mercredi 12 décembre 2018

LE MONDE SELON LA PHYSIQUE /PHYSICS WORLD COM /DEC 2018 ( 5 a suivre )


Comme je ne peux pas passer mon temps  à vous décrire  les bons et les mauvais jours du nucléaire  français et de l’industrie associée   je vais continuer à  vous proposer de suivre les découvertes expérimentales   diffusées ce mois-ci par les traductions de mes revues associées : Phys   Org   , Science X Newsletter   et   physics world  com  LA RECHERCHE ,Pour la SIENCE , les revues  CEA …SCIENCES ET VIE   etc .etc Je rappelle  que je suis tout autant responsable de leur sélection que de leur traduction  ….JE NE SUIS AUX ORDRES DE PERSONNE !
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QUANTUM NEWS
A report says there are a number of technical problems that need to be overcome before a functional quantum computer could be built


Practical quantum computers remain at least a decade away
L ordinateur quantique et pratique s’éloigne  à tout le moins une décennie !
Il reste d'importants problèmes techniques et financiers à résoudre pour la construction d'un grand ordinateur quantique tolérant aux pannes et il est peu probable qu'il en soit construit un  au cours de la prochaine décennie. C’est ainsi ,selon un rapport des académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine (NASEM), qui déclare que, lorsque les ordinateurs quantiques deviendront une réalité, ils élargiront les limites des connaissances scientifiques de l'humanité et produiront des résultats qui pourraient «transformer notre compréhension de l'univers".

Le rapport - L'informatique quantique: progrès et perspectives - met en évidence plusieurs problèmes techniques qui doivent être résolus avant qu'un ordinateur quantique fonctionnel puisse être construit. Ils incluent notamment l’augmentation de la capacité des qubits à rejeter le bruit, la mise au point d’une correction d’erreur quantique et la résolution du problème du manque de moyens de charger de grandes entrées de données dans un  tel ordinateur quantique. Ce panel de 13 personnes a également déclaré que la communauté devait concevoir des algorithmes quantiques améliorés, développer une nouvelle «pile logicielle» et s'attaquer à l'incapacité actuelle de définir  directement l'étape intermédiaire d'un ordinateur quantique.

Compte tenu de ces difficultés techniques, le panel NASEM a déclaré qu'il était trop tôt pour prévoir le calendrier de développement d'un ordinateur quantique pratique. Tout en admettant que de nombreux chercheurs en informatique quantique partagent déjà des avancées, le panel demande à la communauté de hâter le processus en construisant "un écosystème ouvert qui permette une pollinisation croisée des idées et des groupes". Les investissements financiers sont également essentiels, indique le rapport, en particulier si les États-Unis veulent conserver un rôle de premier plan dans le développement de la technologie, étant donné que la Chine et l’Union européenne consacrent des ressources financières importantes à cet effort. À l'heure actuelle, le secteur privé américain joue un rôle important dans les efforts américains en matière d'informatique quantique, mais le comité suggère que le financement gouvernemental "peut être essentiel pour éviter un déclin important"
Les recommandations du rapport vont au-delà des chercheurs qui construisent des ordinateurs quantiques, avertissant que de tels dispositifs pourraient compromettre des cryptosystèmes à clé publique logarithmiques, tels que le standard actuel RSA 2048. Le comité demande instamment à la communauté de prioriser "le cryptographie «quantum» afin de minimiser «le risque d'un désastre potentiel en matière de sécurité et de confidentialité».
Ironiquement, le rapport déclare qu'un tel effort réduira l'utilité d'un ordinateur quantique pour la cryptanalyse «et réduira ainsi la mesure dans laquelle l'application pilotera la recherche et développement sur l'informatique quantique à long terme». Mais dans l’ensemble, comme le souligne Bob Blakley, membre du panel, directeur mondial de l’innovation en matière de sécurité de l’information chez CitiGroup, la tendance de l’informatique quantique «est plutôt orientée vers l’optimisme que vers le pessimisme».
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MES COMMENTAIRES   /J’ai déjà dit à quel point  il me semblait   nécessaire d’explorer  complétement le phénomène de  la décohérence quantique   avant d’imaginer de  construire  un ordinateur sur ce principe !
 Mais ma foi , s il se trouve des industriels et des financiers gogos pour les croire  , qu’ ils gaspillent leur argent sur ce sujet    me laisse ironiquement froid ! L'idée de base de la décohérence est qu'un système quantique ne doit pas être considéré comme isolé, mais en interaction avec un environnement possédant un grand nombre de degrés de liberté.  Et au niveau macroscopique, tout  cet environnement ne se laisse pas faire !   Il ne reste pas silencieux    et s’il y a des  états quantiques superposés ; il les fait disparaitre ….. Pour vous mon lecteur actuel ,  la table  où vous me lisez reste une table intangible   , mais dans l’échelle quantique  , si tant est qu’ on puisse l’y amener  ,  on se trouve avec telle probabilité qu’ elle soit ici et telle autre qu’ elle soit là !!!
Il me semble que j’ai très vite ressenti    qu’ il faudrait un vrai labyrinthe de boites étanches en (t,x,y,z)   voir  ma photo en tete  ,pour arriver  à ce qu’ une donnée quantique  reste vierge , pure et sans taches et peut –etre utilisable  ! je n’en dirai pas plus pour aujourd’hui !
 ON TROUVERA QUELQUE PART DANS CES 10000  FEUILLES DE 18 ANS DE BLOGS   les valeurs   estimées des  temps de décohérence (en secondes) par type d'objet et par environnement
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2 les pôles fondent a vitesse grand V !
AGU Fall Meeting: l'autre côté de l'Antarctique

11 décembre 2018 Liz Kalaugher
 Image des élévations de glace en Antarctique oriental
Image of ice elevations in East Antarctica

Un groupe de quatre glaciers situés dans une région de l'est de l'Antarctique, la baie de Vincennes, à l'ouest du gigantesque glacier Totten, a réduit sa hauteur de surface d'environ 9 pieds depuis 2008, laissant présager de profonds changements dans l'océan. Les données utilisées pour cette carte sont une première version du projet ITS_LIVE de la NASA MEaSUREs et ont été produites par Alex Gardner, de la NASA-JPL. Crédit: Observatoire de la Terre de la NASA / Joshua Stevens
Pendant des années, l’Antarctique oriental est apparu plus stable que l’ouest du continent,  là où la péninsule antarctique, en particulier, a vu la banquise s’écraser et se briser.

Mais récemment, des scientifiques ont découvert que le glacier Totten, le plus grand glacier de l’Antarctique oriental, se retirait aussi . Et maintenant, comme Catherine Walker de la NASA a expliqué aux journalistes lors de la réunion d’automne de l’AGU, elle a découvert que quatre glaciers situés à l’ouest de Totten, qui semblaient auparavant stables, perdent également de la glace.

Walker a découvert, à l'aide de cartes indiquant la vitesse de la glace et l'altitude de la surface, que ces glaciers de la baie de Vincennes ont perdu environ 9 pieds de hauteur depuis 2008. Les cartes font partie du projet de séries temporelles sur la vélocité et l’altitude des glaces terrestres (ITS_LIVE) de la NASA. La NASA publiera certaines de ces données en janvier 2019.

Walker a également examiné des simulations de modèle de la température de l'océan ainsi que des mesures de flotteurs Argo et de phoques marqués avec des capteurs. L'océan s'est réchauffé depuis 1992, montrent ces données. Walker dit que des eaux avoisinant les zéro degrés de température frappent actuellement le littoral de cette région, ce qui suffit à faire fondre la glace.

À l'est de Totten, les glaciers situés le long de la côte de la Wilkes Land ont à peu près doublé leur taux d'abaissement depuis 2009; leur élévation de surface diminue maintenant d'environ 0,8 pied chaque année. Ces changements sont faibles comparés à ceux des glaciers de l'Antarctique occidental, mais indiquent un changement généralisé à l'est.

"Ces deux groupes de glaciers drainent les deux plus grands bassins sous-glaciaires de l'Antarctique de l'Est, et les deux bassins sont ancrés au-dessous du niveau de la mer", a déclaré Walker. «Si l'eau tiède peut être suffisamment éloignée, elle peut progressivement atteindre la glace de plus en plus profonde. Cela accélérerait probablement la fonte des glaciers et l’accélération, mais nous ne savons pas encore à quelle vitesse cela se produirait. Pourtant, c’est la raison pour laquelle les gens regardent ces glaciers, car si vous commencez à les voir prendre de la vitesse, cela suggère que les choses se déstabilisent. "

Si le bassin sous-glaciaire de l’Aurora fond, cela entraînera une élévation du niveau de la mer de 9 m, tandis que si le bassin de Wilkes fond, il augmentera le niveau de la mer de 19 m, selon Walker.

Cependant, les mesures autour des glaciers concernant la bathymétrie des fonds marins, la topographie du substratum rocheux et l'hydrographie font défaut, il est donc difficile de prédire l'évolution de la fonte des glaciers.

Des observations à gogo
Alex Gardner de la NASA JPL a expliqué comment de nouveaux satellites sont mis en ligne pour fournir des informations supplémentaires sur la glace de glacier. "La disponibilité des observations ne sera pas le facteur limitant", a-t-il déclaré. Sous ITS_LIVE, Gardner et ses collègues ré analysent les données optiques et radar des 30 dernières années d’observations par satellite et les rassemblent pour en faire un ensemble de données plus robuste. Gardner a déclaré que cela mettrait les données à la disposition des chercheurs, prédisant qu'il y aurait beaucoup de découvertes basées sur l'observation dans les cinq à dix prochaines années.
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MES COMMENTAIRES   VOILA des tas de données à envoyer au président des  USA , DE LA CHINE ,DES INDES ,  ETC…. ET A TOUS CEUX QUI REFUSENT TOUT EFFORT POUR  LIMITER  L EVOLUTION DU CLIMAT  / GILETS JAUNES COMPRIS/     


2 commentaires:

  1. soyons clairs : j en veux aux casseurs et a ceux qui n osent pas les denoncer

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  2. Bonjour Olivier.

    Je reviens sur un post précédent :

    Merci d'avoir mis en ligne et traduit l'interview de Sabine HOSSENFELDER - que je ne connaissais pas.
    Je n'avais pas encore eu le temps de lire cet interview attentivement. C'est maintenant chose faite. J'apprécie beaucoup ce qui est dit : cela donne matière à réflexion ...

    Bien à vous et bonne fin de journée.

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