Et voici la
2 ème partie retenue de SCIENCE X NETWORK
8888888888888888888888888
1:
Scientists cook up new recipes for taking salt out of
seawater
Les
scientifiques préparent de nouvelles recettes pour extraire le sel de l'eau de
mer
Alors que
les populations sont en plein essor et que les sécheresses chroniques
persistent, des villes côtières telles que Carlsbad, dans le sud de la Californie,
se tournent de plus en plus vers le dessalement des océans pour compléter un
approvisionnement en eau douce en déclin. Des scientifiques du Laboratoire
national Lawrence Berkeley du ministère de l'Énergie (Berkeley Lab), qui
étudient comment rendre le dessalement moins cher, ont trouvé des règles de
conception prometteuses pour la fabrication de
certaines sortes de liquides ioniques "sensibles à la
chaleur" afin de séparer l'eau du sel.
REFERENCE
Hyungmook Kang et al, Molecular insight into the lower
critical solution temperature transition of aqueous alkyl phosphonium benzene
sulfonates, Nature Communications Chemistry (2019). DOI:
10.1038/s42004-019-0151-2
COMMENTAIRES
Certains
lecteurs m’ont avisé de la diffusion
hier par ARTE /TV des problèmes d’approvisionnement en eau à la fois pour l’urbanisation croissante et
pour l’agriculture en Californie …Si la
cinétique de la sécheresse s’accroit plus vite que prévue les californiens qui sont parfois déjà très menacés font feu de tout bois pour
y répondre …Je rappelle que les
procédés de dessalement de l’eau de mer
ou d’eaux polluées sont déjà nombreux mais que toutes les solutions ne conviennent
pas sur un site donné et que le choix du procédé dépend a la fois
du montant des besoins et du prix
de l’énergie disponible pour le procédé
choisi ; le procédé étudié dans cet article cherche à remplacer l’électricité par l’énergie solaire ou de l’énergie bas -couts de récupération ou
encore par certains liquides ioniques de composition non diffusée
(il a des brevets a prendre et des dollars a gagner!)
je vous presente leur photo ci dessus
……
……
8888888888888888888888888888888888
2
Quantum entanglement in chemical reactions? Now here's
a way to find out
L'intrication
quantique dans les réactions chimiques?
Maintenant, voici un moyen de le savoir
Les
scientifiques soupçonnent depuis longtemps qu'un phénomène quantique pourrait
jouer un rôle dans la photosynthèse et d'autres réactions chimiques de la nature,
mais ne le savent pas avec certitude, car un tel phénomène est si difficile à
identifier.
L'étude,
publiée vendredi 2 août dans Science Advances, généralise un théorème populaire
appelé "l'inégalité de Bell" pour identifier l'enchevêtrement dans
des réactions chimiques. En plus des arguments théoriques, les chercheurs ont
également validé l'inégalité généralisée à l'aide d'une simulation
Saber Kais,
professeur de chimie à Purdue. "La question est maintenant, pouvons-nous
utiliser l'enchevêtrement à notre avantage pour prédire et contrôler le résultat
des réactions ????
LA REPONSE EST OUI ( voir leur photo)
L'équipe a
testé l'inégalité généralisée de Bell dans une simulation quantique d'une
réaction chimique conduisant à la molécule d'hydrure de deutérium, à partir
d'une expérience menée par des chercheurs de l'Université Stanford visant à
étudier les états quantiques des interactions moléculaires, publiée en 2018 dans
Nature Chemistry.
Comme les
simulations ont validé le théorème de Bells et montré que l'enchevêtrement peut
être classé dans les réactions chimiques, l'équipe de Kais propose de tester
plus avant la méthode sur l'hydrure de deutérium dans une expérience.
REFERENCE
"Entanglement
classifier in chemical reactions" Science Advances (2019). DOI:
10.1126/sciadv.aax5283 , advances.sciencemag.org/content/5/8/eaax5283
COMMENTAIRE
Certes BELL
a ouvert un chemin pour
comprendre s’il y a intrication ou pas !Mais pour moi la signification de l’intrication n’est pas
claire et complète///Alors pourquoi travailler encore sur simulations ???
Pourquoi faire simple quand on peut montrer du
compliqué !!!!
commentaire reçu sur f mon mur acebookJean-Marc Jancovici
RépondreSupprimer51 min ·
Près d’un quart de la population mondiale est menacé par une pénurie d’eau
« La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière », a déclaré le PDG du World Resources Institute.
(...)
Le stress hydrique – autrement dit, une ressource insuffisante pour répondre aux différentes activités humaines et aux besoins de l’environnement – commence lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1 700 mètres cubes par an et par personne. Quasi les trois quarts des habitants des pays arabes vivent en dessous du seuil de pénurie établi, lui, à 1 000 m3 par an, et près de la moitié se trouvent dans une situation extrême avec moins de 500 m3, en Egypte, en Libye notamment.
De fait, dans 17 pays – le Qatar, Israël, le Liban, l’Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l’Inde – « l’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut.
(publié par J-Pierre Dieterlen)