Il est licite de retrouver ses bases lorsqu’une
question ne trouve sa réponse
approximative que dans une dissertation
sémantique …Particulièrement quand un
problème scientifique se pose je
cherche secours auprès des mathématiques car leur usage s’appuie
sur des définitions précises et pointues ….Mes
correspondants m’ayant paru se crisper
sur le terme d’ «
Espace » ainsi que sur l’adjectif
« éternel » je vais essayer de leur montrer ce que la Théorie thermodynamique des Equilibres peut apporter…je me propose de
vous présenter un dialogue fictif avec mes deux comparses Mr X et Mr
Y
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-Mr X : »Si nous commencions par définir la Réalité de notre univers ?
-Moi :-«Pas de physiologie des sens ,de psychologie ou de philosophie
s’il vous plait ! Définissons brièvement le Réel
comme représenté par l’Ensemble
de tout ce qui existe
, « choses » et relations phénoménologiques entre elles.
-Mr Y : » l’Ensemble de tout le Réel
inclut-il l’Ensemble « Espace » ( au sens Théorie de
CANTOR-DEDEKIND) ?…..
-Moi : » Pourquoi
pas ?? Si l’Espace n’ est défini ,
pour commencer , que comme un banal« Conteneur » ,un
simple » cadre » ,le lieu
géométrique où se trouvent les
« choses » et les phénomènes qui les concernent ????
-Mr
X »La théorie des Ensembles
n’est utile que par la précision
de ses définitions …Chaque élément de
l’ensemble doit présenter des propriétés identiques…Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes !
-Moi : » Oui …Mais alors cela implique que l’Espace puisse être
composé de plusieurs sous
-ensembles …
Pour y voir clair ,cherchons les
pistes pour les
différencier et les caractériser …On peut en envisager plusieurs :d’après les
paramètres intuitifs discriminants fournis par nos sens ,il y a :
les volumes , le temps , le
mouvement , les forces , la lumière ,
les masses et les lois physiques qui les
relient etc. Mais ce faisant, je ne suis pas sûr que nous soyons en état de les connaitre tous,ces
paramètres , puisque depuis
Peerlmutter une sorte d’univers noir ( énergie ,masses , étoiles , trous etc. ) semble devenir nécessaire et reste
inexpliqué en partie …
Mr X : »OLIVIER ! Ne
seriez-vous pas en train de mélanger le concept d’ »Espace »
, avec celui d’ « Espace des phases » ?
Moi ; « Oui je le
reconnais ! En physique, l'espace des phases est un espace abstrait dont
les coordonnées sont les variables dynamiques du système étudié. Mais je fais
dans un souci de clarté pédagogique !! En effet d’autres
modes de différenciation peuvent être
aussi proposés : le temps
ou l’ordre chronologique ( l’analyse de la suite des Espaces passés , futurs ou
possibles ), ou même pour
les « initiés » on pourrait aller plus loin comme cela résulterait du constat dde la non unification de la gravitation avec les 4 autres forces reconnues
et donc de branes différentes …
Alors Messieurs lançons
nous et permettez-moi de laisser aller mon imaginaire (d’hérétique !),ET DENOMBRONS l’existence
possible des variétés d’ Espaces
suivants /
-
1 :L’Espace totalement vide ( c’est peut être un sous- ensemble vide de l’ensemble
du Réel )
-
2 :L’ espace , énergétiquement au pseudo- équilibre mais métastable pour raisons diverses , connues ou non
-
3 :L’ Espace uniquement
ondulatoire par spectre électromagnétique
-
4 :L ‘Espace empli de toutes formes d’énergies et de masses
-
5 :Les Espaces des superdimensions d’échelle ( espaces infiniment grands d’univers multiples , connectés ou non ) ou
ceux des sous dimensions d’échelle ( ,infiniment petits ,subquantiques( ? ) etc. )
En résumant sur un
graphe ces différents espaces ,ils sont tous inclus dans l’ensemble
du Réel … -MrX : « Constatons toutefois que
notre analyse s’arrête là ……Nous n’allons
pas plus loin !
Moi : « A moins d’essayer d’utiliser
maintenant quelques notions de thermodynamique ……..
-
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Mr X-« Essayons maintenant de définir les fonctions d’état de chacun de ces types d’Espaces ….
Supposons que les lecteurs
ignorent la thermodynamique et
ses concepts et surtout les outils que ces derniers apportent …
-Mr Y : « OLIVIER ! A quoi bon ?Que tout
cela me semble compliqué !!, La Nature n’obéit -elle pas au principe de Maupertuis ( citation) « Maintenant, voici ce
principe, si sage, si digne de l'Être suprême : lorsqu'il arrive quelque
changement dans la Nature, la quantité d'Action employée pour ce changement est
toujours la plus petite qu'il soit possible. » …..(Principe de la moindre
quantité d'action pour la mécanique (1744) : « RESUMONS OLIVIER : La
Nature fait simple !!! »
Mr X : » QUE NENNI ! des clous !
Il y a ici des gens
qui ne s’intéressent qu’ à la
seule Mécanique , !!!......Et ne
veulent pas en voir
les limitations ……
-Moi : » INUTILE DE SE QUERELLER ! Non
obstant ces critiques , je vais vous proposer une extension de la
thermodynamique crée par WILLARD GIBBS pour les équilibres et que j’ai
beaucoup utilisé jadis ……. je sors donc de mes poches les outils
suivants : Énergie interne , Énergie libre
ou énergie de Helmholtz, Enthalpie libre ou énergie de Gibbs
, l’entropie etc.
a suivre
En amont de ces définitions d'espace il y a la notion de dualité et de localité. Notons toutefois qu'elles sont implicites dans votre point 2 : "énergétiquement au pseudo- équilibre mais métastable pour raisons diverses , connues ou non".
RépondreSupprimerEn revanche, les solutions partant d'un zéro absolu ou vide absolu, sont irrémédiablement pénétrées de religion via un très spéculatif ex-nihilo. Comme 80% des physiciens de la planète sont croyants, ils en resteront là!
Revenons au point 2. Il suggère deux états où l'équilibre métastable évolue vers une asymétrie. Selon OSCAR cette suggestion souffre d'imprécision bien qu'elle utilise les clés duales fondamentales de la physique : ETAT ET EVOLUTION.
Il faut ici s'arrêter sur le "ET". Beaucoup ont tendance à le confondre avec le "OU" et souvent de type exclusif.
Oscar considère l'état A comme une matrice éternelle et infinie dont une partie passe à l'état B. On a bien A ET B.
Ainsi on a "en même temps" (sic) une bulle-univers (provisoire) plongée dans une matrice-univers (éternelle). Mais quelle est ce type d'éternité ? Il est difficile à décrire car M L T sont en équilibre (masqués) et que donc T ne s'écoule pas. Cela veut dire que ce n'est pas un T infini mais une absence de T. Cela revient au même !
C'est là qu'intervient la notion de brassage aléatoire des des OSCARs oscillants. Pour un N très grand mais fini de d'OSCARs élémentaires, on peut s'amuser à compter le "temps" en unité de brassage, U. Ce nombre, lié à la factorielle N! est tellement grand que l'ultra faible probabilité de fusion (synchronisation) devient inexorable.
Vous faisant grâce du détail (fouillé) des opérations amenant à la saturation-séparation-mitose du BEC "élu", on obtient une délocalisation des dipôles oscillants, qui libère MLT et donc T. A partir de ce moment ce T limité, borne le nombre potentiel de brassages. Cette limite revient à bloquer tout autres BEC en devenir. On montre comment l'augmentation de la taille de la bulle-univers, la rend vulnérable aux interactions de la matrice. Elle fini donc par la dissoudre en son sein et l'entropie (de désordre) retrouve ainsi sa valeur maximale avec le masquage MLT et donc du T. Tout recommence donc....