Sans doute,
quelque lecteur aura-t-il noté que nous sommes progressivement sorti du champ
des questions présentées sur la page de couverture de LA RECHERCHE ….Mais après tout !Qu’importe !
Cette série d articles ne mériterait pas son
titre si nous restions obstinément
plantés sur le même questionnement !
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-« C’
est avec obstination que je
reviens PEPPER vous redemander s il y a du nouveau dans les publications USA répondant à votre question : »
What ‘s up for new mécanisms to start
a big bang or a big bounce ??? »
-« Je
croyais , mon cher OLIVIER que la fin
de votre précédent article nous
inciterait a discuter du mécanisme initial d OSCAR
pour démarrer un univers ?? ( Becs …mitoses etc )
-«
Inutile PEPPER ! DOMINIQUE
MAREAU est un ami qui a , depuis
longtemps , porte grand ouverte sur mon blog
et qui répond souvent ici par ses commentaires aux
présentations des deux modèles standards … vous aurez donc pu constater qu’il a la dernière fois porté un jugement sur le temps nécessaire à un déclanchement Bec par
rapport a un temps de vie d’univers ….
-«
Alors pour vous répondre OLIVIER il faut que vous rappelle que la querelle
entre SUSSKIND et ses princetoniens et
HAWKING et ses cambridgiens s’est terminée avec la mort de ce
dernier ! L'univers
at-il commencé avec un bang ou par un rebond ( a bounce)ou par autre chose? Ou n n’y a-t-il jamais eu de début ? La
question de nos origines reste l’une des
plus épineuses de la physique, avec trop de réponses, beaucoup de spéculations
et des préférences inavouées !!!!.
L’inflation
attire de nombreux admirateurs car son expansion rapide semble expliquer de
nombreuses caractéristiques de l’univers, comme le fait qu’il semble
relativement plat (plutôt que courbé, à grande échelle) et plus ou moins
uniforme dans toutes les directions (il y a à peu près la même chose à grande
échelle). Les deux conditions résultent du fait que des régions de l’espace qui
se trouvaient très loin se sont initialement rapprochées et mises en contact les unes les autres. Et pour vous répondre très précisément
OLIVIER, les dernières versions de la théorie sembleraient suggérer, que c est l'inflation qui est le véritable
moteur ,qui a créé non seulement notre univers, mais aussi
tout un paysage infini d'univers dans
lequel tous les types possibles d'univers avec 36 ensembles possibles de lois
et de caractéristiques . Certains scientifiques aiment cette implication, car -
si chaque type de cosmos existe, il ne serait pas étonnant que le nôtre le soit aussi. Mais
d'autres trouvent l'idée multivers insoutenable, en partie parce qu’ils aimeraient
que l’hypothèse ne puisse
prévoir uniquement qu un seul type univers et tel que le nôtre !
-«
Choisir un seul modèle d’univers me
parait VRAIMENT dogmatique , PEPPER !
Il y a tellement de paramètres dans les modèles standards !
-« Je m’étonne
d’une telle réflexion OLIVIER de la
part de quelqu un
qui a fréquenté l Institute for Advanced Study ! Quoiqu il en soit les
théories d’un rebond prédisent aussi intermédiairement
un cosmos plat et uniforme, grâce aux
effets de lissage de l'espace pouvant se produire pendant la contraction de l
univers précédant . Mais le point d'achoppement de cette idée de rebond a été un certain temps la transition entre phase de rétrécissement et phase d’ expansion, car cela semblait nécessiter de nouveau l'idée d'une «singularité» (un seul point de densité
infinie ) considérée par
tous comme un « mathematical dead point «
.
-« C ‘est
vrai PEPPER ! Il faut appeler au secours
les « flous « de la
mécanique quantique pour se sortir
de ce « dead point » des calculs de « bout de piste » de la Relativité
générale !
-« Alors
puisque vous m interrogez OLIVIER sur
les derrières nouveautés scientifiques
de mon pays je vous répond sans détour ! Neil Turok, directeur de l’Institut
Périmètre, et Steffen Gielen, ancien postdoctorant à l’Institut, viennent de remporter en janvier 18 le 2e
prix lors de la remise annuelle des prix de cosmologie Buchalter, à la réunion
annuelle de la Société américaine d’astronomie pour leurs travaux sur la
naissance de l’univers et leur version
du « grand rebond » !
-«
Entre nous PEPPER on sait que ce que vaut de telles récompenses ne dépend que
de la culture et l’esprit de
curiosité du jury …..et surtout ses préjugés inavouables !!!!
-«
Olivier ? Vous etes comme vous dites en France « une mauvaise langue » !r
-« Quoiqu’il en soit ,Turoket Gielen disent avoir trouvé un moyen de
calculer le rebond sans rencontrer de singularités. «Nous avons découvert que
nous pouvions décrire exactement l'évolution quantique de l'univers»…. «Nous
avons constaté que l’univers passe en douceur à travers la singularité et sort
de l’autre côté. « …Ils ont publié
leurs calculs le mois dernier dans Physical Review Letters. (arXiv:1510.00699
Par quel tour de passepasse ont-ils réussi leur coup PEPPER ???
-« La moitié
de votre famille américaine vous a donné un anglais suffisamment convenable
pour aller les lire vous-même , OLIVIER !
-«
EXPLIQUEZ NOUS CELA EN FRANÇAIS DEMAIN
…PEPPER !
Selon Oscar, la version "plusieurs Bulle-Univers à la suite"* est vraie. En revanche, la version "plusieurs en même temps" est très improbable selon le "mécanisme" Oscar de saturation des BECs en gestation. La saturation évolue d'une manière exponentielle et les vrais jumeaux sont rares !
RépondreSupprimer* l'expression "à la suite" doit être précisée car "l'entre deux BECs" doit s'interpréter dans l'état du monde où le temps ne s'écoule pas. L'information "temps" existe cependant artificiellement via le nombre de combinaisons potentielles pour un nombre d'oscillateurs donné pour saturer un BEC. Cela veut dire que si on connaissait la période moyenne (ou le temps moyen de chaque cycle) alors on pourrait traduire ces combinaisons en secondes. En prenant les données héritées (période électron), l'estimation montre que ce temps > 10^100^100 s. est bien plus grand que celui d'un cycle de Bulle-Univers ~ 10^20 s. De ce fait, même pour une fin de saturation d'un BEC en gestation, le temps de la Bulle est des milliards de fois trop court pour offrir une chance aboutir. MAis hautement improbable ne veut pas dire nul.
Bien à vous !