Après vous avoir
montré hier que la découverte de
l’énergie noire ne rentrait pas
facilement dans les fatras
mathématiques des physiciens de
la théorie des Cordes et qu’ils ne convergeaient pas tous pour l’expliquer , je vous propose aujourd’hui
un exemple plus récent de physico
chimie expérimentale qui me plait : les collision de galaxies …..Les très
anciens lecteurs de mon site sur LE NOUIVEL OBS se rappelleront que j’ai traité déjà ce cas
plusieurs fois , notamment avec le cas des chocs entre
la voie lactée et les galaxies naines du nuage de Magellan
J’ai choisi de vous présenter ma traduction d’un article de
PHYSICS WORLD intitulé : »New
evidence reveals ancient collision of the Milky Way » , suivi de mon commentaire acerbe !
………
888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
« De nouvelles preuves révèlent une ancienne collision
de la Voie lactée »
31 octobre 2018
Gaia Vue d'ensemble
de la Voie lactée et des galaxies voisines, basée sur des mesures de près de
1,7 milliard d'étoiles réalisées par l'observatoire spatial Gaia. (Gracieuset
By Clara Moskowitz on July 30, 2018 é de l'ESA)
Le halo de la Voie lactée comprend principalement les
vestiges d’une structure d’étoiles préformée qui ont fusionné dans notre
galaxie il ya environ 10 milliards d’années,
viennent deconclure des
chercheurs en France et aux Pays-Bas. Les chercheurs ont étudié de nouvelles
données de l'observatoire spatial Gaia de l'ESA, ainsi que des informations
spectrales provenant du Sloan Digital Sky Survey, et ont conclu que les étoiles
de l'objet, qu'elles ont baptisées Gaia-Enceladus, sont chimiquement et
cinématiquement distinctes des autres étoiles formées de poussière et de gaz
dans notre galaxie.
La Voie Lactée est une galaxie spirale comprenant un disque,
avec un renflement en son centre, qui tourne approximativement par échelons.
«Le Soleil et la grande majorité des étoiles de la galaxie ont tendance à se
déplacer en orbite circulaire ordonnée autour du centre», explique l'astronome
Amina Helmi de l'Université de Groningue aux Pays-Bas, qui a dirigé la nouvelle
recherche: «La manière dont s obtiennent
des étoiles sur ces orbites est de les former à partir de nuages de gaz
dans la Voie lactée elle-même. "
Ce disque est entouré d’un halo plus diffus d’étoiles à
orbites plus aléatoires. «D'après les modèles, nous savions que si les galaxies
avaient connu des fusions, la plupart des étoiles de l'objet fusionné seraient
dans le halo», explique Helmi. "Mais les grandes questions portaient sur le
nombre d'étoiles dans le halo de la Voie Lactée provenant de galaxies
fusionnées avec la nôtre et sur le type de galaxies dont il s'agissait."
L’observatoire spatial Gaia, géré par l’ESA, répertorie
méthodiquement les sources de lumière dans le ciel nocturne. Dans la Voie
Lactée, ses télescopes peuvent souvent résoudre
les positions des étoiles individuelles. Les premières données ont été
publiées en septembre 2016 et révèlent des informations sur la magnitude, la
position et le mouvement de plus de 2 millions d'étoiles. Étonnamment, la
deuxième publication de données, en avril 2018, a porté ce chiffre à environ
1,3 milliard. «Cela nous a permis de répondre à tant de questions
intéressantes, et en particulier de comprendre comment la Voie Lactée a été
assemblée», a déclaré Helmi.
Les chercheurs ont examiné les orbites des étoiles
individuelles dans le halo. Ils ont remarqué que, bien qu’elles soient beaucoup
moins régulieres que les orbites des étoiles dans le disque, beaucoup d’entre
elles étaient corrélées de manière dynamique, en orbite en arrière par rapport
au reste de la galaxie. Cela impliquait qu'elles venaient de la même source.
Les chercheurs ont ensuite comparé les données de Gaia sur les orbites des
étoiles avec celles de APOGEE-2 (expérience d’évolution galactique de
l’observatoire d’Apache Point), qui faisait partie du Sloan Digital Sky Survey,
qui avait capturé le spectre de la lumière provenant d’un échantillon –source.
En analysant leurs spectres d’émission, les chercheurs ont
découvert d’importantes variations dans la composition élémentaire des étoiles
à corrélation dynamique. Il existe cependant des corrélations entre les
abondances d'éléments spécifiques qui indiquent que les étoiles se sont formées
dans le même environnement. "Vous pouvez considerer la composition
chimique comme un moyen de marquer le lieu de formation d’une étoile",
explique Helmi. Ces différences entre les compositions des étoiles impliquent
qu’elles se sont formées à des moments différents et qu’elles se trouvent donc
à des stades différents de leur évolution stellaire. »
Une analyse détaillée a conduit les chercheurs à conclure
que les étoiles variaient entre 10 et 13 milliards d’années. Cela implique,
disent les chercheurs, que Gaia-Enceladus s'est formée il y a environ 13
milliards d'années et a formé des étoiles de manière continue jusqu'à il y a
environ 10 milliards d'années - au
moment où elle est entrée en collision avec la Voie lactée et a fusionné avec
elle. À ce stade, des simulations suggèrent que le gaz et la poussière auraient
été extraits de la galaxie, empêchant ainsi toute formation d'étoiles: «Dès que
vous perdez le gaz, vous perdez le carburant nécessaire à la formation de
nouvelles étoiles», explique Helmi. les étoiles à former dans une galaxie vous
donnent un horodatage du moment où cette galaxie a été accrétée. "
Les chercheurs estiment qu'au moment de l'accrétion,
Gaia-Enceladus représentait environ 25% de la taille de la Voie lactée. Cela
laisse peu de place dans le halo pour les étoiles d'autres sources. «Ce fut une
grosse surprise de constater que la grande majorité des Etoiles du halo d'aujourd'hui proviennent en réalité
d'un seul objet», explique Helmi. Les chercheurs suggèrent que l'énergie de la
collision pourrait expliquer la vitesse élevée de certaines étoiles dans le
disque.
Poul Erik Nissen de l’Université d’Aarhus au Danemark décrit
la recherche comme «importante». En 2010, lui et un collègue ont souligné les
caractéristiques chimiques distinctives de nombreuses etoiles du halo. "Le
présent document confirme l'existence de telles étoiles dans le halo galactique
intérieur et présente des preuves
qu'elles sont dues à la rencontre d'une seule et même grande galaxie naine avec
la Voie lactée", dit-il. Il est plus circonspect sur les liens des chercheurs
entre la fusion et les étoiles à grande vélocité du disque, affirmant que des
"études supplémentaires" sont nécessaires.
La recherche est publiée dans Nature.
888888888888888888888888888888888888888888888888888
MON
COMMENTAIRE : Plusieurs points sont intéressants
1°/ La voie lactée a
croqué des galaxies qui n’étaient
pas toutes naines comme le montre cet article
; la rapport était de 4 à1
2°/Dans l’examen des 150 amas globulaires que compte notre galaxie, près de 40% d'entre
eux serait issus d'une quinzaine de galaxies
digérées dans une période
échelonnée entre 12 et 8 milliards
d’années …L’univers local était plus compact et les chocs plus fréquents
3°/Rappelez-vous mon article
sur le travail de mon collègue de SACLAY Daniel Pomarède consacré a LANIAKEA , la
Voie lactée et son cortège de galaxies
satellites f qui ont partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de
la Vierge appartenant lui-même à Laniakea. …..
Et bien entendu en
première approximation, le tout se
comporterait comme un ensemble de trois superamas qui convergent, à une vitesse
d'environ 6,30×105 m·s-1, vers le Grand attracteur…Mais c’est plus complexe et
Daniel m’a parlé plutôt d’un dipôle voir
sur arXiv:1702.02483 …et ce qui me semble le plus étrange c’est que tout cela conduit
à une représentation quasiment
de type hydrographique ( les rigoles ,les ruisseaux, les rivières , les
fleuves …Et la mer ) dont je vous ai présenté
la photo
…..
Mais je ne vois pas
encore émerger une théorie générale révélant la totalité des contraintes a fixer sur les modèles et les calculs des
mouvements de l’univers proche
…… Autrement dit ILs restent liés au
modèle sandard de la Cosmologie ΛCDM
(Lambda cold dark matter) ….Et mon précédant article vient précisément de vous
dire que les physiciens ne savent pas du tout sur quel pied danser avec ce lambda PROPOSE PAR LE GRAND
ALBERT EINSTEIN ! EST IL CONSTANT OU VARIABLE
, ET QUELLE EST SA VALEUR ,
POSITIVE NEGATIVE , OU NULLE….
DANS LE CAS D UNE CONSTANTE,
A suivre
3°/
De cette collision galactique, il resterait aujourd’hui un flux stellaire décelé en 2017 par la mission Gaia. Baptisé S1, il est composé d’environ 30.000 étoiles en mouvement associées à la matière noire. C’est ce flux qui est traversé par la Terre.
RépondreSupprimerDce phénomène passé il résulterait qu «ouragan de matière noire» déferlerait actuellement sur la Terre mais comme la matière noire n intervient que seulement par sa masse , il est difficile TRANSITOIREMENT d imaginer la manip à monter LE SYSTEME SOLAIRE SERAIT PLUS3 LOURD3 !!!!MAIS COMMENT LE PROUVER???
RépondreSupprimer