Mes lecteurs auront peut-être constaté que j’aborde dans le
traitement de mon article n°1 le paragraphe 5 ( JEAN MARC JANCOVICI) avant le
paragraphe 4 (déclaration et sort
DE NICOLAS HULOT ….Ils
comprendront mes raisons plus tard …
888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
Et pour ceux qui ne veulent pas retrouver cet article j’en
ressort un copier-coller : » 5 : Jean-Marc Jancovici, associé
fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé sur les questions de
transition énergétique m’envoie sur
Facebook constamment ses
publications ou celles qu’ il juge
intéressantes…. Il se pose la question : "Je tiens à dire d’abord que
Nicolas Hulot a été extrêmement courageux sur ce dossier, car il a dit une
chose à laquelle il croit sincèrement, en sachant pourtant très bien que cela
allait froisser une large partie de son écosystème historique. Il a accepté de
mettre une hiérarchie aux problèmes, chose que nombre d'ONG environnementales
n'acceptent pas de faire.
Pour lui, une éventuelle baisse à court terme de l’énergie
nucléaire ne peut pas se faire si elle handicape la lutte contre le changement
climatique. Cela rejoint ce qui ressort des analyses de risque : 5 ou 6 degrés
de plus sur notre planète, c’est potentiellement la guerre partout. Les dangers
du nucléaire civil ne sont à l'évidence pas de cet ordre."
8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
à la Table-ronde "Les perspectives de long terme pour
l'énergie et le climat" ,le -
7/11/2017: Les perspectives énergie et climat - JECO Lyon - 07/11/2017 ( durée 1 heure) où se trouvait ( avec six
personnes) J.M.JANCOVICI quel était le
thème ????
l s’agissait de
réfléchir, avec un horizon de long terme (2040-2050) :
- aux
perspectives d’amélioration de l’efficacité énergétique ;
- aux
perspectives de modification du mix énergétique (entre énergies fossiles et non
fossiles et à l’intérieur des énergies fossiles entre pétrole, gaz naturel,
charbon) ;
- aux
difficultés venant des pays émergents en croissance forte (Chine, Inde), où,
malgré les efforts, la consommation d’énergie fossile progresse encore
rapidement : quelle répartition de l’effort entre pays de l’OCDE et pays
émergents ?
Patrick Artus
proposait de s’interroger : ( copier-coller)
- sur les
mécanismes incitatifs à mettre en place (marché mondial du CO2 …) ;
- sur le
montant des financements nécessaires pour développer les énergies renouvelables
;
- sur le
rôle du nucléaire ;
- sur les
pertes dues à l’abandon des réserves d’énergies fossiles, de capacités de
production utilisant les énergies fossiles ;
« On peut utiliser pour prévoir les évolutions de la
consommation mondiale des différentes formes d’énergie, le prix de l’énergie,
donc la structure de la demande et de la production de biens et services, deux
scénarios très différents :
- un scénario de prolongation des tendances récentes «
extrapolatif », dans lequel la consommation d’énergie fossile et les émissions
de CO2 restent nettement supérieures à celles qui permettraient de respecter les
objectifs climatiques ; dans ce scénario, le prix de l’énergie augmente en
raison de la hausse de la demande d’énergie ; la structure de l’économie
mondiale n’est pas profondément modifiée, les coûts des désordres climatiques
augmentent progressivement ;
- un scénario « normatif » où les objectifs climatiques sont
respectés, par exemple par la mise en place d’un prix mondial élevé du CO2.
Dans ce scénario, la consommation d’énergies fossiles et les émissions de CO2
reculent ; la taxation des émissions de CO2 conduit à une forte déformation de
la demande de biens et services, au détriment des biens et services dont la
production consomme beaucoup d’énergie et en faveur des autres ; les revenus
des pays producteurs d’énergie fossile chutent. »
88888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
Voilà donc un aréopage distingué ( dont 6 polytechniciens ou NSup ,profs
ou dirigeants connus) qui se réunit pour traiter en une heure de l’ensemble
de ce vaste programme !Pas
surprenant que JMJ s’en étonne ou s’ en gausse !!!
Bon ! Il est
peut être parfois utile que chacun
exprime son opinion sincère dans la forme la plus condensée possible …Comme
mes lecteurs peuvent en juger il était
question de l’orientation énergétique nationale
dans un contexte où pourtant le
marché mondial du CO2
et les orientations internationales étaient évoquées …..…..Il perçait à
propos de la taxe carbone dans les propos des participants , le souci de savoir ce qu’accepteraient au
final les pays européens et tous les autres pays …..JMJ tenait d’ailleurs qu’ il soit clairement
présenté que le futur énergétique des
pays dits développés soit discriminé de celui des pays émergents
(CHINE/INDE/BRESIL) et celui des pays sous-développés ….Il est bon avant tout que
je vous rappelle qu’à l’heure actuelle
(2015), 18 pays et une province canadienne seulement ont mis en place une taxe carbone dont les
montants varient et mes deux graphiques ci -après vous en précisent le montant
POURQUOI TANT D’HESITATION
??????
1/La POLITIQUE DE
TOUS LES PAYS RESTE FONCIEREMENT
NATIONALISTE ET IL N Y A PERSONNE ou ORGANISME PLANETAIRE ASSEZ FORT POUR
IMPOSER QUOI QUE CE SOIT !!!! Chacun brûlera son charbon , son gaz ,
son pétrole suivant ses propres
intérêts et sans s’inquiéter outre mesure du jugement des autres nations …Chaque pays est libre de faire ce qu il veut
de cette taxe et il ne s agit pas de
récompenser avec les plus vertueux ou d
aider les plus pauvres !!!!Il n y a qu’à regarder ce qui se passe en
EUROPE pour s’en convaincre !!!
Regardons d’ailleurs les ETATS UNIS ou
la politique consumériste de TRUMP est
déjà contredite et contestée dans divers
états !!!!
2/ L’atténuation du risque climatique est, de fait, un
problème économique, la raison profonde à l’excès d’émissions de gaz à effet de
serre étant que le coût social associé, pour les générations présentes et
futures, n’est pas reflété dans le système de prix actuel . Dans ces conditions,
les choix pour les équipements de production d’électricité, par exemple,
privilégient les combustibles les plus polluants, car plus compétitifs par
rapport aux calculs de coûts que font les opérateurs en l’absence de
tarification du carbone, et il n’y a pas de recherche suffisante sur la capture
du carbone pour permettre de réaliser les émissions négatives qui seront
nécessaires après 2050.Et pour mieux vous en convaincre regardez sur ma carte
les pays en blanc qui s’en moquent comme
de leur première chemise …. !!!! USA/INDES/ AFRIQUE /AMERIQUE DU SUD
/MOYEN ORIENT/AUSTRALIE !!!! Pas moins !!!!
3/La perspective de la COP21
sur un marché carbone
mondial s’est à mon avis « évaporée »
dans la COP 23 ;;;Chacun continuera son petit mic-mas national ….. Pour sa part la France, suite au travail
de la commission Quinet a adopté (sur la période 2010-2030) une chronique de «
valeur tutélaire du carbone », appelée parfois prix directeur ou valeur sociale
du carbone.Cette valeur a été retenue dans la loi de Transition Energétique
pour la Croissance Verte
A SUIVRE
- su
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire