jeudi 28 février 2019

Le Pouvoir de l 'Imaginaire n °647 / L'expansion de l univers pour les NULS issue 1


Les effets de la grippe  commencent à s’effacer  et l 'auteur  propose à ses aimables lecteurs d 'en profiter pour dialoguer avec son ami américain  , Mr  PEPPER  sur les thèmes  du" Pouvoir de l 'Imaginaire"  en abordant le sujet controversé  de la mesure de l’expansion de l 'univers  par  la célèbre  constante   de  HUBBLE "

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-«   Nous étions restés cher OLIVIER   sur les dernières nouvelles  concernant la matière noire   , c’est à dire  pour nous résumer très concrètement sur des calculs et hypothèses invérifiables et pas la moindre miette de reconnaissance expérimentale de la dite matière  ….Alors sur quoi  désirez-vous que nous portions notre discussion aujourd’hui ????

-«  Vous allez probablement me trouver masochiste  PEPPER   mais  PHYSICS WORLD COM   vient de  publier en février  un article de  Alex Petkov  (as a reporter for Physics World) assurant que : « Gravitational waves could resolve Hubble constant debate »  et la lecture de son article  me donne une «  crise d’urticaire mentale «  …. Vous voyez  A QUEL POINT  ma grippe  m’a fait si lourdement  tomber  !!!????

-«   Comme je ne sais pas  à quels récents  travaux  Alex Petkov  se réfère , je ne me sens pas capable de répondre…. Pour résumer à nos lecteurs :  les évènements notés par les ondes gravitationnelles se référent a des fusions de trous noirs ou des étoiles à neutrons entre eux  et je ne réalise pas  quel rapport existe entre  ces mesures et la mesure de l’expansion de l’univers par la constante de HUBBLE ….Suis-je clair OLIVIER ???

-«  Pas  assez pour nos  NULS ; PEPPER ! Permettez-moi alors de leur rafraichir schématiquement le problème   sur cette  constante  «  qui n’en est pas une !!!!

-«  Oui , si vous voulez mais permettez-moi d’abord  une remarque :antan ,  vous utilisiez des  formules beaucoup plus  respectueuses     pour ce genre de lecteurs : c’était  «  Mr Vulgum pecus «  , «  Mr Untel «  ou «  Mr  TOUTLE MONDE » voire «  MM Dupont et DUPOND «   ;;;Qu est ce qui vous prend ?

-«  Je ne vais pas me dérober  PEPPER ! En français les 3 derniers  désignent  la masse, le commun des mortels. Mais  dans le premier  il y a  cette arrière-pensée d’ignorance   ….Et dans les langues qu’ on m’a forcé à apprendre   j’ai eu parfois  ensuite des difficultés ! Par exemple en anglais vous   ne trouverez que  «  Mister SMITH   and smith «    ….  Tandis  que je cherchais  quelque fois  à marquer un peu  l’absence de culture  scientifique de mon lecteur  donc la nécessité pédagogique   de repartir de la base  pour traiter un sujet   …..  Et j’ai alors pensé   au titre américain  «  DOS  for dummies «      car  J’ai du me mettre au  langage DOS  au CEA  quand tout le personnel SCMN    pour rester en procédure confidentielle   en rédaction d’inspections    a dû donner un ordinateur personnel à chacun et des disquettes  !!! Le grand  succès de la collection   « Pour les Nuls »  m’a mis ensuite   sur la   voie d’une appropriation de toute connaissance  par  une approche   graduelle  ,sympathique    et sans jargon technique immédiat 
 a suivre 
  

mardi 26 février 2019

L ETERNEL PROBLEME DE LA CONSTANTE DE HUBBLE

La température étant redevenue normale l auteur  espère que le reste suivra
....
Cela dit  il tousse et n a pas tout le sommeil nécessaire ...
Et donc ses perfformances  intellectuelles s en ressntent
ESPERONS QUE DEMAIN  pourra atre attaqué , en plusieurs morceaux l e problème interminable de l'evaluation de la "constantede HUBBLE ....
  "  CONSTANTE ..?????"
   Pendant combien de temps   ???
 ETC

lundi 25 février 2019

Le Monde selon, la PHYSIQUE/PHYSICS WORLD / 2019 Feb issue4+ 5


Les nouvelles de ce matin sont nombreuses et je commence par vous en présenter  trois  traductions …Merci a Newsletters SIENCES X  AND PHYS.ORG
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Physicists calculate proton's pressure distribution for first time
Les physiciens calculent la distribution  interne de pression du proton pour la première fois
22 février 2019 par Jennifer Chu, Massachusetts Institute of Technology
Physicists calculate proton’s pressure distribution for first time
 MIT physicists have calculated the pressure distribution inside a proton for the first time. They found the proton’s high-pressure core pushes out, while the surrounding region pushes inward. Credit: Massachusetts Institute of Technology

Read more at: https://phys.org/news/2019-02-physicists-proton-pressure.html#jCp
Les physiciens du MIT ont calculé pour la première fois la distribution de pression à l'intérieur d'un proton. Ils ont découvert que le noyau haute pression du proton sortait, tandis que la région environnante poussait vers l’intérieur. Crédit: Massachusetts Institute of Technology
Les étoiles à neutrons font parties des objets les plus denses et connus de l’univers, et  ils supportent des pressions si fortes qu’une cuillerée à thé de leur matériau équivaut à environ 15 fois le poids de la lune. Pourtant, il s'avère que les protons - les particules fondamentales qui composent la majeure partie de la matière visible de l'univers - sont soumis à des pressions encore plus élevées.


Pour la première fois, des physiciens du MIT ont calculé la distribution de pression d'un proton et ont découvert que la particule contenait un noyau hautement pressurisé qui, à son point le plus intense, génère des pressions  encore plus élevées que celles trouvées à l'intérieur d'une étoile à neutrons.

Ce noyau sort du centre du proton, tandis que la région environnante pousse vers l'intérieur. (Imaginez un ballon de baseball qui tente de se dilater à l'intérieur d'un ballon de football en train de s'effondrer.) Les pressions opposées agissent  alors pour  re -stabiliser la structure générale du proton.

Les résultats des physiciens, publiés aujourd'hui dans Physical Review Letters, représentent  pour la première fois  ce que  les scientifiques calculent pour  la distribution de pression d'un proton en tenant compte des contributions des quarks et des gluons, constituants sous-nucléaires fondamentaux du proton.

"La pression est un aspect fondamental du proton sur lequel nous savons très peu de choses pour le moment", a déclaré l'auteur principal Phiala Shanahan, professeur adjoint de physique au MIT. "Nous avons maintenant constaté que les quarks et les gluons situés au centre du proton généraient une pression extérieure importante et que, sur les bords, il existait une pression de confinement. Ce résultat nous permet de brosser un tableau complet de la structure du proton. "

Shanahan a mené l'étude avec le co-auteur William Detmold, professeur agrégé de physique au M

En mai 2018, les physiciens du centre d'accélération national Thomas Jefferson du ministère de l'Énergie des États-Unis ont annoncé qu'ils avaient mesuré pour la première fois la distribution de pression du proton, à l'aide d'un faisceau d'électrons qu'ils ont tiré sur une cible en hydrogène. Les électrons interagissaient avec les quarks à l'intérieur des protons de la cible. Les physiciens ont ensuite déterminé la distribution de la pression dans tout le proton, en fonction de la manière dont les électrons se sont dispersés à partir de la cible. Leurs résultats ont montré un centre de haute pression dans le proton qui, à son point de pression le plus élevé, mesurait environ 10^35 pascals, soit 10 fois la pression à l'intérieur d'une étoile à neutrons.

Cependant, Shanahan dit que leur image de la pression du proton était incomplète.
"Ils ont trouvé un résultat assez remarquable", dit Shanahan. "Mais ce résultat était sujet à un certain nombre d'hypothèses importantes qui étaient nécessaires en raison de notre compréhension incomplète."

Plus précisément, les chercheurs ont fondé leurs estimations de pression sur les interactions des quarks d'un proton, mais pas de ses gluons. Les protons sont constitués de quarks et de gluons, qui interagissent en permanence de manière dynamique et fluctuante à l'intérieur du proton. L’équipe du Jefferson Lab n’a pu déterminer les contributions des quarks avec son détecteur, ce qui, selon Shanahan, laisse de côté une grande partie de la pression d’un proton.

"Au cours des 60 dernières années, nous avons acquis une assez bonne compréhension du rôle des quarks dans la structure du proton", a-t-elle déclaré. "Mais la structure du gluon est beaucoup, beaucoup plus difficile à comprendre car il est notoirement difficile à mesurer ou à calculer

Au lieu de mesurer la pression d'un proton à l'aide d'accélérateurs de particules, Shanahan et Detmold ont cherché à inclure le rôle des gluons en utilisant des supercalculateurs pour calculer les interactions entre les quarks et les gluons qui contribuent à la pression d'un proton.

"A l'intérieur d'un proton,il y a  un vide quantique bouillonnant de paires de quarks et d'antiquarks, ainsi que de gluons, qui apparaissent et disparaissent", explique Shanahan. "Nos calculs incluent toutes ces fluctuations dynamiques."

Pour ce faire, l'équipe a utilisé une technique de physique connue sous le nom de QCD sur réseau, pour la chromodynamique quantique, qui est un ensemble d'équations décrivant la force forte, l'une des trois forces fondamentales du modèle standard de la physique des particules. (Les deux autres sont la force faible et la force électromagnétique.) La force forte est ce qui lie les quarks et les gluons pour former un proton.

Les calculs de QCD en réseau utilisent une grille à quatre dimensions, ou réseau, de points pour représenter les trois dimensions de l'espace et une du temps. Les chercheurs ont calculé la pression à l'intérieur du proton en utilisant les équations de la chromodynamique quantique définies sur le réseau.

«C’est extrêmement exigeant en termes de calcul, nous utilisons donc les supercalculateurs les plus puissants du monde pour effectuer ces calculs», explique Shanahan.

L’équipe a passé environ 18 mois à exécuter diverses configurations de quarks et de gluons dans plusieurs superordinateurs, puis a déterminé la pression moyenne en chaque point du centre du proton, jusqu’à son bord.

Comparés aux résultats du Jefferson Lab, Shanahan et Detmold ont constaté qu'en incluant la contribution des gluons, la distribution de la pression dans le proton avait considérablement changé.

"Nous avons examiné la contribution du gluon à la distribution de pression pour la première fois, et nous pouvons vraiment voir que, par rapport aux résultats précédents, le pic est devenu plus fort et que la distribution de pression s'étend plus loin du centre du proton", Shanahan dit.

En d’autres termes, il apparaît que la pression la plus élevée dans le proton est d’environ 10^35 pascals, soit 10 fois celle d’une étoile à neutrons, ce qui est similaire à ce que les chercheurs du Jefferson Lab ont rapporté. La région de basse pression environnante s'étend plus loin que prévu précédemment.

La confirmation de ces nouveaux calculs nécessitera des détecteurs beaucoup plus puissants, tels que le collisionneur Electron-Ion, un accélérateur proposé que les physiciens cherchent à utiliser pour sonder les structures internes des protons et des neutrons, de manière plus détaillée que jamais, y compris les gluons.

"Nous en sommes aux premiers jours de la compréhension quantitative du rôle des gluons dans un proton", explique Shanahan. "En combinant la contribution quark mesurée de manière expérimentale avec notre nouveau calcul de la pièce de gluon, nous obtenons le premier tableau complet de la pression du proton, une prédiction pouvant être testée par le nouveau collisionneur au cours des 10 prochaines années."

Référence du journal: Physical Review Letters
Source: Massachusetts Institute of Technology
MON COMMENTAIRE  / j’ai déjà diffusé une partie de cette recherche  il y a quelques mois  …Je la trouve mal décrite sur son concept expérimental (qualité du choc électron sur proton)     bien qu en accord  avec le concept  accepté  de  formation de l’étoile a neutron   , dans lequel le proton se » déshabille en mutant neutron  «  lors de l’effondrement de l etoile ! ) …… Quant a la représentation strictement circulaire   de la photo     de répartition  des pressions et des vecteurs  j attends l accord d’autres physiciens du noyau pour     l’admettre  …..EN RESUME ; la répartition des ondes  (  celles des  gluons et autres vecteurs d’énergie) dans un proton ne me semble pas claire


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Exotic spiraling electrons discovered by physicists
February 18, 2019, Rutgers University
 Exotic spiraling electrons discovered by physicists
 The two types of 'chiral surface excitons' are on the right and left side of the image. They are generated by right- and left-handed light (photons in blue). The excitons consist of an electron (light blue) orbiting a 'hole' (black) in the …more

Read more at: https://phys.org/news/2019-02-exotic-spiraling-electrons-physicists.html#jCp
Des électrons exotiques en spirale découverts par des physiciens
18 février 2019, Université Rutgers
 Des électrons exotiques en spirale découverts par des physiciens
Les deux types d '«excitons de surface chiraux» sont situés à droite et à gauche de l'image. Ils sont générés par la lumière droite et gauche (photons en bleu). Les excitons consistent en un électron (bleu clair) en orbite autour d'un «trou» (noir) dans… plus
Rutgers et d'autres physiciens ont découvert une forme exotique d'électrons qui tournent comme des planètes et pourraient conduire à des progrès dans l'éclairage, les cellules solaires, les lasers et les affichages électroniques.


C'est ce qu'on appelle un "exciton de surface chiral" et il est constitué de particules et d'antiparticules liées et tourbillonnant les unes sur les autres à la surface des solides, selon une étude publiée dans les Actes de la National Academy of Sciences.

Chiral fait référence à des entités, comme vos mains droite et gauche, qui correspondent mais sont asymétriques et ne peuvent pas être superposées à leur image miroir.

Des excitations se forment lorsque la lumière intense brille sur les solides, éliminant les électrons chargés négativement et laissant derrière eux des "trous", selon l'auteur principal Hsiang-Hsi (Sean) Kung, un étudiant diplômé en physique du laboratoire de spectroscopie laser Rutgers du professeur Girsh Blumberg à l'Université Rutgers-Nouveau-Brunswick.

Les électrons et les trous ressemblent à des sommets en rotation rapide. Les électrons finissent par "se spiraliser" vers les trous, s'annulant en moins d'un billion de secondes tout en émettant une sorte de lumière appelée "photoluminescence". Cette découverte a des applications pour des dispositifs tels que les cellules solaires, les lasers et les écrans de télévision et autres.

Les scientifiques ont découvert des excitons chiraux à la surface d'un cristal appelé séléniure de bismuth, qui pourraient être produits en série et utilisés dans les revêtements et autres matériaux électroniques à température ambiante.

"Le séléniure de bismuth est un composé fascinant qui appartient à une famille de matériaux quantiques appelée" isolateurs topologiques "", a déclaré l'auteur principal Blumberg, professeur au département de physique et d'astronomie de la Faculté des arts et des sciences. "Ils ont plusieurs canaux à la surface qui sont très efficaces pour conduire l'électricité."

La dynamique des excitons chiraux n'est pas encore claire et les scientifiques souhaitent utiliser une imagerie ultra-rapide pour les approfondir. Des excitons de surface chiraux peuvent également être trouvés sur d'autres matéria

Plus d'informations: H.-H. Kung el al., "Observation d'excitons de surface chiraux dans un isolant topologique Bi2Se3", PNAS (2019). www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1813514116
Référence du journal: Actes de l'Académie nationale des sciences
Source: Université Rutgers
MON COMMENTAIRE   /Les résultats me semblent à la fois excitants  mais encore incomplètement décrits  … Toutefois comme ma petite fille fait sa thèse à  RUTGERS   j’ai  un  devoir de discrétion et de modération  prudente….
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A new CRISPR/Cas9 therapy can suppress aging
by Salk Instit
 

Un nouveau traitement CRISPR / Cas9 peut supprimer le vieillissement
par l'Institut Salk

Deux souris du même âge atteintes de progeria. La souris plus grande et en meilleure santé de gauche a reçu la thérapie génique, contrairement à la souris de droite. Crédit: Institut Salk
Le vieillissement est un facteur de risque majeur pour un certain nombre d'affections débilitantes, notamment les cardiopathies, le cancer et la maladie d'Alzheimer. Cela rend d'autant plus urgent le besoin de thérapies anti-âge. Les chercheurs du Salk Institute ont mis au point une nouvelle thérapie génique pour aider à ralentir le processus de vieillissement.


Les résultats, publiés le 18 février 2019 dans la revue Nature Medicine, mettent en évidence un nouveau traitement d'édition du génome CRISPR / Cas9 capable de supprimer le vieillissement accéléré observé chez les souris atteintes du syndrome de Hickinson-Gilford, une maladie génétique rare qui affecte également l'homme. Ce traitement fournit des informations importantes sur les voies moléculaires impliquées dans le vieillissement accéléré, ainsi que sur la réduction des protéines toxiques par thérapie génique.

"Le vieillissement est un processus complexe dans lequel les cellules commencent à perdre leur fonctionnalité. Il est donc essentiel pour nous de trouver des moyens efficaces d'étudier les facteurs moléculaires du vieillissement", déclare Juan Carlos Izpisua Belmonte, professeur au Laboratoire d'expression de Salk et auteur principal. du papier. "Progeria est un modèle de vieillissement idéal car il nous permet de concevoir, d’affiner et de tester à nouveau rapidement une intervention."

Avec une apparition précoce et une progression rapide, le progeria est l'une des formes les plus graves d'un groupe de troubles dégénératifs causés par une mutation du gène LMNA. Les souris et les humains atteints de progéria présentent de nombreux signes de vieillissement, notamment des dommages à l'ADN, un dysfonctionnement cardiaque et une durée de vie considérablement réduite. Le gène LMNA produit normalement deux protéines similaires à l'intérieur d'une cellule: la lamelle A et la lamelle C. Le progeria déplace la production de la lamelle A en progérine. La progérine est une forme abrégée et toxique de la pellicule A qui s'accumule avec l'âge et qui est exacerbée chez les personnes atteintes de progéria.

"Notre objectif était de diminuer la toxicité de la mutation du gène LMNA qui conduit à une accumulation de progérine dans la cellule", a déclaré le co-premier auteur, Hsin-Kai Liao, cherchee laboratoire Izpisua Belmonte. "Nous avons pensé que la progéria pourrait être traitée par une perturbation ciblée de la lamin A et de la progérine ciblée par CRISPR /
Les chercheurs de Salk traitent la maladie du vieillissement prématuré chez des souris avec une thérapie génique basée sur CRISPR / Cas9. Crédit: Institut Salk
Les chercheurs ont utilisé le système CRISPR / Cas9 pour administrer la thérapie génique dans les cellules du modèle de souris progeria exprimant Cas9. Un virus adéno-associé (AAV) contenant deux ARN-guides synthétiques et un gène rapporteur a été injecté. L'ARN guide guide la protéine Cas9 à un emplacement spécifique de l'ADN où elle peut faire une entaille qui rend la lamine A et la progérine non fonctionnelles, sans perturber la lamine C. Le journaliste aide les chercheurs à suivre les tissus infectés par le AAV.



Deux mois après la délivrance du traitement, les souris étaient plus fortes et plus actives, avec une santé cardiovasculaire améliorée. Ils ont montré une diminution de la dégénérescence d'un important vaisseau sanguin artériel et une apparition retardée de la bradycardie (fréquence cardiaque anormalement lente), deux problèmes fréquemment observés chez les patients âgés et ceux atteints de progeria. Dans l'ensemble, les souris progeria traitées présentaient un niveau d'activité similaire à celui des souris normales et leur durée de vie augmentait d'environ 25%.

"Une fois que nous aurons amélioré l'efficacité de nos virus pour infecter une grande variété de tissus, nous sommes convaincus que nous pourrons encore augmenter notre durée de vie", a déclaré Pradeep Reddy, stagiaire postdoctoral au laboratoire d'Izpisua Belmonte et auteur du document. .

Pris ensemble, les résultats suggèrent que le ciblage de la lamine A et de la progérine à l'aide d'un système CRISPR / Cas9 peut améliorer considérablement la santé physiologique et la durée de vie des souris progeria. Ces résultats fournissent une nouvelle compréhension significative de la manière dont les scientifiques pourraient éventuellement être en mesure de cibler les facteurs moléculaires du vieillissement chez l'homme.

Les efforts futurs viseront à rendre la thérapie plus efficace et à l'affiner pour une utilisation humaine. À l'heure actuelle, il n'y a pas de traitement curatif pour la progéria; les symptômes sont donc gérés et les complications traitées au fur et à mesure qu'elles surviennent.

"C’est la première fois qu’une thérapie de modification des gènes est appliquée pour traiter le syndrome de la progéria", a déclaré Izpisua Belmonte, titulaire de la chaire Roger Guillemin. "Cela nécessitera quelques améliorations, mais il aura beaucoup moins d'effets négatifs par rapport aux autres options disponibles. Il s'agit d'une avancée excitante pour le traitement de la pr
Informations complémentaires: Ergin Beyret et al, Le traitement monodose CRISPR – Cas9 prolonge la durée de vie des souris atteintes du syndrome de Hickinson-Gilford-Progeria, Nature Medicine (2019). DOI: 10.1038 / s41591-019-0343-4
Fourni par l'Institut Salk
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 MON COMMENTAIRE   /Il y a actuellement  une très forte compétition entre  les chercheurs  issus de BERKELEY    , ceux  de   Harvard et  de plein d’autres organismes et universités pour gérer  les divers cas d’application possibles de CRISPR/Cas 9   , cette découverte d’Emmanuelle Charpentier el collègue  pour sa paire de ciseaux  à  couper les brins d Adn  et en changer l’ordre ou la composition
 EMMANUELLE   vient d’être élue  en 2018 à l’académie des  Sciences et bosse à BERLIN au  Max Planck Institute for Infection Biology .  je sais que son labo est archi demandé !!!! AVEC 35 ANS DE MOINS  J’’AURAI ETE  CAPABLE DE RE PARTIR REFAIRE UN PHD  EN BIO AVEC ELLE ! ( un physicien ça peut toujours servir !)



vendredi 22 février 2019

SCIENCESS.ENERGIES.ENVIRONNEMENT .BLOGGER / Les trous noirs et le curieux obstiné ! suite 3



Je vais essayer d’expliquer à mon ami  FRED pourquoi  il est possible, cette fois ci d’être quasi certain de localiser  l un des trous noirs  qui se trouve au centre   de notre galaxie propre ; la VOIE LACTEE
Premier point :Si nous ne sommes pas trop éloignés d’un trou noir ,je vous ai déjà  expliqué que ça facilite beaucoup les observations   ;leur nombre et leur précision  ….Et puis  , il faut avoir un peu de chance  pour être là , au bon moment   , c’est à dire quand ce trou noir se réveille   pour ouvrir toute grande sa gueule  et avaler étoile ou gaz etc. ….( une fois tous les 60 ans dit une collaboratrice !)   A partir de là il est possible de bâtir par calcul  un ou plusieurs modèles  pour expliquer la partie expérimentale  et en tirer l optimal …….
Deuxième point : il est devenu, en astronomie moderne  capital  non seulement de réunir les outils  d’observations les plus performants mais aussi toute la collection d’experts  qui seront capables  de tirer le maximum  Et en sens   je vous en ai déjà parlé :GRAVITY est un nouvel instrument permettant de combiner de manière cohérente la lumière de l'interféromètre du très grand télescope du European Southern Observatory pour former un télescope d'une résolution angulaire équivalente à 130 m de diamètre et d'une surface de captage de 200 m2. L'instrument comprend une combinaison de faisceaux d'optique intégrée, une spectroscopie haute résolution, une analyse et une commande de faisceau intégrées, une détection de front d'onde dans l'infrarouge proche, un suivi de phase, un fonctionnement à double faisceau et une métrologie laser. GRAVITY ouvre à l’interférométrie optique / infrarouge les techniques d’imagerie à référence de phase et d’astrométrie à angle étroit, suivant de nombreux aspects les concepts de l’interférométrie radio
 Pour être tout à fait objectif, c’est  un enfant de l ESO : European Organisation for Astronomical Research in the Southern Hemisphere. …..Et si  vous desiriez  connaitre le groupe de chercheurs affectes il me faudrait une page complète  alors je me contenterai de donner la reference complète de leur énorme publication : «  Most Detailed Observations of Material Orbiting close to a Black ... - ESO
https://www.eso.org/public/news/eso1835/.. published in the journal Astronomy & Astrophysics on 31 October 2018.

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 La deuxième partie de mon article est expérimentale  et destinée aux Nuls     qui me lisent : si  du gaz ou une etoile  vient orbiter  ni trop près ni trop loin d un trou noir   , il va tourner autour en s’accélérant et en se chauffant   plutôt  suivant le modèle relativiste   RG  que suivant le modèle newtonien, Cette élévation énorme de température  est détectée , localisée et  mesurée en puissance et en longueur d’onde   et qui dit chaleur dit infrarouge   ,matérialisé par cette lueur rouge que l’on voit tourner autour du trou noir 
 Voici donc quelques-uns des clichés de synthèse  que j’ai réussi à extraire des publications scientifiques  originales  et que j espère pouvoir partager sur  facebook et pinterest







Premières observations détaillées de la matière orbitant à proximité d’un trou noir

jeudi 21 février 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/ BLOGGER// ;;;;A LA RENCONTRE D’UN CURIEUX OBSTINE



Subissant malgré la vaccination une très sévère grippe  je ne trouve que dans le travail le plaisir d’échapper à mes éternuements  , toux , douleurs de gorge  , température  et  «  flagada » général  ( je trouve le temps  de rigoler en me demandant comment mes américaines de petites filles  vont traduire ce mot !)
 Je vais donc en profiter  pour vous présenter un peu plus  l’armada de questions que m'a adressées mon ami FRED  et cela je suppose  d’après les clichés présentés dans mon article d hier,
  REGARDEZ BIEN CE CLICHE :le cercle est-il vu de devant ou de derrière ???
Et par exemple   est ce  l’entrée d’un filet a papillons bleuté   ou l’arrière avec toutes sortes de plis possibles ???????

 Premières observations détaillées de la matière orbitant à proximité d’un trou noir



 Quoi qu’il en soit voici la déferlante de questions s que FRED   m a envoyée !
« Un trou noir possède deux faces.
La face avant qui est la bouche du trou noir,
et une face arrière, mais à quoi ressemble la face arrière d'un trou noir ?
Prend-elle la forme d'un Vortex en pointe comme celui créé par le tourbillon d'eau dans une baignoire (dont le bouchon aura été enlevé d'un coup) mais qui se créé après la bouche (alors que dans une baignoire le vortex se crée avant)
A-t-on une idée de la forme de la face non visible d'un trou noir ?
Et en ce qui concerne la forme du trou noir. Il est indiqué qu'un trou noir est un "objet" en 2 dimensions.
Même en deux dimensions un trou noir ne peut être plat comme une feuille.  
Il peut avoir une certaine épaisseur tout comme une pièce de monnaie.
A t-on une idée de l'épaisseur de cette tranche ? Comment peut-on l'estimer ?
Est-il vraiment tout plat ? Mais que signifie plat ? S’il s'agit de la taille d'une particule ou d'un quark ?
Enfin en ce qui concerne l'arrête d'une pièce on peut y trouver en parallèle l'horizon du trou noir.
Voilà mes pensées en ce moment qui m'interrogent...
 MES REPONSES VONT VENIR  QUAND MA FIEVRE TOMBERAillustration trou noir isco

mercredi 20 février 2019

Sciences.Energies. Environnement blogger . Réponse à un lecteur imaginatif suite 2

  Dans mon traitement de la question " forme du trou  noir  " formulée hier soir par mon ami FRED   mes lecteurs auront compris  que je me suis éfforcé  de  rester sagement  dans les limites du " mesuré"  ,donc du  certain  , assorti de la statistique  des mesures ....Mais le sujet est tellement attractif    que les journalistes  scientifiques retiennent difficilement leur imagination et on ne peut leur en vouloir ...
 Dans son commentaire sur son e mail de ce matin  , FRED repose une question techniquement interessante :  dans la mesure ou un trou noir retrouve une certaine activité   , par exemple par l' absorption de nuages de gaz baladeurs  , est il possible d' affiner les connaissances que l 'on avait déjà de lui ??????
Je cite une partie de son texte  ( copier coller)"Il y a eu un important volume de nuages de gaz qui a pu être observé filmé et est en cours d'analyse qui a été absorbé par Sagitarius A particulièrement cette année et l'année passée. Ce nuage s'étant échauffé à quelques millions de degrés il a pu éclairer l'horizon où la bouche  du trou noir......
 J'ai déja expliqué  qu il est plus facile dobserver  les avatars proches  de nos instruments d observation   que ce qui se déroule  dans les galaxies trés lointaines  .....Il est donc possible pour ce qui se situe  dans notre banlieue proche  , la  VOIE LACTEE   de disposer en effet  de plus de résultats ...... Dans ces cas là  il faut déjà commncer par savoir   quelles mesures on a faites et sur quels types de particules     Donc revenir à la publication originale
 J e viens de la retrouver et vous en propose un résumé :" copier coller   "L ’exceptionnelle sensibilité de l’instrument GRAVITY de l’ESO a apporté un nouvel élément de confirmation de l’existence présupposée d’un trou noir supermassif au centre de la Voie Lactée. De nouvelles observations stipulent en effet la présence de gaz tourbillonnant à une vitesse inférieure à trois fois celle de la lumière le long d’une orbite circulaire située en périphérie de l’horizon des

Des scientifiques membres d’un consortium d’institutions européennes, parmi lesquelles l’ESO [1], ont utilisé l’instrument GRAVITY qui équipe l’Interféromètre du Very Large Telescope (VLT) de l’ESO pour observer les émissions de rayonnement infrarouge en provenance du disque d’accrétion qui entoure Sagittarius A*, l’objet massif situé au cœur de la Voie Lactée.

Les sursauts de luminosité observés  sont émis par la matière qui orbite à très grande proximité de l’horizon des événements du trou noir. .

La matière composant le disque d’accrétion – l’anneau de gaz qui orbite autour de Sagittarius A* à des vitesses relativistes [2] – peut se déplacer autour du trou noir en toute sécurité. En revanche, tout objet qui s’en rapproche trop est condamné à traverser l’horizon des événements.

Ainsi, l’ensemble des positions que la matière peut occuper sans se trouver irrésistiblement attirée par l’énorme masse centrale définit l’orbite stable la plus proche du trou noir.

L’origine des sursauts infrarouges n’est pas encore parfaitement claire. « Nous sommes a priori devant un point chaud dont la température pourrait atteindre plusieurs milliards de degrés, si ce n’est plus », a déclaré au journal Le Figaro Guy Perrin, astronome à l’Observatoire de Paris et co-investigateur de l’instrument GRAVITY. Des interactions magnétiques au sein du gaz très chaud orbitant à très grande proximité de Sagittarius A* pourraient être à l’origine de ce chauffage très brusque et très localisé.er) ....
Ce travail de recherche a été mené par des scientifiques de l’Institut Max Planck dédié à la Physique Extraterrestre (MPE), de l’Observatoire de Paris, de l’Université Grenoble Alpes, CNRS, de l’Institut Max Planck dédié à l’Astronomie, de l’Université de Cologne, du Centre d’Astrophysique et de la Gravitation (CENTRA) Portugais, et de l’ESO. 3
Premières observations détaillées de la matière orbitant à proximité d’un trou noir



Premières observations détaillées de la matière orbitant à proximité d’un trou noir
Premières observations détaillées de la matière orbitant à proximité d’un trou noir

mardi 19 février 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT BLOGSPOT /REPONSE A UN LECTEUR IMAGINATIF!


Il arrive  que certains lecteurs   me posent directement par email les  questions qui les « tarabustent «   Comme celles de  FREDERIC CARDOSO   sont intéressantes et complexes j’y réponds sur le site de BLOGGER

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1/LES TROUS   NOIRS ONT QUELLE FORME ?

Aucun trou noir  , jusqu’à aujourd’hui  n’a pu faire l’objet  d’une observation    astronomique  directe  ou  photographique    quelconque   …Tout ce que les média montrent est  imagination de dessinateur !

Pourtant ce sont des objets  scientifiquement reconnus  et recensés  ( voir notamment celle compilée  par . Robert Johnston )

Il n’a jamais été attribué de prix  Nobel de physique pour l’ « invention «  du phénomène «  direct » trou noir ! On le doit aux calculs d’un disciple d’EINSTEIN ; à la question  de savoir s’il existait des objets spatiaux  dont la masse était suffisamment grande pour que leur vitesse de libération soit plus grande que la vitesse de la lumière Karl Schwarzschild répondit par une équation définissant le rayon de cet astre.

1-1:/LES DIVERSES FORMES

 I l y a plusieurs formes possibles de trous noirs     donc plusieurs réponses possibles à la question : je n’en garderai que 2 : les trous noirs stellaires sans charge électrique  et sans spin dits de  SCHWARZ SCHILD   et les trous noirs Centro galactiques

Le trou noir  de SCHWARZSCHILD   ( le plus simple) résulte de l’effondrement  gravitationnel  d’une certaine catégorie d’étoile   déjà entrainée dans un mouvement galactique    et cet effondrement  n’est probablement pas de  lui-même  d’ une symétrie parfaite    , dans sa procédure  et dans son résultat final   .  En outre certains trous noirs  stellaires présentent après leur formation des disques d accrétions et d’autres pas……IL N’EST DONC PAS SUR / 1 / QUE LE  VOLUME DU TROU NOIR FINAL PRESENTE UNE GEOMETRIE AUSSI  SPHERIQUE QUE CELLE DES ETOILES A NEUTRONS  /2/ QUE  LE TROU NOIR  PRESENTE UNE SURFACE D’ENTREE  2D, PARFAITEMENT CIRCULAIRE

1-2 :Le trou noir Centro galactique pose déjà en lui-même   le questionnement de sa cinétique de formation initiale … A-t-il commencé par se former  au début de l’univers ? Au début de la formation de la galaxie ? Résulte-t-il de  l’apport  successif    d’autres trous noirs postérieurs  , Etoiles ou nuages de gaz  avalés tout au long de son existence … ?  Un de mes lecteurs pense  que compte tenu de  la densité assez  faible  de  ce type de  trou noir   il s’agirait plutot  d’une sorte de cimetière  vaguement  circulaire d’astres morts  plus ou moins    rembourré au centre…….  Sa position au centre de gravité galactique   est-elle partagée par d’autres trous noirs proches ??? Est-il de ce fait quasi immobile  au centre d’une galaxie régie par les lois de LANIAKEA   par exemple ???
 Seuls sont possibles les calculs des orbites  des étoiles les plus proches    et ils  ne renseignent que  de loin sur la masse du trou noir géant  et non sur sa forme et sa géométrie …

1-2 :LES PHANTASMES DES DESSINATEURS ET DES ARTISTES
 La question est alors  d’essayer de comprendre pourquoi  les présentateurs d’articles   vont au-delà de ce que les calculs peuvent donner   puisque aucune observation directe n’a jamais été possible !
 Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer de quoi l’imagination   humaine est capable   et j’ai choisi dans la documentation GOOGLE  quelques magnifiques photos

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 Toutefois il y a dans la question de FREDERIC    le problème de  l’arrière-plan  qui a-t-IL  derrière ce cercle d’entrée ?
 Je crois que les illustrateurs one été inspirés de deux façons
1 :L’image   du filet de pêche  à la traine  voir photo
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2 : L’image du tissu élastique de  l’espace-temps  autour d’un trou noir  voir photo
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 A suivre



lundi 18 février 2019

sciences energies environnement/Le Monde selon la physique:physics world /2019 FEB ISSUE 3


 Mes lecteurs savent que la moitié de ma famille est aux  USA  …Pas étonnant que je les tienne au courant de ce qui les attend !
 2 traductions aujourd’hui   suivies de mes commentaires
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Climate of North American cities will shift hundreds of miles in one generation
FLe climat des villes nord-américaines se déplacera sur des centaines de kilomètres en une génération
12 février 2019, Centre for Environmental Science de l'Université du Maryland

Climate of North American cities will shift hundreds of miles in one generation


 Le climat des villes nord-américaines se déplacera sur des centaines de kilomètres en une seule  génération
En raison des fortes émissions actuelles, le citadin moyen devra parcourir plus de 800 km au Nord pour retrouver un climat similaire à celui de sa ville natale d’aujourd’hui  , d’ici à 2080. Source: Matthew Fitzpatrick / Centre pour les sciences de l’environnement de l’Université du Maryland
En une génération, le climat de nombreuses villes d’Amérique du Nord devrait se transformer en des lieux situés à des centaines de kilomètres de distance - ou en un nouveau climat sans pareil en Amérique du Nord.


Une nouvelle étude et une application Web interactive ont pour but d’aider le public à comprendre l’impact des changements climatiques sur la vie des personnes vivant dans les zones urbaines des États-Unis et du Canada. Ces nouvelles analyses climatiques font concorder le climat futur prévu dans chaque ville avec le climat actuel d'un autre lieu, fournissant une image  crédible  de ce qui est susceptible d'être  en préparation .

"En raison des fortes émissions actuelles, le citadin moyen devra parcourir d'ici 2080", plus de 500 km au      nord pour retrouver le  climat  de sa ville d'origine  d aujourdhui a déclaré Matt Fitzpatrick, auteur de l'étude, du Centre for Environmental de l'Université du Maryland. Science. "Non seulement le climat change, mais les climats qui n'existent pas actuellement en Amérique du Nord  se seront répandus dans de nombreuses zones urbaines."

L'étude a révélé que d'ici les années 2080, même si les émissions sont limitées, le climat des zones urbaines nord-américaines se sentira sensiblement différent et, dans de nombreux cas, complètement différent des climats contemporains que l'on trouve partout dans l'hémisphère occidental, au nord de l'équateur.

Si les émissions  actuelles continuent sans faiblir tout au long du 21e siècle, le climat des zones urbaines nord-américaines deviendra, en moyenne, plus similaire au climat contemporain des localités situées à environ 500 km et principalement au sud. Dans l’est des États-Unis, presque toutes les zones urbaines, y compris Boston, New York et Philadelphie, deviendront plus proches des climats contemporains du sud et du sud-ouest. Les climats de la plupart des zones urbaines des États-Unis centraux et occidentaux deviendront très semblables aux climats contemporains trouvés au sud ou au sud-est.

"Au cours de la vie des enfants d'aujourd'hui, le climat de nombreuses régions devrait changer pour passer de leurs  conditions familières à des conditions différentes de celles vécues au même endroit par leurs parents, leurs grands-parents ou peut-être n'importe quelle génération des millénairesanterieurs", a déclaré Fitzpatrick. "De nombreuses villes pourraient connaître des climats sans équivalent moderne en Amérique du Nord."

Le climat des villes du nord-est aura tendance à ressembler davantage aux climats subtropicaux humides typiques des régions du Midwest ou du sud-est des États-Unis d’aujourd’hui, plus chauds et plus humides en toutes saisons. Par exemple, à moins que nous ne prenions des mesures pour réduire les émissions, Washington, DC, se sentira plus comme cité du  nord du Mississippi. Les climats des villes occidentales devraient ressembler davantage à ceux du désert du sud-ouest ou du sud de la Californie, plus chaud en toutes saisons, avec des changements dans la quantité et la distribution saisonnière des précipitations. Le climat de San Francisco ressemblera à celui de Los Angeles. New York se sentira plus comme le nord de l'Arkansas.



Les scientifiques ont analysé 540 zones urbaines regroupant environ 250 millions d'habitants aux États-Unis et au Canada. Pour chaque zone urbaine, ils ont cartographié la similarité entre le climat futur de cette ville prévu dans les années 2080 et le climat contemporain dans l'hémisphère occidental au nord de l'équateur, en utilisant 12 mesures du climat, y compris les températures minimale et maximale et les précipitations au cours des quatre saisons.

L’étude a également cartographié les différences climatiques selon deux trajectoires d’émission: les émissions non atténuées (RCP8.5), le scénario le plus conforme à ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu des politiques actuelles et de la rapidité de l’action mondiale, et les émissions atténuées (RCP4.5), qui suppose des politiques sont mises en place pour limiter les émissions, telles que l’Accord de Paris.

La cartographie climato-analogique est une technique statistique qui fait correspondre le climat futur prévu à un endroit donné - votre ville de résidence par exemple - au climat actuel d'un autre lieu familier afin de fournir une compréhension claire  du changement climatique basée sur le lieu. La combinaison de la cartographie du climat et de l’application Web interactive constitue un outil puissant pour expliquer l’incidence des changements climatiques sur la vie d’une grande partie de la population des États-Unis et du Canada.

"Nous pouvons utiliser cette technique pour traduire une prévision future en quelque chose que nous pouvons mieux conceptualiser et relier à nos propres expériences", a déclaré Fitzpatrick. "J'espère que les gens vivront ce moment fantastique et que cela reflète pour la première fois l'ampleur des changements auxquels nous nous attendons en une seule génération."

Recherchez sur la carte climatologique interactive votre position sur http://www.umces.edu/futureurbanclimates.

Le document, "Analogues climatiques contemporains pour 540 zones urbaines nord-américaines à la fin du 21ème siècle", par Matt
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 MON COMMENTAIRE  /Le président actuel des Etats unis  a pris prétexte  des  grands froids survenus  pour nier une fois de plus l’évolution du climat
Récemment je crois avoir  parlé des conclusions de mon ex collègue  CEA+ ESCIL   Mr JEAN JOUZEL    DE L’ACADEMIE DES SCIENCES  Sur la nécessité  de ne pas confondre   variation de  la météo habituelle d un lieu   avec variation   globale climatique permanente ;. CE  n’est pas parce que la température moyenne    augmentera de 2 degrés c  par exemple  que la terre s’arrêtera de tourner  et qu il continuera  à Y  avoir parfois de grosses variations    chaque jour 
Donc les descendants de ma famille  vivant actuellement à  PRINCETON  /NEW JERSEY  auront le même climat que la CAROLINE DU SUD   ! On comprend les défilés actuels !
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Discovery of the oldest evidence of motility on Earth
February 11, 2019, CNRS

Découverte de la plus ancienne preuve de motilité sur Terre
 Note preliminaire du traducteur : La motilité est un terme de la biologie qui réfère à la capacité de se déplacer spontanément ou par réaction à des stimuli et activement, en consommant de l'énergie lors du processus.
11 février 2019, CNRS
Discovery of the oldest evidence of mobility on Earth


 Découverte de la plus ancienne preuve de mobilité sur Terre
Auparavant, les traces les plus anciennes de ce type de  découvertes remontaient à il y a environ 600 millions d’années: la période Ediacaran, caractérisée également par un pic en dioxygène et une prolifération de la biodiversité. Barre d'échelle: 1 cm. Crédit: A. El Albani / IC2MP / CNRS - Université de Poitiers
Une équipe multidisciplinaire internationale coordonnée par Abderrazak El Albani à l'Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS / Université de Poitiers) a mis au jour les plus anciennes traces de motilité fossilisées. Alors que les vestiges antérieurs remontaient à 570 millions d'années, cette nouvelle preuve date de 2,1 milliards d'années. Les fossiles ont été découverts dans un gisement au Gabon, où ont été découverts les plus anciens organismes multicellulaires. Les résultats figurent dans l'édition du 11 février 2019 de PNAS.


Il y a quelques années, le géologue Abderrazak El Albani et son équipe de l'Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (CNRS / Université de Poitiers) ont découvert les plus anciens fossiles d'organismes multicellulaires existant dans un gisement au Gabon. Situé dans le bassin de Franceville, le gisement a permis aux scientifiques de re-dater l'apparition de la vie multicellulaire sur Terre à 2,1 milliards d'années, soit environ 1,5 milliard d'années plus tôt que prévu (600 millions). Les chercheurs ont alors montré que cette riche biodiversité coexistait avec un pic de dioxygénation de l'atmosphère et se développait dans un environnement marin calme et peu profond.

Dans ce même gisement géologique, l'équipe a découvert l'existence de traces de motilité fossilisées. Cela montre que certains organismes multicellulaires de cet écosystème marin primitif étaient suffisamment sophistiqués pour se déplacer dans sa boue, riche en matière organique.

Les traces ont été analysées et reconstruites en 3D à l'aide d'une micro-tomographie par rayons X, une technique d'imagerie non destructive. Les structures plus ou moins sinueuses sont tubulaires, d’un diamètre généralement constant de quelques millimètres, et traversent de fines couches de roches sédimentaires. Les analyses géométrique et chimique révèlent qu’elles sont d’origine biologique et sont apparues au même moment où les sédiments se sont déposés.


Reconstruction microtomographique avec une vue transparente des structures internes et une séquence de coupes transversales virtuelles de l'échantillon. Crédit: © A. El Albani et A. Mazurier / IC2MP / CNRS - Université de Poitiers
Les traces se situent à côté de biofilms microbiens fossilisés, qui ont formé des tapis entre les couches sédimentaires superficielles. Il est plausible que les organismes à l'origine de ce phénomène se soient déplacés à la recherche d'éléments nutritifs et du dioxygène, tous deux produits par les cyanobactéries.

À quoi ressemblaient ces éléments vivants? Bien qu’elles soient difficiles à savoir avec certitude, elles ressemblent peut-être aux amibes coloniales, qui se regroupent lorsque les ressources se raréfient et forment une sorte de limace qui se déplace à la recherche d’un environnement plus favorable.


Les tubes sont remplis de cristaux de pyrite (générés par la transformation par des bactéries de tissus biologiques) trouvés dans des couches de minéraux argileux. Les couches horizontales parallèles sont des nattes microbiennes fossilisées. Crédit: © A. El Albani et A. Mazurier / IC2MP / CNRS - Université de Poitiers
Jusqu'à présent, les traces les plus anciennes de mouvements reconnus remontaient à 570 millions d'années, une estimation qui semblait confirmée par l'horloge moléculaire. La preuve de la motilité retrouvée dans une roche vieille de 2,1 milliards d’années soulève de nouvelles questions sur l’histoire de la vie - cette innovation biologique était-elle le prélude à des formes de mouvement plus perfectionnées, ou une expérience écourtée par la chute drastique des taux d’oxygène atmosphérique Il y a 2,083 milliards d'années?



Plus d'informations: Abderrazak El Albani et al., "La mobilité des organismes dans un environnement oxygéné peu profond en milieu marin peu profond il y a 2,1 milliards d'années", PNAS (2019). www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1815721116
Référence du journal: Actes de l'Académie nationale des sciences
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  MES COMMENTAIRES 
 Lors de mes études je n’ai fait que de la chimie biologique   et un peu de biologie   humaine  medicale  mais ne suis pas spécialiste  d’archéologie  - géologie :je ne peux m’empêcher de féliciter cette équipe française ;;;
Je sais que par  ailleurs  notre planète a passé des épisodes très glaçants et dépourvus d oxygène avant que les o céans nous en re-fabriquent    je comprends  donc que l épisode ancien peut n avoir été que provisoire