Ce mini-article fait suite à celui que j’ai consacré au projet de super collisionneur du
CERN de 100 km . Estimer que nous lancer dans cette extension est
couteux et prématuré mérite de ma
part une justification
Pour commencer,
je dois rappeler à mes lecteurs en quoi consiste expérimentalement le travail
Après les
chocs des deux faisceaux de
particules de sens inverse que mesure-t-on sur l’ensemble des détecteurs actuellement en marche ?
-l’énergie des
particules crées par une
géométrie adéquate de calorimètres ( donc a divers angles)
-
La trace du passage de la charge
électrique éventuelle par l’ionisation qu’elle produit lors de son
passage
Il s’agit de
reconstituer la trajectoire et l’angle de sortie d’une particule x et autant que possible, à l’intérieur d’un
corpus théorique et de calculs donné d’essayer
d’atteindre les valeurs de sa masse, de sa charge électrique, de sa durée de vie
Quelles sont
les novations attendues pour le nouveau projet du CERN ?
Celles par exemple que l’on pourrait obtenir par des
études d’amélioration en labo sur 3 types d’appareil, les calorimètres électromagnétiques,
les calorimètres hadroniques, les testeurs
de muons …..
Je ne suis pas assez au courant des
collaborations que le CERN entretient
avec les laboratoires
spécialistes de ces études , mais
je n’en espère par expérience personnelle ( j’ai fait de la microcalorimétrie physico chimique avec 3 de mes collaborateurs et thésards CEA ( Paul
Barberi, Paillet et Derrien) pas mieux
qu’un facteur x2 …..
Donc rien de
bien extraordinaire …… Toute particule ou configuration neutre
continuera donc de n etre appréciée
expérimentalement qu’en aveugle , c’est à dire calculée par différence entre l’énergie déjà
attribuable et l’énergie totale de sortie
mesurée …
8888888888888888888888888
La deuxième
objection provient d’une remarque d’un de mes lecteurs DOMINIQUE MAREAU : Si la recherche
du CERN
tourne à la « collectionnite
de muons » il y a mieux à faire
avec 20 milliards !
.
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