au Oak Ridge National Laboratory.

Les résultats révèlent que les émetteurs les plus brillants sont ceux qui sont les plus rigides. «En faisant varier la configuration moléculaire des ligands sur la pérovskite, nous avons trouvé que nous pouvions atteindre un PLQY de 79% et une largeur de ligne de 20 nm en contrôlant la rigidité cristalline et les interactions électron-phonon», explique Gong.

"La structure la plus rigide supprime les vibrations dynamiques dans les cristaux de pérovskite 2D, ce qui conduit à une diminution des interactions électron-phonon", explique Sargent à Physics World. "Cela ralentit le processus de transition de la bande d'électrons pour piéger, augmentant ainsi la luminosité de l'émetteur de perovskite 2D.

"La  venue  à l'esprit de structures de cristaux avec des interactions électron-phonon nous fournit donc une manière précédemment inexplorée d'améliorer les propriétés des matériaux optoélectroniques", ajoute-t-il.

Barry Rand de l'Université de Princeton aux États-Unis dit que le nouveau travail est un «pas en avant impressionnant. Il montre que cette classe de pérovskites en couches a la capacité d'héberger des émissions bleues à très haut rendement, un jalon nécessaire dans leur utilisation dans des LED efficaces. Ceci est particulièrement important car les LED bleues  se sont montrées  très en retard par rapport aux performances des dispositifs émetteurs rouges et verts. "

Sargent et ses collègues, rapportant leurs recherches dans Nature Materials, ont travaillé avec de grands monocristaux de dimensions millimétriques dans ce travail. Ils disent qu'ils envisagent maintenant de passer à des matériaux actifs de 100 nm d'épaisseur afin qu'ils puissent effectivement les incorporer dans des dispositifs LED.
Belle Dumé est rédactrice en chef de Physics World

MON COMMENTAIRE  / Travail très utile pour le développement futur des  LED….D’ici à 2020, les LED (light-meeting diodes) pourraient représenter 75 % du marché de l’éclairage…..Encore trop chères a mon gout !

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Correction du calcul d'Einstein de l'orbite de Mercure

Correcting Einstein’s calculation of the orbit of Mercury

18 May 2018


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Une minuscule correction du calcul de la précession orbitale de Mercure a été faite en utilisant des conséquences jusqu'alors inexplorées de la théorie générale de la relativité d'Albert Einstein. Clifford Will à l'Université de Floride a  travaillé sur  de nouvelles équations du mouvement pour décrire un déplacement d'un degré tous les deux milliards d'années dans la direction du périhélie de l'orbite. Bien que le mouvement minuscule soit actuellement indétectable, la correction pourrait bientôt être mesurée quand la mission de BepiColombo à Mercury sera  lancée plus tard cette anné
Chaque siècle, le périhélie de l'orbite elliptique de Mercure - le point où la planète est la plus éloignée du Soleil - tourne (ou «avance») d'environ 0,16 °. Le décalage peut s'expliquer principalement en utilisant les lois de Newton pour calculer l'attraction des autres planètes dans le système solaire, cependant une divergence entre les observations et les calculs est apparue au 19ème siècle. En 1916, Einstein a résolu le mystère en utilisant la relativité générale. Maintenant, Will a montré que les calculs faits par Einstein - puis améliorés par d'autres - ne racontent pas toute l'histoire.

En écrivant dans Physical Review Letters, Will prédit que l'orbite de Mercure est encore influencée par des «termes croisés» relativistes, qui expliquent l'influence relativiste générale du Soleil dans tout le système solaire. Les termes sont décrits en utilisant des équations de mouvement relativistes pour un système de corps multiples, qui exercent tous une attraction gravitationnelle les uns sur les autres. Will    a travaillé  les équations qui expliquent comment l'attraction gravitationnelle entre le Soleil et les autres planètes a une influence indirecte sur l'attraction entre le Soleil et Mercure

Les équations transversales décrivent également d'autres influences plus petites, expliquant les effets relativistes similaires résultant de l'attraction gravitationnelle entre les autres planètes et Mercure. De plus, le «champ gravitationnel» des autres planètes - qui, par analogie avec le champ magnétique, est généré par les «courants de masse» des planètes - déplace l'orbite de Mercure plus loin. Dans l'ensemble, Will prédit une avance de périhélie supplémentaire d'un degré tous les deux milliards d'années

Plus tard cette année, la mission conjointe américano-japonaise BepiColombo enverra deux sondes en orbite autour de Mercure, permettant des mesures beaucoup plus précises de son mouvement. Will espère que les mesures confirmeront ses prédictions, ce qui pourrait finalement aider à faire progresser notre compréhension de la relativité générale.

Sam Jarman est un écrivain scientifique basé au Royaume-Uni

MON COMMENTAIRE / Vraiment , il n’est plus  décemment possible de critiquer la RELATIVITE GENERALE  même si EINSTEIN  l a pris lui-même un peu trop à la légère  dans ses calculs !!!!!!

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La charge faible du proton est mesurée à haute précision

Proton’s weak charge is measured to high precision

11 May 2018


Qweak

11 mai 2018

La charge faible du proton a été mesurée à haute précision pour la première fois. Le travail a été effectué à l'installation de l’accélérateur national Thomas Jefferson (Jefferson Lab) en Virginie et le résultat est en excellent accord avec le modèle standard de la physique des particules. L'équipe qui a réalisé la mesure espère que d'autres expériences connexes fourniront encore plus d'informations sur la physique au-delà du modèle standard.

Réalisée par la collaboration internationale QWEAK, l'expérience consistait à diffuser un faisceau d'électrons polarisés en spin à partir de protons stationnaires dans une cible d'hydrogène liquide. Le processus de diffusion est dominé par l'interaction électromagnétique, mais une contribution minuscule provient de la force nucléaire faible. En mesurant la contribution faible, l'équipe peut calculer la charge faible du proton. La charge faible quantifie comment une particule se couple au boson Z0 via l'interaction faible. Elle  a été mesurée à haute précision pour l'électron, mais pas pour le proton - jusqu'à maintenant.

Le processus de mesure a reçu un coup de main d'une propriété excentrique de l'interaction faible. La probabilité qu'une particule soit diffusée par l'interaction électromagnétique n'est pas affectée par la direction de son moment angulaire de rotation. Remarquablement, cependant, ce n'est pas vrai pour la diffusion nucléaire faible. Une particule dont le vecteur de moment cinétique de rotation pointe dans la même direction que sa vitesse est diffusée différemment d'une particule dont la rotation est orientée dans la direction opposée. C'est à la fois une asymétrie profonde et déroutante dans les lois fondamentales de la physique et cela  une empreinte expérimentale pratique de la diffusion à travers l'interaction faible.

Le membre de l'équipe Gregory Smith de Jefferson Lab affirme que la mesure des protons présente à la fois des défis significatifs et des opportunités alléchantes: "La caractéristique intéressante de la charge faible du proton est qu'elle est presque nulle dans le modèle standard", explique-t-il. ainsi, les effets de toute nouvelle physique qui pourrait apparaître au-dessus de ce petit arrière-plan apparaîtront plus facilement. "La petite valeur de l'asymétrie de diffusion, cependant,  la rend très difficile à mesurer. De plus, l'asymétrie de diffusion provient non seulement de l'interaction faible, mais aussi de la structure interne du proton.

L'asymétrie causée par la structure des protons augmente avec le carré du transfert d'impulsion, de sorte que les chercheurs ont maintenu l'énergie du faisceau faible. Ils ont effectué deux séries expérimentales de six mois, améliorant leur appareil expérimental dans l'intervalle entre les séries. Ils ont ensuite comparé leurs résultats avec d'autres expériences réalisées avec des faisceaux de plus haute énergie. Cela leur a permis d'estimer comment l'asymétrie changeait avec l'énergie, et donc ce qu'elle aurait été si aucune énergie n'avait été échangée entre les particules - ce qui était impossible car cela aurait nécessité une diffusion d'énergie nulle. Leur valeur calculée était d'environ 226 parties par milliard.

Cela a permis à l'équipe de calculer la proportion de diffusion de l'interaction faible, et donc la charge faible du proton. Leurs résultats sont en accord presque parfait avec la prédiction du Modèle Standard, et mettent de nouvelles contraintes sur l'existence possible de leptoquarks. Ce sont des particules hypothétiques dans certaines extensions du Modèle Standard qui présentent  des nombres quantiques à la fois de quarks et de leptons

Xiaochao Zheng de l'Université de Virginie, qui n'a pas participé à la recherche, estime que la découverte est significative. «Avec le temps, ces mesures de haute précision seront effectuées avec une précision de plus en plus grande, comme les expériences Moller et PVDIS prévues à l'aide de l'accélérateur amélioré de Jefferson Lab», explique-t-elle.

Des chercheurs de l'Université de Mayence en Allemagne planifient actuellement une détermination encore plus précise de la charge faible du proton, et certains membres de QWEAK font partie de cette équipe. Jefferson Lab, quant à lui, prévoit de mesurer l'électron de charge faible à  nouveau et  avec une précision record. Ce qu'il dit, conduira à un test encore plus rigoureux du modèle standard.

Les résultats sont rapportés dans Nature.

Tim Wogan est un écrivain scientifique basé au Royaume-Uni

MON COMMENTAIRE  / L'interaction faible permet  àtous les quarks d'échanger de l'énergie, de la masse et de la charge électrique, leur permettant de changer de famille et de saveur. Sa constante de couplage est environ 10 000 fois moindre que celle de l'interaction électromagnétique et 1 000 000 fois moindre que celle de l'interaction nucléaire forte …Il n y a que la force  gravitationnele qui soit encore plus faible

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Internal pressure of proton is measured for the first time
17 May 2018
 J ai fait le compte rendu de la publication originale sur  « LE MONDE SELON LA PHYSIQUE  MAY 2018/1   LES LECTEURS PEUVENT LIRE LARTICLE SUR PHYSICS WORLD   en anglais


samedi 19 mai 2018

LE MONDE SELON LA PHYSIQUE /MAI 2018 /1


L’agencement  des communications de   PHYSICS WORLD COM   ayant changé, j’ai dû modifier le rythme de mes parutions de leurs traduction .Il se fera dorénavant non au début de chaque mois mais tout au long de chaque mois
Pour l’heure je vous présente la dernière traduction  d’une communication originale  du  JEFFERSON  LAB  , rapportée également par l’édition numérique du journal français  FUTURA SCIENCES   et au sujet de laquelle  m’interroge mon lecteur   JJM 


  • Graphic representation of a proton in a vise.



The first measurement of a subatomic particle’s mechanical property reveals the distribution of pressure inside the proton.

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MA TRADUCTION
 « 16 mai 2018
La première mesure de la propriété mécanique d'une particule subatomique révèle la distribution de la pression à l'intérieur du proton.
NEWPORT NEWS, VA - À l'intérieur de chaque atome de l'univers, chaque proton présente un environnement d'autocuiseur qui surpasse celle   du cœur quand il  écrase l'atome dans une étoile à neutrons. C'est la première mesure d'une propriété mécanique des particules subatomiques, à savoir  la distribution de la pression à l'intérieur du proton, qui a été réalisée par des scientifiques de l'installation nationale d'accélération de Thomas Jefferson du ministère de l'Énergie.
Les physiciens nucléaires ont découvert que les blocs de construction du proton, les quarks, sont soumis à une pression de 100 décillions de  Pascals (10^35) près du centre d'un proton, soit environ 10 fois plus que la pression dans le cœur d'une étoile à neutrons. Le résultat a été récemment publié dans la revue Nature.

"Nous avons trouvé une pression du centre du proton extrêmement élevée dirigée vers l'extérieur, et une pression dirigée vers l'intérieur beaucoup plus basse et plus étendue près de la périphérie du proton", explique Volker Burkert, Jefferson Lab Hall B Leader et co-auteur de papier.

Burkert dit que la distribution de la pression à l'intérieur du proton est dictée par la force forte, la force qui lie trois quarks ensemble pour faire un proton.

"Nos résultats mettent également en lumière la distribution de la force forte à l'intérieur du proton", a-t-il déclaré. "Nous fournissons un moyen de visualiser l'ampleur et la distribution de la force forte à l'intérieur du proton. Cela ouvre une toute nouvelle direction en physique nucléaire et des particules qui pourra être explorée à l'avenir. "

Autrefois jugée impossible à obtenir, cette mesure est le résultat d'un savant appariement de deux cadres théoriques avec des données existantes.

Premièrement, il y a les distributions généralisées  de partons. Les GPD permettent ainsi  aux chercheurs de produire une image 3D de la structure du proton telle que sondée par la force électromagnétique. En  second viennent les facteurs de forme gravitationnelle du proton. Ces facteurs de forme décrivent ce que serait la structure mécanique du proton si les chercheurs pouvaient sonder le proton par la force gravitationnelle seule
Le théoricien qui a développé le concept des facteurs de forme gravitationnelle en 1966, Heinz Pagels, a remarquablement observé dans le document qu'il y avait «très peu d'espoir d'apprendre quoi que ce soit sur la structure mécanique détaillée d'une particule, à cause de l'extrême faiblesse de cette  interaction."
Un travail théorique récent a cependant relié les GPD aux facteurs de forme gravitationnelle, permettant aux résultats des sondes électromagnétiques des protons de se substituer aux  résultats des  sondes gravitationnelles.
"C'est la beauté de ce travail i. Vous avez cette carte que vous pensez que vous n'obtiendriez jamais ", a déclaré Latifa Elouadrhiri, un scientifique du laboratoire Jefferson Lab et co-auteur sur le papier. "Mais nous sommes là,  en la remplissant avec cette sonde électromagnétique."
La sonde électromagnétique est constituée de faisceaux d'électrons produits par l'installation d'accélérateur de faisceaux d'électrons continus, un centre d'utilisateurs du bureau du DOE. Ces électrons sont dirigés dans les noyaux des atomes, où ils interagissent électromagnétiquement avec les quarks à l'intérieur des protons via un processus appelé diffusion Compton virtuelle profonde.

Dans le processus DVCS, un électron entre dans un proton et échange un photon virtuel avec un quark, transférant de l'énergie au quark et au proton. Peu de temps après, le proton libère cette énergie en émettant un autre photon et continue intact. Ce processus est analogue aux calculs effectués par Pagels pour savoir comment il serait possible de sonder le proton gravitationnellement via un hypothétique faisceau de gravitons. Les chercheurs du Jefferson Lab pour obtenir leur résultat.ont pu exploiter une similitude entre les études gravimétriques électromagnétiques et hypothétiques bien connues

"Il y a un photon qui arrive et un photon qui sort. Et la paire de photons sont tous les deux  de  spin-1. ( ?)Cela nous donne les mêmes informations que l'échange d'une particule de graviton  dont le  spin est 2 », explique François-Xavier Girod, un scientifique de Jefferson Lab et co-auteur sur le papier. "Alors maintenant, on peut faire la même chose que dans les processus électromagnétiques - mais par rapport aux facteurs de forme gravitationnelle, qui représentent la structure mécanique du proton."

Les chercheurs disent que la prochaine étape consiste à appliquer la technique à des données encore plus précises qui seront disponibles bientôt pour réduire les incertitudes dans l'analyse actuelle et commencer à travailler pour révéler d'autres propriétés mécaniques du proton omniprésent, telles que les forces de cisaillement internes et rayon mécanique du proton.

Contact: Kandice Carter, Bureau des communications du Jefferson Lab, 757-269-7263, k carter@jlab.org.
 La communication proprement scientifique peut être chargée   en PDF  A PARTIR  de  arXiv:hep-ph/0210341v1
« Deeply Virtual Compton Scattering at Jefferson Lab, Results and Prospects
Latifa Elouadrhiri/Physics Division, Jefferson Lab, Newport News, Virginia, U.S.A”
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 MES COMMENTAIRES
  La manip consiste à accélérer des électrons à très haute énergie afin de réduire leur longueur d’onde pour qu’ils pénètrent plus profondément dans le proton. Ils  bombardent alors  le proton avec …Il faut   ensuite   étudier la façon dont l’énergie et l’impulsion des électrons  entrants sont transférés aux quarks. Enfin , les auteurs  combinent  les mesures effectuées sur les photons émis par les quarks,   les mesures sur les électrons diffusés et sur les mouvement de recul des protons touchés .
 Mon lecteur s’interroge sur le sens  des  résultats : ceux-ci  espèrent décrire   les forces  subies   les mouvements observés et les angles  par rapport à l’angle de visée, à savoir :
1/ l’hydrogène liquide  est sous forme moléculaire   mais   avec une paire d’électrons de liaison  covalente    entre les 2 protons
2/: le proton touché par l’électron primaire  a un  spin et continue à  tourner  sur lui-même  
/ : le proton touché  recule avec un angle donné   et émet un photon qui diffuse   à l’intérieur vers les quarks  
4/: les quarks touchés    gardent leur  spin   d’origine
5/:  les quarks touchés échangent leur énergie   par  un photon  mais   restent cependant  confinés dans leur prison
6/ le photon  créé  diffuse soit en traversant le  noyau des 3  quarks   , soit en ressortant  du proton
  Mais tout ceci suppose  que des quarks virtuels  ne perturbent pas   l’équilibre basique ….
 L’ensemble  a pour objectif de  décrire   les diverses  forces régnant  dans l’intérieur du proton   , car les quarks sont chargés +  ou - , ont une masse , ont une force de couleur  et tournent   sur eux-mêmes et par rapport au centre de gravité du noyau …. LA CARTOGRAPHIE  GLOBALE D PROTON   EST CELLE D’UNE SPHERE TOURNANTE  APPROXIMATIVE DONC COMPLEXE

vendredi 18 mai 2018

Le Poouvoir de l 'Imaginaire /N°595 / THE NOISE OF THE COSMOS ...OR THE SYMPHONY ,????



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Nous avons vu  que le paradigme dominant des physiciens , AYANT PIGNON SUR RUE repose sur le big bang suivi de l’inflation  , cette  dilatation gigantesque et subite de l’espace-temps survenue  après le temps de Planck …Mais nous avons vu aussi que certains n’hésitent pas à rejeter cette hypothèse   et commencent à faire entendre leur voix  ( les «  eternalistes » les  « rebondistes » , les « gravito - bouclistes   les cordistes et les  branistes  !!!!…Fort bien  …. Existe-t-il une catégorie  qui tout en reniant le big bang  cherche  à proposer un modèle d’univers aléatoire   ???

--«  Svp, définissez   immédiatement ce terme  avant de vous lancer dans l’exploration de la littérature scientifique  et de nous en présenter la bibliographie…….

-«  Je vais faire très simple :il n y a  pas d’origine  big bang  , mais sans renier aucune des lois de la physique  ,  c’est un univers naissant par  hasard !

- «S’agit-il    du début d’ un article de philosophie athéiste     ou d’ un article  de vulgarisation scientifique ?

-«  Aucune remarque philosophique  n’est  prévue ICI ! Dans  The Grand Design Stephen Hawking écrit qu’il n y a pas besoin d’un DIEU  car l’univers peut se créer par lui-même  par des lois physiques « à structure de  dieu ». Ce sont celles-là que nous allons essayer de rechercher…
..
-«   OK ! Alors de quoi partez-vous ?

-«  PAS DU NEANT ; nous allons rechercher  si d’un  espace -temps   vide de matière  et d’ondes électromagnétique   et de champ de Higgs ou d’autres champs scalaires  il peut advenir  un déclanchement du type  de l’univers où nous vivons 
.
-«  Existe-t-il alors  d’autres formes    d’énergies possibles  dans ce volume d’espace –temps  considéré ?

-«  OUI   mais elles n’apparaissent que sous forme de  bruit !

-« Pourquoi ?

-«  La  répartition de ces ondes  est chaotique,  et de plus ce sont   les traces  d’univers précédents   ou plus lointains  …. Ou tout bêtement  le son    de toutes les ondes   éparpillées de  l’orchestre   local de ce volume  d’espace-temps 
-«Comment peut-on imaginer voire visualiser   cela ? Et sur quel support, sur quel éther, reposent-ils ces bruits ?

-«   Lorsque il se produit dans notre univers ( où les volumes, hors  ses astres sont presque  vides) ,    une coalescence de 2 trous, on s’est aperçu qu’   ils émettent pratiquement toute leur énergie sous forme d'ondes gravitationnelles, et pratiquement  presque  aucune sous forme lumineuse…..Leur éther c’est  donc   la structure de l’espace- temps  LUI MEME   et qui   se déforme  au passage des ondes … Les « sons » du cosmos ,  vous vous en  doutiez , ne sont pas les sons familiers portés par les vibrations de l'air que nos oreilles perçoivent …..Et tout comme  nos sons  ,  ils s amortissent  ET SE DILUENT

-« Comment cela ?   Ces sons  échappent   à la quantification   de l’énergie ???

-«  Les ondes gravitationnelles n’obéissent  pas à la mécanique quantique !  Donc elles peuvent prendre n’importe quelle valeur….Par ailleurs    plus  l’espace-temps sera vide , moins elles s’amortiront !!

-«   J’admets votre répons pour un Univers comme le nôtre ou de telles catastrophes  se produisent quelquefois …. Mais  comment  mettre  un espace-temps   «  en  vibration «    dans un volume où il  ne se passe plus grand-chose et ou toute masse et champ ont disparu ?? …
..
-« Je vous ai déjà expliqué   qu’ une onde électromagnétique qui  se «  dégrade » et  arrivée au point xyz  en fréquence jusqu’à la valeur inférieure à 1 , ne peut  que soit dégénérer en bruit local et perdre son statut avec une vitesse inférieure à 300000 km /sec , soit prendre  une vitesse supérieure à 300000 km/sec et devenir ipso facto  un tachyon ….. AUTREMENT DIT    TOUTE LUMIERE FATIGUEE LAISSE UNE TRACE   !!  Par ailleurs  en dehors des  énergies gravitationnelles ou électromagnétiques    il peut exister   des   formes d’énergies  résiduelles se compensant  par symétrie …

-«   Que voulez-vous dire ???

-«  Je vais continuer l’analogie de l’orchestre cosmique : il est possible  que la fin d’une bulle d’univers  laisse une concentration de bruits  extrêmement diluée ,  et chaotique dans sa répartition, et  donc sa densité d’énergie  ……Localement  les "occupants"  de  cet espace-temps moribond  se présentent comme si vous aviez  un orchestre de joueurs  d’instruments dépareillés    chacun   joue   sur sa fréquence jusqu’ au jour où par chance   deux puis trois puis N   joueurs    se groupent sur un son ou même  une symphonie unique  ….Et alors l’énergie se transmet de proche en proche  et se rassemble et gonfle  sur un son ( ou un thème !)

-«   VOTRE IMAGE EST TROUBLANTE JE L’AVOUE …. C’EST DIEU LE CHEF DE CET ORCHESTRE ,, ???

-«   NON !  C’EST LE HASARD VOUS DIS  JE !  C’EST UNE SORTE D’INTRICATION QUI SE CREE !  Et peut-être même l’orchestre devra-t-il  recommencer des milliards de fois avant de s’accorder ET DE REUSSIR !!!!
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 A suivre




mardi 15 mai 2018

Le pouvoir de l imaginaire :n°594 / REVEILLER UN UNIVERS FROID..??? AWAKE A COLLAPSING UNIVERSE ???




-«  Nous allons rechercher  PEPPER  comment  trouver  encore  d’autres  solutions  pour  faire démarrer un univers sans l’intervention   d’une singularité .   ou d’autres choses extravagantes comme un temps imaginaire (  Hawking & Co ) !

-«   S’il n’y avait que cela  OLIVIER ! Les physiciens des Branes et des Cordes font pire en faisant démarrer leurs univers dans des «  constructions mathématiques   complémentaires !

-« Oui mais ils   combinent cela  avec des possibilités de cycles et de rebonds (‘Steinhardt , Turok etc )Ce qui rend un peu plus crédibles   leurs calculs !

-« Au fond je crois    , que l’idée de «  démarrage » avec singularité  d’un univers n’est plus nécessaire  …… Et sans tomber dans les défauts d’un univers auto entretenu et permanent, on peut parler d’un  univers permanent mais  changeant parfois  de statut 

-«   Mais ça c’est la vieille idée de Démocrite que vous citiez dernièrement : «  l’être est éternellement en devenir et tout  bouge sans cesse …. »
 Si je poursuis cette idée je vais alors  jusqu’ au retour à un espace-temps  d’univers    tout s’est dilué et refroidi à la fin …D’accord ?

-«  Oui peut-être si vous lui donnez des milliards et des milliards d’années de vie  !Et I l faut évaporer les trous noirs...démantibuler les noyaux  et même les protons ….Et ma question est aussi  que fait-on  alors de tout ce qui est énergie ondulatoire   ( électromagnétique ou  gluons  )  ,  ou cosmique  ( énergie d’expansion , énergie noire  , énergie fantôme  , quintessence ) ….. ????  Ou vont-elles aller se « trainer »  toutes ces  énergies quand elles seront fatiguées et ultra froides ???

-« Puisque vous en êtes à vous interroger  sur un Univers  qui expire, dites-moi   ce que vous faites de toutes les formes d’énergies liées  à des particules ou champs   que vous  faites  disparaitre.  mourir, s’annihiler ?????C choisissez ces termes ou d’autres  ???

-« Je vois un peu où vous voulez en venir   - Vous désirez me faire dire    qu’un Univers  vieillard   va finir par   disséminer  par étapes  sous  de multiples formes  de  très petites quantités d’énergies  ….Mais je vais vous embêter avec ma réponse :  c’est  dans le contenu  de   son  espace-temps     qu’ il va abandonner tout cela et sous forme de bruits  variables   et dispersés  ……  Donc    à toutes les longueurs d’ondes dans ce silence  particulier   que l’on trouve dans ces cimetières  d’Univers !

-«   Alors c’est le moment de vous embêter avec  les questions de notre ami  JJM : quel sera le support   ou l’éther,, de ce cimetière    ?????Le  vide  de son Espace   glacé ? Parlez-moi un peu de sa «  SUBSTANCE  » !!!!!!!

-«  EH BIEN OUI ! je l’admets !Un Univers mort  va  peut-être retomber dans  le  statut d’un espace  -temps d’un univers primitif  ,  avec un niveau de densité d’énergie peut être très faible mais jamais nul  ….. Puisque même les ossements ont une masse  et  que…qui  dit masse dit énergie …… !

-«Puisque vous étés en train d’utiliser cette analogie entre un Univers mort  et  un  cimetière, dites-moi si  on doit la poursuivre  par cette question :…. Comment réveiller un Univers mort si   on ne peut ressusciter un   humain   mort ???

-«   Eh bien, comme je vous l’ai indiqué ! L es « ossements » d’un cimetière d’univers sont constitués  de tout  ce qui  s’est délité tout au long de sa vie et on peut supposer  qu’il existe quelque loi physique     permettant de le régénérer !!

-«  Je suis allé chercher de telles lois dans la littérature scientifique   et je vais vous présenter divers modes  et les articles les plus récents correspondants

"1/ LES THEORIES DU GRAND  REBOND  ( BIG BOUNCE)   : l’Univers oscille entre contraction et expansion
a)Brandenberger, Robert; Peter, Patrick (2017). "Bouncing Cosmologies: Progress and Problems" (PDF). Foundations of Physics. arXiv:1603.05834
b) Bojowald, Martin (2007). "What happened before the Big Bang?". Nature Physics. 3 (8): 523–525.
c) N. J. Poplawski, « Nonsingular, big-bounce cosmology  », Physical Review D, vol. 85,‎ 2012, p.
d) Jamie Seidel (7 December 2017). "Black hole at the dawn of time challenges our understanding of how the universe was formed". News Corp Australia. Retrieved 9 December 2017. It had reached its size just 690 million years after the point beyond which there is nothing…..
e) Ashtekar, Abhay; Pawlowski, Tomasz; Singh, Parmpreet (2006). "Quantum Nature of the Big Bang". Physical Review Letters. 96 (14): 141301
 et un article résumant les diverses théories : https://www.quantamagazine.org/big-bounce-models-reignite-big-bang-debate-20180...Jan 31, 2018

-«  Merci  , j’espère que nous  en extirperons ensemble  la substantifique moelle !

- Je n’ai pas terminé  il y a encore   les théoriciens de la   naissance aléatoire   de l’univers !

-«  Intéressant ! Les astrophysiciens peuvent jouer aux dieux créateurs en construisant des modèles  mathématiques d’Univers, chacun avec sa propre combinaison de constantes et de conditions initiales,et même peut –être  hébergeant  la vie et la conscience dans des espèces animales ….La singularité de notre univers  c’est , me semble-t-il , que  la vaste majorité des univers possède une combinaison perdante…

-«  Qu’ est-ce qui vous fait dire cela ?

-«  Regardez notre système solaire ! une seule planète est habitable 

-«  Etes-vous certains qu’il n’existe  pas  ailleurs des étoiles avec 3 ou 4 planètes habitées ?

  a suivre 
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