jeudi 30 juin 2016

  • Le Monde selon la PHYSIQUE ( Physics world com) juin 2016 -3 fin

      
    Je termine par 4 petits résumés et une traduction complète intéressante
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    14

    Experiment is first to see kicking photons heat up nanoparticles

    Breakthrough could lead to measurements of quantum-state evolution due to gravity

    L'effet de réchauffement produit   par de petits "coups" de photons  entrant en collision avec une particule microscopique a été mesuré pour la première fois par des physiciens en Suisse. Ces collisions ont fixé une limite fondamentale sur la façon dont des particules peuvent être refroidies lorsqu'elles sont confinées dans des pièges optiques. Une meilleure compréhension de cet effet pourrait conduire à des expériences dans lesquelles une particule piégée serait d’abord  mise dans un état quantique bien défini. De telles particules pourraient ensuite être utilisées pour étudier la façon dont ces états évoluent sous l'influence de la gravité.
    L’expérience, est le fruit d’une équipe dirigée par Lukas Novotny de l'ETH Zurich sur des nanoparticules de silice d'approximativement 50 nm de rayon dans un piège optique utilisant un laser infrarouge, avant de viderla quasi-totalité de l'air pour créer un ultravide dans la chambre.
    MON COMMENTAIRE /Confiner quelques particules et les refroidir un maximum pour essayer de  voir si possible  l effet de la gravité dans leur état fondamental   me semble un programme difficile …
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    15 :

    How LIGO's merging black holes formed from two massive stars

    Simulations give a backstory to the first ever detection of a gravitational wave

    Krzysztof Belczynski et Tomasz Bulik de l'Université de Varsovie ont uni leurs forces avec celles de Daniel Holz de l'Université de Chicago et Richard O'Shaughnessy de l'Institut de technologie de Rochester  pour utiliser un modèle numérique de l'évolution stellaire et esquisser les événements qui ont mené à la création de GW150914. Leurs simulations suggèrent que l'histoire de GW150914 a commencé il y a environ 12 milliards années - seulement deux milliards d'années après le Big Bang - avec la naissance de deux étoiles énormes, chacun ayant environ 40-100 masses solaires.
    L'équipe estime que la conversion des étoiles en trous noirs est arrivée relativement rapidement  - en un peu plus de cinq millions d'années.  Ce système trou noir binaire a existé pendant encore 10 milliards d'années, avec les deux objets en spirale lentement  l un dans l'autre avant que la fusion ait  eu lieu. Cela a créé GW150914, qui a ensuite pris 1,2 milliards d'années pour atteindre la Terre.
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    MON COMMENTAIRE /Cela semble cohérent avec le modèle standard de la cosmologie sur l’évolution des très grosses étoiles d’hydrogène
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    16

    UK physics faces huge uncertainty after EU referendum result

    Researchers voice concern over UK decision to leave the European Union


    Les physiciens au Royaume-Uni viennent d’accepter la décision de choc prise par l'électorat britannique de quitter l'Union européenne (UE). Le retrait suit le référendum national d'hier, qui a abouti à 51,9% des électeurs qui choisissent de partir. Le verdict dramatique jette de nombreuses questions profondes et inquiétantes sur la façon dont la physique au Royaume-Uni se comportera en tant que membre non-UE.
     MON COMMENTAIRE /L’article original en anglais de MICHAEL BANKS   est tellement empli de données financières , budgétaires et même économiques  que je me suis refusé à prendre cela pour de la physique de découverte !!!Je vous laisse par conséquent le soin de le traduire vous-même !!
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    17 :

    KM3NeT neutrino sea-scope takes shape

    Collaboration unveils detailed plans for world's largest neutrino array


    Un consortium de physiciens européens envisage la construction d'un vaste détecteur de neutrinos sur le plancher de la mer Méditerranée («  Science »), . Le télescope cubique Kilomètrique à Neutrino (KM3NeT) va utiliser des chaînes de détecteurs de rayonnement disposés dans un réseau 3D pour mesurer la lumière émise lorsque les neutrinos très occasionnellement interagir avec l'eau de mer environnante.
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    MON COMMENTAIRE /Pour l instant nous avons déjà le US IceCube neutrino observatory at the South Pole,  qui fonctionne  .Mais les européens eux n' ont rien !(" la fourmi n est pas prêteuse , c est là son moindre défaut etc ..."

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    18 Une traduction complète poutr finir le mois de juin
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    Relativistic codes reveal a clumpy universe



     Un  nouvel ensemble des codes qui, pour la première fois, seraient en mesure d'appliquer la théorie générale complète de la relativité d'Einstein pour simuler comment notre univers a évolué, vient d’être développés indépendamment par deux équipes internationales de physiciens. Ils ouvrent la voie aux cosmologistes pour confirmer si nos interprétations des observations de la structure à grande échelle et de l'expansion cosmique nous nous racontent une histoire vraie.
    L'impulsion pour développer des codes conçus pour appliquer la relativité générale à la cosmologie découle des limites des simulations numériques traditionnelles de l'univers. Actuellement, ces modèles invoquent la gravité newtonienne et supposent un univers homogène pour décrire l'expansion cosmique, pour des raisons de simplicité et de puissance de calcul. Sur les plus grandes échelles l'univers est homogène et isotrope, ce qui signifie que la matière est répartie uniformément dans toutes les directions; mais sur de plus petites échelles  l'univers est clairement inhomogène, avec de la matière agglomérée dans les chaînes de galaxies et des filaments de matière noire assemblés autour de vastes espaces vides.
    L'expansion serait inégale?
    Cependant, l'expansion de l'univers pourrait être déroulée à des vitesses différentes dans des régions différentes, en fonction de la densité de matière dans ces zones. Lorsque la matière est densément agglutinée, sa gravité ralentit l'expansion; alors que dans les volumes relativement vides, l'univers peut se développer sans entrave. Cela pourrait affecter la façon dont la lumière se  propage à travers ces régions ;ce qui se manifesterait  dans la relation entre la distance à des objets de luminosité intrinsèque connue (ce que font  les astronomes qui  se réfèrent à des bougies  standard, par lequel nous mesurons la distance, sur la base de la luminosité avec laquelle ils nous apparaissent) et leur redshift cosmologique.
    Dernièrement James Mertens et Glenn Starkman de Case Western Reserve University dans l'Ohio, en collaboration avec John T Giblin au Kenyon College, ont écrit un tel code; tandis que Eloisa Bentivegna de l'Université de Catane en Italie et Marco Bruni à l'Institut de Cosmologie et Gravitation à l'Université de Portsmouth ont développé indépendamment un second code similaire.
    Volumes vides rapides et agroupements lents
    Les distances des supernovae et leurs redshifts cosmologiques sont liés les uns aux autres d'une manière spécifique dans un univers homogène, mais la question est, selon Starkman: «Sont-ils liés de la même manière dans un univers grumeleux" La réponse à cela aurait  des répercussions évidentes sur le taux d'expansion de l'univers et la force de l'énergie sombre, qui peut être mesurée en utilisant des bougies standard tels que les supernovae. (1A)
    Le taux d'expansion de notre univers est décrit par le paramètre "Hubble". Sa valeur actuelle de 73 km / s / Mpc est calculée en supposant un univers homogène. Cependant, Bruni et Bentivegna ont montré que sur les échelles locales, il y a de larges variations, avec dans les vides une expansion jusqu'à 28% plus rapide que la valeur moyenne du paramètre Hubble. Ceci est contrebalancé par le ralentissement de l'expansion dans les amas de galaxies denses. Cependant, Bruni avertit qu'ils doivent "être prudent, car cette valeur dépend du système spécifique que nous avons utilisé pour  la coordination". Alors que l'équipe américaine a utilisé le même système, il est possible que cela crée unbiais de l'observateur et qu'un autre système puisse conduire à une interprétation différente de cette variation.
    Les codes ont également été en mesure de se prononcer sur un phénomène connu sous le nom de «réaction de retour", qui est l'idée que la structure à grande échelle peut affecter l'univers autour de lui de telle façon que l'énergie  en apparaisse masquée et  sombre. En exécutant leurs codes, les deux équipes ont montré, dans les limites des simulations, que la quantité de réaction de retour est suffisamment faible pour ne pas tenir compte de l'énergie sombre.
    La boîte à outils d'Einstein
    Bien que le code de l'équipe américaine n'ait pas encore été publiquement libéré, le code développé par Bentivegna est lui disponible. Il fait usage d'une collection de logicielsgratuits appelé Toolkit Einstein, qui comprend un logiciel appelé Cactus. Cela permet au code d'être développé par le téléchargement de modules appelés "épines" qui effectuent chacun des tâches spécifiques, telles que la résolution des équations de champ d'Einstein ou le calcul des ondes gravitationnelles. Ces modules sont ensuite intégrés dans l'infrastructure de Cactus pour créer de nouvelles applications.
    "Cactus était déjà en mesure d'intégrer les équations d'Einstein avant que je commence à travailler sur mes modifications en 2010", dit Bentivegna. "Ce que je devais approvisionner c’ était un module pour préparer les conditions initiales pour un modèle cosmologique où l'espace est rempli de matière qui est inhomogène sur des échelles plus petites, mais homogène sur les plus grandes."
    Regarder vers l'avant
    L'équipe américaine dit qu'elle publiera son code pour la communauté scientifique bientôt et indique qu'il fonctionnera encore mieux que le code Cactus. Cependant, Giblin estime que les deux codes sont susceptibles d'être utilisés également dans le futur, car ils peuvent fournir une vérification indépendante les uns des autres. "Ceci est important car nous commençons à être en mesure de faire des prédictions sur les mesures réelles qui seront faites à l'avenir et en ayant deux groupes indépendants qui travaillent avec différents outils  c’est un contrôle important», dit-il.
    Les jours deS simulations numériques avec la gravité newtonienne sont ils désormais comptés? Pas nécessairement, dit Bruni. Même si les codes de la relativité générale sont très précis, les ressources informatiques immenses dont ils ont besoin signifient que pour  la réalisation du détail de simulations de gravité newtonienne, il faudra encore  beaucoup de développement de code supplémentaire.
    "Cependant, ces simulations de la relativité générale devrait fournir un point de référence pour les simulations newtonienes», dit Bruni, "que l'on peut ensuite utiliser pour déterminer à quel point la méthode newtonienne est exacte. Ils représentent un grand pas en avant dans la modélisation de l'univers dans son ensemble ».
    Le travail des équipes est publié dans Physical Review Letters (116 251301; 116 251302) et Physical Review D.
    A propos de l'auteur
    Keith Cooper est un journaliste scientifique basé au Royaume-Uni
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     Mon commentaire :L’emploi des équations d’Einstein  ne m’a toujours pas  paru cohérent dans sa logique si appliqué  à toutes les échelles    et j’ai signé des articles militants  pour m’écarter de l’hypothèse  copernicienne ( homogénéité + Isotropie ) ^^permanente ….Le grand ALBERT  ne s’est jamais targué  d’ être  Normand    et de pouvoir dire pour une échelle donnée ;p’tet ben qu’oui !p’tet ben qu’non. Or c’est peut être le raffinement que sont en train de  choisir les auteurs de ces codes  ……Alors expliquez-moi  , comment  un code bon pour un volume d’Espace  restreint très inhomogène  et même grumeleux   peut  soudain  apparaitre comme impeccable pour une immensité étendue ….Oh je sais  (pour m en être servi) que les mathématiciens ont méthodes et algorithmes pour  lisser des courbes expérimentales «   zigzagantes » ou des  surfaces imparfaites …..Le tout est de savoir si  LES LOIS parfois subtiles du réel ne   disparaissent pas avec ce genre de traitement !!!




mercredi 29 juin 2016

  • Le Monde selon la PHYSIQUE ( Physics world com) juin 2016 -2

      SUITE DE MES RESUMES
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    7 :

    Quantum simulator entangles hundreds of ions



    Plus de 200 ions de béryllium viennent d’être  mis en oeuvre dans une expérience record réalisée par les chercheurs du NIST aux États-Unis. Les ions agissent comme des bits quantiques (qubits)porteurs d'informations et peuvent être utilisés pour simuler des phénomènes physiques tels que la supraconductivité et le magnétisme, lesquels peuvent être parfois  très difficiles à modéliser en utilisant des ordinateurs classiques. Cette technique d'intrication, qui implique 10 fois plus d'ions que  celles  des efforts précédents, pourrait être utile pour le développement de meilleures horloges atomiques.

     Justin Bohnet et ses collègues au NIST ont  piégé  219 ions béryllium-9 dans un piège de Penning - q en utilisant des champs électriques et magnétiques. Les ions forment un disque 2D  de seulement un ion d'épaisseur et d'environ 1 mm de diamètre. Le disque tourne à une fréquence d'environ 180 kHz.
     La répulsion électrique entre les ions chargés positivement les amène à s’auto-organiser en un réseau triangulaire. Chaque ion a un spin qui peut pointer vers le haut ou vers le bas le long de l'axe z du piège. Les chercheurs ont jeté une lumière laser sur les atomes, ce qui crée une interaction entre les  spins voisins qui dépend de leur orientation relative (vers le haut ou vers le bas). Cette interaction "Ising" se retrouve également dans certains matériaux magnétiques, ce qui est la raison pour laquelle ces systèmes se révèlent être utiles pour  une sorte de  simulation quantique du magnétisme.
    MON COMMENTAIRE/Chaque mois nous apporte des manips d intrications entrainant records par ci , records par là ! Les auteurs pensent ensuite à citer des tas d applications potentielles pour valoriser leur apparition dans ce livre des records un peu particulier !!!  Sans remettre en question le travail  de BOHNET  je m impatiente  de les voir apparaitre   toutes ces futures belles manips utiles !
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    8 :

    Lasers transform infrared into broadband white light



    Une nouvelle façon de créer de  la lumière blanche à large bande en utilisant une diode portable laser infrarouge pas chère vient d’être développée par des chercheurs en Allemagne. La technologie utilise des effets non linéaires dans un, matériau facile à produire, amorphe spécialement conçu pour convertir le rayonnement infrarouge en lumière visible à large bande. La lumière émise est également très directionnelle , ce qui est utile pour les appareils de haute résolution spatiale tels que les microscopes. Il pourrait aussi avoir des applications dans t l'éclairage affiché pour les systèmes de projection.
    L'ancienne ampoule à incandescence rayonne uniformément dans toutes les directions, et son homologue plus récent, plus efficace, la diode électroluminescente (LED), envoie de la lumière dans toutes les directions mais vers l'avant. Ceci est utile pour éclairer une pièce ou une télévision, mais des applications telles que des spectacles de lumière et de la microscopie nécessite un éclairage directionnel.
    Les lasers sont très bien ciblés, mais ils fournissent également une longueur d'onde quasi-unique , ce qui est souvent indésirable - ça donne une image très anormale sous un microscope, par exemple. Les technologies actuellement disponibles pour fournir un faisceau très focalisé de lumière blanche reposent sur des effets non linéaires dans, par exemple, des fibres à cristaux photoniques. Pour exciter ces effets, de  hautes puissances laser sont nécessaires, ce qui augmente   les coûts et  les niveaux d'énergie des technologies.
    Une nouvelle solution a été développée par Stefanie Dehnen, Sangam Chatterjee et ses collègues de l'Université Philipp de Marburg en Allemagne, qui ont synthétisé une substance luminescente (un matériau qui émet une longueur d'onde lorsqu'il est irradié par un autre) comprenant de l'étain-sulfure entouré par des groupes organiques. Lorsqu'il est exposé à un rayonnement infrarouge, les électrons délocalisés entourant le noyau en fer-sulfure absorbent la lumière et deviennent excités. S'ils avaient utilisé une molécule cristalline, dit Chatterjee, la lumière serait similaire à celle d'un pointeur laser vert.
    Cependant, la molécule synthétisée par le groupe Dehnen reste structurellement amorphe – C’ est une poudre blanche - avec les groupes organiques orientés de façon aléatoire. Dans ce contexte, il n'y a pas un seul réseau à fréquence constante ou vibratoire, de sorte que la lumière émise ne dispose pas d'une fréquence pure, mais est plutôt large bande
    MONCOMMENTAIRE /J e trouve la manip astucieuse ; elle met à profit la désorganisation de la phase amorphe , donc des tas de réponses    locales différentes

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    9 :

    Chiral molecules spotted in interstellar cloud

     

    Possible precursors of life detected outside of the solar system for the first time


    Les scientifiques pourraient avoir fait un pas de plus pour comprendre comment la vie est apparue sur Terre, puisque des molécules chirales ont été détectées pour la première fois en dehors du système solaire. Les molécules chirales, qui jouent un rôle crucial dans la chimie de la vie, existent dans deux structures différentes qui sont des images miroir l'une de l'autre. Bien que le type de molécule détectée (oxyde de propylène) ne constituent pas une nouveauté  biologique, sa découverte suggère que les molécules biologiquement pertinentes peuvent exister en dehors du système solaire. Cela suggére que les précurseurs de la vie pourraient exister ailleurs dans l'univers.
    Tout comme des mains humaines - qui sont des images en miroir les unes des autres, mais pas identiques - des molécules chirales sont désignées en fonction de leur droite et gauche. Lachiralité est une propriété importante de la vie et la plupart des processus biologiques sont «homochirales» - elles sont très sélectives en termes de chiralité des molécules impliquées. Par exemple, la plupart des acides aminés présents dans les organismes vivants sont gauches, alors que la plupart des sucres produits par la nature sont dextres.
    De nombreux scientifiques pensent que les molécules chirales sont un élément important comme précurseur "pré biotique" à la vie. Des molécules chirales plus âgées que la Terre elle-même ont été repérées dans des météores et des comètes, ce qui suggère que la vie peut avoir des origines extraterrestres. En conséquence,  les astrobiologistes  qui étudient l'émergence possible de la vie sur d'autres planètes sont désireux de comprendre où les molécules chirales prébiotiques sont formées dans l'univers.
    Cette dernière découverte a été faite par des scientifiques travaillant sur l'enquête Interstellar prébiotique. Ils ont observé l’oxyde de propylène dans le Sagittarius B2 (N) un  nuage interstellaire, qui se trouve à environ 390 années-lumière du centre de la Voie lactée. L'oxyde de propylene a la formule chimique CH3CHCH2O et est utilisé dans la production de matières plastiques. L'équipe a d'abord repéré la molécule en utilisant le télescope de Green Bank, qui est un télescope de radio basée en Virginie-Occidentale. Les chercheurs ont détecté deux raies spectrales associées à l'absorption des ondes radio par l'oxyde de propylène. Cependant, ce ne fut pas une  preuve suffisante  pour être considérée comme une découverte parce qu'ils étaient incapables de détecter une troisième ligne associée à la molécule. Cette ligne manquante était à une radiofréquence qui est difficile à détecter dans l'hémisphère nord, l'équipe a uni ses forces avec des astronomes travaillant sur l'Observatoire de Parkes en Australie - qui a détecté la troisième ligne spectrale.
      MON COMMENTAIRE/Si  on trouve ce genre de molécules , c’est du à l’effet ionisant des rayonnements spatiaux  ( U.V notamment) mais pour que la vie se développe il a fallu ensuite que ce rayonnement initial très dur  soit atténué par des créations d’atmosphères   et c’est le privilège de certaines planètes  de permettre cette bio chimie en plusieurs phases
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    LIGO detects second black-hole merger

    "Boxing Day event" confirms the dawn of gravitational-wave astronomy


    Sur les talons de leur première observation directe révolutionnaire, des ondes gravitationnelles annoncées en Février de cette année, les collaborations LIGO et Virgo ont identifié un deuxième événement  d’ondes gravitationnelles dans les données de l'interféromètre  de l’Observatoire Gravitational-vague Advanced Laser (Aligo  aux Etats Unis. L'observation a été faite le 26 Décembre 2015, juste trois mois après le premier événement des ondes gravitationnelles qui  a été détecté le 14 Septembre à 2015.
    Les ondes gravitationnelles sont des ondulations dans le tissu de l'espace-temps, et comme la première détection, cette dernière a été le signal généré par la collision de deux trous noirs. Cette fois, les trous noirs pesaient 14 et 8 masses solaires et ont fusionné pour former une seule masse de 21 masses solaires en trou noir, à quelque 1,4 milliards d'années lumière (440 Mpc) .
    Le soi-disant «événement Boxing Day" est officiellement surnommé GW151226. En Octobre 2015, LIGO a enregistré un autre événement possible, baptisé LVT151012, qui était en dessous du seuil de détection officielle. LIGO a donc détecté trois événements dans les quatre mois d'observation depuis qu'il a été mis à niveau par  Aligo. Avec ce coup d'envoi de l'ère de l'astronomie des ondes gravitationnelles, les chercheurs peuvent maintenant commencer à contraindre des prédictions sur la population de trous noirs dans l'univers.
    Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui à la conférence AAS à San Diego, le porte-parole LIGO Gabriela González a déclaré: «Nous sommes très fiers de ce qui est le début d’ astronomie  des ondes gravitationnelles-. Il faut beaucoup de gens, de physique et d’ingénierie pour construire ces instruments exquis... et ils ont détecté ces ondes gravitationnelles très clairement ".---------
    MON COMMENTAIRE /Il a fait l’objet de mes deux notes récentes  à  L’ OBS
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    11 :

    Twisted light beams sent 143 km across the sea

    Orbital angular-momentum states transmitted between Canary Islands
    Des faisceaux laser encodés avec un moment cinétique orbital (OAM) ont été envoyés  entre deux îles des Canaries et c est un record de 143 km. Réalisé par des physiciens basés en Autriche, cette distance est de 50 fois plus grande  que leur propre précédent record pour la transmission de ces "lumières torsadées". L'équipe explique que les résultats montrent qu'il devrait être possible d'encoder des données  pour les communications classiques et quantiques, y compris la transmission de données vers et depuis les satellites
    MON COMMENTAIRE / Je n ai pas bien compris s il s agit de polarisation circulaire   « entremélées » ou de polarisations rectilignes fixes liées   et je prie les lecteurs de  se référer à mon lien ( le titre anglais )
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    12 :

    Atomic clocks in space could detect gravitational waves

    System could complement LISA and LIGO, say physicists


    Une proposition pour un détecteur des ondes gravitationnelles par deux horloges atomiques spatiales vient d’être  dévoilée par les physiciens aux États-Unis. Le système consiste à placer deux horloges atomiques dans différents endroits autour du Soleil et  les utiliser pour mesurer de minuscules changements dans la fréquence d'un faisceau laser brillant d'une horloge à l'autre. Les concepteurs affirment que le détecteur complétera le détecteur des ondes gravitationnelles spatiales LISA, qui devrait  se lancer en 2034.

     Shimon Kolkowitz et Jun Ye de JILA dans le Colorado ont rejoint Mikhail Lukin et ses collègues de l'Université de Harvard pour une proposition de détecter des ondes gravitationnelles en utilisant deux horloges atomiques spatiales. Chaque dispositif serait une horloge atomique , qui est un chronométreur extrêmement précis  et qui utilise la fréquence d'une transition atomique pour mesurer le temps. Les atomes sont piégés dans un réseau optique 1D qui est une onde stationnaire créée par réflexion de la lumière laser à partir d'un miroir. Ceci est un moyen très efficace de protection contre les atomes du bruit externe qui peut dégrader les performances de l'horloge.
    MON COMMENTAIRE /Je ne vois pas appliquer ce dispositif au LIGO   terrestre  et comme la future manip spatiale pour le tester vraiment  est prévue en  2034  on a le temps !!!!!
     A SUIVRE



lundi 27 juin 2016

  • Le Monde selon la PHYSIQUE ( Physics world com) juin 2016 -1

    Plus on se rapproche des vacances plus les scientifiques publient !Je dois donc vous présenter un maximum de résumés  pour ce copieux mois de juin  ( première tranche )
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    1 :

    Huge magma reservoir could be lurking under South Korean island

    New seismic-tomography model reveals an unexpected feature
    Un réservoir inattendu et massif de magma pourrait se cacher sous l'île sud-coréenne de Ulleung-do dans la mer du Japon. Cette caractéristique surprise est apparue dans un nouveau modèle de tomographie sismique de la région qui a été créé par des  géophysiciens en Suisse et aux Pays-Bas.
    La région autour des îles japonaises est d'un intérêt considérable pour les géologues, car elle se trouve à l'intersection de plusieurs plaques tectoniques. A ces frontières des plaques convergentes, r se déplacent  dans le manteau -…D’où  une forte occurrence de grands tremblements de terre et la formation d'arcs  volcaniques. Pour mieux comprendre ces phénomènes dangereux - en particulier les processus de rupture qui conduisent à de grands tremblements de terre - de nombreuses tentatives ont été faites pour décrypter la croûte et  le  manteau autour du Japon.
    La méthode  utilise les ondes sismiques, générées soit par des tremblements de terre soit  des explosions,  et crée des modèles 3D de la structure de la Terre. Les seismologuess Saulė Simutė  et Andreas Fichtner  ‘( Swiss Federal Institute of Technology Zurich ) ont utilisé des données sismiques à partir de 58 tremblements de terre différentes et  impliqué la recherche à un total de 5500 ensembles de données de formes d'onde. Ceux-ci ont été utilisés pour améliorer itérativement  des simulations  d’ondes sismiques et  après avoir  opéré  sur deux supercalculateurs différents  ont pu  créer un modèle structurel pour  faire correspondre les données.
     MON COMMENTAIRE /Je ne suis pas géologue  mais me tiens au courant …..Il se trouve que de nombreuses tentatives de prévision des séismes  ont été réalisées sans succès …. Que d’énormes moyens calculs soient consacrés au dépouillement de toutes les ondes  enregistrées sur un contexte géographique donné ,   en fournissent après coup  un répertoire explicatif …MA FOI TANT MIEUX …. Mais ça ne fera pas avancer des prévisions précises  de déclanchement de séisme  d’un seul iota !
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    2 :

    New Horizons lifts the lid on Pluto's peculiar polygons

    Convection cells create the patchwork surface of Sputnik Planum, say scientists

    L’observation d’un patchwork de polygones sur la surface d'une vaste plaine de glace sur Pluton vient d’être réalisée  et se crée par  conduction  de chaleur depuis  l'intérieur de la planète naine. Telle est la conclusion de deux équipes indépendantes de scientifiques qui ont combiné les données de la mission New Horizons de la NASA avec des simulations informatiques pour acquérir une meilleure compréhension de Spoutnik Planum - la région plane où les polygones mystérieux existent. Une conséquence importante du processus de convection serait que la surface de Sputnik Planum pourrait être âgée de moins d'un million d'années, ce qui en fait l'une des dernières surfaces connues dans le système solaire.
    La sonde New Horizons de la NASA a atteint Pluton en Juillet 2015, ce qui en fait la première mission d’exploration de  la planète naine. Le vaisseau spatial a depuis fourni aux scientifiques une mine d'informations sur Pluton et ses lunes ainsi que les premières images de la surface glacée  et qui ont captivé l'imagination des scientifiques et le public.
    Sputnik Planum, qui est un bassin rempli de glace d’ une superficie d'environ 900.000 km2, . La surface de la glace - qui est censés être principalement de l'azote solide - semble être divisée en une collection de carreaux en forme de polygone, dont chacun mesurent partout 10-40 km à travers. Les polygones ne sont pas plats - leurs centres se dressent plutôt à des dizaines de mètres au-dessus de leurs bords pour créer un paysage  légèrement vallonné.
     MON COMMENTAIRE / Si cette planète naine  contient un cœur plus ou moins radioactif   il est possible que les effets thermiques  diffusent depuis son noyau   jusqu’à sa surface  d’azote solide  en la «  craquelant »
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    3:

    High-efficiency flat lenses shrink down to the nanoscale

    Ultrathin lens could replace bulky lenses in smartphones and telescopes
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     Des lentilles plates, à haut rendement, en  metasurfaces ultraminces,  ont été mises au point par des chercheurs aux États-Unis et au Canada. - Les dispositifs qui produisent des images comparables à la meilleure lentille commerciale - ont été fabriqués d'une manière industriellement viable et peuvent être utilisés dans l'imagerie liée au laser, la microscopie et la spectroscopie.
    MON COMMENTAIRE /L’optique classique des lentilles  en verre  souffre des aberrations chromatiques  et  de son encombrement spatial  Le bénéfice de ces films minces peut etre réel à condition de ne pas y perdre en sensibilité  ,en durabilité  et en prix de revient ….Alors pourquoi pas ????
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    4 :

     

    News RSS feed

    Particle 'X' may have snuffed out cosmic lithium

    New hypothesis seeks to reconcile theory and observations of the early universe


    Depuis un peu plus d'une décennie, les scientifiques ont du mal à expliquer pourquoi la quantité de lithium calculé pour avoir été formé dans l'univers primitif est d'environ trois fois la valeur effectivement observée. Une équipe internationale de chercheurs estime  avoir la réponse dans un nouveau type de particules, en dehors du modèle standard et  qui aurait interagi avec les protons et les neutrons peu de temps après le Big Bang afin de briser le lithium-7.
    Selon une théorie connue sous le nom " nucléosynthèse Big Bang ", les protons et les neutrons ont fusionné pour former des noyaux dans les premières minutes après le Big Bang. Ce processus a généré  le deutérium, de grandes quantités d'hélium-4 et de petites quantités d'hélium-3 - les deux derniers combinés pour créer le béryllium-7, qui a finalement abouti  au lithium-7. La théorie fait des prédictions très précises  sur des proportions relatives de ces noyaux, sur la base d'une quantité - connue comme étant le rapport photon-baryon - prises à partir d'observations du fond diffus cosmologique.
    Pour l'hélium et le deutérium, ces prédictions conviennent très bien avec l'observation des systèmes physiques supposés contenir du matériel datant de l'époque du Big Bang. Cependant, la valeur théorique pour le lithium - seulement cinq lithium par milliard d'hydrogène – est encore entre deux et cinq fois trop élevée.
     Maxim Pospelov de l'Institut Perimeter à Waterloo, au Canada, en collaboration avec ses collègues de l'Académie autrichienne des sciences à Vienne, affirme que ce décalage  ne met  pas en  "pleine crise » la cosmologie» parce que les niveaux observés de  lithium-7, qui sont obtenu à partir de spectres atmosphériques de très vieilles étoiles, pourraient ne pas correspondre aux valeurs primordiales. Les chercheurs disent que des processus astrophysiques obscurs auraient appauvri  le lithium dans les atmosphères stellaires, mais ajoute que les astrophysiciens ont encore à identifier un tel processus.
     l'équipe a cherché dans  la physique des particules une solution. Pospelov souligne que, depuis plusieurs années, les physiciens pensaient que les neutrons produits par la désintégration de particules instables "supersymétriques" auraient converti  le  lithium-7  en  noyaux plus légers tels que l'hélium-4. Cependant, ces neutrons auraient fini par  fusionner  avec des protons de rechange pour créer plus de deutérium, ce qui rend l'abondance théorique de cet isotope trop élevé. Tout hélium-4supplémentaire, en revanche, aurait été presque imperceptible, compte tenu de son abondance. "La quantité de deutérium a été mesurée de façon très précise au cours des dernières années", dit-il, "  les scénarios  supersymétriques ont été complètement défavorisés."
    Pour surmonter ce problème, Pospelov et ses collègues proposent une particule inconnue "X" qui est électriquement neutre et assez stable, qui interagit assez fortement avec les deux , protons et neutrons, et a une masse située quelque part entre 1.6-20 MeV. Le mérite de ces particules X,  explique Pospelov, est qu'il ne nécessite pas de neutrons supplémentaires pour briser le lithium. «Notre idée était de trouver un ingrédient physique des particules à recycler les neutrons qui existent déjà», dit-il.
    MON COMMENTAIRE /J avoue ne pas trop aimer cet appel du pied aux particules supersymetriques  et en définir une particulièrement pour expliquer    les valeurs de lithium  me semble trop hardi  .Dans le forum  anglais M.ASGHAR pose de plus la bonne question : «Weak proposition
    If the proposed particle "X" acts with protons and neutrons to deplete the yield of Lithium-7, it could have acted in the same manner to deplete the primordial yields of Deutrons, Helium-3 and Helium-4 nuclei; this shows the intrinsic weakness of the proposition.”
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    5 :

    Bumble-bees use their fuzz to detect electric fields

    Electrosensory capability helps insects to find flowers, say researchers

    Le bourdon utilise son duvet de poils  jaune et noir caractéristique pour détecter des champs électriques faibles. Telle est la conclusion de scientifiques du Royaume-Uni, qui ont montré que les petits poils de l'insecte  se déplacent en réponse à des champs électrostatiques – provoquant en quelque sorte  une réponse neuronale chez les insectes. L'équipe a également constaté que les antennes de l'insecte se déplacent dans la présence de champs électriques, mais étonnamment, les chercheurs ont été incapables de détecter une réponse neurale. Commentant  la recherche, d'autres scientifiques disent que ce travail est fondamental pour comprendre le comportement complexe des abeilles, dont le réseau de neurones relativement simple sert comme source d'inspiration pour les algorithmes d'apprentissage automatique.
    Pour ce faire, leurs expériences, le biologiste Gregory Sutton et ses collègues de l'Université de Bristol utilisent  la cire pour obtenir  le comportement d’ un bourdon en direct sur un plateau d'argile. L'abeille est maintenue  à 1 cm à partir d'un disque en acier qui développe 400 V appliqués dans 1 s d’ impulsions. Cela a conduit  les poils fins de l’insecte  à se tortiller en arrière et cette mouvement a été mesuré en utilisant une technique appelée vibrométrie laser Doppler.
    Connaissant le mouvement des poils, l'équipe pouvait calculer dans quelle mesure les poils sont déviés par le champ électrique. Puis, en insérant une aiguille minuscule dans la base d'un poil, les chercheurs ont été en mesure de détecter le signal électrique des neurones répondant à la motion de la chevelure.
     MON COMMENTAIRE /Cet article m’a irrésistiblement ramené au souvenir de mes poils se  dressant  par charge électrostatique !!! La manip fait la joie des visiteurs du palais de la Découverte !
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    6 :

    Soft hairs help resolve the black-hole information paradox

    Depuis 40 ans, les physiciens se sont efforcés de résoudre un problème mis en avant par l'astrophysicien Stephen Hawking: à savoir , les trous noirs apparaissent aptes à détruire toutes les informations qui passent leurs horizons d'événements. Cette destruction crée une «information paradoxe  du trou noir- " parce qu'elle contredit le déterminisme, l'un des principes les plus fondamentaux de la science……, Hawking et deux collègues pensent qu'ils ont peut-être trouvé un moyen de contourner le problème, au moins en partie, grâce à des particules sans masse d' préservant l’information connues comme " cheveux doux", qu'ils disent devoir entourer les trous noirs.
    Ce paradoxe de l'information est apparu dans les années 1970, après que Hawking  ait utilisé la mécanique quantique pour décrire les événements au bord d'un trou noir. La relativité générale prédit que les trous noirs forment des objets massifs chaque fois  qu’un grand effondrement des étoiles sur eux-mêmes se produit et créent un champ gravitationnel si fort que l'espace-temps est pliée en une boucle fermée. Cela crée une coquille de non-retour, connu sous le nom d' horizon d'événement, au-delà duquel tout objet et tout rayon lumineux est complètement coupé du reste de l'univers.
    La mécanique quantique dicte que des paires de particules virtuelles peuvent alors apparaître dedans et dehors  dans le vide, et Hawking  a considéré ce qui arriverait à ces particules virtuelles près d’ un horizon d'événement. Il a estimé qu'une particule de chaque paire serait engloutie par le trou noir, tandis que l'autre serait émise pour créer ce que nous appelons aujourd'hui «le rayonnement Hawking". Parce que ce rayonnement supprimerait l'énergie du trou noir, il entrainerait le trou noir à s’évaporer  puis disparaître - en l'absence de toute autre source de matière à proximité
    MON COMMENTAIRE / J’avoue mon scepticisme profond sur la théorie pseudo mathématique de  ces propositions de RAYONNEMENT DE TROUS NOIR  par HAWKING ..Je renvoie mes lecteurs au gros forum anglais qu’ ils pourront obtenir à partir du lien de ce titre….C ‘est la première fois que je vois 26 commentaires….Par ailleurs la structure et la cinétique d’évolution   des trous noirs me semblent livrées aux seuls travaux théoriques  et je ne sais comment  décrire par des manips  leur «  fin de vie » !!!!!Je ne connais pas le « micro   trou noir de laboratoire » et il me manque !
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