mercredi 29 mars 2017

Continuons à vous présenter les problèmes EDF  et ASN de ce printemps
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-«  Comment çà , OLIVIER,( me dites-vous) ?Nous pensions qu’ avec le printemps les besoins en kilowatts seraient assurés ? »
« -Il ne s’agit plus de cela vous répondrai-je !Si je vous ai annoncé que si  la phase 3  de FLAMANVILLE démarrait je ne vous ai pas pour autant assuré de la position de ASN …Et comme je ne veux absolument pas déformer leurs  mots , je vous présente le copier coller  ( de leur site)qui résume éloquemment leur position : «A l’occasion de la nouvelle année, l’ASN, par la voix de son président M. Pierre-Franck Chevet, a présenté le 18 janvier, à son siège de Montrouge, ses vœux à la presse.M. Pierre-Franck Chevet a fait le point sur les enjeux auxquels l’ASN est confrontée et aux priorités stratégiques pour la sûreté nucléaire et la radioprotection en 2017.Il a souligné que « concernant les installations nucléaires, il y a un an, le contexte était préoccupant à moyen terme. Si je devais résumer ma pensée aujourd'hui, je dirais que le contexte est préoccupant. J’enlève ‘‘à moyen terme’’ ». 
Et je vais vous résumer drastiquement   ce qui «  embistrouille »  le patron de l ASN
1 °/ EDF  n’a pas les sous pour attaquer toutes les mesures qu’ il préconise  sur les REP actuelles ;je cite : « En 2016, l’ASN a contrôlé les premiers chantiers de mise en place des équipements fixes du « noyau dur », notamment la construction de plusieurs diesels d’ultime secours. Ces opérations dureront de 5 à 10 ans. »
2°/ Il ne désire pas que les tranches qui vont subir les visites des 40 ans puissent  continuer si leur état  de sureté  n’est pas vérifié et archi –sur  auparavant.
3°/ I L’ASN prendra position vers mi 2017 sur l’anomalie de la cuve. AREVA a remis à l’ASN fin 2016 la plupart des dossiers relatifs à l’aptitude au service de la cuve de l’EPR.P-F  C  n a pas donné son feu vert pour la cuve de FLAMANVILLE et ne  le donnera  qu’après les élections ;il a déclaré que «   EDF PRENAIT UN RISQUE INDUSTRIEL »
Je n’ai pas l’habitude  de cacher la vérité a mes lecteurs  ( sauf dans les domaines où étant assermenté  j’ai  à me taire ) . Les reproches faits à CHEVET  le touchent car il déclare : «« Il ne faut pas sombrer dans le déni, consistant à nier l’ampleur, voire l’existence de difficultés. Ainsi au sujet des anomalies évoquées, un certain nombre de personnes se sont exprimées, y compris par voie de pétition, pour affirmer que l’Autorité de sûreté nucléaire est anxiogène et en ‘‘ fait trop ’’. Ce comportement relève du déni. Un problème ne peut être résolu en le niant ». « Cette situation suppose également de ne pas sombrer dans le dépit ou le renoncement. Il faut juste faire ce qui a été tracé »
 En effet ,après cette déclaration de «  ni trop ni trop peu » , je comprends tout a fait  qu’ il n’engage pas ASN  si EDF    n’a pas les moyens de faire immédiatement ce qu’ il  juge impératif pour la sureté  ….Mais l  ‘appréciation des risques pris  sur la cuve  FLAMANVILLE   et de la prolongation  des  REPS au-delà des 40 ans   peut être jugée sur plusieurs plans : politique (les Verts et une partie de l’opinion publique  rejettent par doctrine le nucléaire)    et  économique ( le prix du  KWH  est incertain  , compte tenu de tout ce qu’ on lui demande de rafistoler  , de la  prolongation  de  la  durée d’exploitation   et du prix du démantèlement – stockage déchets) …..Mais il l’est aussi sur le plan scientifique   car le principe de précaution  mené à l’extrême peut  conduire à des inepties…….Or l’appréciation FLAMANVILLE   est menée par  l’ IRSN   ( mon ancien travail )  sur la base  d’une chaudière  EPR/AREVA    « semblable » ( ?)  et  sur la base  des tests menés par EDF , contrôlés et  recalculés par ASN/  IRSN ….. Et s’ils les font  et qu’ il reste  un risque   que peut-on en déduire ?Que  IRSN n’a pas toute les billes ou la science nécessaire ???   (CHEVET  se couvre  de ce côté ci en réclamant des moyens en plus !)  … Eh bien moi j’observe  qu’il n’y a pas d’innovation sans prise de risque, sinon on n’aurait jamais développé l’électricité ou le moteur à explosion. Et l’on pourrait reprocher à nos ancêtres Homo Erectus d’avoir généralisé l’usage du feu, qui peut être terriblement dangereux……etc.
 A SUIVRE

 Copier coller  IT/INDUSTRIES -TECHNOLOGIES
31700 tests réalisés pour mesurer la ténacité des pièces

Côté technique, il appartient  à EDF et Areva de justifier que les teneurs en carbone trop élevées sont compatibles avec les normes de sûreté, d’une part pour le couvercle et le fond de cuve de Flamanville 3, et d’autre part pour les générateurs de vapeur, dont la composition de l’acier est identique à la cuve.

Dans les deux cas, les qualités mécaniques caractéristiques de l’acier des composants sont la résistance à la traction (ductilité), la résistance aux chocs (résilience) et la résistance au déchirement (ténacité). En fait, la teneur en carbone trop élevée des éléments de cuve menace exclusivement leur ténacité, qui dépend aussi de la résilience. Pour évaluer celle des pièces de Flamanville, EDF a utilisé d’autres pièces identiques pour leur faire subir les tests. Trois pièces ont été sacrifiées : 1 couvercle qui avait été produit en avance pour Hinkley Point, un couvercle et un fond de cuve qui étaient prévus pour un projet abandonné d’EPR aux Etats-Unis.

Des échantillons, dit « éprouvettes », ont été prélevés depuis ces trois pièces et ont subi des tests pour éprouver leur résilience et leur ténacité. La résilience caractérise la capacité de l’échantillon à absorber l’énergie sans casser, tandis que la ténacité caractérise la résistance à la propagation d’une fissure. Les tests de résilience consistent à faire tomber en arc de cercle un pendule doté d’une pointe sur l’échantillon. Les tests de ténacité consistent à tirer dessus un échantillon doté d’une fissure pour regarder son évolution. Il s'agit des tests traditionnels effectués pour homologuer les caractéristiques des pièces utilisées dans les réacteurs. Au total, plus de 1700 tests ont été réalisés pour justifier la résistance des pièces.



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