lundi 20 juin 2016

  • MATCH TRIPARTITE SUR LE DEMANTELEMENT DES UNGG :/ASN/EDF/LE GOUVERNEMENT /FIN


    Supposant que trop de technique dans mes explications indisposerait mes lecteurs     j’ai gardé pour la fin de cette série d articles  les problèmes financiers du démantèlement  UNGG ;
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    Il est pourtant nécessaire de parler    du  dernier choix d’ EDF ; EDF s’est doté d’une unité de 600 salariés en charge de la déconstruction, le CIDEN (Centre d’Ingénierie Déconstruction Environnement). Elle assure la maîtrise d'ouvrage de toutes les opérations liées au démantèlement des centrales. Et ses ingénieurs proposent   de traiter plus tard par une robotisation  adéquate   le  démontage des blocs réacteurs UNGG  . Ceci suppose  des études puis des réalisations, des budgets , un calendrier ( puisque c’est nouveau et que  tout ça  n’existe pas )……. Mais cela implique  aussi et surtout que  EDF  saura trouver les arguments  pour convaincre  les Groupes permanents et surtout  ASN /IRSN ….Les arguments majeurs de EDF   sont que plus on attend, plus la radioactivité baisse  et que c’est ce qui se fait à l’international …Les arguments majeurs de  ASN    sont le vieillissement de ces empilements de briques de graphite  , la solidité de la structure  et son  évolution   , ainsi que  la sureté – sécurité de tous ces  cimetières  nucléaires  anciens …….
    Pour vous parler franchement   , et compte tenu  de  l’impuissance d’ANDRA a fournir des sites de réception des déchets  Vl af   ,je trancherais plutôt pour cette solution   : attendre –apprendre à bien  robotiser –démanteler   à condition de  s’expliquer loyalement  entre EDF et ASN  sur l’entretien des sites existants ( voir conclusion )
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    Loyalement oui …… et sincèrement aussi , car ce problème n’est pas exempt d’arrière-plans financiers et politiques . Dans la mesure où les Gouvernements ont toujours   cherché  à minimiser   le prix  du  Kwh    pour le  public ,EDF   ne pratique pas un vrai  prix de vente  donc  emprunte depuis longtemps  et  suivant l’expression de jadis il lui  manque toujours dix-huit sous pour faire un franc ( 20 sous !)
     L  ASN  soupçonne  EDF     de tout faire pour promouvoir les projets franco-anglais des EPR  de  BRINKLEY POINT …De là à lier le changement de technique  démantèlement  UNGG  aux difficultés financières  EDF il n’y a qu’un pas, aisément franchissable. Deux indices font pencher la balance du côté financier. EDF a déjà provisionné dans ses comptes 588 millions d’euros pour assurer le surcoût occasionné par la généralisation du ‘nettoyage à sec’ abandonné ( alourdissement de 30% du devis ). Mais   présentée ainsi  , l’addition serait  réglée en un siècle plutôt que sur 30 ans !!!! Et d’ici là  ANDRA  se sera peut être réveillé !
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    Mise devant le fait accompli, l’ASN n’a pas dit son dernier mot. C’est elle qui, finalement, devra autoriser ou non la nouvelle stratégie d’EDF. «Nous engageons un cycle de discussion», confirme Fabien Schilz. Un cycle qui devrait s’achever vers 2019.

    Seule certitude: le surcoût sera probablement supérieur à celui provisionné par EDF car les robots prototypes couteront cher…. L’ASN prévoit d’ores et déjà de demander à  EDF de renforcer la résistance au séisme des trois anciennes centrales, d’améliorer leur résistance au feu, ainsi que leur système de ventilation.
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      Dans les ECHOS  du  02/05, Rémy Prud'homme  traite  de «  L'endettement d'EDF, un faux problème »  et juge alarmiste  les rumeurs sur la dette EDF ( environ 34 milliards d'euros)
      /  Je cite des extraits ; « l'endettement d'EDF n'a rien d'exorbitant. Il ne s'agit pas de la dette d'EDF France, mais de celle du groupe EDF (engagé aussi hors de l'Hexagone). Rapporté au chiffre d'affaires de ce groupe (73 milliards), cela fait moins de 50 %. C'est peu, surtout pour une activité hautement capitalistique comme la production d'électricité, et pour une époque où les taux d'intérêt sont plus bas que jamais. « …….         «  La notation indépendante et informée de Moody's sur la santé financière des six plus grands électriciens européens est éclairante : un préoccupant B pour Enel, E.ON, RWE et Iberdrola, un modeste A3 pour Vattenfall - et un solide A1 pour EDF »
    Il rajoute  sur  la chronique de l'endettement : «  En 2006, la dette d'EDF était inférieure à 15 milliards. Elle s'envole dans les années suivantes et atteint 42 milliards en 2009 : aucune centrale nucléaire n'a été construite dans ces années-là. Certes, d'importants travaux d'entretien et de maintenance du parc nucléaire sont réalisés chaque année, mais leur montant est faible par rapport à la valeur des 420 TWh d'électricité produits annuellement par ce parc. Loin de contribuer à l'alourdissement de la dette, ce parc participe au contraire à son allégement «
    La forte augmentation de la dette au cours de la décennie passée doit beaucoup à l'achat de sociétés étrangères, mais c’est AUSSI  l'Etat  qui impose ses prix  et contribue  à l'endettement .. Et  veut  arrêter des centrales qui fonctionnent correctement  pour séduire le mouvement ECOLO !
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      Je vous ai parlé ici ( GOOGLE> olivier4 :  L OBS /  Mme Karine.REVCOLEVSCHI/La loi NOME/SFEN/ ) de  cet  absurde cocktail de marché et de régulation  que l'Etat, pour faire encore  plaisir à Bruxelles, a concocté    pour  engendrer  des prix (de gros) de l'électricité durablement plus bas que les coûts de production de toutes les formes d'électricité. Il menace tous les électriciens européens.   J’EN AI MA CLAQUE DE CETTE POLITIQUE  QUI AUTORISE  BRUXELLES A  NEGLIGER ALLEMAGNE  ET POLOGNE ET  A LACHER  LEUR CO2 TIRE DE  LEUR CHARBON ……  ‘ voir sur le site  FACEBOOK  de  J.M.JANCOVICI  l’article d'Alain Grandjean et Pascal Canfin : La réforme du marché européen du carbone ne respecte pas l’accord de Paris
    "Le dysfonctionnement du marché du carbone est une évidence. A quelques euros par tonne de CO2, le charbon, très polluant, reste plus compétitif que le gaz. Résultat, en Allemagne comme en Pologne, les centrales à charbon tournent à plein régime, tandis que le gaz fonctionne au ralenti. Au rythme actuel de nos émissions, tout indique que l’UE, qui fut un temps le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, ne sera pas au rendez-vous des objectifs qu’elle a pourtant validés à Paris."(publié par Joëlle Leconte)

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