Comme je
vous l’ai proposé je traite dans le cadre du » LE MONDE SELON LA
PHYSIQUE « les problèmes évoqués par l’article suivant
du journal LES ECHOS : » TRIBUNE
Opinion |
L'Agence internationale de l'énergie met en garde contre "l'électrification
croissante"
La demande
mondiale en électricité doit bondir de 60 % d'ici 2040, d'après l'Agence
internationale de l'énergie, ce qui nécessite un recours accru aux modes de
production électrique verts, comme les renouvelables et le nucléaire.
Par Pierre Dacquin (Consultant nucléaire et
énergies fossiles)
Lequel fait référence à l'Agence
internationale de l'énergie (AIE) qui a
publié son rapport annuel , Le 13 novembre 2018 intitulé World Energy Outlook
(WEO) 2018,
88888888888888888888888888888
Voici le preview de ce rapport : “The World Energy Outlook (WEO)
is the gold standard of long-term energy analysis. The 2018 edition provides
updated analysis to show what the latest data, technology trends and policy
announcements might mean for the energy sector to 2040. It also outlines an
integrated way to meet multiple sustainable development goals: limiting the
global temperature rise in line with the Paris Agreement, addressing air
pollution, and ensuring universal access to energy.”
Mon commentaire
immédiat est déjà de m’ interroger sur la pertinence de cette
date :2040 et d’analyser ce que
nous donnent les courbes
d’évolution moyenne du
climat , les courbes de gaz
à effet de serre et les courbes de production d’énergie dans les
dernières années récentes …..
8888888888888888888888888888888888
Je ne peux
pas citer tout l’article de Pierre
Dacquin mais j’en ai extrait ce paragraphe : « Le
WEO 2018 note ainsi que "les marchés de l'électricité subissent […] une
transformation unique en son genre, avec une demande accrue due à l'économie
numérique, aux véhicules électriques et à d'autres changements
technologiques". Les investissements en faveur de la mobilité électrique
et du chauffage électrique, par exemple, entraineraient une hausse de 60 à 90 %
de la demande mondiale en électricité. "L'électrification amène des
bénéfices, notamment en réduisant la pollution au niveau local, mais elle
requiert des mesures supplémentaires pour décartonner la production d'électricité
afin d'atteindre les objectifs climatiques", alerte l’AIE. «
Il ne m’est
pas possible de souscrire à ces
conclusions …Et voici le début de mes remises
en question :
1 /EVOLUTION
CLIMATIQUE
Nul n’est en
mesure de préciser quelle allure précise
vont prendre les courbes de teneur atmosphérique
moyenne française en
C02 et CH4 même dans le petit intervalle de 5 ou 10 ans à venir ….. ( et à fortiori les moyennes mondiales)
Je ne veux vexer personne , et surtout pas mon camarade d’école JEAN JOUZEL
ancien vice-président du GIEC et
maintenant entré à l’Académie des Sciences
, mais j’affirme sincèrement que nul ’ n’est capable de certifier si nous resterons dans la zone + 2 ° C
d’ici 2040
selon le rapport de l AIE ……. Ou
si nous aurons déjà débordé et dans quelles zones terrestres cela se sera
déjà produit depuis longtemps…
Et dans la
mesure où de nombreux pays ( dont
notre proche voisin , l’Allemagne )continuent à se moquer résolument de se retenir d’émettre du CO2 et qu’il n’existe aucune police mondiale pour les contraindre je reste très pessimiste sur ces périodes à venir et que je ne vivrai pas vu mon âge extrême !
2 :
EVOLUTION ENERGETIQUE
Que l’AIE ait
émis des prévisions et différents
scénarii
sur la production et la consommation des énergies fossiles ou des énergies renouvelables pour la date de 2050 me semble tout autant être du ressort des futurologues fumistes …. Mais comme je ne veux pas priver mes
lecteurs de leur précieuse
documentation et qu’ils ont un peu
modulé leur dernière présentation je me
permet de signaler qu ils la trouveront à la référence GOOGLE
suivante : WEO
2018 - International Energy Agency
https://www.iea.org/weo2018/ sous la forme d une
très
élégante petite vidéo, en anglais ( dont
j ai copié l adresse du lien ) ,où ils
trouveront ce que leurs
spécialistes prédisent …… et j https://youtu.be/YK-iLUH48II
a suivre
JE VIENS DE RECEVOIR CE MESSAGE qui sera en rapport avec mon prochain blog :"Jean-Marc Jancovici
RépondreSupprimer4 h ·
Luc Sémal, auteur du livre "Face à l’effondrement" (PUF, 2019) : « Le catastrophisme fait partie de l'écologie politique »
"Dans ce contexte, je pense qu’il faudrait savoir parler d’effondrement, mais sans sombrer dans la sidération. La décroissance a cela d’intéressant qu’elle se conçoit depuis le départ comme une trajectoire en tension entre le destin et le projet. Le destin, c’est là où on n’a pas le choix : nous sortirons tôt ou tard des fossiles, d’une manière ou d’une autre, et c’est l’idée qui ressort par exemple des écrits de Georgescu-Roegen. Le projet, c’est la marge de manœuvre dont on dispose quand même : sortons-en de manière civilisée plutôt que barbare, selon les mots d’André Gorz. Car on peut encore construire un projet de décroissance, ou de descente énergétique créative, autour de notions comme la résilience, l’autonomie, la solidarité, la relocalisation, etc. Un projet écologiste plutôt classique donc, mais assez radical et bousculé par la pression des événements."
(publié par Joëlle Leconte)