Pour en terminer avec
les projets français d’extension du nucléaire indien ,je conclurai sur les services rendus à l’acheteur
..
Dans des articles
publiés sur ce site ( juillet 2017 ) j’ai précédemment rendu compte des diverses possibilités offertes par le CEA Saclay
sur les recherches et moyens dévolus
au nucléaire …Y sont étudiés
les effets des ondes sismiques à
proximité des installations ou dessus et il existe une installation idoine , Tamaris (un moyen expérimental unique en
Europe), l= et des tables vibrantes du laboratoire d’Etudes de Mécanique
Sismique, etc . J’ai
également décrit les divers types d’ondes
accompagnant les séismes et les
catégories d’effets ….. C’est pourquoi
il faut comprendre dans les propositions
gouvernementales française qu’ il s’agira
d’accompagner l’ingénierie par
du développement R&D …..
Au demeurant EDF a
commencé à tirer des leçons des
déboires sur les EPR précédant
et Jean-Bernard Levy entend
reproduire un modèle où EDF n’ intervient pas comme
exploitant mais seulement en tant qu’ingénieriste et aussi comme investisseur…..
Aux termes de l’accord, EDF interviendra en tant que
fournisseur de la technologie EPR. Pour les deux premiers réacteurs, EDF
assurera l’ensemble des études d’ingénierie ainsi que des achats de composants.
Pour les quatre autres unités, une partie de la responsabilité des achats et
des études pourra être confiée à des entreprises locales.Tout cela fait l objet
de pourparlers laborieux et en cours ….
Pour terminer sur une
note réaliste et bien qu’ ayant cité hier le haut niveau de la
science nucléaire indienne je devrais citer la longue liste des incidents de leur site de Tarapur ( 2 REB de160 MW chacun lancé en 1969 et deux réacteurs à eau lourde pressurisée de
540 MW chacun. Lancés en 2006 ) .. L’environnement est
déclaré « maltraité » et
les populations se plaignent …..
Les français
peuvent peut -être en profiter pour comparer
avec leurs conditions : en
Inde, la loi du silence s’applique à l’industrie nucléaire de manière beaucoup
plus stricte que nulle part ailleurs : la vente des radiomètres y est interdite !!!!!
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Revenons en deuxième partie sur les caractéristiques de la
sismologie française….
J ‘en
ai plusieurs fois commenté quelques aspects ici (
juillet et novembre 2017 ) ….Mais
comme je veux en commenter les
traits je reviens sur une description plus détaillée .Et j en
profite pour sinaler à mes lecteurs la documentation Internet /WIKIPEDIA : « Résistance au séisme des installations
nucléaires en France « ….. L article est très complet et est basé sur les
informations ASN /IRSN ….
Pourquoi alors revenir dessus , me direz vous ???? Y a-t-il matière
récente à rajouter à votre base de données ????
Avant de présenter ma réponse
, je dois signaler que la
réglementations ASN n’a rien
rajouté tout récemment et qu’il n’y a pas eu d’évènements
sismiques très notables métropolitains depuis mes articles de novembre 2017 ….
Comment le sais-je ?
C’EST SIMPLE !Je n’ai qu’ à consulter le site RéNaSS -
Réseau National de surveillance sismique sur Internet et intitulé «
Derniers évènements en France métropolitaine et alentours au cours des derniers 15 lours » !!..Allez y et vous
constaterez que les micro séismes enregistrés sont
bien plus souvent dus aux tirs de carrière et explosions que les séismes géologiques !!!!
Mais ce qui est important c’est la délimitation des
zonages fixée par l IPSN et je vous en fournis la carte ci-après
Légende : Le
zonage sismotectonique de la France utilisé par l’IRSN, produit à partir de la
synthèse de données géologiques, géophysiques et sismologiques. Par définition,
les séismes qui se sont produit dans une zone pourraient se reproduire
n’importe où dans cette zone. Selon ce zonage, la France métropolitaine
comporte un peu plus de 80 zones sismotectoniques. Les triangles noirs
indiquent la localisation des installations nucléaires.
A suivre
Pour accéder au
contenu d’un article ancien appeler sur GOOGLE / https://olivierhartmanshenn.blogspot.com.
Et rajouter à la suite le mot
clef ou le nom du chercheur
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