Voici ma traduction de l’article liè à l’astronomie
reçu de SCIENCE X ce matin
88888888888888888888888888
NOVEMBER 28,
2019
European Space Agency agrees record budget to meet new
challenges
88888888888888888888888888
L'Agence
spatiale européenne approuve un budget record pour relever de nouveaux défis
Les membres
de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont convenu jeudi d'un budget record de
14,4 milliards d'euros, promettant de maintenir l'Europe à la première place
alors que les Etats-Unis et la Chine se préparent et que des perturbateurs du
secteur, tels qu'Elon Musk's Space, se présentent
pour de nouveaux défis.
Le budget
est fractionné, avec 12,5 milliards d'euros (14,1 milliards de dollars) engagés
sur trois ans et la totalité des 14,4 milliards d'euros sur cinq, ce qui représente
une augmentation d'environ quatre milliards d'euros par rapport au plan de
dépenses précédent.
"C'est
une surprise, et c’est ncore plus que ce que j'avais proposé ... c'est
bon", a déclaré Jan Woerner, président de l'ESA, lors d'une conférence de
presse, après la réunion des ministres des 22 Etats membres à Séville pendant
deux jours.
M. Woerner a
déclaré que les promesses de financement signifiaient que l'ESA pourrait gérer
une série complète de programmes ainsi que des travaux scientifiques
supplémentaires, citant des initiatives visant à renforcer l'observation de la
Terre dans le cadre, entre autres, de la surveillance du changement climatique.
"C’est
un pas de géant pour l’Europe, cinquante ans après l’atterrissage
lunaire", a déclaré Jean-Yves Le Gall, responsable de l’agence spatiale
française.
"Nous
avons battu tous les records en termes de contributions financières", a
ajouté Le Gall.
La contribution
la plus importante au budget est venue de l’Allemagne (3,3 milliards d’euros),
suivie de la France (2,7 milliards d’euros), de l’Italie (2,3 milliards
d’euros) et de la Grande-Bretagne (1,7 milliard d’euros).
L'ESA
n'étant pas un organe de l'Union européenne, la position de la Grande-Bretagne
en tant que membre reste inchangée malgré le Brexit.
Pour
renforcer ce message, l'Agence spatiale britannique a publié une déclaration
rappelant que la Grande-Bretagne était l'un des membres fondateurs de l'ESA et
précisant ses engagements vis-à-vis d'une série de programmes comprenant
l'observation de la Terre, les télécommunications 5G et la surveillance des
débris spatiaux.
Parmi les
projets mis en avant par l'ESA, citons le premier détecteur d'ondes
gravitationnelles dans l'espace, LISA, et la mission de trou noir Athena,
conçues pour "permettre des avancées fondamentales dans notre
compréhension de la physique fondamentale de l'Univers".
L'ESA a
réaffirmé son engagement en faveur de la Station spatiale internationale
jusqu'en 2030 et sa participation au projet Gateway, la première station
spatiale prévue pour orbiter la Lune.
"Les
astronautes européens se rendront sur la Lune pour la première fois",
indique le communiqué. L'ESA soutiendra une "mission révolutionnaire de
retour d'échantillons sur Mars, en coopération avec la NASA."
Dans le
secteur des télécommunications, l'ESA souhaite contribuer au développement de
systèmes de satellites flexibles intégrés aux réseaux 5G, "ainsi que de la
technologie optique de nouvelle génération pour un" réseau dans le ciel
"de type fibre, marquant une transformation du secteur des communications
par satellite".
Les
ministres ont également approuvé la transition vers la prochaine génération de lanceurs,
le gigantesque Ariane 6 et le plus petit Vega-C, "et ont donné le feu vert
à Space Rider, le nouveau vaisseau spatial réutilisable de l'ESA".
Lors de la
réunion, les responsables de l'ESA avaient déclaré que l'agence espérait
obtenir un financement accru pour que l'Europe ne soit pas à la traîne.
L'Europe
s'est imposée comme un acteur spatial majeur, avec le lanceur Ariane 6, le
dernier né de la chaîne de production, et le système GPS Galileo opérationnel.
Les
critiques disent toutefois qu'il a mis du temps à développer certaines
innovations clés, notamment des fusées réutilisables conçues par Musk.
Cette
évolution du "nouvel espace" a vu Musk développer des lanceurs
réutilisables pour des satellites considérablement plus petits mais plus
puissants, conçus pour créer et gérer le "monde connecté" des
voitures sans conducteur et d'innombrables autres aspects de la vie quotidienne
sur Terre.
8888888888888888888888888
Mes commentaries
J ‘aurais du
être surpris si je n’avais appris qu’ELON
MUSK ne cherchait à se faire une place majeure dans l’aérospatial pour
le secteur privé américain avec sa société SPACE x .Et je n’oublie pas que russes et chinois ne
veulent pas perdre la moindre miette de la leur !
Par ailleurs il faut se rappeler que L'Agence
spatiale européenne l’ESA S s est
véritablement construite de bric et de broc
(Les 10 membres des agences ELDO et ESRO qui ont précédé l'ESA - France,
Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Suède, Pays-Bas, Suisse et
Danemark - sont tous membres lorsque
l’ESA est créée. .) Ils ont été rejoints par l'Irlande (1986), l'Autriche
( 1986), la Norvège ( 1995), la
Finlande (2000), le Portugal ( 2000), la Grèce (2005) et le Luxembourg (2008).
La disparition du rideau de fer a permis l'adhésion de : la République tchèque (
2011), la Roumanie ( 2012), la Pologne (e 2012), l'Estonie (1er 2015) et la Hongrie (2015). Je suis d’autant
plus étonné de ce surplus budgétaire
pour l’Espace que la majorité
de ces mêmes états sont quasi absents pour aider à régler les problèmes
africains ……