lundi 13 novembre 2017

NUCLEAIRE.ENERGIES.ENVIRONNEMENT N°2

Ayant promis de parler sans détours je  vais aborder  chacun des paragraphes de l’article n°1  et engager des commentaires  après chacun d’entre eux
1 : Quoi que signale EDF et quoi  que  sanctionne l’ASN ,  il se trouvera des journaux ou  des médias  de toutes tendances pour brandir un mégaphone  .Certains seront factuels ou peu prolixes , d’autres joueront du clairon  , voire du tocsin ou de la sirène d’alerte. Peut-on de ce fait  qualifier certains journalistes   d’ « épouvanteurs » ou de semeurs de m….. professionnels   ?
 Je rappelle que l’avis de l’ ASN  n’est pas issu d’une  dissimulation quelconque de la part de EDF   et qui aurait été détectée par un des SHERLOCK HOLMES de ASN ! L’insuffisance de résistance au séisme d’une tuyauterie JPP   (  système d’alimentation en eau du réseau incendie  dans les locaux des pompes de la station de pompage)    a été initialement détectée par EDF dans la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.  Sur plusieurs portions de ces tuyauteries, l’  état  et dégradé avec des épaisseurs inférieures à l’épaisseur minimale requise pour assurer leur résistance au séisme….Je passe sur les détails qu’ on peut trouver sur internet  et qui montrent que l’acier carboné a rouillé sur une épaisseur susceptible de ne plus assurer sa tenue …….
 Mais ce n’est pas tout ….EDF a ensuite réalisé des mesures d’épaisseur sur les portions de tuyauterie d’autres circuits  situées dans les mêmes locaux que les tuyauteries JPP, pour tous les réacteurs électronucléaires d’EDF potentiellement concernés. À la suite de ces mesures, puis de l’analyse de résistance au séisme des tuyauteries concernées, EDF a déclaré le 10 octobre 2017 que 20 réacteurs étaient concernés par un risque de perte totale de la source froide (perte des 2 voies du circuit SEC) Bien entendu il est clair que le circuit SEC contribue, à partir de l’eau froide disponible près de l’installation ( soit  en mer  soit en  cours d’eau), au refroidissement de systèmes de sûreté. Et il est si absolument nécessaire  à la sureté des centrales  qu’elles disposent de deux voies totalement indépendantes ayant la capacité d’assurer chacune ses fonctions.IL ME SEMBLE EVIDENT DE REPARER CES PROBLEMES DE TUYAUTERIES  DES QUE POSSIBLE
 D’ailleurs et ensuite 9autres réacteurs  se sont aussi révélés concernés par un risque de perte partielle de la source froide ,  situation relevant  alors du niveau 0 de l’échelle INES
Pour ceux qui connaissent les règles de fonctionnement des REP je ne leur apprends rien en leur déclarant qu’ après FUKUSHIMA  tous les livres de procédé des  centrales ont  subi une révision à la hausse  des niveaux de séisme auxquels doivent résister les installations nucléaires (RFS 2001-01) .pour cela le bras « savant » de l’ASN dispose  d’une base de données  à la fois historique accessible par Internet, dénommée Sisfrance et aussi  complétée  des données instrumentales du  réseau national de surveillance sismique (RéNaSS)1 qui localise environ 1 300  micro séismes par an en France métropolitaine et dans les zones frontalières
Résultat de recherche d'images pour "PARC NUCLÉAIRE EUROPEEN" l’IRSN a établi des relations empiriques permettant d’estimer la magnitude et la profondeur des séismes historiques ….On aboutit  ensuite  à la définition d’une valeur  dite » Séismes Maximaux Historiquement Vraisemblables (SMHV) » , puis il faut  augmenter la magnitude des séismes de référence ainsi déterminés de 0,5……Les experts calculent ensuite l’amplitude des vibrations que ce séisme maximal éventuel  serait susceptible de produire et les effets d’amplification locale liés à la nature du sol (les « effets de site »……Et en fin de compte , a l’occasion de chaque visite décennale  on vérifie que le vieillissement de l’installation et les éventuelles modifications apportées au cours de sa vie n’ont pas affecté la sûreté. On peut aussi être amené à demander des renforcements afin de tenir compte de l’évolution des connaissances locales  que ce soit en matière d’aléa sismique ou de construction parasismique   et afin de  toujours conserver des marges suffisantes …..
Je mentirais  si je concluais que  les choses s arrêtent là  …Car les sismogéologues surveillent les failles actives  ou fraichement  réveillées et participent   à la modification   de  ces  valeurs le cas échéant …Je ne vais  pourtant pas  renier ma remarque d un de mes précédents articles :je juge suffisantes  les  valeurs prises en compte pour les sites nucléaires de nos centrales  … EN REVANCHE  j estime que les modifications climatiques à venir nous laissent dans une imprécision malsaines  sur les crues , les inondations , les cyclones et tempêtes a venir   et inversement  sur  les sécheresses et étiages très bas  des cours d eau
Résultat de recherche d'images pour "PARC NUCLÉAIRE EUROPEEN" En appendice voici un copier coller du site

Le parc nucléaire européen est, plus encore que le parc français, exposé au risque sismique : deux centrales dans l’ouest de l’Allemagne, deux centrales en Suisse, les centrales slovènes et roumaines sont implantées dans des zones sismiques. Cette sismicité résulte, comme celle qui affecte la France, du lent rapprochement des plaques africaines et européennes.


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