J’apporte
mon soutien à JEAN MARC JANCOVICI après l’avoir donné également à JEAN JOUZE L, comme je vous
l’ai raconté il y a une semaine ; lors de sa conference
Voici son message de ce matin auquel je
souscris entièrement
« :
Rapport 2019 du Haut Conseil pour le Climat
Commentaire
de Jean-Marc Jancovici (membre du Haut Conseil pour le Climat) :
"Ça y
est, le premier bébé du Haut conseil pour le climat est né ! Notre premier
rapport est sorti : https://lnkd.in/gXaRjhW
Son titre ?
"Agir en cohérence avec les ambitions". Car ce qui caractérise le
mieux l'action de notre pays - même si nous ne sommes pas les seuls, loin de la
- c'est l'incohérence, et l'incapacité que nous avons à arbitrer les conflits
d'objectifs, que le plus souvent nous ne nous donnons même pas les moyens d'instruire.
Oserais-je
le dire ? C'est l'écho qu'aura ce rapport dans "l'opinion" qui dira
quelle poids nous avons réellement auprès du monde politique (et non le contenu
des recommandations).
Si nous
faisons la une de quelques journaux (Les Echos ce matin ca c'est sur, le reste
je n'ai pas regardé), un gros sujet à quelques journaux télévisés, et des
interviews de notre présidente au 20h ou à la matinale de France Inter (à
quelque chose malheur est bon, il faut espérer que la canicule nous aide au
moins à cela), nous avons gagné une place "de poids" : le
gouvernement nous écoutera nécessairement.
Si nous
avons juste droit à quelques entrefilets ici et là, nous n'aurons pas d'impact
sur les politiques publiques.
Alors que
tous les lecteurs de ce post fassent circuler ce rapport et ce lien s'ils ont
envie que le sujet progresse !"
(publié par
Joëlle Leconte)
j y rajoute ce commentaire reçu ce matiin :"Jean-Marc Jancovici
RépondreSupprimer11 h ·
Climat: de grandes compagnies commencent à envisager des pertes
"Certaines grandes compagnies du monde entier, de la technologie jusqu’aux banques, admettent à présent que les changements climatiques vont nuire à leurs affaires. Quoique quelques-unes, comme la pharmaceutique Eli Lilly, y voient une occasion de croissance… avec l’augmentation des risques de maladies infectieuses.
La banque brésilienne Banco Santander prévoit des difficultés accrues chez les emprunteurs pour rembourser leurs prêts à cause des sécheresses dans le pays.
Google prévoit que les canicules plus fréquentes augmenteront les coûts pour maintenir au frais ses centres de traitement de données. Dans l’ensemble, selon le rapport, le secteur financier court davantage de risques de pertes que tous les autres réunis.
Ce ne sont toutefois qu’une partie des risques que prétend mesurer ce rapport : plusieurs multinationales n’ont pas soumis de données pertinentes sur leur consommation de CO2 ou leur vulnérabilité aux changements climatiques et parmi elles, on compte les géants du pétrole Exxon Mobil et Chevron. La compagnie française Total, par contre, est dans la liste et s’inquiète de ce que les pressions de l’opinion publique pour sortir du pétrole puissent rendre impossible l’exploitation de certaines réserves de gaz et de pétrole."
(publié par Joëlle Leconte)
recu il y a peu de JMC
RépondreSupprimer"Jean-Marc Jancovici
23 h ·
Bientôt, LE pétrole n'existera plus
Il y a pétrole et pétrole, Olivier Daguin et Benjamin Louvet parlent des pétroles. Le degrés API (densité du pétrole) est en train d'être écartelé par les extrêmes et cela pose des problèmes d'adaptation pour les raffineries qui doivent investir massivement. Ça sent le roussi car si il reste bcp de pétrole, l'augmentation des investissements pour la production et le raffinage rendent les perspectives de bénéfice de plus en plus hypothétiques.
La pénurie arrive comme Meadows l'avait prévue, il devient de plus en plus difficile pour l'industrie d'investir.
(publié par J-Pierre Dieterlen)
Si l’écologie a indiscutablement progressé dans les esprits ces dernières années, la France est loin d’avoir enregistré dans les faits l’accélération nécessaire à l’atteinte de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
RépondreSupprimerA qui la faute ?
Au consommateur, disent les uns, qui devrait adopter plus souvent un comportement éco-responsable, dont l’incarnation la plus courante est constituée de « petits gestes », tel que le tri des déchets. Aux pouvoirs publics et aux entreprises, disent d’autres, car ces acteurs peinent à mettre en avant de grands résultats concrets.
En réalité, le combat ne pourra être gagné que s’il est mené sur tous les fronts. Et pour savoir qui peut agir où, et comment gérer les priorités, il est indispensable d’avoir en tête les bons ordres de grandeur.
– Quel impact est-on en droit d’attendre des « petits gestes du quotidien » ?
– Quel est l’effet d’un changement radical de comportement individuel sur l’empreinte carbone moyenne d’un Français ?
– Quel rôle les entreprises et l’État doivent-ils jouer dans la transition ?
COMMENTAIRE DE carbone 4