-« Il me semble nécessaire OLIVIER
de donner une représentation graphique des 4 modèles d’univers principaux retenus pour Mr Quynh Vu
Ngoc
-« Vous avez
raison PEPPER ! Mais rappelez-vous que dans les phantasmes
de certains célèbres scientifiques et même d’une certaine partie du public
les trous noirs sont des « réserves d’entropie négative » et que certains y
voient même les points de départ ou de rebonds de
bigbangs ou de départs d’univers parallèles !….
Cf ref :1/ Nikodem Poplawski at Indiana University/USAL April 12 in the journal edition of
Physics Letters B.) 2: Space.com: "Our Universe Was Born in a Black Hole,
Theory Says:3: Science News: "Does Our Universe Live Inside a
Wormhole?" ;4: Every black hole
contains a new universe: A physicist presents a solution to present-day cosmic
mysteries May 18, 2012 Nikodem Poplawski, Inside Science News Service
Je
me devais donc d’expliquer à mes
lecteurs pourquoi ceci était en partie questionnable et donc proposer d’autres variables que l’entropie en ordonnée y’oy pour
mes graphiques …..J’avais le choix
entre le volume de l’extension totale de l’univers V (u) et sa densité moyenne
D (u) prise comme le quotient des masses et énergies par le volume V(u) et j’ai choisi la seconde solution ……….
Voici donc les 4 graphiques que je vous
propose et je vais vous les expliquer
brièvement
Le premier est un modèle d’univers statique et
permanent .Il correspond à l’image que se faisait EINSTEIN avant d’admettre que
son modèle propre s’écrasait trop
vite et , à la suite des résultats de
Hubble d’ introduire
une expansion possible par sa constante cosmologique …. En principe cet Univers
trouve ses ressources en lui-même pour rester à volume, et densité constants
tout en se renouvelant et avec une flèche du temps active ……C’est grosso modo le modèle de notre cher
ami JJM ….
Le second représente
tout le groupe découlant des équations de la relativité générale. C’est ce que j’appelle l’éventail des « modèles einsteiniens « …. Il résume le tableau à 15 cases
montré à savoir celui décrivant les
résultats de Schwartzchild ,De Sitter ,
Friedmann , Le Maitre , Roberson , Walker ETC …Et
puisqu’ il part d’une singularité big
bang à densité infinie et temps zéro , il a été complété depuis par le processus d’inflation qui homogénéise l’espace-temps en le dilatant . La
densité peut suivant les modèles se mettre à recroitre ou baisser diversement …J’y ai
adjoint le " big rip " qui suppose l'existence d'une forme d'énergie inconnue, l'énergie fantôme, dont la
principale caractéristique est de voir sa densité augmenter alors que
l'expansion se poursuit Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999
par Robert R. Caldwell
-« Et bien entendu OLIVIER , vous n’allez pas nous expliquer ce qu’est
cette mystérieuse énergie fantôme !!!???
-« Oui puisque
vous me le demandez si impérieusement !
Depuis 1998, un
nombre croissant d'observations suggère que l'expansion de l'univers s'accélère
au cours du temps… Ce résultat s'interprète si l'on suppose qu'une force dans l'Univers
exerce un effet gravitationnel non pas
attractif comme la matière ordinaire, mais répulsive (une pression d’expansion)…Les physiciens lui ont collé le
nom d’énergie sombre ou noire !!!
Comme ses propriétés ne sont pas connues avec précision à l'heure
actuelle on ne va pas bruler ISAAC
NEWTON a postériori pour autant !!!
D’autant qu’i l a été calculé que si la pression de l'énergie sombre était à peine inférieure à celle qu'induirait une constante cosmologique, c'est qu'elle
serait de l'énergie fantôme. !!!
-« Et des preuves il y en a ??
-«Le scénario du Big Rip reste spéculatif. PEPPER
J’en passe à la troisième famille de modèles, la plus en course actuellement …..Il a été jugé par certains nécessaire d’admettre de sortir enfin de la singularité de la
M.G pour proposer des modèles de rebonds d’univers s’ accompagnant soit de cycles plus ou moins variables basés
sur des
propositions de rebonds quantiques( Bojowald etc ) soit du modèle branaire …. Notre
univers serait situé sur une 3-brane, une sorte de schmilblick étendu en théorie
des Cordes. L'Univers constituant notre brane flotterait dans un super-univers
constitué de dimensions supplémentaires et ferait partie d'un ensemble plus vaste. Dans
ce scénario, le Big Bang serait un méga-échange
d’énergie, qui se produirait lorsque deux branes se touchent et cet évènement
se renouvellerait, pourquoi pas ?
-« Vous avez raison OLIVIER : c’est spéculatif !Et
le dernier ,,, ?
-« Il reposerait sur un état de faux vide de l’espace vierge
initial …. La densité d’énergie y resterait
quasi nulle à l’état global….. Car
elle reposerait sur des opportunités
de variations d’ oscillateurs
locaux résidents ,
initialisées par des occurences de synchronisations d’ondes suivant
le principe de HUYGHENS …. Et qui
se développeraient parfois crescendo …. L’univers naitrait ainsi d’un processus aléatoire de la matérialisation
de cette énergie éparse ……Pour disparaitre
après le développement plus ou moins limité de cette harmonisation et retourner in fine au quasi zéro global initial …. L’Univers
serait né en
quelque sorte d’un processus stochastique
mais fruit à la longue
plus ou moins inévitable d’un « hasard et d’une nécessité » ( Processus
par exemple de type OSCAR )
A SUIVRE
Article vraiment passionnant Olivier qui synthétise bien la problématique cosmologique.
RépondreSupprimerTrois remarques :
1) Dans le modèle dynamique-permanent de JJM, il n’y a pas de flèche du temps puisque il n’y a pas de naissance d’univers, qu’il est éternel. Vous pouvez donc choisir n’importe début pour initier le temps qui serait celui de la naissance de telle ou telle galaxie ou étoile.
2) De fait, le critère de classification des types d’univers devrait reposer sur la distinction plus fondamentale : univers éternel incréé et univers créé. Dés lors il n’y en aurait que deux types, celui de JJM (notamment) et les trois autres qui tous, selon des modalités différentes imaginent une naissance et un début d’univers devant nécessairement se déployer sur le mode de l’expansion.
3) Les trois modèles postulent uniformément la création des astres selon la théorie de l’effondrement gravitationnel, ce qui suppose que le temps de production de la matière première soit différent et antérieur à la gestation de l’étoile. Or le choix de cette astrogenèse contraint immédiatement les autres cosmogenèses. On n’a pas assez attiré l’attention sur cet aspect de la cosmophysique actuelle qui a adopté comme un seul homme l’astrogenèse par effondrement.
Très cordialement
cher JJM
SupprimerJE ME R2JOUIS DE VOTRE INTERET !!
Toutefois j objecte : il y a une flèche du temps dans votre modèle , car il ne peut revenir en arriere comme dans certains modèles de multivers à trous blancs / trous noirs
BIEN CORDIALEMENT
ça se discute. Dans un univers éternel il ne peut y avoir d'avant et d'après et aucun début à la flèche du temps. Il s'agit d'un présent permanent. J'avoue ne pas comprendre comment le temps peut faire machine arrière. L'essence de temps est un mouvement aller.
SupprimerA propos du temps, il fait trop beau, le printemps explose.
Bien à vous
Le modèle OSCAR est caractérisé par sa dualité dans tous les domaines. Le monde stochastique est incréé (mais en évolution permanente) et M L T n'apparaît pas dans le référentiel dipolaire. C'est le fameux zéro relatif que l'on confond avec le zéro absolu. Donc le temps ne s'écoule pas. Mais le crédit d'entropie maximale induit un flux de synchronisation partielle dans un BEC primordial. Ce flux ne s'arrête que lorsque l'aire du BEC est saturée.
RépondreSupprimerLa saturation implique une superposition des sites qui se traduit par une délocalisation (vulgairement une quasi séparation). Les monopôles ainsi créés n'annulent plus M,L,T et donc les paramètres physiques apparaissent. Le temps s'écoule.
Cet écoulement du temps fait baisser drastiquement les effets statistiques du monde stochastique. De ce fait, il n'évolue plus significativement durant la phase expansion de la bulle-univers.
La séparation (aire) s'accompagne de la mitose (volume) des oscillateurs dipolaires élémentaires. Le groupement des masses élémentaires formant l'aire, revient à consolider un oscillateur géant dont les caractéristiques suivent la loi des oscillateurs. Ainsi la période varie comme la racine carrée de la masse. C'est exactement ce que donnent toutes les relations physiques fondamentales que nous connaissons. Toutes !
Cordialement
PS : Sans le prisme de la dualité, on ne peut comprendre cet univers qui se résume en un cycle entropique.