La dernière fois je vous avais promis de vous parler (rapidement) de tous ces
isotopes artificiels dont les physiciens
avaient su entourer la liste des isotopes stables de la classification
de MENDELEEV..soit avec des neutrons en plus ou en moins et des protons en plus
ou en moins
Vous ne vous demandez peut être pas si pour les obtenir, il
faut construire , par un ajout de
particules a un isotope stable , ou déconstruire par un retrait de particules ????? Tout ce que
je peux vous dire en plus de mon article
précédant c’est que ce type d’opérations
n’est pas aussi simple que de rajouter
un LEGO de plus à un assemblage existant !!!
Il est alors peut-être temps qu’aux indications de mon article précédant je
rajoute quelques petits compléments …..Outre
les effets des protons , deutons ,
particules alpha électrons etc. , une autre astuce consiste à mettre en œuvre des neutrons, car ils
n'ont pas de charge électrique, et ils peuvent effectuer une réaction
nucléaire à des niveaux d’énergies très petites puisqu’ il n y a pas lors d’une collision
cette répulsion électronique qui joue d’abord …..
Il faut d’abord que je vous avoue que ma formation physique chimie nucléaire en sortie d’école+ licence+ doctorat d’état , dans les années 1950-58 se réduisait
à mes connaissances de
physique et a l’utilisation du
radiocarbone 14 …. La France découvrait
le nucléaire dans ses Universités !……C’est donc à SACLAY
que j’ai continué d’apprendre ….D ‘abord avec le célèbre traité de « Nuclear and radiochemistry
./ Gerhart Friedlander. Joseph W. Kennedy. and Julian Malcolm Miller. " ,
ensuite quand j’ai dû diriger la thèse de JEAN JACK ABASSIN un de mes collaborateurs dans les années 61-66 …
.
.
L’interaction des neutrons avec la matière été étudiée par
nombre de gens célèbres ( N.BOHR/E.FERMI/E.SEGRE ETC )
et je ne veux pas développer ici , même pour un cours express, mais
simplement donner une idée de la complexité des phénomènes possibles …
Ainsi si je
bombarde des noyaux d’aluminium 27Al
avec des neutrons rapides de 10
Mev je peux donner naissance à une belle diversité du type indiqué sur ma photo et qui englobe tout à la fois des possibilités
de construction d’éléments plus lourds28Al
et la déconstruction en éléments plus légers 27Mg
ou 24Na !!!!
Voilà pourquoi ,
certains de mes lecteurs hérétiques (JJM) ,partisans
d’un modèle d’univers perpétuellement
auto régénérateur , choisissent de
privilégier aussi les deux dernières
lignes de reformations d’hydrogène et hélium
comme phénomène négligé par ce que les tenants du Modèle standard de la
cosmologie considèrent eux au contraire comme
un proche cimetière des
étoiles très vieillissantes ( les quasars , les pulsars , les
étoiles à neutrons ….)
A SUIVRE
Désolé de mon erreur de numérotation dans le titre : c est bien le 456!
RépondreSupprimerPour OSCAR les noyaux des atomes lourds ne sont pas des agrégations de protons et de neutrons ! Ce sont des empilements sphériques en n groupes de couches neutres (charges masquées) et x positrons célibataires dont la symétrie extérieure correspond à x électrons, distribués en couches orbitales. Chimiquement cela revient au même mais physiquement on a l'explication du rayon du noyau* et surtout de la masse !! La mystérieuse "force forte" est expliquée par le fait que le début de démasquage des charges des couches, est intense puisque la loi coulombienne est en 1/r².
RépondreSupprimer* on montre que c'est la masse d'un groupe de couches neutres qui détermine le rayon du noyau qui est le Compton de ce groupe. Exemple : le nombre de groupes du proton est 4 et son rayon est donné par : 4 l / 1836,15 avec l, le compton de l'électron.