C’est en suivant les 6 paragraphes de mon article n°1 que je vais continuer à éclairer mes lecteurs sur l’état de
l’énergie en France EN CETTE FIN D’ANNEE 2017
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Je n’en ai pas terminé
avec les20 et quelques tranches que
ASN sanctionne. Sans doute ignorez-vous qu’en fin septembre une décision est intervenue sur les4 tranches
de TRICASTIN dans la vallée du Rhône …En août, EDF de son propre
avis ,a, jugé ( et déclaré) qu’en cas de séisme, il existait un risque
de rupture d’une partie de la digue du canal de Donzère-Mon dragon protégeant
le site. Mais c’était déjà un risque relevé il y a déjà plus de dix ans…
Pourquoi une telle attitude ? Parce que EDF voulait pouvoir cautionner une consolidation
de cette digue par apport de 2400 sacs
de sable stabilisant la partie gravière
amont du site et avec et en prime un
renforcement du tronçon de la digue avec le dépôt de plusieurs dizaines de
milliers de tonnes de terre.
Et avec quel délai me direz-vous ? Réponse : de l’ordre
du mois …….
Or comme je vous l’ai expliqué hier, ASN est devenu très «
chatouilleuse » concernant le respect
des prescriptions séismes des sites après l’accident de Fukushima…. On aurait donc pu s’attendre à ce qu’EDF avait suggéré soit accepté avec grand plaisir par ASN …..
Et bien c’est tout le contraire qui est arrivé ! Cette
digue a été faite à la « va
comme je te pousse » par la Compagnie
nationale du Rhône suivant l’état de l’art de l’époque ( je m’occupais
alors à la Division de CHIMIE /CEA
de Pierrelatte et du démarrage
d’ EURODIF sur place et j’ai vu
faire mais de loin ) ….Mais l’ASN n’ en
a rien à faire de ce passé brumeux !!! L’ASN exige
que l’on remédie au manque de renseignements en se lançant dans
des opérations de terrain : études géophysiques, forages dans la digue,
prélèvements de matériaux…ET TUTTI QUANTI !
Qu’à cela ne tienne ! Les gars de EDF
s’y mettent …. Réunissent les informations….. Et soumettent leur calcul. Résultats : si la digue résiste à un SMH (séisme historique), elle n’est pas vraiment garantie contre un SMS ( séisme majoré de 0,5 )
La sanction tombe !AIE
!! Arrêt immédiat des 4 tranches / ON
NE PEUT RISQUER UN ACCIDENT DE FUSION DU CŒUR PAR INONDATION DU SITE A LA
JAPONAISE …. Même si l’occurrence d’un séisme
majoré est faiblissime …
Sanction
collatérale : Le coût de cet arrêt se chiffre en production perdue, au maximum
4 tranches de 900 mégawatts sur un mois !
Autre dommage
collatéral :la cause des tensions ASN/EDF actuelle n’est
pas provoquée par un refus d’obéissance d’ EDF mais par le principe de précaution tourné en principe
de perfection ( peut être excessif car poussé à la suspicion de l’exploitant)……Après
ce que je vous ai raconté hier : l’occurrence d’un séisme en vallée de Rhône due
au cm de rapprochement par an des plaques
européennes et africaines est-elle
moindre qu’une chute d’une météorite "Tcheliabinsk" !?????……….
QUI PEUT LE DIRE ???? QUI PEUT TRAITER LES OCCURENCES D’UN « HASARD SAUVAGE » , D’UN HASARD PROFOND……
Je veux terminer le traitement du paragraphe 1 de mon
premier article sur cette note
pessimiste des « ECHOS » : « Vingt
réacteurs sur 58 sont encore à l'arrêt en ce début de saison froide. Alors que
la grande majorité d'entre eux doit, selon le site de RTE, redémarrer d'ici la
fin du mois, cela laisse augurer de nouveaux retards. Deux tranches sont en
outre à l'arrêt pour encore plusieurs mois en raison d'avaries (Paluel 2) ou de
falsifications de dossiers de la part d'Areva sur des composants critiques
(Fessenheim 2). »
A suivre
pour Fessenheim 2 il s agit de GV et non de la cuve réacteur
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