mercredi 24 juin 2015

23/06/2015

Le Monde selon la PHYSIQUE / JUIN 2015 /Dernières nouvelles -suite 5

 Cette suite  de la  partie  scientifique   me semble devoir  être encore plus difficile à suivre  que la précédente….
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Le  choix de la nuance d’ acier  pour la fabrication d’une cuve  de chaudière  nucléaire  est délicat pour de multiples raisons expliquées plus loin  .Pour mes lecteurs les plus fidèles , ce n’est pas une découverte  .Ne se rappellent-ils pas des paroles de PHILIPPE BOULIN  , citées ici dans mon article du 10/03/2015 : « « …..Les sociétés américaines allaient de déboires en déboires au point que Westinghouse nous avait conseillé de mettre 3 cuves en fabrication pour être sûrs d’en avoir une bonne. » !


Diagramme fer+carbone simplifi�.
Diagramme fer+carbone simplifi�.
Le principal problème est scientifique :je le résume trivialement : le diagramme d’état fer- carbone  est une  « pure vacherie » ! J’ai eu la chance  d’avoir été instruit  en métallurgie par le  Pr  M.PRETTRE (Acad des Sc)  et d’avoir visité une des plus  célèbres aciéries   du monde ( celles d’IMPHY  et du génial CHEVENARD) …. Pour établir   correctement  ce diagramme  d’équilibre, il faut   pour  la détermination des  phases de chaque  point x,y laisser refroidir très très  lentement     chaque composition %C  sur x . Si on fait varier les températures rapidement , le diagramme est complétement perturbé  et je pense que vous avez tous entendu parler du phénomène des diverses   modes de  « trempes » destinées  à donner à l'acier par exemple  une microstructure très dure appelée  "MARTENSITE.Pour compliquer les choses et optimiser  les propriétés des   produits obtenus   ( notamment , l’homogénéité  , la ténacité , la   résistance , la durabilité , la soudabilité etc. ) ,comme l'acier n’ est qu’une solution solide de carbone dans le fer , il est  fréquent   d '  observer que divers éléments introduits ou subis  dans cette solution , vont  modifier le Diagramme…….Tout dépend de quoi on part !
Mes lecteurs ne s’étonneront  donc pas si  pour un usage courant ou «  lambda » ,  le producteur ne garantit pas une  composition  ultra précise   ,mais un  ensemble de propriétés…..Alors que  s’est-il donc passé pour les cuves de L l’EPR ????
 Voici les explications données par AREVA ( copier-coller partiel) : « Elles portent aussi sur le laboratoire d’essais mécaniques du Creusot, au sein duquel l’utilisation d’un outil de contrôle des matériaux a été imprécise de 2009 à 2014. Ce second point n’est pas un problème technique pour les pièces fabriquées elles-mêmes mais un dysfonctionnement de la qualité du contrôle qui oblige à réinterpréter des données ou refaire certains essais……..dits de traction à chaud
AREVA, avec l’accord de l’ASN et en concertation avec EDF, a décidé de renforcer par une revue externe son travail de revue interne des sujets de forgeage et de contrôle. Le groupe en confiera la réalisation à un expert indépendant, la société franco-anglaise Lloyd’s Register Apave Limited.
La revue externe débutera le 4 mai 2015 pour une durée minimale de deux mois. Elle permettra à AREVA d’identifier les causes d’éventuels défauts dans les pratiques et le contrôle qualité, ainsi que les mesures à prendre pour poursuivre les améliorations apportées depuis l’acquisition de la forge en 2006. »
Et quelles genre de mesure sont-elles incriminées ainsi, me demandez-vous ?  Il s’agit de  mesures dites de « traction à chaud » réalisées sur un type d’éprouvette ( ou d’échantillon) précis  .  Ce qui me laisse   insatisfait !Mes lecteurs les plus assidus ont lu  ICI  sur mes compte-rendu de « CONTROLE » ‘ASN)comment doivent être réalisés les essais de  résilience et ténacité …..Lorsque des séries d'essais sont effectuées à différentes températures, on peut mettre en évidence la température de transition entre domaine ductile et domaine fragile d'un matériau …..La plupart des aciers de construction sont sensibles au vieillissement, c'est à dire à une fragilisation dans le temps due à un déplacement vers les hautes températures de leur température de transition de ténacité. Et si vous me questionnez à propos  de l’homogénéité d’une grosse masse  et sur l’influence des soudures dans leurs zones   je vous dirai  comme hier ,que le problème peut se compliquer  si votre élaboration de l’acier   laisse passer des zones de fortes hétérogénéité  ( de composition , de propriétés etc. )….    Par exemple pour déterminer la sensibilité au vieillissement d'un joint soudé,on cherche la température de transition sur éprouvette vieillie que l'on compare à la température de transition déterminée sur éprouvette brute de soudage. Il faut donc simuler le vieillissement des aciers par  des  procédures particulières de traitements  dont je ne vous parlerai pas  et être sur de la représentativité des deux modèles d’éprouvettes ……..
 A SUIVRE

  staistiques immediates 
 site ;" olivier-4  nouvel obs " le 23/06/2015  A 14.29 h 

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22/06/2015

Le Monde selon la PHYSIQUE / JUIN 2015 /Dernières nouvelles -suite 4

C  ‘est la  deuxième partie scientifique  du billet d’hier que je présente aujourd’hui aux lecteurs
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-Les calculs du matériau choisi et de  l’épaisseur   de la cuve de la chaudière d’un  réacteur  ( quelqu ’il soit)  sont  présentés  par le constructeur (AREVA)  dans l’avant –projet du  Livre  de procédé  adressé à l ASN ( et même avant )  . C’est donc une phase très préliminaire et qui doit logiquement précéder  le travail de l’élaboration des parties de  la pièce finale ,  leur  forgeage  etc   ….
-Si l ASN    (qui  peut s’appuyer sur les scientifiques   du groupe permanent  ad hoc et des experts de l IRSN )   les conteste   , ASN  peut  ( et doit)  en donner  les motifs  au constructeur  . Toutefois  , s il y a ensuite, par exemple  modification  de la réglementation   française ou européenne  en matière d’appareils travaillant en pression  ,la responsabilité  du constructeur  ne peut alors  être  engagée  DE JURE  a postériori …… Ce qui semble  peut-être avoir été le cas pour les  premières cuves EPR  et pourrait donner  alors lieu  à un litige  financier  et même  juridique  important que je vous laisse a peine entrevoir ! …..
- Il n’est pas question que je développe ici  les  développements très copieux  que nécessitent  le  calcul et  le  design  d’une cuve   de réacteur , LES MARGES PRISES ,  ainsi que le choix de la nuance d’acier    qui devra permettre  son élaboration .  Comme  mes lecteurs s’en doutent surement  ,il faut prendre en compte les pressions et   les températures maxi et mini  possibles de la chaudière   , une fois en régime , puis en repos pour chargement- rechargement combustibles    , mais aussi toute une catégorie  d’occurrences diverses .Depuis 1998 (Alors que le réacteur n°1 de la centrale de Civaux était en maintenance, une fuite d’eau importante – 30 m3 par heure – est apparue sur l’une des deux voies du circuit de refroidissement du réacteur à l’arrêt (RRA) , IRSN /EDF /AREVA     se sont   très minutieusement penchés sur les problèmes de  suivi  et de détection de la «  fatigue thermique » des matériaux ….
- Par ailleurs , lorsque des pièces d’acier ,  sont maintenues  par différents  points de connexion fixes   , et subissent  des variations de température  , soit inhérentes au process, soit accidentelles  , elles   ne peuvent le faire  librement  . Les dilatations et contractions entrainent  des phénomènes de créations de défauts puis    des fissurations ……MA photo vous les détaille  pour le circuit RRA 
Capture.PNG civeaux.PNG
L’ incident de  CIVEAUX   a déclenché la recherche systématique  par EDF  de   l’identification et l’évaluation des risques potentiels de fatigue ; les circuits RRA des autres réacteurs du palier 1 450 MW – soit la même puissance que  Civaux - puis sur tous ceux en exploitation, ont montré qu’il s’agissait d’un problème générique. Toutes les tuyauteries examinées présentaient des fissurations !  ( copier- coller)
« À l’issue de ces 15 années de travaux et de dialogue technique avec l’exploitant, nous comprenons mieux le phénomène », résume Thierry Payen, expert en mécanique des structures à l’IRSN. « L’EPR a été conçu pour éviter toute situation d’exploitation durable avec un mélange nocif de fluides chauds et froids. Les résultats des travaux ont été partagés avec l’industrie nucléaire mondiale, au bénéfice de la sûreté. »

- Les coefficients de dilatation  des  aciers  sont  importants par rapport  à maints solides familiers (12 10-6 /°K pour l’acier contre 4   10-6 pour le verre pyrex  par exemple )  …..Et ils peuvent  beaucoup différer   entre nuances d’acier  ( voir figure) ….
Capture.PNG DILATATION.PNG
 D 'ou l’importance à accorder à l’obtention effective de la composition  de l’acier  préconisé et la  forte réaction de M.CHEVET devant le SENAT  signalée dans mon article d hier …..
 Et nous voici revenu   a un des points les plus importants  et à mettre en exergue : l’élaboration  précise de l’ acier de  la cuve réacteur et la variabilité des  diagrammes d’état fer carbone  photo )  que je vous traiterais ultérieurement …


Capture.PNG diagramme fer.PNG
23:49 Écrit par olivier-4 | Lien permanent | Commentaires (2) |  |  |  | 
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21/06/2015

Le Monde selon la PHYSIQUE / JUIN 2015 /Dernières nouvelles -suite 3

Je vous propose de poursuivre l’audition de M.CHEVET pat le  SENAT, mais je me réserve le droit de sélectionner  les questions des sénateurs  et d’ajouter mon propre grain de sel !
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-2 :  M. ROBERT NAVARRO . «  - Pouvez-vous garantir à la représentation nationale que la centrale de Flamanville sera non seulement fiable du point de vue de la sécurité mais également rentable économiquement ? Vos observations suscitent, en effet, des inquiétudes même parmi les pro-nucléaires dont je fais partie. »
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MON COMMENTAIRE   est déjà  à faire sur cette question /Elle enferme explicitement  plusieurs sujets /
1 /L’anomalie de coulage de betons par du personnel «  mercenaire »  de  BOUYGUES
2/ L’ anomalie de propriétés de résilience  constatées   sur la chaudière  EPR
3 / Les surcouts économiques des retards
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-«  REPONSE DE M.CHEVET  / ( En plusieurs morceaux )
1/ « De façon générale, je rappelle que l'intervention de sous-traitants qualifiés est, pour nous, une nécessité. Bien entendu, l'intervention débridée et non contrôlée de sous-traitants pourrait constituer un danger pour la sécurité. En ce qui concerne EDF, je souligne que l'inspection du travail intervient et cela nous a, par exemple, amené à pointer des dysfonctionnements sur le chantier de Flamanville. La réglementation actuelle met également à la charge d'EDF une obligation de contrôle de toute la chaine de sous-traitants. Le projet de loi sur la transition énergétique vise également à nous donner la mission d'inspecter non seulement les sous-traitants intervenant sur les sites mais également dans leurs activités préparatoires de fabrication dans leurs usines. Nous devons exercer une vigilance toute particulière dans ce domaine.
2/ « S'agissant de la communication sur l'anomalie constatée sur la cuve de l'EPR de Flamanville, le législateur a confié à l'ASN la mission de faire preuve de transparence et c'est pourquoi nous avons dit les choses. Dès lors que cette anomalie nécessitera plusieurs mois d'expertise, nous ne pouvions pas la qualifier autrement que d'anomalie « sérieuse », qui doit donc être traitée avec sérieux »
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Cette question est reprise et reprécisée par M. DANIEL GREMILLET . – «  ? L'anomalie constatée sur les métaux forgés aurait-elle pu être détectée il y a dix ans ? »….. Puis encore par M. JEAN CLAUDE LENOIR , président. : « ………..Concernant l'EPR de Flamanville, le mot « anomalie » interpelle : s'agit-il d'une anomalie au regard des dernières préconisations en matière de sûreté ou par rapport au premier cahier des charges, auquel cas pourquoi cette anomalie n'a-t-elle pas été détectée plus tôt ? »
Et elle débouche ensuite sur une interrogation grave : « Les EPR anglais sont-ils aussi concernés ? Quant à la Chine, j'avais compris que cette information avait été accueillie avec une certaine sérénité. Il reste que cette communication autour de l'EPR de Flamanville a conduit un certain nombre de chroniqueurs à prédire la fin de l'EPR, voire du nucléaire »

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Réponse de M.CHEVET : « L'anomalie sur la cuve de l'EPR aurait-elle été détectée il y a dix ans ? Si elle l'a été aujourd'hui, c'est grâce aux contrôles supplémentaires exigés par la nouvelle réglementation, qui prévoit en particulier une vérification le plus en amont possible de la maîtrise des procédés de production mais qui n'était pas pleinement applicable en 2005, lorsque la cuve a été forgée. Il reste que cette anomalie en était déjà une au regard de l'ancienne réglementation : quel que soit le référentiel retenu, les caractéristiques mécaniques observées sont basses. À ce stade, on sait que le procédé d'élaboration des lingots servant à fabriquer la cuve a été modifié pour les EPR français et chinois. Nous avons demandé à Areva de procéder à une revue générale rétrospective de la forge de ces éléments que l'entreprise a confiée à des auditeurs externes dont les premières conclusions sont attendues en juin. »
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MONCOMMENTAIRE/Il comprendra plusieurs volets,  technique , scientifique  et économique
1 : Les calottes du couvercle de la cuve et du fond de la cuve du réacteur EPR de Flamanville ont été élaborées respectivement en septembre 2006 et janvier 2007 par Creusot Forge. Ce sont ces parties qui sont mises en cause.
Le procédé de fabrication consiste à écraser un lingot conventionnel de forge de 156 tonnes coulé sous vide pour obtenir un disque d’une épaisseur d’environ 450 mm utile. Puis ce disque est  traité thermiquement,  et enfin  embouti pour obtenir une calotte sphérique de 330 mm d’épaisseur.
Les extrémités du lingot de départ  contiennent des concentrations importantes non désirées d’éléments  par exemple  le carbone, qui peuvent dégrader les propriétés mécaniques de l’acier. Le procédé de fabrication    consiste  normalement  à  savoir conduire  les traitements  ( en température  programmée)   pour éliminer ces zones.
Il est clair  que  1° /si les caractéristiques du lingot de départ   se  situent  déjà hors du cahier des charges prévu  2°/ si  le métallurgiste  n’a pas    une maitrise exacte des phases du  traitement  de diffusion et d’ « épuration  du carbone »  qui suit  ,3) °   S’il ne possède  pas les moyens ou la compétence pour juger de la composition de son acier «  final »  (avant l’emboutissage) , alors   de graves mécomptes finaux  peuvent résulter .C’est la responsabilité du BUREAU D’ASSURANCE QUALITE   de la fabrication de la chaudière  de ne pas se limiter à la  simple vérification  d’une   Norme  Technique Règlementaire    mais d’apporter   toutes les assurances nécessaires ( voir la suite scientifique  de l’article)
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Or Areva a proposé à l’ASN en septembre 2012 de réaliser des essais destructifs de traction et de résilience sur la calotte supérieure d'une autre cuve qui était initialement destinée à un  projet de réacteur EPR ailleurs . Areva a justifié ce choix par le caractère comparable des deux programmes techniques de fabrication.
Areva a réalisé des essais mécaniques dans des zones représentatives, qui ont donné des valeurs de résilience   (   la capacité d’un matériau à absorber de l’énergie sous l’effet d’un choc.)       entre 36 Joules et 64 Joules, pour une moyenne de 52 Joules, inférieure à la limite réglementaire (60 Joules ).
Areva a également mesuré la teneur en carbone dans une carotte centrale réalisée sur ce couvercle, qui a mis en évidence une teneur en carbone supérieure à celle attendue (0,30 % pour une valeur visée de 0,22 %).
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  MON COMMENTAIRE ( la partie scientifique)
 A suivre

 statistiques instantanées :le 21/06/2015   A 18.48  H
Titre
Sciences et physique nucléaire avec o.hartmanshenn
Description
informations,nouveaux résultats , critiques et commentaires d ’actualité sur la physique nucléaire , l'enrichissement de l'uranium, lamécanique quantique, la théorie des cordes, la cosmologie par un ancien du CEA



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18:50 Écrit par olivier-4 | Lien permanent | Commentaires (0) |  |  |  | 
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20/06/2015

Le Monde selon la PHYSIQUE : Dernieres nouvelles suite 2

Trois ans après Fukushima  , l’information se libère , les analyses s’affinent ,  les conséquences  économiques et sociétales  se précisent   ETC….. Je vous avais laissé entendre  dans mon billet d’hier  que je  vous présenterai le  dernier rapport d’ IRSN   sur le sujet ….. Mais je me suis aperçu que j’ai mieux à faire  et je donne pour aujourd’hui la priorité  aux dernières nouvelles provenant de l’Autorité de Sureté Nucléaire  ASN  …..Pourquoi ?
Il se trouve   que  M. Pierre-Franck Chevet,  Président de l’ASN  a été   auditionné le 20 mai 2015, par la Commission des Affaires Economiques du Sénat. …..   Et que son exposé vient d’être diffusé sur   le site internet de ASN …… le lien suivant .http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20150518/eco.html vous permettrait de le lire
Je me demande toujours pourquoi  nos sénateurs  à qui  la Constitution  ne mendie  même pas  un quelconque droit de  légiférer  EN DERNIERS  , ont-ils  cependant le droit d’interroger les bons experts sur les bonnes questions ( et qui les leur  suggèrent ,  compte tenu  de leur culture  pas typiquement scientifique ?) …..Peut-être, est-ce pour cela  qu’ ils se présentent comme économistes  me diriez-vous… ? Tant pis car  c’est toujours ça de gagné !…… Mais  en transpirera-t-il quelque chose jusqu’à nos députés ?
Je n’ai pas l’intention,  compte tenu de l’importance des  questions posées par les sénateurs  et des réponses  de M .CHEVET  ,   de vous faire un copier-coller  de la totalité  .  Ce serait bien trop long pour une majorité de lecteurs   qui s’en vont  au bout de 2 pages internet  scientifiques … Je vous présenterai à la place   ma  propre sélection   avec quelques citations  et les commentaires  de certains sénateurs  ET LES MIENS Sénat - Un site au service des citoyens

COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ECONOMIQUES


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 1/  - Question  de Ladislas Poniatowski. - « …. Je rappelle  que les États-Unis ont prolongé de vingt ans la durée de vie de leurs centrales nucléaires. Comment peut-on l'expliquer et cela signifie-t-il que l'autorité de sureté nucléaire de ce pays est moins exigeante que la nôtre ? »
-Réponse  de M.CHEVET : « Pour répondre à votre seconde interrogation, les États-Unis n'ont pas la même philosophie que la nôtre : ils ont pour priorité le maintien de la sûreté nucléaire tandis que nous nous efforçons de la faire progresser. Ce principe général d'amélioration continue, qui prévaut, en France, nous conduit à moderniser les centrales nucléaires existantes plutôt que de se limiter à vérifier leur bon fonctionnement. La conception française repose également sur l'idée que l'alternative à la prolongation des centrales est la construction de nouvelles entités, avec des normes de sécurité plus élevées. Concrètement, cela amène à s'efforcer d'étendre les caractéristiques de sécurité de l'EPR aux centrales existantes : nous avons engagé des discussions sur ce sujet techniquement complexes avec EDF »
-Mon commentaire :Il faut toujours se poser la question  comme  BLAISE PASCAL : « Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà » et  relier  la réponse    à une situation du passé et non pas  seulement du présent …Il a fallu aux Américains   , l’accident de Three  Miles Island (T.M .I) , pour arrêter de développer leur nucléaire …Et les règles  de la NRC ( leur autorité de sureté)   n’en n’ont pas tiré pour autant   un durcissement incompatible  avec un fonctionnement industriel  rentable et sûr du nucléaire , puisqu’ ils vont  redémarrer  de nouvelles tranches …Certes WESTINGHOUSE   est devenu TOSHIBA  et les USA  ne négocient plus  des EPR ! …Mais prendraient ils le risque de prolonger leurs centrales jusqu’à 60 ans   s’ils craignaient un nouveau TMI   par  laxisme de la NRC ou de leurs exploitants nucléaires ? Un ami m’a avoué que les américains  préféraient  pour l’instant  accepter les risques  du développement  national du gaz et du pétrole de schiste ….  mais je vous laisse le soin de  découvrir  si c’ est par souci de rentabilité  financière  immédiate   , de géopolitique énergétique   etc … ( consulter le site de J.M JANCOVICI  à ce sujet) !
Au demeurant , il est permis de se demander  si la construction de  nouvelles entités  nucléaires  (  les générations  3 ou 4) est  entièrement   à prendre en compte   PART OUT   avec  les  normes de sécurité    maxi   issues de l’accident du JAPON ….Je n’ai jamais soutenu le développement d’un nucléaire  bâti sur un niveau de  risque sismique  ,maritime  ou  climatique  significatif  voire   important  … et d’ailleurs  dont l’acceptation est à redéfinir. C’est pourquoi, je surveille  avec attention   ce que certains pays à géologie  sismique «  fertile » ou « chahutée »   veulent développer  en nucléaire ( typiquement  ,  CHINE   /TURQUIE/INDES) .
 A suivre




12:18 Écrit par olivier-4 | Lien permanent | Commentaires (0) |  |  |  | 
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19/06/2015

Le Monde selon la Physique / Petites nouvelles du mois

C’est sous ce titre là que je vais désormais vous présenter les sorties mensuelles des principaux magazines scientifiques que je reçois
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Dans la RECHERCHE de juin 15 je me suis intéressé particulièrement aux sujets suivants :
-Neurosciences. Comment l'empathie naît chez l'Homme : réponse  commune aux grands simiens
-Fin tragique d'une légende des mathématiques ; : )De retour de Norvège où il venait de recevoir le prix Abel, le mathématicien John Nash, 86 ans, est mort  dans le New Jersey, dans le taxi qui le ramenait de l’aéroport.
-Les climato-sceptiques à l'assaut de l'Académie des sciences : C OURTILLOT  continue son travail de lobbying
-US 708, étoile "hypervéloce" : « C’est exactement le même principe qu’une fronde »
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Dans la  RECHERCHE de   juillet-aout ( voir la photo) on trouve ,avec de grandes signatures  un recensement de sujets  groupés autour  de LA LUMIERE , voici les secteurs concernés : l énergie ,internet ,la mécanique quantique  , l’électronique et les lasers , l’espace et la santé …En majorité je vous ai déjà présenté les sujets ici !
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Dans le  POUR LA SCIENCE  de juin j’avais trouvé intéressant l’article sur « La géométrie aléatoire/Nouvel eldorado  mathématique «  ,  consistant à se servir d une sphère pour former un espace où la distance entre deux points quelconques est une quantité aléatoire : les mathématiciens utilisent ce résultat, nommé carte brownienne, pour ouvrir  un nouveau champ d'exploration.
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 Comme la revue du CEA   intitulée « CLEFS » ne parait plus qu’ une fois l’an  , je me suis abonné à leur mensuel  « LES DEFIS DU CEA »  et dont je vous parlerai la prochaine fois

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DERNIERES NOUVELLES DE  IRSN / COPIERCOLLER  LE PARISIEN"

1°/Sûreté nucléaire : fermeture de deux sites de l'IRSN, 250 salariés en grève

Environ 250 salariés de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire se sont mis en grève jeudi pour protester contre la renégociation de l'accord d'entreprise mais aussi contre la fermeture effective de deux sites. C'est la deuxième fois depuis sa création en 2002 qu'une mobilisation de ce genre a lieu au sein de l'établissement public.

2):

Nucléaire : les 6 leçons de l'IRSN sur Fukushima

19 juin 2015
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié un rapport 4 ans après l’accident de Fukushima. Il analyse les facteurs organisationnels et humains de la catastrophe à partir des témoignages disponibles. le texte est remarquablement clair et je vous en parlerai demain !

16:24 Écrit par olivier-4 | Lien permanent | Commentaires (0) |  |  |  | 

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