Dans mon
avant dernier article je vous avais aussi proposé, chers lecteurs, l’article :
que j ‘avais tourné ensuite en dérision dans mon commentaire … Mais le
remord m’a pris ! Et je vous en
propose la traduction aujourdhui pour vous permettre de comprendre l’acidité du commentaire qui
suivra !
88888888888888888888888888888888
» Heaviest
black hole merger is among three recent gravitational wave discoveries «
La fusion la
plus importante de trous noirs ( jamais
observée)fait partie de trois découvertes récentes d'ondes gravitationnelles
par
University of Maryland
PHOTO /La simulation
numérique de deux trous noirs qui s'enroulent vers l'intérieur et fusionnent,
émettant des ondes gravitationnelles. Le signal d'onde gravitationnelle simulée
(par calcul) est cohérent avec l'observation effectuée par les détecteurs
d'ondes gravitationnelles LIGO et Virgo le 21 mai 2019 (GW190521). Crédit: N.
Fischer, H. Pfeiffer, A. Buonanno (Institut Max Planck pour la physique
gravitationnelle), Simulation de la collaboration eXtreme Spacetimes (SXS)
Les
scientifiques ont observé ce qui semble être un trou noir volumineux enchevêtré
avec un trou plus ordinaire. L'équipe de recherche, qui comprend des physiciens
de l'Université du Maryland, a détecté la fusion de deux trous noirs, mais l'un
des trous noirs était 1 1/2 fois plus massif que tout ce qui avait été jamais observé lors d'une collision de trous
noirs. Les chercheurs pensent que le trou noir le plus lourd de la paire
pourrait être déjà le résultat d'une
précédente fusion entre deux trous noirs.Ce type de combinaison hiérarchique de
trous noirs a été émis comme hypothèse
dans le passé, mais l'événement observé, appelé GW190521, serait la première
preuve pour une telle sorte d’activité.
Le Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory (LIGO) Scientific
Collaboration (LSC) et Virgo Collaboration ont annoncé la découverte dans deux
articles publiés le 2 septembre 2020 dans les revues Physical Review Letters et
Astrophysical Journal Letters.
Les
scientifiques ont identifié la fusion des trous noirs en détectant les ondes
gravitationnelles - des ondulations observées dans le tissu de l'espace-temps - produites
dans les derniers instants de la fusion. Les ondes gravitationnelles de
GW190521 ont été détectées le 21 mai 2019 par les deux détecteurs LIGO situés à
Livingston, Louisiane et Hanford, Washington, et le détecteur Virgo situé près
de Pise, en Italie.
«La masse du
plus grand trou noir de la paire le place dans une zone où il est inattendu en
tant que processus astrophysiques
réguliers», a déclaré Peter Shawhan, professeur de physique à l'UMD, chercheur
principal du LSC et coordinateur des sciences d'observation du LSC. "Il
semble trop massif pour avoir été formé
à partir d'une étoile effondrée, d'où viennent généralement les trous
noirs."
Le plus
grand trou noir de la paire fusionnée a une masse 85 fois supérieure à celle du
soleil. Un scénario possible suggéré par les nouveaux articles est que l'objet
plus grand peut avoir été le résultat d'une fusion de trous noirs précédente
plutôt que d'une seule étoile qui s'effondre. Selon la compréhension actuelle,
les étoiles qui pourraient donner naissance à des trous noirs avec des masses
entre 65 et 135 fois plus grandes que le soleil ne s’effondre pas lorsqu'elles
meurent. Par conséquent, nous ne nous attendons pas à ce qu'il se forme des
trous noirs.
"Dès le
début, ce signal, qui ne dure qu'un dixième de seconde, nous a mis au défi
d'identifier son origine", a déclaré Alessandra Buonanno, professeur au
College Park à l'UMD et chercheur principal du LSC qui a également été nommé
directeur à l'Institut Max Planck de physique gravitationnelle à Potsdam, en
Allemagne. "Mais, malgré sa courte durée, nous avons pu faire correspondre
le signal à celui attendu des fusions de trous noirs, comme le prédit la
théorie de la relativité générale d'Einstein, et nous avons réalisé que nous
avions assisté, pour la première fois, à la naissance d'un intermédiaire. – c
est à dire avec une masse trou noir d'un
parent de trou noir qui est probablement né d'une fusion binaire antérieure.
"
Presentation
d une video dont je vous traduis le commentaire : Une simulation numérique de deux
trous noirs qui s'enroulent vers l'intérieur et fusionnent, émettant des ondes
gravitationnelles. Le signal d'onde gravitationnelle simulé est conforme à
l'observation faite par les détecteurs d'ondes gravitationnelles LIGO et Virgo
le 21 mai 2019 (GW190521). Crédit: Copyright © N. Fischer, H. Pfeiffer, A.
Buonanno (Institut Max Planck pour la physique gravitationnelle), Simulation de
la collaboration entre les eXtreme Spacetimes (SXS).
GW190521 est
l'une des trois découvertes récentes d'ondes gravitationnelles qui remettent en
question la compréhension actuelle des trous noirs et permettent aux
scientifiques de tester la théorie de la relativité générale d'Einstein par de nouvelles manières. Les deux autres
événements comprenaient la première fusion observée de deux trous noirs avec
des masses nettement inégales et une fusion entre un trou noir et un objet
mystère, qui peut être le plus petit trou noir ou la plus grande étoile à
neutrons jamais observée. Un article de recherche décrivant ce dernier a été
publié dans Astrophysical Journal Letters le 23 juin 2000, tandis qu'un article
sur le premier événement sera publié prochainement dans Physical Review D.
"Les
trois événements sont nouveaux avec des masses ou des rapports de masse que
nous n'avons jamais vus auparavant", a déclaré Shawhan, qui est également
membre du Joint Space-Science Institute, un partenariat entre l'UMD et le
Goddard Space Flight Center de la NASA. "Ainsi, non seulement nous en
apprenons davantage sur les trous noirs en général, mais grâce à ces nouvelles
propriétés, nous sommes en mesure de voir les effets de la gravité autour de
ces corps compacts que nous n'avons jamais vus auparavant. Cela nous donne
l'occasion de tester la théorie. de la relativité générale sous de nouvelles
formes. "
Par exemple,
la théorie de la relativité générale prédit que les systèmes binaires avec des
masses nettement inégales produiront des ondes gravitationnelles avec des
harmoniques plus élevées, et c'est exactement ce que les scientifiques ont pu
observer pour la première fois.
"Ce que
nous voulons dire quand nous parlons des
harmoniques plus élevées, c'est comme sio on expliquait la différence de son entre un duo musical avec
des musiciens jouant le même instrument contre d’autres différents instruments", a déclaré
Buonanno, qui a développé les modèles de formes d'onde pour observer les
harmoniques avec son groupe LSC. "Plus le binaire a de sous-structure et
de complexité - par exemple les masses ou spins des trous noirs sont différents
- plus le spectre du rayonnement émis est riche."
En plus de
ces trois fusions de trous noirs et d'une fusion d'étoiles à neutrons binaires
précédemment signalée, la série d'observation d'avril 2019 à mars 2020 a
identifié 52 autres événements d'ondes gravitationnelles potentiels. Les
événements ont été affichés sur un système d'alerte commune développé par les membres de la collaboration
LIGO et Virgo dans un programme initialement dirigé par Shawhan afin que
d'autres scientifiques et membres intéressés du public puissent évaluer les
signaux des ondes de gravité.
"Des
événements d'ondes gravitationnelles sont régulièrement détectés", a
déclaré Shawhan, "et certains d'entre eux s'avèrent avoir des propriétés
remarquables qui étendent ce que nous pouvons apprendre sur
l'astrophysique."
88888888888888888888888888888888
Explore further
Searching for where very unequal mass black hole
binaries come from
More information: The research paper, "GW190521:
A Binary Black Hole Coalescence with a Total Mass of 150 Solar Masses,"
was published in Physical Review Letters on September 2, 2020: DOI:
10.1103/PhysRevLett.125.101102
The research paper, "Properties and Astrophysical
Implications of the 150 Solar Mass Binary Black Hole Merger GW190521," was
published in Astrophysical Journal Letters on September 2, 2020: DOI:
10.3847/2041-8213/aba493
The research paper, "GW190814: Gravitational
Waves from the Coalescence of a 23 Solar Mass Black Hole with a 2.6 Solar Mass
Compact Object," was published in Astrophysical Journal Letters on June
23, 2020.
The research paper, "GW190412: Observation of a
Binary-Black-Hole Coalescence with Asymmetric Masses," has been accepted
for publication in Physical Review D, and was published on Arxiv on April 17,
2020: arxiv.org/abs/2004.08342
Journal information: Physical Review Letters , Astrophysical Journal Letters , Physical Review D
Provided by University of Maryland
8888888888888888888888888888888888
Mes commentaires
Il ne me semble pas interdit
qu’un trou noir plus massif qu’un
autre ,assez proche puisse l’attirer par son énergie
gravitationnelle plus grande et finir
par coalescer avec lui
En fait la question est débattue entre les cosmologistes car
la formation des trous noirs de teille intermédiaire n’est
pas encore résolue … Et plus encore
celle de la formation des trous noirs centro galactiques pesant des masses équivalentes a des millions
de soleils ….Je dois sans cesse rappeler à mes lecteurs que toute
hypothèse part logiquement de faits expérimentaux ….OR ,seuls
ont été observés des super novae donnant
ses trous noirs de quelques M(s) et tout récemment des ondes gravitationnelles amenant à penser a des fusions de tels petits trous noirs et donnant des trous noirs de taille intermédiaire …Et en fait la
question de la formation des trous noirs intermédiaires est particulièrement
importante puisque celle des trous noirs supermassifs est encore plus obscure !!!
« Tout
le reste est littérature !!!! » redirait VERLAINE
, ces a dire des propositions de modèles et des calculs ESSAYANT DE LES
JUSTIFIER……
C’est cela
cosmologie d’aujourd’hui : on ne peut interdire aux esprits humains de rêvasser
et il est tellement tentant de penser que les trous
noirs supermassifs se forment par coalescence de trous noirs intermédiaires. !!!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire