dimanche 12 février 2017

Le Pouvoir de l 'Imaginaire / Reprise (515)

  
Le but de cet article  et des suivants est déjà consigné dans cette photo et son titre –choc  que je vous ai présentés il y a  15 jours
La Recherche mensuel n° 520 daté février 2017 - Physique quantique, 4 interprétations du réel
 Quels  en sont  les  auteurs  que je vais « disséquer » ?
1 : Dans un premier article  , SYLVAIN GUILBAUD  ,journaliste 
 Son titre et sous-titre : «  Trois façons d’appréhender le monde »
Les physiciens  s’accordent sur les résultats et les prédictions de la physique quantique mais  pas sur la description  que cette théorie propose de la réalité
2 :Dans un deuxième article  ,ALEXIA AUFFEVES  , physicienne ,NAYLA FAROUKI , philosophe ,PHILIEE GRANGIER , physicien
 Son titre  et sous-titre : « Manifeste  pour un nouveau réalisme quantique »
Le point de vue novateur propose de concilier l’existence d’une réalité indépendante de l’observateur  avec l’importance du contexte expérimental
 3 : Dans un troisième article :THOMAS BOYER KASSEM , philosophe
Son titre et sous-titre : « Une théorie en quête de sens »
Tout concept nécessite d’être relié à l’expérience  que l’on fait du monde qui nous entoure .C est le rôle de l’interprétation qui fait débat en physique quantique
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 1 :J’ai trouvé l’article de SYLVAIN GUILBAUD     clair  et bien «  balancé »  … Et je vous le résume en quelques phrases …et avec ses propres dessins présentés ci dessous 
L’histoire de la physique quantique  ,une fois qu’ on l’a laissé un peu se « décanter «   peut se résumer par plusieurs   de ces  petits dessins  /L  ‘ interprétation standard  , celle de DAVID BOHM   et celle d’EVERETT 
Dans la première, on regarde  les résultats de deux tireurs de lumière  passant  à travers les 2 fentes parallèles  de YOUNG  .Le premier observateur  ,un  physicien classique , verra sur l écran plus loin  les 4 rangées d’impacts  et dira  que la lumière  part tout droit et comme une particule ( une balle) ….Le 2ème  , physicien quantique , sera plus patient ! Il  verra plus loin   des rangées de courbes  dites figures d’interférences, car en passant par les fentes  ce sont  les ondes qui les ont créé ensuite  … mes figures vous les montrent dans les 2 cas 

Et le  physicien  de conclure  que si on tire des électrons  , à la place de photons   on retrouvera les 2 résultats  mais le  2 ème en deux phases , les trous  classiques  et   les franges  d’interférence  , tout  comme  LOUIS DE BROGLIE le montra    en 1927   car l’électron est lui aussi à la fois interprété   comme une  balle et  son  onde  avec   .
 Mais là , où les  querelles commencent  c’est quand NIELS BOHR explique  que parler de l’état du photon , ou de  l’électron avant sa mesure  , c’est impossible puisque c’est comme s’il passait par les 2 fentes à la fois  et sa trajectoire reste  indéterminée  ( dite interprétation de COPENHAGUE )
Dans l’interprétation de  BOHM   l’explication est différente : l’électron ne passe pas partout   ,sa trajectoire est bien déterminée  même si elle n’est pas connue ….Il est cependant piloté par sa « fonction d’onde »   qui  , elle , semble   comme « cachée »   , modifiée  par la mesure et c’est cela qui  crée l’interférence ….
Dans l’interprétation d’EVERETT  l’électron suit toutes les  trajectoires possibles  , et celle s–ci dans des mondes différents  et co-existants parallèlement
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Pourquoi, alors vous demandez vous , existe-t-il encore «  du bruit et de la fureur » autour de ces 3 interprétations ? Pourquoi les philosophes prêts à tout pour monter  un «  buzz »     chaque fois que les physiciens se chicanent ,    sortent- ils  leurs oripeaux et grands principes pour  nous  parler  d’ un conflit  insoluble entre  réalisme et indéterminisme ????
 Tout vient de l’interprétation des équations de DAVID BOHM : les fonctions d’ondes   gouverneraient tout  et  de ce fait  ,l’état d’ un fonction  ne supporterait pas de   «  chatouiller  » instantanément l’état  d’une autre  …. Ce qui définirait une sorte de  pouvoir de non localité  de la physique  quantique   et expliquerait le phénomène d’intrication de 2 particules  ….A SAVOIR    , sj  les 2  A et B  sont intriquées   toute mesure sur A  modifie son état et la fonction   d’onde de B donc la mesure de B !!! ( Expérience d’ALAIN ASPECT  et inégalités de  BELL)
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  Je crois avoir résumé  ce premier article   sans le pervertir  ou  par mauvaise foi   ….. Mais dans l’article suivant   je partirai à la chasse aux idées fausses   , à mon point de vue du moins et je reviendrai    sur plusieurs points   en particulier :
- Une particule relevant de la physique quantique   peut en effet  , avant toute mesure  , être décrite par une superposition d’ « états » . Cela ne veut pas dire   qu’elle  soit   devenue par miracle  multiple  à tout instant t  et  en particulier douée d’ubiquité !
-La non localité   d’une particule jugée  quantique   ne l’autorise pas   à prendre une quelconque  extension physique  spatiale  infinie  et par exemple à la douer d’un pouvoir de «  communication   instantanée «  avec son autre particule intriquée  et au loin.... . Dépasser la vitesse de la lumière   dans ces conditions d intrications est illusoire  et s’oppose au principe de causalité .NON LOCALITE  ne signifie pas NON LOCALISATION
-La transition  pour un objet relevant du  REEL   entre physique classique – physique quantique   n’est pas décrite par l’interprétation de COPENHAGUE   mais l’est correctement par la théorie  DAVID BOHM/DE BROGLIE
 LE PROCHAIN DE MES ARTICLES   sera par conséquent  et très exceptionnellement  un véritable article de physique  EXPERIMENTALE  et les lecteurs de l OBS    en   sont    avertis !
 A suivre

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