Ce numéro 602 du « Pouvoir de
l’Imaginaire » s’écarte un peu du programme prévu , afin de répondre à quelques questionnements que
les lecteurs ont pu lire dans les commentaires ….
Il est parfois impossible de remonter à l’idée de départ
d’une théorie physique ….Leurs auteurs
n’ont pas toujours la possibilité
de revenir sur l’intuition initiale, (certains parleraient
d’inspiration) qui a guidé leurs
recherches ….. Toutefois et pour en
revenir au sujet des derniers articles du Pouvoir de l’Imaginaire, il faut aller
chercher très loin dans le Passé pour trouver le premier qui se soit interrogé
sur le terme ultime de toute matière
….Et arrivé au « grain » le plus petit possible il devient presque inévitable de se demander pourquoi il n’existe rien de plus petit encore , au-delà !Bien des
gens connaissent la géniale réflexion de BLAISE PASCAL sur l’homme confronté à ses deux infinis (l
y a peut-être autant d'univers dans
l'infiniment petit que dans l'infiniment grand !)
….
Il faut arriver en revanche, au 20 ème siècle,
pour voir se poser la question :
« Et
si ce grain ultime de matière , n’était
plus fragmentable , quelle pourrait en
être la raison ???
Il s’agit là d’une question posée dans le cadre de l’un de
mes titres déposés : « La
physique des horizons humains » développé jadis
dans mes blogs du Nouvel observateur. Et j’y avais exposé les résultats des dernières recherches
expérimentales faites à ce jour sur les
neutrinos ….Et tout ce qui a été présenté depuis comme particule encore plus petite n’est que réflexion théorique ….
A la limite un physicien de Mécanique Quantique se ferait fort de prétendre alors que toute particule de taille inférieure à 10 puissance -35 mètre n’est plus explicable dans le cadre de sa
théorie puisque c’est la longueur de
PLANCK …..Mais cette particule existe-t-elle ?
A quoi sert-il de parler de taille lui répondrait un
physicien nucléaire, qui sait lui que le
neutrino de vitesse adéquate possède une
section de capture si petite, qu’ il peut traverser toute l’épaisseur de la Terre sans être arrêté !!!
Une autre réponse provenant elle d un physicien qui casse
les atomes sur d’énormes machines, le CERN/LHC pourrait être formulée
autrement : Pour casser un proton par un autre en morceaux de plus en plus petits , nous nous sommes arrêtés jusqu’à aujourd’hui à 12 Tev
…… Et de sa part il exprime l’espérance de casser encore plus petit si on
monte encore plus en puissance de chocs …. « Qui sait si nous n’atteindrons pas un
jour la limite observable d’une taille de particule encore plus petite ????? »
dit –il ….
Il ne faut donc alors ne pas s’étonner si l’absence de réponse nette a la
question soulignée plus haut , a pris par le Passé une autre direction et je la formule ainsi :
« Et si ce grain ultime qui n’est plus fragmentable se présentait sous une autre forme que « matière »
, quelle serait alors sa forme possible ? »
Et il n’est plus alors nécessaire d’être physicien et se rappeler la
gloire d’Einstein avec l’équation E= mc² et suggérer la réponse : Ce grain ultime sera constitué par une énergie , portée par une onde particulière qui présentera comme la matière la possibilité de pouvoir faire dans un espace-temps de
Relativité Générale du « sur-place localement » !!!
Et je me risque à penser que l’inventeur de la première Corde n’a pas dû être trop éloigné de ce type de raisonnement quand il s’est
efforcé d’expliquer ainsi de quoi étaient faits les éléments de « tripes«
d’un proton !!!!
« Comment confiner des ondes
pour qu’elles restent enfermées et même emprisonnées dans une « coquille » aussi petite que celle de la dimension du proton voire de l’électron ?
Et , à ce moment-là , un physicien « classique » lèverait le doigt
pour objecter : »En effet
nous n’avons pas , dans notre spectre
électromagnétique de limitation de
longueur d’onde .. Cela ne veut pas dire
cependant que nous serions capable de la
produire à la dimension de votre si petite tripe de proton car pouvoir générer
ce genre de longueur d’ondes implique une technique d’émission de rayons « ultra gamma »
-« Pensez donc,
lui répondrait un astronome : cela correspond e 10
puissance 43 hertz et à
une énergie de 10 puissance 9 joules et nos gammas durs se
situent déjà à 10 puissance 19 hertz !!
-« Non , mon
objection principale c’est que ce genre
d’onde n’a pas vocation a faire du sur
place mais a voyager tout droit à 300000 km seconde !!
Ces objections conduiront alors mes lecteurs admettre que si
la matière c’est de l’énergie ,il faut
chercher ailleurs que dans le «
profil » d’ une onde électromagnétique pour produire cette onde emprisonnée
sur du « sur place » !!!
Le raisonnement qui
suit consiste alors à rechercher les
éléments pour confiner de l’énergie par
une onde dont on se propose a priori la géométrie et la topologie
adéquates mais dont on
ne se fixe pas les paramètres sauf pour rester dans l’ordre de
grandeur des dimensions des » tripes de proton » OU
POURQUOI PAS , celles d’un électron ou d’un neutrino !!!! !!!
On s’aperçoit alors
que tous se réveillent pour
réclamer que l’équation de la Corde décrivant une particule dite «
matérielle » puisse pouvoir expliquer tout ce que la physique moderne a
attribué par exemple à un électron
ou un proton ou un neutron , a savoir comment faire accepter à cette Corde
confinée , cette onde emprisonnée en local les 4 types d’interaction bien connues ( c’est à dire
marier Relativité générale , Mécanique quantique et Théorie du champ de HIGGS ) !!!!…… Et
à ce moment-là on se doit d’expliquer au lecteur qu’on passe à un formalisme
mathématique qui débouche sur une
exigence de dimensions multiples et surtout de la description
algébrique et géométrique complète nécessaire
« ALORS ON N’EST PAS SORTI DE L’AUBERGE !!!!! »CLAME
LEE SMOLIN !
A suivre
Bonjour Olivier.
RépondreSupprimerMe permettrez-vous d'être aujourd'hui spéculatif (encore plus que d'habitude !) ?
Vous reprenez deux questionnements :
- Et si ce grain ultime de matière, n’était plus fragmentable, quelle pourrait en être la raison ???
- Et si ce grain ultime, qui n’est plus fragmentable, se présentait sous une autre forme que « matière », quelle serait alors sa forme possible ?
Ma réponse (spéculative, donc) à ces deux questions est que, justement, le "grain ultime" change la forme de la matière, en passant du monde des ondes à celui de la matière solide, massique. Mais qu'un tel passage serait probablement très coûteux en énergie - et donc minimisé au maximum sur le plan volumique.
Cela permettrait d'avoir un cosmos aussi immense, mais simultanément, fait "à l'économie", avec des parties aussi petites ! ...
(Sinon, j'aurais du mal à imaginer que la nature ait à payer un prix aussi important en énergie, pour tous les effets dus à la masse (par ex. la gravitation), et cela, "pour rien", à partir de "pseudo-masses" (si la masse n'est que onde). Ce qui s'appellerait se compliquer vraiment la vie ! ...)
Qu'en pensez-vous ? (Ne me dénoncez pas à l'Inquisition pour "hérésie spéculative" ! ...)
Bonne journée.
cher jihems
RépondreSupprimerj ai des arguments a contrarioo ...Mais pour tout a l heure!
a bientot
La réponse OSCAR sur la "fragmentation du grain ultime" :
RépondreSupprimer1/ il faut définir ce qu'est le "grain ultime". C'est l'électron (seule particule a être libre, non composite et stable). Ce n'est pas le cas des quarks dont l'existence est liée au confinement et sont donc des inductions très secondaires ! Ceci est factuel !
2/ Comment est-il confiné ? Par la loi (étendue) de Compton où ML = Cte. La saturation-mitose du BEC a délocalisé* les oscillateurs dipolaires et donc l'intervalle élémentaire est passé du rayon du BEC (10^21 m à Compton-électron- élémentaire : 10^-13 m. L'oscillateur BEC s'est divisé en xi^8 oscillateurs électron.
3/ est-il fragmentable ? Oui c'est la DM qui n'est qu'une relocalisation* partielle. Compton continue de faire son œuvre avec ML = Cte et donc les fragments d'électron (et positron) ont des amplitudes plus longues que l'électron. Ce sont des sous-harmoniques de la fréquence élémentaire (10^21 h) qui forment un brouillard de parasites bien détecté par l'expérience DAMA**.
La loi de Compton est une des clés les plus universelles. Il faut oublier les quarks et autre masse de Planck qui sont dans l'ordre, des inductions secondaires et une spéculation.
Il faut oublier le classement (on dirait des taxidermistes) des paquets de 12 pour les leptons (12 comme les œufs) dans lequel on y place l'électron avec des critères loin d'êtres les plus fondamentaux.
* localisation : voir le trouble de la communauté scientifique bien décrit par Bricmont Mermet***. C'est ce mot qui est hérétique.
** DAMA détecte une variation saisonnière de ces parasites car l'émetteur local de DM est le centre galactique et le soleil.
*** http://www.asmp.fr/travaux/gpw/philosc/rapport2/3-Bricmont.pdf
Bonjour Mr MAREAU.
RépondreSupprimerVous rappelez que la théorie OSCAR considère que l'électron est "le grain ultime". Pourriez-vous rappeler également le statut accordé au neutrino, qui pourrait, d'une certaine façon, concurrencer l'électron en matière de "grain ultime" ?
Le neutrino selon OSCAR, est un reliquat de masse d'habillage. Par exemple quand le neutron libère un électron, il envoie également (entre autres) un neutrino qui est le surplus d'habillage qui caractérise le neutron (électronique) par rapport au proton. Ce surplus existe tant qu'il n'a par complètement réintégré le tissu subquantique. Car l'habillage est relatif au couplage existant entre une particule et les dipôles structurant l'espace-temps.
RépondreSupprimerCette notion d'"habillage" m'échappe un peu, mais merci pour votre réponse !
RépondreSupprimerBonne fin de journée.