Il me faut commencer par m’excuser auprès des
physiciens qui lisaient chaque mois les articles
du Monde selon la physique ...Ils
sont en panne depuis le mois d’aout !
Ils reprennent aujourd ‘hui
et j’ indiquerai a chacun de mes articles s ils proviennent de traductions
( Physics world com , American Journal of Physics ) ou d’autres sources ...
Je rappelle qu’ il s’agit
d’une sélection personnelle et non
de la revue exhaustive de tout ce
qui parait chaque mois! Si vous désirez en connaitre les critères je n’ai rien a
cacher : je prends certains articles
originaux pour leur valeur de
découverte et d’autres pour leur valeur explicative
donc pédagogique ......
88888888888888888888888888888888888888888888888888888
1 FROM
" MOTHERBOARD " : "Black
Holes Can’t Account for Missing Dark Matter in the Universe"
Photo :
Les trous noirs ne peuvent pas expliquer la matière sombre manquante dans
l’univers / Image: UC Berkeley
Une analyse statistique de 740 supernovas a révélé que les
trous noirs ne peuvent représenter que 40% de la matière noire dans l'univers,
ce qui constitue un souci supplémentaire pour la théorie de la matière
noire a base de MACHOS .
Une nouvelle recherche publiée dans Physical Review Letters
cette semaine a peut-être planté le
dernier clou au cercueil d' une théorie
qui suggère que la matière noire est faite de trous noirs primordiaux massifs
Publication originale
:"Limits on Stellar-Mass Compact Objects as Dark Matter from
Gravitational Lensing of Type Ia Supernovae" de Miguel Zumalacárregui and
Uroš Seljak
Phys. Rev.
Lett. 121, 141101 – Published 1 October 2018
La nature de la matière noire (DM) reste inconnue malgré une
connaissance très précise de son abondance dans l'univers. Une alternative aux
nouvelles particules élémentaires postule la DM comme étant constituée d’objets
de halo compacts macroscopiques (MACHO), tels que des trous noirs formés au tout
début de l’Univers. Les trous noirs primordiaux de masse stellaire (PBH) sont
soumis à des contraintes moins robustes que les autres gammes de masse et
peuvent être connectés à des signaux d'onde gravitationnelle détectés par
l'observatoire d'interféromètre laser
LIGO. De nouvelles méthodes sont donc nécessaires pour contraindre la
viabilité des objets compacts en tant que candidat à la DM (matière noire ).
Nous décrivons ici des limites sur l’abondance d’objets compacts provenant de
la lentille gravitationnelle de supernovæ de type Ia (SNe). Les ensembles de
données SNe actuels contraignent les objets compacts à représenter moins de
35,2% (analyse de la courbe de lumière commune) et 37,2% (Union 2.1) du contenu
total en matière de l'Univers, à un niveau de confiance de 95%. Les résultats
sont valables pour des masses supérieures à 0.01M(masses solaires), limitées
par la taille SNe par rapport au rayon d'Einstein de la lentille. Nous
démontrons la gamme de masse des contraintes en calculant les probabilités de
grossissement pour des tailles de SNe réalistes et différentes valeurs de la
masse de PBH. Nos limites sont sensibles à l'abondance totale des objets
compacts avec M>0.01M
et complémentaire à d'autres tests d'observation. Ces
résultats sont robustes face aux paramètres cosmologiques, au rejet des valeurs
aberrantes, au bruit corrélé et au biais de sélection. Les PBH et autres MACHO
sont donc exclus en tant que forme dominante de DM pour les objets associés à
la détection d'ondes gravitationnelles LIGO. Ces limites contraignent les
modèles de l’univers précoce qui prédisent la production de PBH de masse
stellaire et renforcent le cas des formes plus légères de DM, y compris de
nouvelles particules élémentaires.
En février 2016, les chercheurs de l'Observatoire des ondes
gravitationnelles par interféromètre laser (LIGO) ont inauguré une «nouvelle
ère de l'astronomie» lorsqu'ils ont annoncé avoir détecté des ondes
gravitationnelles provenant de deux trous noirs en collision. Outre la nature
remarquable de la découverte elle-même, elle a également fait revivre une
ancienne théorie de la matière noire basée sur des objets énormes et compacts
formant un halo compact (MACHO), des objets ultra denses qui n'émettent pas de
lumière.
MON COMMENTAIRE
Les problèmes soulevés par cet article sont doubles et je
dois revenir sur le processus de formation de ces supernova thermonucléaire, ou supernova de
type Ia...Ce type de supernova n'a cours que dans un système à échelons multiples, il ne peut se
déclencher pour un astre précurseur seul. Il implique un couple d'étoiles dont l'une est un cadavre
dégénéré, une " vieille" naine blanche, et l'autre une étoile
devenant assez proche pour déverser du
gaz sur son compagnon.....
Le premier problème vient de l’usage que les astronomes ont
voulu tirer de ces phénomènes ....Comme le processus d'amorce est assez précis,
la magnitude atteinte et la courbe de décroissance de sa luminosité (dominée
par la décroissance radioactive du nickel 56) sont caractéristiques. C'est
pourquoi elles sont utilisées comme « chandelles standards » pour déterminer
les distances extragalactiques. Il se trouve que SAUL PERLMUTTER a découvert en 1998 que la vitesse d’expansion
de l’univers avait changé grâce à l’utilisation
de ces SNe .... depuis on s’est beaucoup plus interrogé
sur leurs propriétés , notamment à l
'école de Luminy 2006 ( JULIEN GUY )
et ce ne sont pas une classe
d'objets homogènes .....Il y a une nécessité de re-calibration des distances
avec d’autres méthodes On peut lire ci aprés ce que ça donne!
Reference
: 10-APR-2015
"Accelerating
universe? Not so fast
A UA-led
team of astronomers found that the type of supernovae commonly used to measure
distances in the universe fall into distinct populations not recognized before;
the findings have implications for our understanding of how fast the universe
has beenRxpanding since the Big Bang"UNIVERSITY OF ARIZONA
We're
proposing that our data suggest there might be less dark energy than textbook
knowledge, but we can't put a number on it," Milne said. "Until our
paper, the two populations of supernovae were treated as the same population.
To get that final answer, you need to do all that work again, separately for
the red and for the blue population."
Le deuxième problème découle du
premier et j’espère que Miguel Zumalacárregui et Uroš Seljak en ont tenu
compte !
Reference
N°1 /SCIENCE & INNOVATION
Type 1a
Supernovae: Why Our Standard Candle Isn’t Really Standard
BY NADIA
DRAKE
"Otherwise,
imprecise distance measurements will yield an inaccurate understanding of what
was happening during these earlier time "periods
REeferenceN°2 "Inconstante cosmologique, supernovæ 1a
et décélération de
l’expansion" /bpar vixra.org/pdf/1305.0006v1.pdf /Russell
Bagdoo
"-Nous soumettons un argument susceptible d’expliquer
l’affaiblissement de la luminosité apparente des SNe 1a par un processus
physique. Il s’agit de l’expérience PVLAS qui révéla une perte d’intensité de
la luminosité du rayonnement laser dans un champ magnétique. Suite à cette
expérience, les physiciens se sont acharnés à découvrir la particule
mystérieuse de la matière noire qui expliquerait la perte des photons. Ils ont
semblé n’être obnubilés que par ce seul problème, sans même envisager que la
lumière provenant des lointains quasars et des supernovæ pouvait aussi perdre
de la luminosité lorsqu’elle traverse les incontournables champs magnétiques
cosmiques. Si la perte de photons de l’expérience PVLAS fut dix mille fois plus
grande que prévue, et qu’il est approprié de comparer cette expérience laser au
rayonnement des SNe 1a, on ne peut dès lors guère douter qu’il s’agit là d’un processus
physique de « lumière fatiguée » qui augmente le décalage vers le rouge,
affaiblit la luminosité apparente des SNe 1a, ce qui indique une décélération
de l’expansion qui exclut la hausse de distance. Ne pas tenir compte de cette
forte possibilité dès maintenant tiendrait autant de la bêtise que de la
malhonnêteté intellectuelle."
.88888888888888888888888888888888888888888888888888888
2 L’HISTOIRE D’UN
ACCIDENT QUI TOURNE EN PRIX NOBEL !
"Nobel
Prize—Lasers as Tools "( AMERICAN JOURNAL OF PHYSICS)
October 4, 2018• Physics 11, 100 :ma traduction
Les lasers sont de retour sous les projecteurs du prix Nobel.
Le prix de cette année en physique reconnaît la puissance des lasers pour
manipuler des objets dans l’espace et dans le temps. Arthur Ashkin a remporté
la moitié du prix pour son invention des pincettes optiques, qui permettent de
manipuler de petites particules et des cellules avec de la lumière. Gérard
Mourou et Donna Strickland, qui ont développé des techniques permettant de
générer des impulsions laser de haute intensité pouvant stimuler une cible sur
des échelles de temps de l’ordre de
la femto secondes (10-15
seconde), se partagent l’autre moitié du prix.
Le prix Nobel de physique de 1964 reconnaissait l’invention
du laser. Peu de temps après, Ashkin, qui travaillait alors chez Bell
Laboratories dans le New Jersey, s’intéressa à l’application d’un faisceau
laser intense pour déplacer de petits objets directement avec le champ
lumineux, plutôt que sous l’effet de la chaleur produite par le laser. On
savait depuis longtemps que la lumière exerçait une pression de rayonnement sur
les objets, mais elle était généralement trop petite pour être observée.
Ashkin a réalisé une série d'expériences avec des sphères de
latex de quelques micromètres en suspension dans de l'eau dans une cellule de
verre. Il a focalisé un laser à l'argon sur la cellule et a observé que les
sphères étaient poussées à l'extrême, comme prévu par les modèles de pression
de rayonnement. Il a également remarqué que les sphères étaient piégées le long
de l’axe du faisceau . Il a expliqué que ce piégeage résultait de la variation
spatiale, ou gradient, de l’intensité du faisceau. Un rayon lumineux traversant
la sphère de latex est courbé par réfraction et quitte la sphère de biais.
Cette déviation provoque le recul de la sphère. Dans un faisceau uniforme, le
recul net de tous les rayons traversant la sphère serait nul, mais comme le
centre du faisceau est plus intense que la périphérie, il en résulte une
traction vers l'axe central.
Au cours des quinze années qui ont suivi, Ashkin et d’autres
ont expérimenté divers systèmes optiques capables de piéger des objets de
petite taille, ainsi que des atomes et des molécules. En 1986, Ashkin et ses
collègues ont mis au point un piège optique à faisceau unique [2], une avancée
qui a plus tard été baptisée «pincette optique». Ce faisceau est tellement
focalisé qu'il produit une force de gradient qui équilibre la pression de
rayonnement.
Dans les années suivantes, Ashkin et ses collaborateurs ont
exploré les utilisations de la pince optique en biologie. Ils ont démontré
qu'ils pouvaient piéger et manipuler des virus, des cellules vivantes et des
composants subcellulaires. Des travaux ultérieurs d'autres groupes ont montré
que des pinces optiques pouvaient être utilisées pour étudier des molécules.
Dans ces expériences, la molécule cible était attachée à une perle ou à un
autre objet pouvant être manipulé par une pince optique. Les chercheurs ont
utilisé cette technique, par exemple, pour mesurer les forces infimes exercées
par les moteurs moléculaires, tels que ceux qui entraînent la contraction musculaire,
ainsi que les propriétés élastiques des molécules d'ADN.
La biologiste Karin Schütze a travaillé avec Ashkin sur des
expériences de pince optique pour mesurer les forces motrices moléculaires dans
les cellules vivantes [3]. Elle a ensuite cofondé une société appelée CellTool
qui crée des dispositifs faciles à utiliser qui associent technologie de pince
optique avec spectroscopie pour la détection du cancer et d'autres
applications. «Le travail de notre vie dépend des inventions d’Art Ashkin»,
dit-elle. Steven Chu de l'Université de Stanford en Californie, récipiendaire
du prix Nobel de physique de 1997 pour ses travaux sur le refroidissement et le
piégeage d'atomes, a également travaillé avec Ashkin lorsque les deux hommes se
trouvaient à Bell Labs. «L'impact des pincettes optiques sur la communauté
biologique a été profond et Art a été le pionnier», a déclaré Chu. "Je
suis particulièrement heureux que Art ait obtenu la reconnaissance qu'il
mérite."
La seconde moitié du prix Nobel célèbre également l'utilité
des lasers, non pas pour déplacer des objets, mais pour les frapper
énergiquement en un éclair. Les premiers efforts visant à augmenter la
puissance des impulsions laser ultra-courtes ont été contrecarrés par le fait
qu'amplifier de telles impulsions soumettrait l'équipement optique à des
niveaux dommageables d'intensité lumineuse. La méthode ingénieuse mise au point
par Mourou et Strickland alors qu’elle travaillait à l’Université de Rochester
(New York) dans les années 1980 est appelée amplification pulsée du son (CPA).
Il s'agit d'abord d'étirer une impulsion dans le temps, de l'amplifier
puis de la réduire à sa durée initiale
[4]. Étant donné que l'amplification se produit lorsque l'impulsion est étirée,
l'intensité reste en dessous des seuils de l'équipement jusqu'à la dernière
étape de compression.
Lors de leur première démonstration, Mourou et Strickland
ont produit des impulsions picosecondes (10−12 secondes) délivrant environ un
gigawatt (10^9 watts) de puissance. Les développements ultérieurs ont donné des
améliorations de 1000 fois, avec des durées de femto secondes et une puissance
de térawatts. L'augmentation spectaculaire de la puissance offerte par la CPA a
ouvert une multitude d'applications dans les domaines de la chimie, de l'industrie
et de la médecine. «En ce qui concerne la science fondamentale, cette invention
a rendu possible le développement de la physique des champs forts et de la
science de l’attoseconde
[10−18-seconde], et elle a permis aux [chercheurs] de tester l'idée d'accélération
plasma électrons et ions du plasma», déclare le spécialiste du laser. Sandro De
Silvestri de l'Université polytechnique de Milan. Mais l’histoire de la CPA
n’est pas terminée, car les niveaux de puissance continuent d’augmenter. Il
existe actuellement dans le monde environ 50 installations laser de classe
Petawatt (10^15 watts) en exploitation ou en développement, avec des projets
qui continueront de faire progresser la technologie laser.
Cette recherche est publiée dans Physical Review Letters.–Michael
Schirber
Michael
Schirber is a Corresponding Editor for Physics based in Lyon, France.
MON COMMENTAIRE
/ iL se trouve qu’avec
jean Claude BARRAL j’ai utilisé le premier laser argon A
SACLAY en 1971 . Il allumait des cigarettes et faisait des
trous bien ronds dans des voiles de papier ultra minces ! Et c’est sur ce constat que MOUROU est parti
plus tard :pourquoi ne pas s’en servir pour vaporiser de façon precise et discrète des éléments physiologiques indésirables ...???.De là est venu l’usage de
la correction des myopies par laser et bien d’autres choses encore !
A SUIVRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire