Je propose à mes lecteurs de
continuer mon article sur les ondes gravitationnelles ( Le pouvoir de
l’imaginaire ?, n°540)puisqu’ on vient de nous annoncer aujourd’hui que le
dernier signal obtenu est celui de la
fusion de deux Etoiles à neutrons ….
PAR COURTOISIE J’EN RAPPELLE LES DERNIERES LIGNES
/ «
5 / Mais OLIVIER ces
ondes gravitationnelles sont complétement différentes des ondes
électromagnétiques ;alors
sont-elles assimilables aux ondes acoustiques qui se propageraient dans la matière uniquement ???
Non !Toutes ces ondes
sont faite de la substance de
l'espace-temps et se propagent dans cette substance ;elles ne sont pas
arrêtées par la matière comme le sont les ondes électromagnétiques…Et les ondes
acoustiques « matérielles » sont
arrêtées elles par le vide ….. »
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Comme il est difficile
de présenter à Mr tout le monde
un gros pensum des mathématique s
des ondes gravitationnelles , j’ isolerai
la prochaine fois en fin d’article leur
équation selon le modèle d ’Einstein …… Et pour aujourd’ hui cette
nouvelle va me permettre d’exhaler ma rogne une fois de plus contre le Comité NOBEL ….
Qu’Albert
INSTEIN l’ait prédit par ses équations en 1916 ,ne faisait de lui
qu’ un génial théoricien du pourquoi on
allait détecter un tel phénomène car il restait extrêmement difficile de supputer comment on allait le détecter . D’après l’équation il fallait transformer une disparition soudaine de masse Δ M en énergie de « bousculade » de l’espace-temps
….Il était en premier lieu nécessaire
d’évaluer l’ampleur de ΔM
et de quoi elle résulterait exactement …..En second lieu il fallait comprendre quel type de signal correspondrait à cette bousculade et ses
caractéristiques ( durée , fréquences
,ampleur )…. En troisième lieu quelle
méthode pourrait être employée et quel
type d’appareillage serait susceptible
de convenir …….
Vous ne vous étonnerez donc pas que le sujet se soit «
enlisé » car Einstein et Rosen
en 1937 l’avaient renié puis
remis en selle avec Léopold
Infeld !!!
Et puis tout s’est
endormi jusqu‘à la mort d’Einstein !
Cette question fut définitivement tranchée en 1957avec Felix Pirani et Hermann Bondi qui montrèrent qu'en présence d'une onde gravitationnelle, on absorberait l'énergie de l'onde en la
transformant en chaleur , ce qui démontrait
que l'onde n’était pas une lubie
de calcul et de modèle mais
pouvait présenter une réalité physique…. Ceci dit les manip de Weber dans les années 60-70 furent démenties et tout se rendormit jusque dans les
années90 …Mais les allemands choisirent de partir sur la bonne
solution : l’usage d un interféromètre , mais leur manip geo 600
ne donna rien…….
Il fallu attendre le
projet de Caltech et MIT dans les années 2000-2010 pour construire LIGO aux USA
et affiner peu à peu ses détecteurs , parce qu’on ne voyait toujours pas
la moindre trace d’une onde gravitationnelle
…….
Quelle patience me dirait mes lecteurs !Quelle
détermination me dirait me dirait notre Président….
En fait on était déjà
certains de l’existence des ondes gravitationnelles car en 1974,la
découverte du premier pulsar binaire PSR 1913+16par Taylor et Russell A. Hulse (qui
recevront pour cela le prix Nobel de physique en 1993) a montré que la perte d’énergie du système c’est à dire
la diminution de période de l'émission
de telles ondes s’ interprétait comme
due à un rayonnement gravitationnel.
Il se trouve qu’un
français THIBAULT DAMOUR mon voisin
à ORSAY ( moi au 45 lui au 35 ) contribuait depuis 1974 à
ce travail (T. DAMOUR, R. RUFFINI; « Sur certaines vérifications nouvelles
de la Relativité générale rendues possibles par la découverte d'un pulsar
membre d'un système binaire. »1974. C.R. Acad. Sc. Paris, Série A, 279, pp
971-973.)
Et il a continué par la suite, tout le long de ces années d’attente
d’une vérification directe , de
travailler sur la détermination du type de signal de propagation de telles ondes …
Aux vrais scientifiques
de ce site , je propose d ‘ écouter sa conférences sur INTERNET
( Bourbaphy - 03/12/16 - Ondes gravitationnelles - Thibault Damour ...Vidéo
pour "ONDES GRAVITATIONNELLES ET THIBAULT DAMOUR À L'INSTITUT
POINCARE"▶ 1:12:https://www.youtube.com/watch?v=ri7WBbAuU »
Je ne nie pas certes que KIP THORNE n’ ait pas fourni un travail fantastique de
mathématiques , d’analyse , d’algorithmes et de recherche d’optimisation des détecteurs , mais j’estime que le français n’a pas eu sa
part de reconnaissance et que la remise de la médaille d’or du CNRS
sur son travail est plus que méritée …..
A suivre
le pauvre ALBERT y a perdu son E! je ne me relis pas assez!!!
RépondreSupprimerBonjour Olivier
RépondreSupprimerVotre histoire de 3e loi de thermodynamique et de l'impossibilité d'atteindre le zéro absolu m'ont fait cogiter.
Ne tenons pas là, enfin, la preuve de l'éternité de l'univers ?
Puisque matière il y a - nous en savons quelque chose : nous en sommes faits et elle nous entoure - il lui est donc impossible d'être dans l'état zéro absolu. En conséquence, quel que soit son état initial ( prématière ) ou final ( postmatière ) elle se trouvera toujours en situation d'émettre quelques micros Kevin.
En quelque sorte, il lui est interdit de ne pas être !
La vie n'est-elle pas belle ? Quoi ? Je rêve ?...
MAIS jihems William Thomson a été nommé Lord KELVIN mais pas KEVIN !!!!!
SupprimerContinuez à rêver!
Je ne viens de m'apercevoir que maintenant de ma faute de frappe : j'avais ainsi créé une nouvelle unité de température : le "micro-Kevin" !
SupprimerOui cher jihems, il "est interdit de ne pas être" mais à une condition essentielle : zéro énergie. Mais cette condition est extrêmement exigeante :
RépondreSupprimera) varier en permanence (osciller pour ne pas appeler une mystique constante innée et donc mystique)
b) les oscillateurs doivent-être duaux ou dipolaires pour annuler le "presque zéro"
Cela décrit un état d'univers d'entropie maximale où le zéro physique est éternel. Un second état – éphémère, limité et inclus dans le premier état – vient ensuite par les lois statistiques qui amènent la fusion des boson-oscillants du zéro, pour former un BEC (en baissant le niveau de l'entropie de désordre).
La suite s'appelle saturation-délocalisation-mitose → expansion + augmentation de l'entropie → retour à l'état initial.
Merci pour vos réponses !
RépondreSupprimerMr MAREAU : j'ai toujours un peu de mal à associer "zéro énergie" et "oscillation permanente". pouvez-vous m'éclairer ?
P.S. Olivier : il faudra que j'aille regarder du côté de "Lord Kevin" pour voir ce qu'il a à m'apprendre sur le 0K ...
SupprimerOui je vais le faire cher jihems mais allez déjà voir sur mon blog car je traite ce sujet. Merci de laisser un commentaire.
SupprimerCher Olivier j'ai pris le temps de visionner l'intéressante conférence de THIBAULT DAMOUR. Bien sûr on est là encore dans la description notamment en parlant de la "structure mathématique" de l'espace-temps. Bien que cette dernière soit exacte (sauf selon moi l'extension à tout l'univers de la métrique FLRW), on ne s'intéresse pas à la structure physique de l'espace-temps.
RépondreSupprimerEn revanche on est d'accord sur plusieurs points :
1/ le signal de l'onde varie en 1/R
2/ pour les trous noir (ou assimilés) : DL/L = GM/c²/L = 10^-21, avec L = 1 milliard d'années lumière ~ 10^24 m.
Selon OSCAR, on détecte la variation DL/L de la sphère élémentaire (intervalle entre les oscillateur-tachyon-dipolaires formant les BECs. L'étoile hébergée dans un BEC, déforme (en statique) radialement les sphères élémentaires. Leur aplatissement est compensée par leur étirement tangentiel. En cas de spin-fusion de deux étoiles, il y a bien vibration des intervalles élémentaires qui se propage d'un BEC à l'autre en s'amortissant en 1/R.
Si la source de la gravitation est bien d'ordre électrique (séparation des charges par délocalisation)l'onde gravitationnelle est différente de l'onde EM :
- elle ne fait suite qu'aux collisions sinon elle d'ordre électrostatique.
- elle à le même vecteur de propagation que l'onde EM, i.e, le tissu subquantique via le tempo imposé par les oscillateurs-tachyons, véritable régisseurs de la vitesse c
Sur les trous noirs :
- il prédit qu'il existe beaucoup plus de trous noirs que prévu initialement. C'est ce que dit OSCAR car les premières étoiles sont imposées par leur matrice-BEC à être plus de 100 masses soleil.
- il prédit que les collisions sont nombreuses tout comme OSCAR (à cause de l'aspect fractal de la mitose.
- En revanche, je prédis que les nouveaux interféromètres spatiaux (bras en millions de km) noterons une anomalie dans le signal. Pourquoi ? Parce que les collisions d'étoiles à neutron (éloignées) produisent de la DM et que la contrepartie EM sera plus forte que prévue.
Merci pour ce lien, mon ami Olivier.
j aurais du cher Dominique indiquer plusieurs conférences de THIBAULT DAMOUR , conférences impeccables et qui se complètent et sont enregistrées sur YOU TUBE ...
RépondreSupprimerEn clair écoutez aussi celle de L ESPACE DES SCIENCES et du forum de questions qui suivent.....
MERCI DE VOTRE CONTRIBUTION A LA DISCUSSION