Pour justifier le virage abrupt que je viens de prendre sur
le programme des rubriques proposées sur mon site :SCIENCES.ENERGIES.
ENVIRONNEMENT .BLOSPOT il a fallu qu’ un certain nombre de signaux
d’ alertes viennent me secouer ! Je vais répondre…. Mais attention !Pas de
langue de bois !Donc voici les 5
nouvelles qui m’ont interpellé :
-1/le 16/10/2017/ (ASN) : « L’ASN classe au niveau 2 de
l’échelle INES un événement conduisant à un risque de perte de la source froide
de 29 réacteurs nucléaires exploités par EDF » ;17 sont immédiatement concernés
-2/ Réponse de
Jean-Bernard Lévy. « Comment EDF va-t-il
s’y prendre pour fermer 17 réacteurs? Je vous renvoie à la loi de transition
énergétique qui prévoit une programmation pluri-annuelle (PPE) de l’énergie. (…) Le nouveau
gouvernement doit préparer une PPE de
deux périodes (1er janvier 2019 à fin 2023 et du 1er janvier 2024 à fin 2028).
Cette PPE doit faire l’objet d’un travail de préparation de la part du nouveau
gouvernement et EDF aura l’occasion de faire valoir la reconnaissance des
missions d’intérêt générales qui sont les siennes sur l’équilibre
production-consommation (…). Nous sommes un grand opérateur et l’Etat, j’en
suis persuadé, aura à cœur de concilier les intérêts du système électrique, de
la régulation, de la transition énergétique, et ses intérêts d’actionnaire
d’EDF. Tout ceci est un débat qui est devant nous et qui va occuper les
diverses administrations concernées pendant quelques semaines et même quelques
mois."
2 bis « Depuis le 30 juin 2016, les comptes d’EDF reflètent
l’amortissement de 32 réacteurs à 900 megawatts sur une durée de 50 ans et non
plus 40 ans », a-t-il souligné. Il a
également évoqué son espoir de vendre des EPR en Inde, en Afrique du Sud et en
Arabie Saoudite.
.
-3 : « Perspective 2017-2035, c’est le nom du bilan
prévisionnel sur le mix électrique français réalisé par RTE (Réseau de
transport d’électricité). C’est une demande du législateur. Eh bien le bilan
prévisionnel sur le mix électrique français de RTE vient de tomber … Un des scénarios de RTE montre que le gouvernement doit choisir entre
transition nucléaire et Accord de Paris.
Il indique que réduire le nucléaire à 50% dans le mix électrique
français en 2025 se ferait au prix d’un quasi doublement des centrales à
charbon ..Dans son exercice de futurologie 2017-2035 pour le mix électrique national, le transporteur RTE a expliqué que, pour tenir l’objectif
fixé il fallait accepter de porter les
émissions de CO2 à 42 mégatonnes contre 22 mégatonnes aujourd’hui. Et RTE s’il
est rompu à aux prévisions à court et moyen termes,(évaluer la capacité du
réseau à passer le prochain hiver), établir des scénarios à 20 ans n’est pas
dans ses capacités….. Alors RTE a mobilisé plus de 100 collaborateurs pour
l'exercice ,ce qui a nécessité quelque
50 000 simulations. Mais échaudé, avant
de se projeter à 2035, RTE s’est d’abord arrêté en 2020, puis en 2025. Résultat
: après avoir fermé son parc fioul, la France
ne disposera que d’un parc de
production ajusté à la consommation. En clair, cela signifie qu'elle n'a plus
de marge de manœuvre avant 2020. La France ne pourra pas fermer d’autres moyens
de production sous peine d’en rouvrir d’autres
plus polluants …. CONCLUSION
/Plus de fermeture politique de centrale
avant 2020 …. ?
4/En apprenant cela
et en annonçant que l’échéance
des 50% de nucléaire en 2025 n’était pas tenable, le ministre NICOLAS HULOT
tient des propos qui marquent son
évolution dans son parcours ministériel à la Transition écologique….Sa destinée politique
c’est son problème mais les citoyens ont le droit de se poser des
questions ….Est-il seul à conclure ?J
‘en doute avec le tempérament de notre président , ses problèmes de budget et
son soutien de l activité
économique et de l emploi…..
-5 : Jean-Marc Jancovici, associé fondateur de Carbone 4,
cabinet de conseil spécialisé sur les questions de transition énergétique
m’envoie sur Facebook constamment ses publications ou celles qu’ il juge intéressantes…. Il se
pose la question : "Je tiens à dire d’abord que Nicolas Hulot a été
extrêmement courageux sur ce dossier, car il a dit une chose à laquelle il
croit sincèrement, en sachant pourtant très bien que cela allait froisser une
large partie de son écosystème historique. Il a accepté de mettre une
hiérarchie aux problèmes, chose que nombre d'ONG environnementales n'acceptent
pas de faire.
Pour lui, une éventuelle baisse à court terme de l’énergie
nucléaire ne peut pas se faire si elle handicape la lutte contre le changement
climatique. Cela rejoint ce qui ressort des analyses de risque : 5 ou 6 degrés
de plus sur notre planète, c’est potentiellement la guerre partout. Les dangers
du nucléaire civil ne sont à l'évidence pas de cet ordre."
A sa position ci dessus je me dois de renvoyer mes lecteurs
a la présentation récente qu’ il
a faite à la Table-ronde "Les
perspectives de long terme pour l'énergie et le climat" ,le - 7/11/2017: Les perspectives énergie et
climat - JECO Lyon - 07/11/2017 ( durée
1 heure)…Je n ai pas la propriété de diffuser ici des conférences de
YOUTUBE.COM mais j’exhorte mes lecteurs
à le faire car , avant de libérer mes critiques de spécialiste nucléaire et ma rogne
en prime , je préfère que mes
lecteurs soient informés de ce qui se
diffuse déjà sur les médias
A suivre
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