mercredi 19 décembre 2018

Le pouvoir de l imaginaire /N°635 / " Sommes nous dans un trou noir,??? / NICODEM POPLAWSKY


Je vois mon cher  PEPPER que vous désirez que  j’épuise complètement le sujet  soulevé par le Pr POPLAWSKY   «  Vivons-nous dans un ancien trou noir ? «  je vais donc m’efforcer   de vous présenter l’évolution de son travail  depuis sa publication initiale en 2010   Cet article est construit pour les vrais physiciens , donc je pointe a chaque fois la punlication correspondante  …..En outre   je signale  la liste ARXIV  de toutes  ses publications   depuis 2010
éNikodem Poplawski's articles on arXiv
https://arxiv.org/a/poplawski_n_1.html »
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 L'approche de Popławski est basée sur la théorie de la gravité d'Einstein-Cartan, qui étend la relativité générale à une  matière liée  à un moment angulaire intrinsèque (spin). La rotation dans un espace-temps courbe nécessite que la connexion affine ne puisse pas être contrainte à zéro et que sa partie antisymétrique, le tenseur de torsion, soit une variable dans le principe d'action stationnaire de Hamilton qui  procure  les équations de champ. La torsion donne la généralisation correcte de la loi de conservation du moment cinétique total (orbital plus intrinsèque) à la présence du champ gravitationnel, mais modifie également l’équation de Dirac pour les fermions.

Les effets gravitationnels de la torsion sur la matière fermionique seraient significatifs aux densités extrêmement élevées qui existent dans les trous noirs et au début de l'univers. Popławski part du principe que la torsion se manifeste  alors par une force de répulsion qui provoque l'extension spatiale des fermions et empêche la formation d'une singularité gravitationnelle dans l'horizon des événements du trou noir.
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REF / N. J. Popławski (2010). "Nonsingular Dirac particles in spacetime with torsion". Physics Letters B. 690 (1): 73–77. arXiv:0910.1181. Bibcode:2010PhLB..690...73P. doi:10.1016/j.physletb.2010.04.073.
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 En raison de la torsion, la matière qui s'effondre de l'autre côté de l'horizon atteint une densité énorme mais finie, explose et rebondit, créant  un trou de ver  ( de type  pont Einstein-Rosen) vers un nouvel univers en expansion, fermé
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 REF/. N. J. Popławski (2010). "Radial motion into an Einstein-Rosen bridge". Physics Letters B. 687 (2–3): 110–113. arXiv:0902.1994. Bibcode:2010PhLB..687..110P. doi:10.1016/j.physletb.2010.03.029.
REF2/ N. J. Popławski (2010). "Cosmology with torsion: An alternative to cosmic inflation". Physics Letters B. 694 (3): 181–185. arXiv:1007.0587. Bibcode:2010PhLB..694..181P. doi:10.1016/j.physletb.2010.09.056.

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I l s' ensuit   que le modèle  Standard basé  sur  le Big Bang est remplacé par un des   modèles Big Bounce, devant lequel l'Univers était l'intérieur d'un trou noir.
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REF/ N. Popławski (2012). "Nonsingular, big-bounce cosmology from spinor-torsion coupling". Physical Review D. 85 (10): 107502. arXiv:1111.4595. Bibcode:2012PhRvD..85j7502P. doi:10.1103/PhysRevD.85.107502
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 Ce scénario explique pourquoi l’univers actuel apparaît aux plus grandes échelles spatialement plat, homogène et isotrope, offrant une alternative physique à l’inflation cosmique. Cela peut expliquer la flèche du temps, résoudre le paradoxe de l'information du trou noir et expliquer la nature de la matière noire.
REF/N. J. Popławski (2014). "The energy and momentum of the Universe". Classical and Quantum Gravity. 31 (6): 065005. arXiv:1305.6977. Bibcode:2014CQGra..31f5005P. doi:10.1088/0264-9381/31/6/065005

 La torsion peut également être  rendue responsable de l'asymétrie observée entre la matière et l'antimatière dans l'univers.

REF/ N. J. Popławski (2011). "Matter-antimatter asymmetry and dark matter from torsion". Physical Review D. 83 (8): 084033. arXiv:1101.4012. Bibcode:2011PhRvD..83h4033P. doi:10.1103/PhysRevD.83.084033

 La rotation d'un trou noir pourrait influencer l'espace-temps de l'autre côté de son horizon d'événements et entraîner une direction privilégiée dans le nouvel univers. Popławski suggère que les fluctuations observées du fond diffus cosmologique pourraient fournir des preuves de son hypothèse.
REF/S. Desai, N. J. Popławski (2016). "Non-parametric reconstruction of an inflaton potential from Einstein-Cartan-Sciama-Kibble gravity with particle production". Physics Letters B. 755: 183–189. arXiv:1510.08834. Bibcode:2016PhLB..755..183D. doi:10.1016/j.physletb.2016.02.014.

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_ »Merci pour ce travail mon cher  OLIVIER ! Il, est donc évident  qu e son approche  progresse  …Que peut-il encore raconter en cette fin d année 2018   qui ne figure pas dans vos explications ci-dessus ?

-«   Il a publié récemment des articles que je juge essentiels et  dont je vous traduit l un des  abstracts : [1] arXiv:1808.08327 [pdf, ps, other]
Big bounce and closed universe from spin and torsion

Nous analysons la dynamique d'un univers homogène et isotrope dans la théorie de la gravité d'Einstein-Cartan. Le couplage entre la rotation et la torsion empêche les singularités gravitationnelles et remplace le big bang par un grand rebond non singulier, au cours duquel l'univers passe de la contraction à l'expansion. Nous montrons qu'un univers fermé n'existe que lorsque le produit du facteur d'échelle et de la température est supérieur à un seuil particulier, contrairement à des univers ouverts et plats qui ne sont pas restreints. Lors de l’inflation, ce produit doit atteindre un autre seuil afin que l’univers puisse atteindre l’accélération de l’énergie noire.

 Et encore 2 : [4] arXiv:1801.08076 [pdf, ps, other]
Black-hole cosmology, big bounce, and inflation
 Que je vous traduis :
 La  torsion est un concept  géométrique, requis par la mécanique quantique dans un espace-temps courbe, qui peut naturellement résoudre des problèmes fondamentaux de la théorie générale de la relativité et de la cosmologie. La cosmologie des trous noirs, résultant de la torsion, pourrait être un scénario unissant les idées du grand rebond et de l’inflation, qui ont récemment fait l’objet d’un débat dans Scientific American.


-«   Franchement  OLIVIER   si  l’on peut vérifier  le quart de ce qu’ il calcule il n’est pas étonnant que le  magazine  FORBES     l’ait désigné comme l’un des possible EINSTEIN   DE SA GENERATION  27 ANS ('43 aujourdhui)
 A SUIVRE


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