Mr PEPPER
et moi vous proposons une suite à notre
discussion sur encore le même
sujet : les propriétés éventuelles de cette invisible matière noire
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Dans notre
dernière rencontre, vous nous avez proposé OLIVIER la matière noire sous 2 aspects : soit la brique constitutive d’un univers
baryonique en construction , soit le gravas ou le débris comme résultat de collisions galactiques ….Puis vu sa faible gravité ,vous avez évoqué la possibilité d’assemblages métastables constitués des particules les plus
légères reconnues elles expérimentalement ….. N’êtes-vous pas en train d’essayer de concilier
plusieurs concepts contradictoires ?
-« Pourquoi
pas PEPPER ! En tant brique la matière noire devrait , dans des conditions adéquates,
pouvoir redonner pour commencer peut être au moins des leptons …… et en tant que débris ou gravas elle doit atterrir sur une classe de particules sans baryons mais
électriquement neutre et stable et inerte sous sollicitation
d’énergie E.M ou métastable en longue
durée ……En somme par ses propriétés ,elle doit ménager la chèvre et le chou !
-« Cette expression me plait mais nous
avons en argot américain « to be between devil and deep blue ! Ce qui m’intéresse maintenant
c’est cette si bizarre configuration
d’électron de de positons que
vous nommez positronium ….Qu’avez-vous à en dire OLIVIER ? Son existence est-elle possible dans les espaces galactiques ?
-« Je ne
crois pas avoir manipulé cette bestiole
à SACLAY
! Le positronium, noté Ps ou e+e-1, est un système quasi-stable
constitué d'un positron et d'un électron formant ensemble des couples qui peuvent être des sortes de «
métis » de propriétés différentes suivant leur signe de spin !
L'état singulet, 1S 0, avec des
spins antiparallèles (S = 0, Ms = 0) est connu comme le para-positronium
(p-Ps). Il a une durée de vie moyenne de 0,125 ns et se désintègre de préférence
en deux rayons gamma……
En revanche L'état triplet, 3S1, avec des
spins parallèles (S = 1, Ms = -1, 0, 1) est connu sous le nom
d'ortho-positronium (o-Ps). I et présente une durée de vie de 142.05±0.02 ns,
son existence se terminant avec une annihilation électron-positron.
Il n’a donc
jamais trainé dans mes labos !!! Mais
ce qui est particulièrement intéressant
, c’est la possibilité de le « charger » en énergie par
la formation, d’un « ménage à3 » !
-«
Attention a ce que vous nous proposez OLIVIER §!!!!
GOOGLE/BLOGGER/TWITTER/FACEBOOK
etc sont très puritains !
-« Bof !
C’est de la physique PEPPER ! ! Une liaison moléculaire a été prévue
p et réalisée our le positronium. Des
molécules d'hydrure de positronium (PsH) peuvent être fabriquées et d’autres assemblages encore plus compliqués…..Et n oubliez pas que
l espace regorge d’atomes isolés d’hydrogène à marier !
Quoique il en soit la première observation de
molécules de di-positronium - molécules constituées de deux atomes de positronium
- a été rapportée en 2007 par David
Cassidy et Allen Mills de l'Université de Californie, Riverside.
A suivre
Pour Oscar, le neutrino électronique est un para-positronium composé de deux éléments (e-p) mais d'essence non locale !
RépondreSupprimerLe modèle KOIDE-MAREAU (dernière version) montre que le neutron (outre ses 920 paires neutres), possède 2 paires célibataires : une sous forme de neutrino et une qui se sépare en deux parties : électron orbital et positron confiné* donnant la charge du proton. La cohérence de ce type d'assemblage se vérifie sur plusieurs particules (baryon, méson et lepton).
*ce mot que j'emploie depuis des années est maintenant à la mode !