3°/ Si le nucléaire est en déclin , faut il Investir à tout crins , sur les ènergies renouvelables ????
Je ne peux pas ,compte tenu du caractériste généraliste de ce blog scientifique tomber dans le luxe de détails que je pourrais présenter à mes lecteurs sur les bilans financiers d 'exploitation des tranches nucléaires et leur répercussions sur le prix du kilowatt nucléaire ...Et si j ai éxaminé ces sujets dans une perspective de concurrence avec les énergies renouvelables soleil , vent et mer , mon travail est surement incomplet et uniquement valable à court terme ....Et comme je vous l ai dit avant hier , je ne crois personne capable de prédire exactement l évolution du climat français dans les 5 et à fortiori 10 années à venir
......De sorte que disserter sur l'interet des comparaisons prix , bilans carbone , emploi etc entre diverses sortes d 'énergie me parait inutile ici ....Mais je n 'ignore pas que EDF ,le ministère de l' Environnement ont sur ces sujets des moyens d'évaluation et de prévision bien plus grands que les miens , meme s ils se heurtent au meme mur , c est à dire à la meme incertitude sur une évolution climatique précise ....
Si bien que j 'en déduis que sur le plan des priorirités d ' investissements , des restrictions budgetaires actuelles , des conséquences sur l économie nationale et l emploi et enfin des conséquences politiques , nous ne verrons ni le Gouvernement , ni EDF accepter de fermer hors Fessenheim un seul réacteur avant 2029 ......
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Je me donne en sus le droit d anticiper sur les énergies renouvelables en prédisant que les Pouvoirs Piblics seront de plus en plus prudents à s engager plus que dans des études d optimisation et surtout de R&D ......Terminé l 'époque des subventions à tout va!
4°/-Incertitudes extérieures à l hexagone
Au demeurant , je continue à me demander si dans l état actuel de nos habitudes de vie occidentales et de notre peu d 'entrain à en changer nous ne dépendons pas encore de l energie fossile à un point qui nous interdit de nous lancer , les yeux bandés , dans le tout électrique ( hors fossile )....Est -il pertinent de jurer sur la fin proche du petrole et en particulier sur son remplacement dans les transports par le tout electrique .....???
Dans ces cas là , l appel à mon ami géologue d ' O rsay ,Michel L.... ne suffit pas ! Il me faut aller chercher les compétences de ceux qui savent démèler le faux du vrai et qui anticipent ... J ai donc choisi le britannique Colin J. Campbell..( qui a mon age!)
Colin Campbell s 'est rendu célèbre en étant parmi les premiers à attirer l'attention sur l'épuisement des réserves de pétrole et, en particulier, la fin de la découverte de nouveaux gisements , et j adore sa sentence !:"« Comprendre le déclin pétrolier est simple. Pensez à un pub irlandais. Au départ le verre est plein, et à la fin il est vide. Simplement à l'approche de la fermeture du pub, il y a beaucoup plus de verres. C'est la même chose avec du pétrole. Nous devons trouver le seuil avant que nous puissions boire ce qu'il y a dedans"
voici donc publié par lui le célébre graphique du pic du pétrole qui va peut etre nous ouvrir les yeux
....
Comme on peut le voir le pic de maxi est localisable dans les années 2007- 2008 ....Mais d'autres courbes interessent davantage les économistes ,les financiers et les experts de l 'énergie , tel JEAN MARC JANCOVICI ou les"ECONOCLASTES" ....
La premiere est celle qui montre la variation dans le temps des découvertes de nouveaux gisements ...Elle répons à la question le petrole devient il rare ??
COPYRIGHT JANCOVICI
La deuxiéme celle de la variation dans le temps du prix de revient du baril extrait pour divers types de gisements ...Elle répond à la question l extraction du petrole reste t-elle profitable???
La troisième celle du produit : variation dans le temps du produit : prix du baril multiplié par sa production , pour un petrole de gisement donné .....Elle répond à la question :dans un marché d 'économie libérale et concurrentielle , comment l'extraction du petrole doit elle etre gérée pour un maximum de profit pour l actionnaire ou le propriétaire du gisement ...
.Arrivés en ce point Monsieur TOUTLE MONDE m' nterpelle narquoisement en me signalant que les états sont souvent proprétaires et ont des comportements nationalistes et pas seulement de propriètaire! ....Ils cherchent à dégager des surplus financiers à usage politique et interne ....
A ce compte- là peut- on d ores et déjà accuser certains états petroliers de vendre leur baril au plus haut pour investir ensuite leurs profils en eurodollars dans les entreprises , biens et propriétés des pays occidentaux ( "Achetons l' oCCIDENT pendant qu il a encore besoin de nous !!!!")
A contrario , certains états ,, disposant de fortes réserves, ne veulent peut etre pas qu'un prix trop élevé accélère la recherche d'un substitut au pétrole, et ils sont prêts à augmenter leur production pour ne pas détériorer leurs bonnes relations avec les grands pays consommateurs et rompre l'équilibre économique mondial
Un mien ami me suggere que maintenant , certains etats ont besoin du petrole comme d une arme politique ( et contre d autres pays concurrents ) et qu'au demeurant les états acheteurs de petrole s' en servent eux memes comme sources de taxes et de revenus ...." Songe OLIVIER à tout ce que la France devra coller sur le prix du kilowatt du " tout électrique dans le transport " pour équivaloir toute la taxe qu elle nous inflige aujourdhui sur le prix du litre d' essence !!!!! "
A SUIVRE
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RECU CET APRES MIDI
RépondreSupprimerJean-Marc Jancovici
20 h ·
Jean-Marc Jancovici : Plus d'énergie, ou moins d'énergie ?
Si l'on prolonge les tendances, vous dira-t-on, nous allons en consommer de plus en plus. En fait cette affirmation est déjà doublement inexacte. Le maximum dans la zone OCDE est survenu en 2007, et surtout si on prolonge non pas la consommation elle-même, mais sa variation annuelle, alors on obtient une des deux courbes du bas sur le graphique ci-dessous. Dit autrement, cela signifierait qu'à l'avenir, climat ou pas climat, nous allons avoir dans les pays "riches" une "décélération" simplement due à la difficulté croissante à s'approvisionner en combustibles fossiles (qui représentent l'essentiel de l'approvisionnement). Intéressant, non ?
(publié par Joëlle Leconte)
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Reçu ce mardi matin 18
RépondreSupprimer:"Jean-Marc Jancovici :
« Lorsque nous souhaitons un avenir entièrement renouvelable, nous oublions souvent qu'un monde 100% renouvelable est précisément celui d'où nous venons. Il y a trois siècles, toute notre énergie était renouvelable (le vent pour les éoliennes et les bateaux, la biomasse pour les chevaux et les bœufs et les premières fabriques métallurgiques, les moulins à eau, etc.). La «révolution industrielle» était en réalité l’augmentation de la part des combustibles fossiles dans le total, comme on peut le voir ci-dessous (part de chaque énergie dans le total mondial, données de Shilling et al, Smil, BP Statistical Review). Depuis le premier choc pétrolier, et malgré la montée du nucléaire puis des énergies renouvelables, la part des combustibles fossiles a cessé d'augmenter… mais n'a pas diminué.
Le faire pour de vrai entraînera des changements massifs partout (contraction de la taille des villes, du pouvoir d'achat, de la taille des entreprises et de la structure des emplois), sans quoi cela entraînera un bouleversement climatique massif. Quel beau défi ... qui ne mérite encore que 1% de l'argent consacré aux rachats d'actions ! »
(publié par J-Pierre Dieterlen)
Bonjour Olivier, je suis de retour d'un petit voyage au soleil.
RépondreSupprimerJe réponds ici à votre billet du lundi 10 septembre pour ne pas être "noyé" dans le passé :
1/ sur les univers rebonds de STEPHEN HAWKING. Oui c'est une façon de contourner l'idée d'une création unique. Cependant il explique pas le "mécanisme" du rebond pas plus que ses réplications éternelles. Ce qui manque dans cette idée c'est le principe fondamental de dualité. OSCAR montre qu'un fond chaotique ne peut qu'exister par le paradoxe de l'inertie où doit constater que : M > 0 est injustifiable et M = 0 est impossible. La seule solution est l'errance chaotique (type DIRAC) entre les deux, sous forme d'une infinité d'oscillateurs duaux et neutres. Le zéro ainsi obtenu est cohérent avec l'infini MAIS n'est pas le zéro des matheux ! C'est le zéro physique (relatif). Ces oscillateurs sont duaux tout comme l'état d'univers. il est en permanence chaotique avec une bulle provisoire dont tous les ingrédients physiques sortent de la moyenne synchronisée.... d'une partie ayant formée BEC .... suite aux lois statistiques gérant un brassage chaotique éternel ....
2/ Sur PLANCK : a) sa constante (masse ou espace ou temps), jamais mesurée et n'ayant qu'une légitimité dimensionnelle. Elle oublie LA constante sans dimension xi. Sa vraie définition est celle d'un BEC virtuel qui ne serait pas entré en mitose. Les protons auraient été xi² fois plus massiques ! b) sa constante h : si elle permet réellement de faciliter les calculs, elle brouille les pistes en MASQUANT qu'elle ne dépend que des paramètres physiques de l'électron. En fait les deux constantes de PLANCK sont deux miroirs (aux alouettes) du roi-électron.
Monsieur PLANCK a fait de belles choses par ailleurs mais dans ces deux cas, il a freiné les avancées de la physique.
Bien à vous !
Je vous remercie de votre commentaire cher DOMINIQUE
RépondreSupprimermais je ne vais revenir sur ce sujet ( le fond chaotique primitif ) que 'apres avoir terminé les actualités du nucléaire
bien à vous