lundi 30 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/2019 week 39 part 1


La semaine 39  des découvertes et publications  recensées par  SCIENCE X est tellement riche en articles intéressants que je pourrais proposer plusieurs traductions par jour … Toutefois  l’administrateur –auteur de ce site, subissant  les assauts de l’Age et de problèmes visuels   ne peut tenir ce rythme  et ne vous proposera qu’une  traduction + commentaires  ,par jour dans le meilleur des cas
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12000 atoms in two places at once: A new record in quantum superposition


12000 atomes en deux endroits à la fois: un nouveau record en superposition quantique
par l'Université de Vienne2000 atoms in two places at once--A new record of quantum superposition

Illustration artistique de la délocalisation des molécules massives utilisées dans l'expérience. Crédit: © Yaakov Fein, Universität Wien
Le principe de superposition quantique a été testé à une échelle sans précédent dans une nouvelle étude réalisée par des scientifiques de l'Université de Vienne en collaboration avec l'Université de Bâle. Des molécules chaudes et complexes composées de près de deux mille atomes ont été réunies  dans une superposition quantique et amenées à interférer. En confirmant ce phénomène - «le cœur de la mécanique quantique», selon les termes de Richard Feynman - à  cette  nouvelle échelle de masse, de meilleures contraintes sur les théories alternatives à la mécanique quantique  apparaissent . Le travail sera publié dans Nature Physics.
Le principe de superposition est une caractéristique de la théorie quantique qui découle de l’une des équations les plus fondamentales de la mécanique quantique, l’équation de Schrödinger. Elle décrit les particules dans le cadre des fonctions d'onde qui, tout comme les vagues d'eau à la surface d'un étang, peuvent avoir des effets d'interférence. Mais contrairement aux ondes d’eau,  un comportement collectif de nombreuses molécules d’eau en interaction, les ondes quantiques peuvent également être associées à des particules isolées.

L’exemple le plus élégant de la nature onde des particules est peut-être l’expérience de la double fente, dans laquelle la fonction d’onde d’une particule traverse simultanément deux fentes et interfère. Cet effet a été mis en évidence pour les photons, les électrons, les neutrons, les atomes et même les molécules. Il soulève une question à laquelle physiciens et philosophes se sont débattus depuis les débuts de la mécanique quantique: comment ces étranges effets quantiques passent-ils dans ce monde classique avec lequel nous sommes tous familiers

Les expériences de Markus Arndt et de son équipe de l'Université de Vienne abordent cette question de la manière la plus directe possible, c'est-à-dire en montrant une interférence quantique avec des objets toujours plus massifs. Dans les expériences récentes, les molécules ont des masses supérieures à 25 000 unités de masse atomique, plusieurs fois supérieures à celles de l’enregistrement précédent. L'une des plus grosses molécules envoyées par l'interféromètre, C707H260F908N16S53Zn4, est composée de plus de 40 000 protons, neutrons et électrons, avec une longueur d'onde de Broglie mille fois plus petite que le diamètre d'un seul atome d'hydrogène. Marcel Mayor et son équipe de l'Université de Bâle ont utilisé des techniques spéciales pour synthétiser de telles molécules massives, suffisamment stables pour former un faisceau moléculaire sous ultra-vide. Pour prouver la nature quantique de ces particules, il a également fallu un interféromètre à ondes de matière avec une ligne de base de deux mètres de long, construit spécialement à Vienne.
Une classe de modèles visant à réconcilier la transition apparente d’un régime quantique à un régime classique prédit que la fonction d’onde d’une particule s’effondre spontanément à une vitesse proportionnelle à sa masse au  carré.En montrant de manière expérimentale qu'une superposition est maintenue pour une particule lourde pendant un laps de temps donné, on fixe donc directement une limite à la fréquence et à la localisation d'un tel processus d'effondrement. Dans ces expériences, les molécules sont restées dans une superposition pendant plus de 7 ms, suffisamment longtemps pour définir de nouvelles limites interférométriques sur d'autres modèles quantiques.

Une mesure généralisée appelée macroscopicité est utilisée pour classer dans quelle mesure de tels modèles excluent d'autres modèles, et les expériences de Fein et al. publiées dans Nature Physics représentent en effet une augmentation de l'ordre de grandeur de la macroscopicité. "Nos expériences montrent que la mécanique quantique, malgré  toute son étrangeté, est également incroyablement robuste, et je suis optimiste sur ce fait que les futures expériences le testeront à une échelle encore plus massive", déclare Fein. La ligne entre quantique et classique deviendra  de plus en plus floue.
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More information: Yaakov Y. Fein et al. Quantum superposition of molecules beyond 25 kDa, Nature Physics (2019). DOI: 10.1038/s41567-019-0663-9
Journal information: Nature Physics
Provided by University of Vienna
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 MES COMMENTAIRES
 Voilà un article  qui devrait «  chatouiller » tous ceux  qui se demandent  quand trouvera -t-on enfin  la frontière  exacte  entre  l’échelle quantique  et l’échelle  macroscopique ????Mais d’autres s’expriment plus crument :où termine la physique classique  et oùu commence la physique quantique ??????
Personnellement  j’en suis toujours resté sur  l’enseignement de mes maitres : ne prenez pas le contenu de l’équation de  Schrödinger POUR UNE MULTIPLICATION  MIRACULEUSE DES ONDES  VOIRE DES OBJETS DE LA REALITE … MAIS PLUTOT POUR   UNE PROBABILITE ELARGIE  DE LEUR  LOCALISAATION  STRICTE …AU SENS CLASSIQUE …….
Donc    POUR MOI  pas d’équivoque : …La  photo proposée par la publication ; vous ne devez pas l’interpréter comme deux assemblages  réellement différents   d’atomes mais  comme   deux emplacements possible s pour un seul assemblage  MAIS INTERFERANT ENTRE EUX
…Et n’oubliez pas que 1200 atomes   c’est vraiment pas grand-chose car :N(AVOGADRO) =  6 ,022 x 10puissance 23!!!


samedi 28 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/UN BILLET SUR LES CLIMATO REALISTES .....


 Encore une fois j’ai à vous proposer un petit billet  sur l’environnement !!
Peut –être  certains de mes lecteurs  se sont-ils  étonnés  de voir invitée  à la tribune des  Nations unies, une  adolescente suédoise  Greta Thunberg,  pour mettre  les  pieds dans le plat  en accusant très violemment et particulièrement  6 pays dont la  France …Et  je la cite "Cher Monsieur Macron, vous devez agir maintenant et pas simplement dire que vous allez agir. "Si vous continuez à faire comme si de rien n'était, vous allez échouer. Et si vous échouez, vous allez être perçu comme l'un des pires méchants de l'histoire de l'humanité",
 Le président lui a répondu   mais de surcroît , des scientifiques de 13 pays  ont écrit  au secrétaire général des Nations unies  pour se dresser contre l’alarmisme climatique ….Il ne s’agit   parait-il ,pas de  personnes  dites «  climato sceptiques »   mais plutôt  de «  climato réalistes » et qui mettent l’ONU   en garde  contre  un bouleversement   obligatoire  de l’économie mondiale    et faire   importe quoi    au nom d’une  modification urgentissime de toutes les économies ……J AI LU LEUR LETTRE ……..
 Je crois vous avoir assez donné la preuve   , en citant  ICI  souvent  les écrits de  JEAN MARC JANCOVICI     que je ne prêchais  pas  pour un retour  immédiat à l’Age de  l’homme chasseur- cueilleur   typer  CROMAGNON    ,à a recherche d’une caverne poche …. Ou à vous inviter à ré apprendre  à faire du feu  avec deux silex  et quelques  brins de mousse sèche !!!
 Les économies  occidentales ne sont pas prêtes  à de  se  priver des combustibles fossiles  pour un large secteur de leurs activités ….Et quant aux pays   en développement ou sous développées  essayez  de leur faire comprendre  que leur forets  restent nécessaires … ( cf propos  de  BOLSONARO )
 Chaque pays ira très égoïstement  à son petit pas   propre  et je doute que ce soit l’ONU   ou  n’importe quel o autre rganisme qui ait un pouvoir de police  supra nationale  ….
 Tant qu’il ne se produira pas de catastrophes géantes ou permanentes  ,des sécheresses longues et répétitives ,des montées   irrésistibles  des  niveaux  des océans plus chauds et plus acides  ,etc etc.   , résignez-vous chers lecteurs à rechercher dans votre conduite personnelle  votre petite et modeste  contribution à la défense de votre climat actuel ….




vendredi 27 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE /2019 WEEK 38 /Ote toi de là que je m y mette!!!


Je vous propose aujourd’hui la traduction d u article   de  SCIENCE X dont les résultats  apparemment explicables me semblent en fait   chaotiques
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« Get ready for more interstellar objects, astronomers say”
Préparez-vous à voir plus d'objets interstellaires, prédisent les astronomes
par Jim Shelton, Université de Yale
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Image d'un disque protoplanétaire  au  télescope Atacama Large Millimeter / submillimeter Array au Chili. Les anneaux intérieurs noirs sont des trous dans le disque. Crédit: ALMA (ESO / NAOJ / NRAO), S. Andrews et al .; N. Lira
Get ready for more interstellar objects, astronomers say

Gregory Laughlin et Malena Rice n'étaient pas vraiment surpris il y a quelques semaines lorsqu'ils ont appris qu'un deuxième objet interstellaire avait pénétré à l’l’intérieur  de notre système solaire.


Les astronomes de l’Université de Yale venaient de mettre la touche finale à une nouvelle étude suggérant que ces étranges visiteurs glacés d’autres planètes continueraient à venir. On peut s'attendre à ce que quelques gros objets apparaissent chaque année, disent-ils; d le nombre des objets plus petits entrant dans le système solaire pourraient atteindre des centaines chaque année.

L'étude a été acceptée pour publication dans The Astrophysical Journal Letters.

"Il devrait y avoir beaucoup de ce matériel qui navigue ", a déclaré Rice, étudiante de troisième cycle à Yale et première auteur de l'étude. "Beaucoup plus de données seront bientôt disponibles, grâce aux nouveaux télescopes mis en ligne. Net nus n'aurons plus à spéculer."

Le premier objet interstellaire re connu  comme traversant notre système solaire a été 'Oumuamua, aperçu pour la première fois en octobre 2017. Son arrivée a généré un débat intense sur ses origines et sur la façon de la classer. Laughlin, professeur d’astronomie à Yale, a fait savoir que: «Oumuamua a probablement des propriétés similaires à celles d’une comète, bien qu’elle ne possède pas de queue indicatrice, appelée coma.

Le nouvel objet, récemment baptisé 2I / Borisov, est entré en scène cet été. L'astronome amateur Gennady Borisov a remarqué pour la première fois 2I / Borisov en août et les chercheurs disposeront d'environ un an pour observer l'objet au télescope, c est à dire un temps considérablement plus long que les quelques semaines où ils ont dû observer 'Oumuamua. Le nouvel objet est également plus grand que 'Oumuamua et a un coma prononcé.

Bien sûr, pour les scientifiques, l'une des grandes questions découlant de l'apparition d'objets interstellaires est la suivante: "D'où viennent-ils?" Une réponse simple serait qu'ils sont des blocs de construction planétaires éjectés – depuis les planétésimaux - d'autres systèmes solaires. D'après les chercheurs, cette théorie pose problème à première vue: une étude approfondie des quelque 4 000 planètes confirmées situées en dehors de notre système solaire montre que la plupart d'entre elles sont situées trop près de leurs étoiles mères pour pouvoir éjecter facilement une planète  terminale  ….En fait Les planétésimaux  concernés  par la plupart des planètes connues à ce jour resteraient bloqués en orbite dans les systèmes où ils se seraient formés.
Mais alors, d'où proviennent ces objets interstellaires ?
Les travaux de Rice et Laughlin suggèrent pour la première fois que des objets interstellaires pourraient être des matériaux éjectés par de grandes planètes nouvelles, en orbite plus éloignée de leur soleil, qui ont creusé des  sortes de trous  a travers les plateaux cosmiques de gaz et de poussière que les astronomes appellent des "disques protoplanétaires".

Lorsqu'une étoile est nouvellement formée, elle est entourée d'un disque "protoplanétaire" fin et en rotation composé de gaz et de poussières denses. Le disque est un environnement volatile dans lequel la jeune étoile réchauffe les gaz et les poussières et qui par son énergie gravitationnell entraîne des mouvements, des collisions et, éventuellement, la formation de planètes.

Bien que la plupart des planètes connues se forment près de leur soleil, il en existe certaines qui se développent beaucoup plus loin et créent de grands vides dans le disque protoplanétaire. Selon Rice et Laughlin, ces planètes plus éloignées sont capables de projeter des matériaux susceptibles de quitter leur  propre système domestique. Cependant, ils sont aussi beaucoup plus difficiles à observer que leurs homologues plus rapprochés, ce qui explique pourquoi peu de ces planètes ont été confirmées, ont déclaré les chercheurs.

Pour tester leur théorie, les chercheurs ont examiné trois disques protoplanétaires du projet DSHARP (Substructures de disque à résolution angulaire élevée), réalisés par un grand consortium d’astronomes. DSHARP se concentre sur les images de 20 grands disques protoplanétaires brillants et proches prises par le télescope Atacama Large Millimeter / submillimeter Array au Chili.

"Nous recherchions des disques dans lesquels il était clair qu'une planète était déjà là", a déclaré Rice. "Si un disque contient des espaces vides, comme plusieurs disques DSHARP, il est possible d'extrapoler le type de planète qui serait là. Ensuite, nous pouvons simuler les systèmes pour voir quelle quantité de matériel doit être éjecté au fil du temps."

"Cette idée explique bien la forte densité de ces objets dérivant dans l'espace interstellaire, et montre que nous devrions en trouver jusqu'à des centaines  dansles enquêtes à venir en ligne l'année prochaine", a déclaré Laughlin.

Au-delà de la simple nouveauté de remarquer des objets interstellaires traversant notre système solaire, l'idée d'observer de tels objets offre des possibilités majeures pour faire progresser notre connaissance du cosmos, ont ajouté les chercheurs.

Contrairement à de nombreuses découvertes astronomiques, dans lesquelles les données sont observées et interprétées à partir de très grandes distances, ces objets interstellaires sont très proches.

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Naming of new interstellar visitor: 2I/Borisov
More information: "Hidden Planets: Implications from 'Oumuamua and DSHARP," Malena Rice & Gregory Laughlin, 2019, Astrophysical Journal Letters: arxiv.org/abs/1909.06387
Journal information: Astrophysical Journal Letters

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MON COMMENTAIRE
C’est la première fois que je trouve un travail publié sur des  disques protoplanétaires    en formation….
Les hypothèses de départ  des systèmes  stellaires comme le nôtre   reposent sur  l’existence  autour de l’étoile qui vient de s’allumer  de « bandes brulantes d’objets" s’ entrechoquant sans arrêt ,  en formant petit a petit chacune  sa planète avec ses satellites  ….. Ce travail est particulièrement intéressant car il montre   que pendant   cette phase  , il y a en fait  souvent par  une sorte de  jeu de billard a trois bandes   un moment ou  la première  grosse planète formée est capable  de cogner  si fort   une petite boule voisine   qu elle peut l’expédier  sur la table de billard voisine !
Voire la forcer à partir errer dans l’espace galactique !!!!!!!!

mercredi 25 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMEN/DERNIERES NOUVELLES DU NUCLEAIRE//25/09/2019


Il est une catégorie  de billets  que je publie sur ce blog   et qui sont souvent acrimonieux … Ceux du nucléaire !Autant  alors vous prévenir  chers lecteurs celui-ci  va  être pire que les précédents !
 Je suis  d’autant plus déçu par le sommet  dernier de  L ONU  que tout en parlant peu des modifications inévitables du climat, ces Messieurs  n’ont cessé de se menacer  à mots quasi- découverts ….Et pourquoi selon vous ??????
Je vous le révèle si vous ne les avez pas déjà compris :à cause du pétrole ! Celui du Moyen –orient  , tant celui de l IRAN que  celui des autres  voisins !!!! L’économie tout entière des pays occidentaux est fondée sur une énergie abondante et à bas prix et chacun d’eux  s’imagine pouvoir  maintenir sa croissance , ses emplois  , sa stabilité sociale   etc   tant que les conditions actuelles perdureront ….La sous-évaluation du cout actuel de l’énergie  va donc continuer   jusqu’ au constat inévitable  et criant  des catastrophes  climatiques  de plus en plus fréquentes etc.  

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Que dans  ces conditions la France  ait une politique  nucléaire  indécise  et parfois même contradictoire  me fiche en rogne ……Que le gouvernement  ait «  sabré » le projet de surgénérateur a sodium ASTRID   ne m’a pas trop  gêné  car  sur le fond  nos connaissances étaient suffisantes  et la novation par rapport à SUPERPHENIX   se résumait  a des améliorations   ( (diminution )du coefficient  de probabilité  d’accident  critique
..
  Qu'en échange  le CEA  se groupe avec EDF, Naval Group et TechnicAtome  etc pour présenter   un projet commun de “petit réacteur modulaire" NUWARD    à 300-400 MWe  ne me séduit que si l’on reste sur une technologie REP   mais  à l ‘abri des ultra perfectionnistes   du principe de précaution amené a un risque nul ….Mais est ce vraiment possible ????Qu les USA, inventeurs des REP et des REB  les poussent d’ores et déjà vers  les 60 ans de fonctionnement puis peut etre vers 100  me fait plaisir  ,  mais a condition  qu’ils ne revivent pas  l’accident de T.M.I ……
  Qu’enfin E DF tire des arguments de financement nécessaire pour réclamer des assurances techniques ( voire juridiques ) sur quelques GV de ses REP m embarrasse …. A moins de mieux motiver  les budgets  du « Grand carénage » ……
PAUVRE MINISTRE DES FINANCES ! 


mardi 24 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/WEEK 38 2019 PART 2


Voici une 2 ème traduction entière suivie de celle d’un abstract deSCIENCE X 
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Comet gateway discovered to inner solar system, may alter fundamental understanding of comet evolution
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 Une comète passerelle découverte dans le système solaire interne peut modifier la compréhension fondamentale de l'évolution de la comète
Zenaida Gonzalez Kotala, Université de Floride centrale

Image d'artiste représentant  à quoi  ressemblerait Centaure SW1  comme  comète de la famille Jupiter du système solaire interne situé à une distance de 0,2 UA (30 millions de km) de la Terre. La Lune est dans la partie supérieure droite du cadre pour l’échelle. Crédit: Université de l'Arizona / Heather Roper
**Comet gateway discovered to inner solar system, may alter fundamental understanding of comet evolution
Une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Université de Floride centrale pourrait modifier fondamentalement notre compréhension de la façon dont les comètes arrivent depuis les périphéries du système solaire et sont ensuite  dirigées vers le système solaire interne en  se rapprochant de la Terre.


Dans une étude publiée cette semaine dans le journal Astrophysical Journal, le scientifique Gal Sarid et ses co-auteurs décrivent la découverte d'une sorte de  "passerelle" orbitale par laquelle de nombreuses comètes passent avant de s'approcher de notre soleil. La passerelle a été découverte dans le cadre d'une simulation de centaures, p ces etits corps glacés voyageant sur des orbites chaotiques entre Jupiter et Neptune. L'équipe d'étude a modélisé l'évolution de corps situés au-delà de l'orbite de Neptune, à travers la région de la planète géante et à l'intérieur de l'orbite de Jupiter. Ces corps glacés sont considérés comme des restes presque immaculés de la  matière  crées dès la naissance de notre système solaire.

Pendant longtemps, le cheminement des comètes depuis leur emplacement de formation d'origine vers le soleil a été débattu.

"Comment les nouvelles comètes, contrôlées par l'influence de Jupiter, remplacent-elles celles qui ont été perdues? Où se situe la transition entre le système solaire externe, en tant que petits corps dormants, et le fait de devenir des corps actifs du système solaire interne, présentant un coma généralisé de gaz et de poussières et  une queue?" demande Sarid, le scientifique principal de l'étude. Ces questions sont restées un mystère jusqu'à présent. "Ce que nous avons découvert, le c est un  modèle de passerelle en tant que" berceau de comètes " et qui  va changer notre façon de penser de l'histoire des corps glacés", dit-il.

Les centaures seraient originaires de la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune, et sont considérés comme la source des comètes de la famille Jupiter, qui occupent le système solaire intérieur. La nature chaotique des orbites de centaures masque leurs cheminements exacts, ce qui rend difficile la prévision de leur avenir en tant que comètes. Lorsque des corps glacés tels que des centaures ou des comètes s'approchent du soleil, ils commencent à libérer du gaz et de la poussière pour produire l'aspect flou du coma et des queues allongées que nous appelons des comètes. Cet affichage est l’un des phénomènes les plus impressionnants observables dans le ciel nocturne, mais c’est aussi un éclair de beauté éphémère rapidement suivi de la destruction de la comète ou de son évolution en état de sommeil, explique Sarid.

L'objectif initial de l'enquête était d'explorer l'histoire d'un centaure particulier - 29P / Schwassmann-Wachmann 1 (SW1), un centaure de taille moyenne sur une orbite presque circulaire juste au-delà de Jupiter. SW1 a longtemps intrigué les astronomes avec sa forte activité et ses explosions explosives fréquentes qui se produisent à une distance du soleil où la glace ne devrait pas se sublimer efficacement. Son orbite et son activité placent SW1 dans une position intermédiaire entre les autres centaures et les comètes de la famille Jupiter. L’équipe de recherche a cherché à déterminer si les circonstances de SW1 étaient compatibles avec la progression orbitale des autres centaures, explique Sarid.



"Plus d'un centaure sur cinq que nous avons suivi s'est avéré entrer dans une orbite similaire à celle de SW1 à un moment donné de leur vie", a déclaré Maria Womack, scientifique de l'Institut spatial de la Floride et co-auteur de l'étude. "Plutôt que d'être une particularité particulière, SW1 est un centaure pris en flagrant délit d'évolution dynamique vers un JFC." En plus de la nature banale de l'orbite de SW1, les simulations conduisent à une découverte encore plus surprenante, explique Womack.

"Les centaures qui traversent cette région sont la source de plus des deux tiers de tous les JFC, ce qui en fait la principale passerelle par laquelle ces comètes sont produites", a déclaré Womack. La région Gateway ne conserve pas longtemps les objets résidents, la plupart des centaures devenant des JFC en quelques milliers d'années. Il s’agit d’une courte partie de la durée de vie d’un objet du système solaire, qui peut durer des millions et parfois des milliards d’années.

La présence de la passerelle constitue un moyen longtemps recherché d'identifier les centaures sur une trajectoire imminente vers le système solaire interne. SW1 est actuellement le plus grand et le plus actif des quelques objets découverts dans cette région passerelle, ce qui en fait un "candidat idéal pour faire progresser notre connaissance des transitions orbitales et physiques qui façonnent la population de comètes que nous voyons aujourd'hui", dit Sarid.

Notre compréhension des comètes est intimement liée à la connaissance de la composition précoce de notre système solaire et de l'évolution des conditions pour les atmosphères et la vie, ont déclaré les chercheurs
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Plus d'informations: Gal Sarid, et al. 29P / Schwassmann-Wachmann 1, Un centaure à l'entrée des comètes de la famille Jupiter. arXiv: 1908.04185v2 [astro-ph.EP]: arxiv.org/abs/1908.04185
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 Mes commentaires
Très égoïstement je préférerais que l’université de Floride et la NASA   se préoccupent de l’origine des geocroiseurs  qui nous menacent de temps en temps !

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2Could Venus have been habitable?
Vénus aurait-elle pu être habitable?
Vénus a  peut-être pu être  une planète tempérée hébergeant de l’eau liquide  pendant  2 à 3 milliards d’années, jusqu’à ce qu’une transformation spectaculaire commençant il ya plus de 700 millions d’années refasse urface autour de 80% de la planète. Une étude présentée aujourd'hui à la réunion conjointe EPSC-DPS 2019 par Michael Way de l'Institut Goddard des sciences spatiales donne une nouvelle vision de l'histoire climatique de Vénus et pourrait avoir des conséquences sur l'habitabilité des exoplanètes dans des orbites similaires.


lundi 23 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE /2019 WEEK 38,1


Voici ma première traduction de ma sélection de la semaine 38  de SIENCE X
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Dear Olivier
Here is your customized Science X Newsletter for week 38:
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1: Astronomers detect the most massive neutron star ever measured
Les astronomes détectent l'étoile à neutrons la plus massive jamais mesurée
par West Virginia University

Les étoiles à neutrons sont les restes comprimés des étoiles massives disparues en supernova. Les astronomes de WVU faisaient partie d'une équipe de recherche qui a détecté l'étoile à neutrons la plus massive à ce jour. Crédit: B. Saxton (NRAO / AUI / NSF)
Des chercheurs de l’Université de Virginie occidentale ont aidé à découvrir l’étoile à neutrons la plus massive à ce jour, découverte  grace au  télescope Green Bank dans le comté de Pocahontas.WVU astronomers help detect the most massive neutron star ever measured


L’étoile à neutrons, appelée J0740 + 6620, est un pulsar à la rotation rapide qui  jauge  2,17 fois la masse du soleil (333 000 fois la masse de la Terre) dans une sphère de 20 à 30 kilomètres seulement. Cette mesure approche les limites de la masse et de la compacité d'un objet unique sans devenir  trou noir.

L'étoile a été détectée à environ 4 600 années-lumière de la Terre. Une année-lumière est d'environ six milliards de kilomètres.

Ces résultats, issus du centre NANOGrav Physics Frontiers, financé par la National Science Foundation, ont été publiés aujourd'hui (16 septembre) dans Nature Astronomy.

Duncan Lorimer, professeur d’astronomie et doyen associé à la recherche au Collège Eberly du Collège des Arts et des Sciences; Professeur distingué Eberly de physique et d'astronomie Maura McLaughlin; Nate Garver-Daniels, administrateur système du département de physique et d'astronomie; et les post-doctorants et anciens étudiants Harsha Blumer, Paul Brook, Pete Gentile, Megan Jones et Michael Lam.

La découverte est l'un des nombreux résultats fortuits, selon McLaughlin, qui ont émergé lors d'observations de routine effectuées dans le cadre d'une recherche d'ondes gravitationnelles.

"À Green Bank, nous essayons de détecter les ondes gravitationnelles des pulsars", a-t-elle déclaré. "Pour ce faire, nous devons observer de nombreux pulsars millisecondes, qui sont  en fait   les étoiles à neutrons en rotation rapide. Ceci (la découverte) n'est pas und description de détection d'ondes gravitationnelles, mais l'un des nombreux résultats importants qui ont découlé de nos observations."


La masse du pulsar a été mesurée grâce à un phénomène appelé "retard de Shapiro". En substance, la gravité d’une étoile compagnon naine  blanche déforme l’espace qui l’entoure, conformément à la théorie de la relativité générale d’Einstein. Il en résulte que les impulsions du pulsar se déplacent un peu plus loin à mesure qu'elles se déplacent dans l'espace-temps déformé autour de la naine blanche. Ce délai leur indique   en  retour la  masse de la naine blanche, ce qui fournit une mesure de masse de l'étoile à neutrons.



Les étoiles à neutrons sont créés lorsque des étoiles géantes meurent dans des supernovas et que leurs cœurs s’effondrent, les protons et les électrons se fondant les uns dans les autres pour former des neutrons.

Pour visualiser la masse de l'étoile à neutrons découverte, un seul morceau de sucre de matériau d'étoile à neutrons pèserait 100 millions de tonnes sur Terre, soit à peu près la même chose que l'ensemble de la population humaine.

Alors que les astronomes et les physiciens étudient ces objets depuis des décennies, de nombreux mystères demeurent quant à la nature de leurs intérieurs: Les neutrons broyés deviennent-ils "superfluides" et se délacent ils librement? Est-ce qu'ils se décomposent en une soupe de quarks subatomiques ou d en d’'autres particules exotiques? Quel est le point de basculement lorsque la gravité l'emporte sur la matière et forme un trou noir?
Ces objets sont très exotiques", a déclaré McLaughlin. "Nous ne savons pas  expérimentalement de quoi ils sont faits et une question très importante est:" À quel point pouvez-vous fabriquer l'une de ces étoiles? " Cela a des implications pour du matériel très exotique que nous ne pouvons tout simplement pas créer dans un laboratoire sur Terre. "

Les pulsars portent leur nom en raison du double faisceau d'ondes radio qu'ils émettent à partir de leurs pôles magnétiques. Ces faisceaux balayent l’espace comme un phare. Certains tournent des centaines de fois chaque seconde.

Les pulsars tournant avec une vitesse et une régularité phénoménales, les astronomes peuvent les utiliser comme l’équivalent cosmique des horloges atomiques. Cet horodatage précis aide les astronomes à étudier la nature de l'espace-temps, à mesurer les masses d'objets stellaires et à mieux comprendre la relativité générale.
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More information: Relativistic Shapiro delay measurements of an extremely massive millisecond pulsar, Nature Astronomy (2019). DOI: 10.1038/s41550-019-0880-2 , https://nature.com/articles/s41550-019-0880-2
Journal information: Nature Astronomy
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MES COMMENTAIRES
Mes lecteurs physiciens  vont commencer par dire que  la détermination de la masse de ce quasar, trouvée aussi forte , résulte  de la mesure de la masse de la naine blanche , donc déjà  d’un  premier écart type   ..Auquel se rajoute celui de la mesure du retard de Shapiro ….. Ceci m’entraine à suspecter une incertitude  totale telle  que toute conclusion  devient provisoire …..
 Mais de manière plus générale   les auteurs compte- tenu de leur résultat  reposent la question  de la conformation interne d’une étoile à neutrons   et  se confrontent au problème précis suivant : Quelle est la limite maxi  pour qu’une supernova donne une  étoile à neutrons plutôt qu’un trou noir ????Bref ,reposent plus ou moins   la   question de la validité de s limites  de la zone de la masse de Chandrasekhar
 Je  note au passage  qu’ils  ne  remettent pas en cause la réaction de fusion : electron+ proton >>> neutron    qui est le résultat  d’une  thermodynamique   nucléaire  plutôt documentée expérimentalement  dans l’autre sens

dimanche 22 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT /DEMAIN A L ONU / VERSION BIS


Sans renier tout le déferlement de publications  purement scientifiques que SCIENCE X   m’envoie chaque jour  , je dois cependant reconnaitre que dans le titre de mon site  il y a le terme  « environnement »…..
Et  j’ai remarqué aujourd’hui l’affluence et les défilés des personnes se sentant concernées par le changement climatique  et demandant des mesures concrètes à leurs Autorités  ,chacun dans son pays ……
Vous ne vous étonnerez donc pas chers lecteurs   de me voir réagir  à  tout ceci puisque j’ajoute souvent  en post scriptum ou en commentaires les nombreuses notes de  JEAN MARC JANCOVICI  ou celles du SHIFT PROJECT  à ce sujet ……
Mais pourquoi  m’interrogent  davantage   les manifestations des jours à venir ????
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Ma réponse est là : Ce lundi, à New York, le secrétaire général de l’ONU attend de pied ferme les chefs d’Etats et de gouvernements. Avec une exigence : qu’ils revoient à la hausse, au plus vite, leurs engagements climatiques…..CE SERA DONC POUR UNE ENGUEU ;….. VOIRE UN CONSEIL DE DISCIPLINE    !!!!
MAIS QUOI DE PLUS CONCRETEMENT ?????? Et surtout ne me demandez pas qui viendra ou qui ne viendra pas !
Vous vous doutez   qu’il accusera très diplomatiquement  en premier lieu  les pays qui font preuve sans vergogne de leur climato scepticisme  …..Et  puisque la moitié de ma famille vit aux ETATS UNIS    et que j’ y vais  souvent  vous n’ignorez pas que leur président est en période pré-électorale et que   même si ses oreilles entendront les sifflets de l ONU    IL s' en moquera complètement !
  C’ est qu’ en effet il ne se sent pas seul ! Quel pays actuellement est capable de rationner ses productions de petrole,gaz et charbon extractible s pour diminuer ses recettes, son PIB  , son taux de croissance  et augmenter derechef son chomage et ses problèmes sociaux  etc   etc ?
Quel financier ou industriel  se sent capable d’alléger  en grosses proportions   sa production de  CO2  POUR SE DIRIGER VERTUEUSEMENT VERS UN TOUT ELECTRIQUE  QUI N’EXISTE PAS ENCORE  ET N’EST PAS TOUJOURS AUSSI VERT QU IL LE CLAME !!!
 post scriptum 
 je rajoute ceci e recu ce matin :
"
Simulations climatiques : changement de température de l'atmosphère 1880-2100
La communauté internationale en climatologie est engagée dans un important exercice de simulations numériques du climat, passé et futur. Ses conclusions contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC, dont la publication est prévue en 2021.
Les scientifiques français impliqués dans ce travail, notamment au CNRS, au CEA et à Météo-France, ont été les premiers à rendre leur copie et viennent de dévoiler les grandes lignes de leurs résultats. Leurs nouveaux modèles prévoient notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes.
Les scientifiques français regroupés au sein de la plateforme Climeri-France ont participé au programme mondial de simulations du climat (CMIP6) avec deux modèles climatiques, développés l’un par le CNRM (Centre national de recherches météorologiques) associé au Cerfacs, l’autre à l'IPSL (Institut Pierre Simon Laplace). CMIP6 rassemble plus d’une vingtaine de centres climatiques dans le monde, qui conçoivent une trentaine de modèles.
(publié par J-Pierre Dieterlen)
 et surtout ce graphique  qui me parait important 






samedi 21 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/ DEMAIN A L ONU !!!


Sans renier tout le déferlement de publications  purement scientifiques que SCIENCE X   m’envoie chaque jour  , je dois cependant reconnaitre que dans le titre de mon site  il y a le terme  « environnement »…..
Et  j’ai remarqué aujourd’hui l’affluence et les défilés des personnes se sentant concernées par le changement climatique  et demandant des mesures concrètes à leurs Autorités  ,chacun dans son pays ……
Vous ne vous étonnerez donc pas chers lecteurs   de me voir réagir  à  tout ceci puisque j’ajoute souvent  en post scriptum ou en commentaires les nombreuses notes de  JEAN MARC JANCOVICI  ou celles du SHIFT PROJECT  à ce sujet ……
Mais pourquoi  m’interrogent  davantage   les manifestations des jours à venir ????
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Ma réponse est là : Ce lundi, à New York, le secrétaire général de l’ONU attend de pied ferme les chefs d’Etats et de gouvernements. Avec une exigence : qu’ils revoient à la hausse, au plus vite, leurs engagements climatiques…..CE SERA DONC POUR UNE ENGUEU ;….. VOIRE UN CONSEIL DE DISCIPLINE    !!!!
MAIS QUOI DE PLUS CONCRETEMENT ?????? Et surtout ne me demandez pas qui viendra ou qui ne viendra pas !
Vous vous doutez   qu’il accusera très diplomatiquement  en premier lieu  les pays qui font preuve sans vergogne de leur climato scepticisme  …..Et  puisque la moitié de ma famille vit aux ETATS UNIS    et que j’ y vais  souvent  vous n’ignorez pas que leur président est en période pré-électorale et que   même si ses oreilles entendront les sifflets de l ONU    IL s' en moquera complètement !
  C’ est qu’ en effet il ne se sent pas seul ! Quel pays actuellement est capable de rationner ses productions de petrole,gaz et charbon extractible s pour diminuer ses recettes, son PIB  , son taux de croissance  et augmenter derechef son chomage et ses problèmes sociaux  etc   etc ?
Quel financier ou industriel  se sent capable d’alléger  en grosses proportions   sa production de  CO2  POUR SE DIRIGER VERTUEUSEMENT VERS UN TOUT ELECTRIQUE  QUI N’EXISTE PAS ENCORE  ET N’EST PAS TOUJOURS AUSSI VERT QU IL LE CLAME !!!
 post scriptum 
 je rajoute ceci e recu ce matin :
"
Simulations climatiques : changement de température de l'atmosphère 1880-2100
La communauté internationale en climatologie est engagée dans un important exercice de simulations numériques du climat, passé et futur. Ses conclusions contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC, dont la publication est prévue en 2021.
Les scientifiques français impliqués dans ce travail, notamment au CNRS, au CEA et à Météo-France, ont été les premiers à rendre leur copie et viennent de dévoiler les grandes lignes de leurs résultats. Leurs nouveaux modèles prévoient notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes.
Les scientifiques français regroupés au sein de la plateforme Climeri-France ont participé au programme mondial de simulations du climat (CMIP6) avec deux modèles climatiques, développés l’un par le CNRM (Centre national de recherches météorologiques) associé au Cerfacs, l’autre à l'IPSL (Institut Pierre Simon Laplace). CMIP6 rassemble plus d’une vingtaine de centres climatiques dans le monde, qui conçoivent une trentaine de modèles.
(publié par J-Pierre Dieterlen)
 et surtout ce graphique  qui me parait important 






vendredi 20 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/DERNIERES NOUVELLES DU NUCLEAIRE /2009/2019


Ce billet sera  factuel    et ne concernera que ceux de mes lecteurs  qui suivent de près ma rubrique « Dernières nouvelles du nucléaire »

 Je me suis senti  monter en « rogne »  ( je jubile en pensant aux traducteurs russes ou américains  de mes  blogs  quand j’emploie des termes de français familier  , mais en tant que traducteur moi-même   j’ai aussi rencontré le problème !!!)!)en entendant les  DEUX  dernières communications récentes de  EDF   avec les média ……
1 :E DF a annoncé début septembre que 6 réacteurs nucléaires en exploitation étaient concernés par des problèmes de fabrication de certains composants découverts la semaine dernière. A savoir :
16 générateurs de vapeur (GV) installés sur six réacteurs en exploitation : les réacteurs n°3 et 4 de Blayais, le réacteur n°3 de Bugey, le réacteur n°2 de Fessenheim, le réacteur n°4 de Dampierre-en-Burly, ainsi que le réacteur n°2 de Paluel»,
 Résultat : l’action perd 10%
2 :EDF   rectifie son tir  en annonçant que les écarts constatés ne remettent pas en cause l'aptitude au service des matériels et ne nécessitent pas de traitement immédiat»,

Résultat :l’action remonte de 3%

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L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a été prévenue du problème la semaine dernière,   en profite pour déclarer qu'à ce stade «il n'y avait  pas matière à arrêter les réacteurs concernés. Pour autant, le sujet doit être investigué jusqu'au bout et c'est le travail qui va être fait dans les prochaines semaines».
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Je ne joue plus en bourse, compte tenu   de mon Age extrême  , mais je comprends que EDF    , en réalité veut adresser plusieurs messages avant sa probable  modification de structure  ( une partie nationalisée et une partie  titrisée et ouverte aux investisseurs privés )…
1 : «   Nous héritons d’un passé  avec  les anciennes pratiques  de TECHNICATOME/AREVA  que nous ne pourrons pas assumer tous seuls « …….
2 :Si  le nucléaire  REP actuel est éventuellement prolongé     au-delà de 40 ans de fonctionnement  , la budgétisation des interventions possibles y compris du «  grand carénage «   ne pourra  se faire qu’avec  l’aide du gouvernement

Alors si mes lecteurs pensent à une forte hausse du tarif du kilowatt – heure  , moi j y pense aussi !

3 : Nous ne cacherons  rien de nos emm…….S !




jeudi 19 septembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/2019week 37 part 4 : L AGE DE L UNIVERS!


Difficile  de choisir entre ses  divers pôles  d’intérêt !
 Je dois à feu mon camarade Bernard SAUTIEZ qui a conduit  la pile OSIRIS  puis construit OSIRAK    de m’avoir «  désossé »  puis expliqué  à l’ IRSN  les menus   détails de  nos REP  français  ….Donc  je me préoccupe de la poursuite  de notre nucléaire au-delà de  40 ANS  et des réactions de EDF  et ASN….…..Mais je  suis resté par ailleurs encore lié à mes activités de recherche  de type universitaire  ( 15 directions de thèse et N  publications ) et les nouvelles scientifiques que m’envoie SCIENCE X NETWORK  chaque jour   continuent à me captiver ….
 QUE FAIRE ????
ALLONS !!!!   je vous propose une traduction de plus !

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SEPTEMBER 12, 2019/Study finds the universe might be 2 billion years younger
by Seth Borenstein

 Ma traduction :” L'univers paraît chaque jour plus jeune, semble-t-il.


De nouveaux calculs suggèrent que l'univers pourrait être quelques milliards d'années plus jeune que ce que les scientifiques estiment actuellement, et même  encore plus jeune que ne le suggèrent deux autres calculs publiés cette année qui ont réduit de plusieurs centaines de millions d'années l'âge du cosmos.

Ces énormes fluctuations dans les estimations des scientifiques - même  SI ce nouveau calcul pourrait dépasser    le milliard d'années - reflètent  en fait   les différentes approches du problème épineux de détermination de r 'âge réel de l'univers.

"Nous avons une grande incertitude quant à la manière dont les étoiles se déplacent dans la galaxie", a déclaré Inh Jee, de l'Institut Max Plank en Allemagne, auteur principal de l'étude dans le journal Science de jeudi.

Or les scientifiques estiment l'âge de l'univers en utilisant le mouvement des étoiles pour mesurer sa vitesse d'expansion. Si l'univers se développe plus rapidement, cela signifie qu'il a atteint sa taille actuelle plus rapidement et doit donc être relativement plus jeune.

Le taux d'expansion, appelé constante de Hubble, est l'un des nombres les plus importants de la cosmologie. Une constante Hubble plus grande crée un univers plus rapide et plus jeune.

L'âge généralement accepté de l'univers est de 13,7 milliards d'années, basé sur une constante de Hubble de 70
Une animation de la variabilité B1608 + 656 dans les observations radio. Le panneau supérieur montre quatre images d'un quasar d'arrière-plan avec lentille, et le panneau inférieur montre les courbes de lumière des quatre images. Crédit: S.H. Suyu, CD Fassnacht, NRAO / AUI / NSF

L'équipe de Jee a proposé une constante de Hubble de 82,4, qui situerait l'âge de l'univers à environ 11,4 milliards d'années.

Jee a utilisé un concept appelé lentille gravitationnelle, selon lequel la gravité déforme la lumière et permet aux objets éloignés de paraître plus proches. Ils s'appuient sur un type spécial d'effet appelé lentille temporisée, qui utilise la luminosité changeante d'objets distants pour rassembler des informations pour leurs calculs.

Mais l'approche de Jee n'est que l'une des quelques nouvelles approches qui ont conduit à des chiffres différents ces dernières années, rouvrant u alors le débat astronomique frénétique  des années 1990 qui semblait avoir tout  réglé. !


En 2013, une équipe de scientifiques européens a examiné la radiation «  fossile »  du Big Bang et a déclaré que le taux d'expansion était  de 67 p , donc lus lent. Au début de cette année, l'astrophysicien Adam Riess, lauréat du prix Nobel, du Space Telescope Science Institute, a utilisé le super télescope de la NASA et a  trouvé nombre de 74. Et une autre équipe plus tôt cette année est venu avec 73,3.

Jee et des experts extérieurs exprimaient de grandes réserves pour sa valeur …. Elle n'utilisait que deux lentilles gravitationnelles, qui étaient toutes disponibles, et sa marge d'erreur est si grande qu'il est possible que l'univers puisse être plus vieux que prévu, mais pas radicalement plus jeune.

L'astronome Avi Loeb de Harvard, qui ne faisait pas partie de l'étude, a déclaré qu'il s'agissait d'un moyen intéressant et unique de calculer le taux d'expansion de l'univers, mais que les marges d'erreur importantes limitent son efficacité  , du moins jusqu'à ce que davantage d'informations puissent être rassemblées.

"Il est difficile d'être certain de vos conclusions si vous utilisez une règle que vous ne comprenez pas bien", a déclaré Loeb dans un  mail

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More information: I. Jee el al., "A measurement of the Hubble constant from angular diameter distances to two gravitational lenses," Science (2019). science.sciencemag.org/cgi/doi … 1126/science.aat7371
"An expanding controversy," Science (2019). science.sciencemag.org/cgi/doi … 1126/science.aay1331

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MES COMMENTAIRES
DU temps ou mes articles paraissaient sur le NOUVELOBS   j’ai expliqué à mes lecteurs dans «  La  physique des horizons humains « ( un extrait de mon cours ) toutes les méthodes de mesures  de vitesses et de distances  des étoiles et je rappelle à mes lecteurs  que les visées  d’observation astronomique  sont délicates car  l’angle  n’est pas  particulièrement perpendiculaire   et  de plus les directions propres a chaque étoile   la rapprochent ou l’éloignent , d ou des effets DOPPLER FIZEAU       moins rouges que prévus etc. …..
 Je dois donc plutôt conclure que le calcul de la constante de Hubble d’après le rayonnement fossile n n’est pas à négliger  et  qu il faut encore attendre d’autres mesures !!!!