jeudi 5 novembre 2015

COP 21 /PARIS 2015 / MEDITATION N°2 (United States ...or may be elsewhere!)

  
 Vous avez vu chers lecteurs que le  citoyen  américain (ou franco-americain ) de  PRINCETON   auquel j’ai essayé  hier de tirer les vers du nez  n’a pas semblé très concerné …… Pourquoi ?
Il est évident    que le train- train quotidien  ne laisse pas nécessairement apparaitre ICI   des signes    d’un changement climatique   visible  «  comme le nez dans la figure »…. Mais parlons alors à des responsables plus  concernés par une prévision à moyen terme ou à long terme ….. Que craignent-ils ? C’est de cela que j’avais parlé à ma conférence  ici ,il y a deux ans ………
1 – La prévision précise  du calendrier de l’épuisement des ressources primaires   des USA ET DU MONDE  est malaisée :
1 –a/Dans le cas des énergies fossiles : nous sommes capables d’aller chercher des ressources moins accessibles, comme les gaz de schiste, les pétroles de roche-mère, les pétroles de haute –mer  voire même de revenir  à l’ hydrogénation de la houille    et donc   à  des carburants à base de charbon  ,  de gaz et de bio masse accélérée etc.  .A ceci il faut ajouter  les manipulations politiques ou spéculatives   des entreprises –majors et des pays  possesseurs  de gisements   qui tiennent à la fois à  garder  clientèles fidèles   et  à vendre au meilleur prix  et le plus longtemps possible …..
1-b/ Nous serons de toutes façons  toujours rattrapés par les limites physiques de la planète concernant  toutes une collection de  minerais et de métaux  de plus en plus nécessaires  à la high-tech   que nous nous ventons  pourtant d’être en train de déployer …….
 Il va donc  falloir injecter de plus en plus de technologies et de matières premières pour récupérer une énergie de moins en moins accessible, et dépenser de plus en plus d’énergie pour aller chercher des produits de départ  qui  se raréfieront. Cela se fera au prix d’une fuite en avant. Les nouvelles solutions seront plus exigeantes …
Philippe Bihouix  parle d’un «  extractivisme forcené  qui va continuer à abîmer de manière irréversible, et à un rythme accéléré, notre planète. »… Mais bien avant lui  J.Y Cousteau  avait montré que la  destinée de la  Terre   pourrait s averer  semblable à celle de l’ile de  PAQUES  où  la rivalité  de consommation entre les groupes   avait d’abord amené  la disparition des forêts  , puis des animaux  , puis de tous  moyens de production  puis même le cannibalisme et la disparition de la civilisation RAPANUI  !Sinistre prophétie.......
2- /  Il n’apparait pas  que la sobriété  fasse  d’ores et déjà partie  de la mentalité actuelle     de l’homme  américain  , européen  ou surtout celui appartenant à des pays dits développés…..  Que voyons  nous actuellement en train de se développer ? Tout ce qui est en train d’envahir notre quotidien , ce sont, les voyages inter continents  avions ou   par   paquebots  géants  à multi containers  ou à supercroisières    , les transports  nationaux  à  trains grande vitesse  ou  par big trucks   , les  végétaux    et fruits importés  d’autres continents ou même  hémisphères ,    l’électronique grand public  ,les  puces RFID , le  BIGDATA ou les nanotechnologies, etc ……..L’affaire Wolfwaggen   ne diminue l’attrait des  grosses voitures  que par l’annonce du trucage informatique   qui y fut introduit …… Croyez-vous que cela diminuera  l attrait des  américains pour leurs  4-4   ou leurs pick-up ???? Et fut- ce d’un seul cm la longueur de leurs voitures … ??
 A suivre




Commentaires présentés par l auteur 

  • COPIER COLLER /des études scientifiques récentes ont prouvé
    par l'analyse des pollens présents que le territoire volcanique de l'île de Pâques
    abritait jadis des bois abondants. Alors pourquoi à l'arrivée du navigateur hollandais
    Jacob Roggeveen en 1722, l'île était-elle nue de toute végétation ? Et pourquoi son
    peuple devenu primitif, cannibale, s'était-il épuisé ainsi, lui, qui à l'apogée de son
    existence comptait sept mille âmes ?
    La surexploitation est, bien que controversée, l'explication la plus plausible. En effet, il
    fallut raser les bois pour construire des maisons où s'abriter, confectionner des
    pirogues pour la pêche, aménager les clairières nécessaires à l'agriculture. Une
    agriculture très handicapée par le climat subtropical chaud et humide, les Rapa nui
    cultivaient essentiellement de la patate douce et élevaient des poulets. Ce mode de
    vie pastoral propice aux exaltations religieuses, les amena à fabriquer les célèbres
    Moaïs. Ces bustes gigantesques, taillés dans la roche, pouvant atteindre dix mètres de
    hauteur et peser jusqu'à soixante quinze tonnes. Pour ériger ces quelques huit cents
    pièces les Rapa nui les déplaçaient sur des troncs d'arbres à travers l'île.
    Ils surconsommèrent ainsi, cinq cents ans plus tôt, les ressources en bois que leur
    offrait l'île de Pâques. La déforestation qui en découla marqua le point de départ du
    déclin de la civilisation Rapa nui. De plus le système social, sur la base de clans
    autonomes, mais en conflit permanent, accéléra lui aussi le processus de
    déforestation. Face au manque de ressources, ce qui à l'origine s’apparentait à une
    vive compétition se transforma rapidement en guerre meurtrière.
    La pénurie de bois accompagna un profond changement dans la vie quotidienne,
    sociale, et religieuse des Rapa nui. Ne pouvant plus construire de maison, ils se
    réfugièrent dans des grottes. Le sol de l'île autrefois protégé par l'épaisse couverture
    sylvestre souffrait alors de l'érosion causée par les fréquentes pluies qui arrosaient la
    région. L'agriculture, déjà très limitée par le climat, devint impossible face à ces deux
    handicaps combinés. Dés lors l'île qui avait vu naître et évoluer la civilisation
    Rapa nui, elle qui, sans concession, avait offert ses richesses à la population, est
    devenue le symbole écologique de la dépendance de l'homme à son environnement et
    des conséquences humaines dramatiques causées par la destruction de ce dernier

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