dimanche 29 novembre 2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (440 ) :Le Défi....! Conclusion

  
Arrivés au terme de ce défi  , je sens obligé de reconnaitre  qu’ il existe dans l’Espace des  évènements si  productifs en énergie   qu’ il est   indéniable  que  la valeur de l’interaction forte résiduelle   soit  dépassée  ….La conséquence immédiate en serait  la « déconstruction » possible  des éléments lourds …. Mais jusqu’à quel stade ? Je ne suis pas sur   qu’il soit le même chaque fois  …. Tout dépendra de la force destructive  de  ce qui va leur tomber dessus …..
 Que certaines  théories  puissent faire appel à d’autres hypothèses supplémentaires  pour arriver au même type de résultat ,je me contenterai de dire que c’est à elles  de le prouver  …..  Que certains de mes correspondants  refusent l’ astrogenèse   nucléaire  telle que présentée dans le MODELE STANDARD  DE LA COSMOLOGIE et refusent en outre   les effondrements gravitationnels  ,la typologie et l’évolution des astres   et   bien d’autres    manifestations associées  encore, je  les félicite de leurs questionnements  mais  ne me  sens pas obligé du tout de les suivre …..Je n’ai pas davantage  le désir  de soutenir les théories qui font du BIGBANG  une  nécessité ….Une grande partie des astrophysiciens  admet  maintenant  que la singularité initiale  (en  t=o  ,E=∞) sur laquelle débouche  en général les divers modèles  d’EINSTEIN   résulte d’une application extrémiste  des  mathématiques  en   sortant des  échelles  astro ,macro , semi micro      et  en  entrant  dans l’échelle quantique  ……Je me refuse donc  à continuer abusivement  de  CROIRE  à un BIGBANG  relativiste orthodoxe  et puriste   pour me contenter  d une sorte de BIG HOT   initial ……. Ainsi  comme moi  ,la chromodynamique quantique suit sa propre voie …  Elle  nous dit aussi que dans un gaz de protons et de neutrons comprimé et porté à une température 100.000 fois plus élevée que celle régnant à l’intérieur du Soleil, ces nucléons vont tout de même se déconstruire. Le résultat sera semblable  pendant un temps très court  à  un liquide ultra dense dans lequel les quarks et les gluons  frétilleront  librement comme des poissons  dans l’eau !!!. Mais dès que la température va descendre en dessous d'environ mille milliards de degrés, ce plasma de quarks-gluons, ( appelé aussi  quagma ou QGP), se condensera en une myriade  de nucléons  généralement instables au sein desquels quarks et gluons seront à nouveau emprisonnés.
Les manips expérimentales de ces  tous derniers temps , au LHC notamment  , sont consacrées  précisément à recréer  ceci  par l’étude de conditions variées de production de plasma  avec des noyaux tres lourds ( plomb)…..  je vous livre le copier-coller des résultats : « Lors de la " saison 1 ", les expériences LHC ont confirmé la nature parfaitement liquide du plasma de quarks et de gluons et l'existence d'un phénomène d'" atténuation des jets " dans les collisions d'ions, qui fait que les particules créées perdent de l'énergie dans le plasma de quarks et de gluons. Ce phénomène très abondant sera pour les expériences un outil permettant de caractériser le comportement du plasma de quarks et de gluons. Les mesures sur les jets à plus haute énergie permettront une nouvelle caractérisation, plus détaillée, de ce très intéressant état de la matière.
" Les données sur les collisions d'ions lourds compléteront celles prises cette années sur les collisions proton-proton, a indiqué Dave Charlton, porte-parole de la collaboration ATLAS. Nous nous réjouissons de pouvoir élargir les études d'ATLAS sur le comportement d'objets énergétiques comme les jets et les bosons W et Z dans le plasma de quarks et de gluons. " 
Les détecteurs LHC ont été notablement améliorés pendant le premier long arrêt du LHC. Avec des données plus nombreuses, les physiciens espèrent pouvoir étudier plus en détail les signaux prometteurs observés pendant la " saison 1 ".  Je vous presente également la photo des cheminements detectés  dans le « run 2 »

inédit.
Une des premières collisions d'ions lourds avec des faisceaux stables, enregistrée par Atlas en novembre 2015. Les trajectoires reconstruites des particules dans le cœur du détecteur sont en orange. Les barres vertes et jaunes indiquent des mesures de dépôts d'énergie. © Cern
Une des premières collisions d'ions lourds avec des faisceaux stables, enregistrée par Atlas en novembre 2015. Les trajectoires reconstruites des particules dans le cœur du détecteur sont en orange. Les barres vertes et jaunes indiquent des mesures de dépôts d'énergie. © Cern

samedi 28 novembre 2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (439) : Le Défi...! (4)

  
Nous allons partir à la recherche  de ces sources énergétiques  assez puissantes pour casser toute espèce de nucléons  en  particules  élémentaires    , peut être  même  en  noyaux d’éléments  légers  ( et pourquoi pas   en hydrogène  soit ionisé , soit atomique , soit moléculaire ……Bien évidemment  nous entendons nous limiter  à des sources naturelles  et détectées …. et non à des  machines conçues  pour faire spécifiquement cela (LHC/BROOKHAVEN etc ) …….
J’écarte  PAR AILLEURS  a priori tout  modèle  de synthèse permanente  de ces éléments  légers   qui serait proposé soit à partir  d’hypothèses théoriques  , telles celles à partir de la matière noire  ( dark matter  D.M)  , soit à partir de  couples « hybridés » à des tachyons  (D.Mareau),  soit  à partir de la «  pré –matière  ( théorie  de l’univers stationnaire  de J.J.MICALEF) soit  avec d’autres hypothèses   encore   ( branes ou  rebonds )

Effusion d elements lourds en elements lègers !


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 Les physiciens n’ont aucune objection théorique à présenter contre    un spectre de  rayonnement  électromagnétique qui s'étende  théoriquement de 1 à l'infini en fréquence (ou en longueur d'onde),  et de façon continue…..J’ai toutefois  démontré qu’ il pouvait être envisagé de synthétiser en laboratoire  des  ondes de fréquence  de 0 à 1  ( champs électrique et magnétique  couplés statiques ou très peu mobiles ) et qui ne  peuvent plus alors  se propager à la célérité c ……E n revanche  si dans l’équation  de base de la mécanique quantique  E=hγ = hc/λ  ,  certains  physiciens  niaient la possibilité d’une valeur  0    pour  la longueur d’onde λ , cela mettrait  une contrainte  à l’existence d’un  quantum de valeur  infiniment grande ….D’autant que  d’autres physiciens considèrent  que c’est la valeur de la longueur de PLANCK    L(P) = 1 ,616 252 . 10 puissance -35    m  qui doit être  choisie comme limite extrême basse de λ .D ‘où l’on déduirait que le quantum extrême en énergie vaudrait   l’énergie de PLANCK   (10 puissance 27 eV  , soit 4.10 puissance 19 Joules) :  Ce serait alors  le quantum gamma  maximum maximorum  théorique  …( c’ est adire  pour chacun d’eux la valeur  «  productive » énorme de 12.10  puissance 18   atomes d’hydrogène par la formule E=mc²  tant la valeur  de la  masse de  PLANCK  est forte!)
J’ai  déjà ailleurs signalé  que  l’énergie  pouvait être véhiculée par des  types d 'ondes ou  de vibrations  autres  que celles du rayonnement électromagnétique   et qu’  il convenait de découvrir  si  de telles sources de nature différente avaient été révélées expérimentalement …. .Pour l’heure , toutefois  il ne semble pas que des gluons ou des gravitons  d’énergie extremissime  aient été détectés !….
De par ses propriétés  spécifiques, tout onde électromagnétique  est aussi à considérer   en valeur d’amplitude . Or tout quantum de fréquence γ peut   s’ajouter  à un quantum identique  γ si la phase est la même   : ils s’empilent !!!!A  ma connaissance  il n  ‘existe aucune limite théorique à ce phénomène  d’ additivité  …..Et il s’ensuit  qu’ il n’existe  jusqu’à aujourd’hui   aucune limite connue  à ce type de puissance  cohérente transportée  ………Elle pourrait  donc aller jusqu’ à une valeur infiniment grande......
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Etudions maintenant ce que la littérature des résultats de recherche sur les signaux reçus de l’espace  nous révèle…….. Et qui pourraient  nous restituer peut -être  des éléments  légers et  même de l’hydrogène…..
1°/  SURSAUTS/ : L’espace nous envoie des gammas sous diverses  formes , des sursauts très brefs et d’autres beaucoup plus longs  ( voir mes articles de  ROBERT MOCHKOWITCH  ou les miens  en archive : 1/ Le 13 juin 2012 ?«   Le pouvoir de l' imaginaire » ( 174) : Où s’arrête la puissance des bouffées de rayons gamma spatiaux ...?) ; 2 /Le 13 novembre 2008 «    La physique des horizons »/LES SURSAUTS GAMMAS /Les luminosités les plus fortes de l’univers (2) ;3/Le 12 juin 2012 ,Le pouvoir de l' imaginaire ( 172) : l 'énigme des bouffées de rayons gamma spatiaux ... J’en cite un extrait : « En 2008 ,sur la bouffée  gamma GRB 0809 16C les scientifiques ont estimé qu’avec cette dernière qui dépassait  la puissance de 8000 supernovæ, on avait  l'équivalent énergétique de 5 masses solaires émis en moins de 60 secondes sous forme de rayons X et gamma. Au sein du jet, la matière fut expulsée à plus de 99,9999 % de la vitesse de la lumière et il ne fallait surement pas  se pointer devant  !!!!!) » De tels évènements sont attribués a des  collisions de  trous noirs ou d’étoiles à neutrons  etc. Mais jusqu’ où peuvent-ils déconstruire les éléments lourds en légers  et même en hydrogène  ?  JE n’en sais rien  ……..
2°/ EMISSIONS PERIODIQUES /Les  pulsars sont des  objets astronomiques produisant un signal périodique allant de l'ordre de la milliseconde à quelques dizaines de secondes. Ce serait  des  étoiles à neutrons tournant très rapidement sur elles-mêmes et émettant un fort rayonnement électromagnétique dans la direction de son axe magnétique…… Mais pour les voir il faut avoir ( pour ainsi dire ) la chance de se  trouver   dans le cône balayé par leur  faisceau …. Néanmoins, plus de 2 000 pulsars sont connus à l'heure actuelle , la quasi-totalité d'entre eux étant situés dans la Voie lactée … Comme depuis le lancement du satellite FERMI  plus de 200 pulsars gammas sont connus maintenant  , j’en déduis qu’ ils pourraient  être également  productifs  en déconstruisant les éléments lourds en légers  ( et vérifier ainsi  une des hypothèse de JJM )   
 A suivre 

jeudi 26 novembre 2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (438) : Le défi ! (suite 3)

  
Attention ! Nous allons rentrer aujourd’hui dans le cœur du défi !
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Mais comment définis-tu alors le cœur du problème PAPY ?
-« Ce sont les théoriciens qui le définissent  PIERRE ! Ce sont eux qui dans un premier temps déterminent en le mesurant le bilan thermique d’une réaction de synthèse par fusion nucléaire   de type ,par exemple :
A (z=N)  +  n ( ou α ou p ou B  etc) >>>C( z=N+k)  +/-  q  MeV
Et on a des surprises sais –tu ??! La fusion du fer est endothermique !! C’est-à-dire que tous les éléments de Z supérieur à 56  pourraient  déjà  en théorie rendre de l’énergie   par fission  et perdre de la masse  ( voir ma courbe sur la photo ci-aprés )  ….. Notre déconstruction est en marche  PIERRE : c est la radioactivité des éléments transuraniens !
 
Énergie de liaison nucléaire par nucléon en fonction du nombre de masse desisotopes principaux.
(La liaison nucléaire est généralement décrite comme une manifestation résiduelle entrenucléons de l'interaction nucléaire )

Mais surtout dans un deuxième temps   les théoriciens et les expérimentateurs   essaient de découvrir les limites  de la force qui maintient   l’assemblage  de    tous ces nucléons p et n  dans un noyau donné  dans un état stable  ….. Et cette force PIERRE   ,je ne doute  pas que tu en ai entendu parler  , c’est……
-« C’est en langage quantique PAPY ce que vous appelez l’interaction forte …..Et j’en déduis  qu’elle est de nature attractive   puisqu’ elle maintient les neutrons et les protons collés entre eux  , et ceci  malgré la répulsion des charges +1 des protons …..
-«  Hola  PIERRE  pas toujours , c est plus compliqué que ça !  On peut montrer que quand une interaction se fait (entre 2 particules identiques au repos et sans que leur spin intervienne) par échange de bosons de spin pair ( c est a dire  de valeur 0 ou 2 donc), l’interaction  forte  est attractive alors que quand le spin est impair (1), elle devient  répulsive.
Quand le nombre de  nucléons  ( p et n ) augmente  dans un élément    , les choses se compliquent  car  ces nucléons  p et n  ne sont pas des particules élémentaires : ils sont chacun d’eux  composés de quarks de  charge  électrique  + OU  -    , ainsi que de charges de couleur variable  ( par convention rouge , bleu , vert , anti bleu , anti vert , anti rouge ) ….. Tu es ainsi conduit à distinguer  deux types d’interaction forte : la principale ,  celle qui s’exerce  PAR DES GLUONS  entre les  3 quarks entre eux  et qui les maintient   dans leur prison ( proton ou neutron )  et  une autre forme , dénommée « interaction forte résiduelle entre  nucléons »   ….. Plus faible et qui décroit avec la distance entre les p et les n  voisins  quand le Z augmente   et qui se fait par des pions ……
-«  Qu’est ce c’est PAPY, cette bête-là ? …
-« .Mes  2  figures  te  le  montrent :  l’interaction forte, entre nucléons,   peut être modélisée  à basse énergie, par échange de pions ( un quark et un anti quark  donc de  spin 0)qui "se baladent" entre voisins!!!!. C'est ce qui explique la cohésion de ces  noyaux malgré la répulsion entre protons de même signe    de charge …..

Capture.PNG wiki 1.PNG
Capture.PNG wiki 2.PNG

La conséquence de tout cela est que la déconstruction d’un élément  peut résulter  d’un choc énergétique délivré  soit  par un rayonnement de valeur plus importante  que la valeur de cette interaction forte résiduelle  ,  soit par  une machinerie humaine  amenant des particules  telles que des protons   dans un état si élevé en énergie que leur  choc  avec les éléments de la cible va  faire  tout exploser  (   au  LHC/  CERN  par exemple )   !
-«  Et où peut-on trouver dans l’UNIVERS  des rayonnements  assez puissants  pour cela  ,PAPY ?
-«  On y arrive PIERRE !C EST CA QUI INTERESSE JJM !!!!!
 A suivre


mercredi 25 novembre 2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire (437) :Le Défi ! ; suite 2

  
Reprenons le fil de  l’édification de  ces noyaux  des éléments  chimiques reconnus dans notre univers !! Nous allons  faire appel , pour une  pédagogie plus ouverte ,  à notre   Candide de service  et j’ai choisi cette fois ci  un de mes petits fils  PIERRE …….
-« Si je t’ai bien relu  PAPY  , l’histoire de l’Univers  semble aujourd’hui  être devenue suffisamment claire    pour qu’elle puisse  expliquer la formation  de tous les noyaux des éléments de la CHIMIE , qu’ils soient stables ou radioactifs ?????( voir la photo de la composition actuelle en éléments ci dessous )
elements.png
Abondance des différents éléments créés lors du big-bang (H et He essentiellement) puis par nucléosynthèse stellaire
 
-« Soyons francs  PIERRE  il y a encore  dans cette première partie plein de questions qui se posent .Mais de plus  tu auras compris  qu’ on ne peut aller ainsi   [ grâce à la synthèse «  paisible » à  l’intérieur des étoiles , au mieux que jusqu’ à l’élément fer  ( Z=56) ] …Lorsque la quantité de fer devient  trop importante dans le cœur, et la quantité de silicium trop faible pour entretenir la pression de radiation produite par la fusion, l'étoile arrive à la toute fin de sa vie. Très vite (quelques secondes selon la masse de l'étoile), la gravitation va l'emporter, et  toute l'étoile s'effondrera alors sur elle-même en implosant. C'est lors de cette explosion que tous les éléments plus lourds que le fer sont synthétisés selon divers  processus que j’ai déjà expliqués ailleurs  ……
-« Donc  PAPY   ,pour aller jusqu’aux éléments les plus lourds il faut  sortir  de «  la routine »  et  supposer   faire intervenir   ces  phénomènes astronomiques violents   beaucoup  moins fréquents  que tu appelles  novae ? Et  pourquoi   alors  n’ entrainent ils pas des masses encore plus grandes ?
-« Là  PIERRE   , nous commençons à aborder  des sujets plus  en rapport avec le défi  de mon correspondant …..Le noyau le plus lourd que l’homme ait à ce jour réussi à «  construire » est le Ununoctium Uuo  , Z= 118 ( le plus lourd existant est l’uranium ,Z=92)….Le jeu consiste à réussir à soumettre la cible à se  faire «  grossir » en masse  soit  grâce  à  un flux suffisamment important  mais «  paisible » de neutrons ou de protons soit par des méthodes  beaucoup plus » énergiques »  ….Mais arrivés là  (au plomb ) , hélas la probabilité de construire des noyaux stables décroît très vite avec le nombre de nucléons qui les composent…
-« Pourquoi  PAPY ?  Qu’est ce qui empêcherait  la  Nature   de grimper jusqu’à  Z= 1000 ( ai-je le droit de l’appeler  le millium !) ?
-«  Nous touchons là PIERRE  à plusieurs questions à la fois  et que je vais un peu approfondir ….Tout d’abord   la question de base  serait même: existe -t-il un seul  nucléon qui soit stable ?On sait déjà que tout neutron se «  débobine » en 10 minutes  et on postule même pour le proton  qu’ il n’a pas  un temps de vie éternel quoique  de  10 puissance 30 à 50 années ….. Deuxièmement … alors ,si l’ on ne sait plus trop  déjà sur quoi  s’établir  avec ces « briques  incertaines de base »  quels vont être  les principes d’une bonne « maçonnerie »  pour  la fabrication  des nucléons  des   éléments   même  de Z  moyen ??? Le physicien de « paillasse » XX siècle  a su   montrer que les noyaux légers sont stables quand leurs quantités de protons et de neutrons étaient égales. Puis au-delà du calcium  à 20 protons, il fallait un surplus  de neutrons environ 1,5 neutron pour un proton,  et  qui compense la répulsion électromagnétique entre les protons……. Historiquement , on a prouvé ensuite que  les  noyaux sont plus stables si leur nombre de nucléons en  protons ou neutrons est pair. Encore plus s'il est multiple de quatre. …  Mais tout ça c’est devenu  maintenant  de la cuisine de physiciens russes ou américains !En revanche ,  si on laisse aller notre imaginaire  français  on peut même  supposer que la NATURE    sait édifier des étoiles à neutrons  et qui seraient tellement denses   que leur Z    vaut des   valeurs  de 10 puissance N ( N= nombre très grand et positif  ) !. C’est à dire  des  noyaux de milliardiums !!!
Bref PIERRE…..  ! Ensuite  on s’est aperçu qu’ il fallait s’attaquer au cœur du problème  et  cesser de «  tournicoter » autour du pot ! ….
-«  RACONTE PAPY !
-« Ne t’ impatiente pas ! Pour savoir déconstruire les éléments  , il faut savoir d’abord comment ils ont été construits  !
A SUIVRE


mardi 24 novembre 2015

ARRET PROVISOIRE SUR LE POSTE D 'AIGUILLAGE......!

  
 J’arrête pour la journée mes  «  ruminations »   de physique et chimie nucléaire car je viens de recevoir  le gros fascicule de  « CONTROLE » n°199  , de la part de   notre Autorité de Sureté  Nucléaire  nationale   avec trois gros titres : - Les enjeux du démantèlement  - La mise à jour des normes en radioprotection et  l’approche du retour d’expérience HERCA-WENRA ( la  Suisse)…..De tout cela je vous reparlerai plus tard ……..
  Mais surtout j’étais en  AMERIQUE   lorsqu’est sorti le rapport commun « ASN-IRSN DEP-2015-037971 - IRSN-2015-00010 du 30 septembre 2015 « Analyse de la démarche proposée par AREVA pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 » (PDF) …. Et j’ai donc dû , d’urgence  remettre ma blouse d’ ingénieur nucléaire  pour en analyser cette nuit   les 78  pages  avec une attention extrême…… car  mon intérêt pour la métallurgie  n’a jamais faibli  depuis   le  Doctorat  de  feu  mon   camarade  de thèse  RENE BLANCHARD …..
J’ignore s’il y a un seul lecteur  ICI  qui serait  intéressé  par les conclusions  de ce rapport …. Et même s’il y a  une seule  personne intéressée par  les détails industriels et scientifiques   copieux mais importants   q u’ il contient ….Par conséquent  je vais me limiter à ne vous présenter que le copier-coller du tout dernier paragraphe de sa conclusion : « ……… La démarche de justification qu’AREVA propose est une analyse du comportement mécanique à la rupture des calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3, fondée sur des essais menés sur une pièce sacrificielle représentative. Cette démarche pourrait mettre en évidence, le cas échéant, des marges significatives par rapport aux risques redoutés, qui permettraient alors de conclure que le procédé de fabrication confère des propriétés mécaniques au matériau d’un niveau suffisant pour prévenir ces risques. Toutefois, cela ne permettra pas d’apporter la garantie de haute qualité de fabrication, qu’apportent l’utilisation de la meilleure technique disponible et une qualification technique satisfaisante, attendue pour un composant en exclusion de rupture tel que la cuve. »
  J’ignore aussi si vous percevez l’importance   des restrictions  TRES  clairement exprimées dans ce document  par  ASN/IRSN …..IMPORTANCE  qui  a amené le directeur de EDF   à envisager   et annoncer médiatiquement d’ores et déjà une prolongation de la  date de  divergence (=mise en service)   de FLAMANVILLE   , compte tenu des essais qui vont se poursuivre jusqu’ en 2016 …..
 Vous trouverez ces pages en PDF sur GOOGLE : « Avis et rapports EPR Flamanville 3 – IRSN www.irsn.fr › Accueil › Nos avis et rapports d'expertise »


Cuve du réacteur EPR
Cuve du réacteur EPR
Agrandir le visuel

lundi 23 novembre 2015

Le Pouvoir de l 'Imaginaire ( 436 ) : DEFI ( suite 1)

  
Suite à l’une des traductions proposées dans l’un de mes derniers articles  « LE MONDE SELON LA PHYSIQUE » et qui parle des générations successives  d’étoiles  , l’un de mes correspondants   JEAN JACK MICALEF m’envoie une sorte de défi   et je le cite : « Cher Olivier
Essayez pour voir, comme on dit au poker, du côté de l'auto fabrication des éléments par les étoiles, là cela se passe sous nos yeux et il y a des preuves. Et peut-être abandonnez cette démarche un peu mégalo qui consiste à vouloir faire naitre la totalité de l'univers dans les équations……. »
 Défi que je vais essayer de relever : il s’agit de savoir si les éléments légers   , hydrogène ,  deutérium ,tritium ,hélium etc.    peuvent être uniquement  générés   ,  non pas en toute première période  de  synthèse primordiale   (et presque uniquement en phase post big bang  mais avant 380  000 ANS )  ,ou  bien  en permanence  ET AUSSI   en synthèse  stellaire  ….. En fait  mon correspondant  a déjà exposé ses idées propres   sur INTERNET et  dans  son   BLOG NOUVELOBS sous  le nom  de « Position sur la physique et la cosmophysique ...position critique astrophysique.blogs.nouvelobs.com » et  sous le pseudo alexisbacri :
Il n’ est bien entendu pas le premier à imaginer que l’UNIVERS  trouve en lui-même les mécanismes pour  se perpétuer  sans avoir  à «  se créer et puis disparaitre  »   et vous vous doutez , chers lecteurs  , que  cette façon   de se passer d’un Big bang ou même d’une phase initiale ultra chaude  aurait d’énormes conséquences philosophiques   si elle se révélait  pertinente  . Si vous aviez la patience de revenir  sur  GOOGLE  ou ici en archives  vous retrouveriez mes propres écrits sur les processus r et s de captures de neutrons  etc ….Mais faisons comme  si   rien n’existait  et re- expliquons nous  une fois encore   !!!!!!
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Il est nécessaire avant tout de préciser la position de la majorité des    physiciens   et astronomes professionnels   d’après les observations spectrales ou autres en ce mois de novembre 2015 : l a partie du  modèle standard de la cosmologie sur la  synthèse des éléments chimiques   semble  robuste vis-à-vis des toutes dernières  données observationnelles actuelles.  La photo résume  cette position
Capture.PNG histoire de l univers.PNG
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 Je ne veux pas retracer tout l’historique des théories » officiellement admises » de la synthèse des éléments chimiques  , car ce n’ est pas le sujet précis  du défi  que me lance mon correspondant …Je  me bornerai à en fixer les étapes principales :
1°/ C’est probablement  vers  1919,  que Jean Perrin puis Arthur Eddington furent les premiers à suggérer que les étoiles produisaient leur énergie par la fusion nucléaire de noyaux d'hydrogène en hélium mais il restait à prouver la bonne  recette  et la comprendre en finesse…..
2°/Et pour cela  il fallait comme en cuisine découvrir TOUS   les bons ingrédients ;  les protons et électrons étant connus les premiers , il a fallu attendre la découverte du neutron en 1932   par James Chadwick .Et quand on comprend enfin    ce qui se produit  pour fusionner d’abord des constituants tels que des éléments légers  entre  eux   , alors  on peut se lancer ….
3 °/  En 1938 et 39  , Hans Bethe   et Carl von Weizsäcker  envisagent  des mécanismes théoriques  de fusion  ( c’est à dire d’addition  de masses  ) grâce à un énorme apport d’énergie   (et de température  des  constituants)
4°/ Il a fallu attendre 1957  pour assembler de manière cohérente toutes les pièces du puzzle : Alistair Cameron et surtout Geoffrey Burbidge, Margaret Burbidge, William Fowler et Fred Hoyle  présentent   une théorie complète de la nucléosynthèse .L’article , qui fait 100 pages  est aussi célèbre que celui du grand ALBERT sur les quanta    et je suis allé chercher l’original pour vous en   présenter  la photo
article BBH.PNG
5°/ Comme je ne veux pas tomber dans  aucun détail et surtout une  étude de graphiques avec  calculs , retenez que  c’est au bout d'un temps qui  dépend de la masse initiale de l'étoile que  sa quantité d'hydrogène   va s’épuiser   et  que  des éléments vont pouvoir se faire et    de plus en plus lourds car la température augmentera …….Et   quand dans le cœur de l'étoile la fusion nucléaire  ne sera  plus  suffisante  pour contrebalancer l'effet de la gravitation alors le cœur de l'étoile va  se contracter et il se produira  une  transformation  en hypernova ou une supernova ….. Mais  si la  masse est inférieure à la masse minimale nécessaire à la fusion thermonucléaire de l'hydrogène l’étoile reste une naine brune ….. on en a découvert divers types
 LES TEMPS DE SYNTHESE
 
Température
Étoile de 0,3 masse solaire
Étoile de 1 masse solaire
Étoile de 25 masses solaires
4×106 K ; 15×106 K ; 40×106 K
~800 milliards d'années
10-12 milliards d'années
7 millions d'années
1×108 K
S'arrête avant d'atteindre ce stade
~200 millions d'années
500 000 ans
1×109 K
 
S'arrête avant d'atteindre ce stade
200 ans
1,2×109 K
  
1 an
2×109 K
  
5 mois
3×109 K
  
~1 jour
 A SUIVRE car le sujet est ailleurs!